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Livres parus aux Editions Des femmes-Antoinette Fouque
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PARUTION 2024
à la rumeur libre
India
Carnets de pèlerinage
1994-2019
Ce sont des carnets subjectifs, pas une leçon édifiante, érudite, ni un mode d'emploi des routes des pèlerins hindous ou Jaïns, les rendez vous avec le souffle étant imprévisibles. Ils sont jalonnés de révélations, de doutes, de rencontres remarquables et de questions philosophiques, ou existentielles, évoluant au fil de trente années.
Ces carnets relatent des faits ordinaires inhérents à ce genre de voyage, ainsi que les plus extraordinaires. En particulier ces Visitations d’un autre état de conscience, l’effleurement de ce qu’on nomme le Soi, la Grâce, instants partagés avec des milliers de pèlerins allant de temple en temple, de montagnes sacrées en fleuves sacrés. Vivre serait donc arpenter le labyrinthe du divin tout autant que celui des ignorances nous privant de la vastitude d’être au monde. « Qui sommes-nous ? » se demande-t-on sur ces routes-là.
Ces pèlerinages donnent la saveur inébranlable d’une autre humanité possible. L’Inde, jusqu’à peu, restait l’une des terres encore tournées vers la Conscience. Ses sages enseignaient la plénitude de l’âme, autant qu’un universalisme dénonçant le sexisme, le racisme, les castes, la violence. Cette Inde va-t-elle disparaître dans le roulis sombre de la mondialisation ?
PARUTION 13 OCTOBRE 2022
Jacqueline Merville brosse le portrait intérieur d’une femme durant la pandémie du covid. Elle invite avec grâce les lecteurs/trices à la suivre dans ses voyages immobiles à la recherche de la vie bonne.
" Où est l’arrière-boutique, vie souterraine et quasi anonyme de celles ayant passé une partie ou toute leur vie au Castelet? Qui ou quoi habite le miroir de cette pièce? Des secrets? Des plaintes? Des confessions ? Surtout, c’est certain, des moments de vie voulant s’extirper de l’oubli. […] Bien sûr, les infos que je trouve sont succinctes et ne sont que des infos. J’attends autre chose. Comment faire apparaître? Il faut que j’installe je ne sais quoi en moi pour les entendre. Un miroir à traverser… " J. M.
PARUTION 15 OCTOBRE 2021
La Cause Littéraire vous présente : "Le Courage des rêveuses, de Jacqueline Merville, texte court, dense, profond, illustré d’une encre de Valentin Hauben, se lit comme un « récit-poème ». Une circularité se constitue à travers des gestes répétitifs et surtout la mémoire. L’eau est l’élément ennemi, invasif, liquide dévorateur, soit provoqué par l’orage, la crue naturelle ou le dérèglement climatique. L’ancien monde disparaît, un nouveau surgit, plane, dévasté, abrasé."
La Presse en parle
L’ouvrage témoigne de la terrifiante mutation contemporaine. Or ce n’est pas la fatalité qui domine, l’écrivaine insuffle espoir et lutte.
Yasmina Mahdi, La cause littéraire
Bien écrit, poétique, onirique, c’est un texte qui coule doucement en nous.
Yves Mabon, Lyres
Dans cette dérive entre rêve, cauchemar et réalité bien des doutes qui persistent. « Les médecins de camp cherchaient-ils une issue générale à nos corps contaminés et pour en faire quoi ? » La question reste rémanente en ce qui devient un texte aux émotions subtiles et lancinantes. Il reste bien plus dystopique que complotiste. C’est ainsi que court la rêveuse et pour nous réveiller face à un monde qui demeure opaque et sur lequel les prises sont rares.
Jean-Paul Gavard-Perret, Lelittéraire
Parution en 2020
Le voyage d'Alice Sander
roman
aux Editions Des Femmes-Antoinette Fouque
Résumé de l'éditrice
L'œuvre littéraire de Jacqueline Merville est irriguée par son expérience de l'Inde où elle s'est rendue seule dans les années 1990, du jour au lendemain et presque en secret, et où elle est restée pendant près d'une décennie. Dans Deux continents d'amour (2017), celle qu'elle a dénommée " son indienne " est évoquée comme une part d'elle-même, vitale mais que son écriture ne peut encore qu'effleurer. Le voyage d'Alice Sandair est donc l'accomplissement d'un retour vers cette jeune Française de trente-trois ans en quête de liberté, de " souffle ", dans un lieu situé à Koregaon Park sur les plateaux du Deccan : la forêt de bambous. Portée par un désir aussi profond qu'insondable, Alice traverse une multitude de strates jusqu'à la rencontre avec son autre, dans un tropisme indien qui ne se laissera jamais réduire à des doctrines toutes faites. La prose splendide et indocile de Jacqueline Merville qui se déploie dans ce roman nous livre le portrait singulier d'un ashram indien vécu à la première personne.
Parution Juin 2019
Avec ses yeux
dessin de couverture Isabelle Vorle
Editions Lanskine 13 euros
par Frédérique Guétat-Liviani
Chronique du site salon-litteraire.com
par Bertrand du Chambon
"Le Tout est une énigme en extension, c'est rassurant quand on perd une part de ses yeux puisqu'on ne voit presque rien même avec de bons yeux" J.M
Parution 2017
Deux continents d'amour
Editions des Femmes-Antoinette Fouque
Lorsqu’elle apprend la disparition de celle qui la lisait et la publiait, celle qui avait accueilli son premier manuscrit dans sa maison d’édition, celle qui l’encourageait dans la recherche de son « écrire vrai », Jacqueline Merville est en Inde, ce continent aimé où elle avait vécu une dizaine d’années, sans pouvoir/vouloir donner de nouvelles avant de la retrouver en 2004. Antoinette Fouque est la dédicