EXPOSITION 2023

Espace Des Femmes Antoinette Fouque

33-35 Rue Jacob 75006 Paris

Du Mardi au Samedi de 14h à 19h

Vernissage le 3 Mai à 19h 



EXPOSITIONS PRECEDENTES 

 

6 juillet 2021

Peintures (or) et Magiciennes

Archa des Carmes

23 rue des Carmes ARLES


6 août - 31 août 2021

Peintures 

" les 30 d'or "

Avec présentation du livre d'artiste "Du côté de Thines"

THINES 07140


2 0 1 7


EXPOSITION  VIS(A)VIES

avec 

Frédérique Guétat-Liviani

  LA CIOTAT




2 0 1 5

G R A F F I T I S   D' A U T O M N E

2 0 1 5

T R A V A U X   avec   P A P I E R  d e  V E R R E

2 0 1 3

L E S   P E T I T E S   B O N N E S  F E M M E S

SÉRIE

G R A N D S   D O R E S 

SÉRIE 

T A L I S M A N S

2012

"Art of Witchcraft"

SÉRIE

L E S   G R A N D S   D O R E S

2012

Série sur papier en hommage à la robe du Bouddha qui marche

                

E X P O S I T I O N   

2011

P A P I E R S   D' A S I E

Galerie  Des femmes-Antoinette Fouque

35, Rue Jacob

75 006 PARIS

   

Papiers froissés, sel, calque.

Une amie m’avait donné un objet emballé dans une grande feuille de papier un peu poreux couleur de sable. Avant de le jeter je l’avais froissée en faisant une boule. Cette boule m’apparut pleine d’énergie vivante. Une très petite chose crée parfois le grand Stop dont parlait Gurdjieff ou l’instant de vraie vie qu’évoquait Virginia Woolf. C’était une feuille d’emballage venue des entrepôts chinois. Une feuille fragile, une texture de peau.

Dans ce travail ces papiers d’emballage chinois déchirés, froissés, défroissés, forment des configurations aléatoires. Etant très fin ce papier se déchire où il veut. Des ajouts de papier de Joss, la dite monnaie des morts utilisée durant les rituels bouddhistes, sont ensuite collés sur cette étendue où ils évoquent une tentative de pré-langage. A peine écrire sur la peau ou du sable, juste une langue de traits, des balbutiements, un commencement de prière ou un début de code totémique. Des signes qui rappellent aussi certains tantras indiens. Un effleurement de peinture verte, rouge ou violette ou un collage de sel fin rassemblent ce qui avait été séparé dans la déchirure.

Ces papiers d’emballage venant du monde profane et ces papiers servant aux rituels sacrés se rencontrent dans mes collages visant une légèreté visuelle plus qu’une démonstration d’union des contraires. Pour moi ils font écho à notre désir d’unir les mondes inférieurs et supérieurs dans les moments les plus ordinaires de notre existence. Ils ne font pas de bruits visuels, ils ont le silence des papiers d’Asie.

L E S   I N F I M E S


Papiers d’emballage chinois froissés, déchirés et collés rehaussés de quelques traces d’encre de chine et de pastel gras.

SÉRIE

I L E S   D O R E E S   S U R   N U I T   O C E A N I Q U E

2008-2010

"Iles dorées sur nuit océanique" est une série de peintures relevant du « pauvre » dans le choix des outils. 

Papiers déchirés enduits de poudre dorée et encollés sur des papiers d’emballage gris-noir aux transparences bleutées. Ce travail réalisé début 2010 en Inde fait prolongement à ce que Jacqueline Merville avait réalisé après avoir échappé au tsunami de 2004. Des coulures de couleur dorée flottaient sur des lavis d’encre noire.

"Que font la mémoire et le rêve avec le souvenir des murs d’eau s’avançant cruellement sur les terres?"

Ce travail dit une immobilité, icebergs d’or prenant racine sur l’aplat d’un Obscur inconnaissable. 

SÉRIE 

A S I A N  G O L D   

2009

Quoi traverse la pesanteur depuis toujours ?

Gold, le doré, la lumière pour effleurer le Vaste, pour célébrer ce qui échappe à la violence de nos mondes.

 

 

SERIE 

S A T Y A   S O N G 

2009

Jacqueline MERVILLE a exposé à Druisburg 

du 19 07 au 9 08 2009

 avec AotA Kultur e.V

 

 

Elle a participé à

La Biennale d'Art Contemporain de la Ruhr 2010

Elle a exposé sa série "Tsunami" en complicité avec le thème général de l'eau.

Un extrait de son livre "The Black Sunday" traduit en Allemand, a été publié dans le catalogue 

en regard de ses peintures.

www.ruhrbiennale.de

 

SERIE

M E K O N G

2008

 

 

SERIE

G O L D E N  A S I A

2008

 

 

 

  

SERIE

  

C E L L E   Q U I   P A R L A I T   A V E C   L E S   F L E U R S 

2007

 

 

 E X P O S I T I O N

 "Côté Jardin" 

à la Corderie Royale de Rochefort sur Mer en 2007.

Le noir sublime occidental et les hautes couleurs des grands jardins d’Asie, où les faire dialoguer ? Côté jardin, c'est-à-dire au bord de la scène, au bord des certitudes du regard et de la pensée. Voir entre, exactement là où l’on ne voit pas mais où l’essentiel pourrait arriver.

SERIE

 J A R D I N S   D' A S I E 

2007

La série « Jardins d’Asie », commencée en 1999 est une célébration des terres indiennes.

Il n’y a pas d’anecdote, pas de sujet, comme un jardin éternel, une présence vibratoire. C’est le rouge de Shiva, c’est la couleur de la robe des moines errants mais aussi celui des terres rouges des côtes de la mer d’Oman, des étoffes tissées par les lamanis (femmes des tribus vivant dans les montagnes du Karnataka). La couleur de l’énergie de vie, le feu subtil, Agni.

SERIE

I N   S I L E N C E

Les tableaux « In silence » (2004-2006) sont des surfaces blanches où se creusent les accrocs et stridences de l’intranquillité. 

SERIE

T S U N A M I

2006

Survivante du tsunami, elle peint en 2005 une suite faite de coulures sombres et d’espaces figés, nuageux où s'infiltrent des nuances dorées. L’effroi semble immobile, la peinture inaboutie, impossible.

SERIE

S U I T E   pour   P A U L  C E L A N  

2004

SERIE

P o u r    S A M U EL   B E C K E T T 

2000

Peintures faites en hommage à Samuel Beckett, en particulier en relisant son texte  "Compagnie ".

« Une voix parvient à quelqu’un dans le noir. Imaginer...La voix lui parvient tantôt d’un côté tantôt d’un autre…La fable de toi fabulant d’un autre avec toi dans le noir… »

SERIE

N U I T S   I N D I E N N E S

2000

Une suite de ce travail sur le noir.

  

Triptyque

I  T  I  N  É  R  A  I  R  E

Avant 2000

Jacqueline Merville a commencé à peindre et écrire en 1983 après un voyage d’un an au Mexique. Ses premiers actes plastiques relevaient du totémisme, de l’acte magique.

T O T E M S

1984

Sa période lyonnaise est marquée par sa vie dans le "ghetto" de Vaulx en Velin. Une figuration très expressionniste où des corps humains dilatés semblent écrasés ou suspendus dans des architectures sans issue. La série « Les gardiennes » est particulièrement significative de cette période allant de 1985 à 1989.

L E S    G A R D I E N N E S 

Séjours à Naples (1989,1990) et à Düsseldorf (1991), grâce à des bourses d'aide à la création.

A Naples,  elle y réalise ses premiers livres d’artistes inspirés par le site de Pompéi.

                                                                                SERIE

D U S S E L D O R F  

1991

A Düsseldorf elle se rend dans les grands sites industriels de la Rühr, la dernière aciérie en fonction, les mines, les usines de produits chimiques. 

SERIE

D E S T I V A L

Dans les Cévennes, où elle s’est installée durant quelques années, elle peint sur des papiers récupérés dans le site à l'abandon des mines de Destival. 

    

Son départ en Inde en 1992 marque une rupture.

La vibration et l’omniprésence des couleurs, les rituels des temples hindouistes, le sacré vivant en tout et pour tous à chaque instant, la force de vie et de joie des indiens, transforment le sens et le geste de peindre.

En Inde elle peint la série « bleu-shiva » pour une exposition performance « Le Maître Océanique » (Poona, 1994) et les talismans noirs (collages) pour « Le Maître de la Nuit » (Poona, 1996). Des traces picturales liées à sa fréquentation d’un ashram.

SERIE

B L E U   S H I V A

T A L I S M A N S

Elle poursuit aussi son exploration plus gestuelle avec la série "Earth", pigments naturels utilisés pour les rituels hindous, série peinte sur papier fait main qu'elle exposera en Inde.

E A R T H

« Être sans cesse traversée par le multiple, ne pas se mettre entre, ne pas croire à l’intériorité de l’individu, seulement à son état spirituel sans centre ni contours ni vérité. L’artiste n’est plus personne dès qu’il se risque à vraiment voyager, à perdre ses repères culturels et égotistes et n’a donc aucun langage qui lui soit particulier»  dit-elle.

 

Point de vue du critique sur l'oeuvre de Jacqueline Merville  

 MJ.ESTRADE  paru en 2011 

                 Jacqueline MERVILLE                    

PASSAGE

¤ Dans le sillage de l’espace-temps où les phénomènes se révèlent dans leurs formes accomplies, les choses, les êtres, les paysages, fomentent leurs histoires, leurs événements au regard de l’observateur. Ils revêtent leur sens relatif, se stabilisent dans un bon sens commun, se cantonnent dans le figuré, s’accordent par un semblant d’harmonie à travers lequel la vie l’emporte sur tout, la vie vivante celle offerte à tout un chacun et qui à tant de peine à percer librement. La survenue cependant d’une personne comme Jacqueline Merville, dans l’espace du monde humain crée une impression majeure tant celle-ci aborde la réalité  avec un regard d’artiste par des langages appropriés à son vécu par une écriture romantique, poétique picturale et auxquels se greffent encore d’autres talents.

¤ Dans le cadre de cette rubrique ce sont ses œuvres de peintre qui nous intéressent et qui toutes reflètent sa traversée de régions proches et lointaines, d’ici à l’Afrique, à l’Amérique du Sud, à l’Asie dont elle s’est imprégnée pour chacune d’entre-elles jusqu’à faire surgir picturalement comme on presse un fruit mûr, l’essentiel de ses impressions profondes serties dans l’éclosion des choses vécues. L’artiste commence à exposer en 1983, des tableaux fortement inspirés de son lieu d’origine de la ville de Lyon, envahie à sa périphérie par les grands ensembles qu’elle transpose imaginairement en lieux d’enfermement, par des corps désincarnés noués à une architecture d’empilage et de ravaudage. Jusque dans les années 90, par une peinture expressionniste, l’artiste traite de l’impact du monde industriel sur des corps laminés pris dans la frénésie de la production équivalant à un grand essorage comme préambule à un défilé de morts vivants.

¤ En changeant de continent Jacqueline Merville, recherche toujours l’accord, l’allant du plain dans les régions où elle séjourne. Toujours s’imbibant de l’être des choses, au plus profond de l’énigme, elle traque le déferlement de l’informe et hisse sa palette de couleurs à hauteur du percevant limité. Ainsi sa série réalisée début 2010 en Inde des « Iles dorées sur mur océanique » sur papiers déchirés enduits de poudre dorée et encollés sur du papier d’emballage gris noir à transparence bleutée, témoigne de cette profondeur où l’infini miroite dans le circonscrit, où l’immense dans sa vacuité d’être transparaît dans le court reflet d’une peinture, où la réflexion se condense en sa phase ultime en pulpe d’or comme signe d’une grandeur unique, fruit d’un déjà là promulgué dans la vastitude du rien. L’artiste inspirée au meilleur d’elle-même tente de nous faire partager cette prise au vent  de l’être mettant en alerte tous nos sens et perceptiblement à vibrer avec cette montée en présence.

¤ L’artiste se trouvait sur les lieux lorsque s’est produit le Tsunami en 2004, à tonalité de fin du monde, de fin de notre représentation du monde,  elle le traduisit picturalement, au mieux de son ressenti,  par un immense chaos engloutisseur, une levée de lumière foudroyante propre à vous anéantir dans l’éclat de notre origine. La peur dans ses repères habituels est dépassée face à l’anéantissement d’un phénomène perçu comme une totalité. Par ailleurs, de  ses différentes expériences vécues dans les contrées les plus lointaines promues au rang de l’expression picturale en accueillant les couleurs locales,  les hauts lieux significatifs de l’esprit, l’intuition donatrice de sens nourrit l’espace visionnaire du peintre.

