Pour obtenir le son de base de l'instrument, appelé « le bourdon », le joueur colle l'embouchure contre sa bouche et fait vibrer ses lèvres. Puis il va ajouter des sons supplémentaires avec sa langue, gorge, voix et diaphragme. Une rythmique peut ainsi se traduire comme un phrasé (ex : on va chanter « te ke tou » tout en vibration).
Une des techniques fondamentales du musicien sera la « respiration continue ». C'est elle qui va lui permettre de jouer continuellement sans jamais s’arrêter.
Un point merveilleux dans le didgeridoo est l'originalité de chaque instrument. En effet, étant donné que l'instrument provient de l'arbre ou de la branche, il sera difficile de trouver deux fois la même sonorité. En général, plus un didgeridoo est long, plus il sera grave. La caractère du son dépendra également de la matière utilisée, du diamètre de la colonne d'air etc...
Depuis un peu plus d'une vingtaine d'années, les techniques de jeux contemporaines ont explosé et offrent une variété de sons inépuisable.
Aujourd'hui on retrouve du didgeridoo à toutes les sauces, et accompagné avec tous types d'instruments (percussion, violon, guitare, guimbarde, hang drum...)