¤ Les passages de par le monde marqués de séjours plus ou moins longs chez l’artiste, préparent assurément au grand passage, à la traversée de l’apparence, de la parure masquée, du « par être » qui fait illusion et donne à croire, à se croire, dont le déclin laisse poindre à l’exemple de ses peintures la magnificence du tréfonds révélateur de l’harmonie d’un plein accord avec l’univers. Jacqueline Merville, écrivait : « Etre sans cesse traversée par le multiple, ne pas se mettre entre, ne pas croire à l’intériorité de l’individu, seulement à son état spirituel, sans centre ni contours ni vérité… ». Dans cette constellation du silence écoutons l’écriture profonde de cette survenante. 

MJ Estrade ( magazine Gestion de Fortune, 2011)

E X P O S I T I O N S   P E R S O N N E L L E S

2011: Galerie Des femmes-Antoinette Fouque  Paris

2007 : La Corderie Royale,  Rochefort sur Mer

2006 : Art Chamber Galery Calangute Goa India

2006 : Centre européen de poésie, Avignon  

2004 : Galerie A plus d’un titre, Lyon        

2001 : Galerie Epices & Arts, Lyon   

1998 : Cloître des Arts, Avignon 

1989 : Institut Français de Naples         

1988 : Hôtel de ville, Vaulx en Velin

1987 : Galerie de la Librairie des Femmes, Lyon 

1986 : Galerie Arcadie, Lyon, avec l’aide de la Ville de Lyon 

           Centre Léonard de Vinci, Feyzin  

E X P O S I T I O N S   C O L L E C T I V E S

Oeuvres en permanence 

Des Journées entières dans les arbres, Saint Rémy de Provence.

2016: Centre Européen de Poésie Avignon

2010: Biennale de la RUHR

2009: Art Emotion  Duisburg

2008: Galerie Art Chamber  Calangute India 

2007: Galerie des Augustins Avignon 

2003 : Atelier Lecoq, Saint Rémy de Povence

2000 : MAPRA , Lyon « Des peintres et des poètes » poésie-rencontres, 2000, Mapra (Lyon) 

2000 : Livres d’artistes à exemplaire unique, Centre Européen de Poésie, Avignon

1998 : Collection d’art urbain contemporain, Vénissieux, Saint fons

1994 : Galerie F.D., Goa, en collaboration avec l’Alliance française de Goa

1987 : La Figuration Critique, Grand Palais, Paris 

1987 : Espace Poisson d’Or, Lyon 

1986 : Art Unnukassa, Finlande

Une Œuvre de Jacqueline Merville figure dans l'ouvrage «Le dessin aujourd’hui» du critique d’art Gérard Xuriguera, 1988

Certaines oeuvres visibles sur ce site sont disponibles à la vente

Contact  jacqueline.merville@gmail.com

 

 

 

 

 

 

EXPOSITIONS

2010 : BIENNALE DE LA RUHR DUISBURG

2007 : La Corderie Royale  Rochefort sur Mer

2006 : Art Chamber Galery Calangute Goa India

2006 : Centre européen de poésie, Avignon  

2004 : Galerie A plus d’un titre, Lyon        

2001 : Galerie Epices & Arts, Lyon   

1998 : Cloître des Arts, Avignon 

1989 : Institut Français de Naples         

1988 : Hôtel de ville, Vaulx en Velin

1987 : Galerie de la Librairie des Femmes, Lyon 

1986 : Galerie Arcadie, Lyon, avec l’aide de la Ville de Lyon Centre Léonard de Vinci, Feyzin 

EXPOSITIONS

COLLECTIVES

2008 Galerie Art Chamber

Candollim Gooa India 

2007: Galerie des Augustins Avignon

2002 à 2010:

Des Journées entières dans les arbres, Saint Rémy de Provence.

2003 : Atelier Lecoq, Saint Rémy de Povence

2000 : MAPRA , Lyon

« Des peintres et des poètes » poésie-rencontres, 2000, Mapra (Lyon)

2000 : Livres d’artistes à exemplaire unique, Centre Européen de Poésie, Avignon

1998 : Collection d’art urbain contemporain, Vénissieux, Saint fons

1994 : Galerie F.D., Goa, en collaboration avec l’Alliance française de Goa

1987 : La Figuration Critique, Grand Palais, Paris 

1987 : Espace Poisson d’Or, Lyon 

1986 : Art Unnukassa, Finlande

Œuvre figurant dans « Le dessin aujourd’hui » du critique d’art Gérard Xuriguera, 1988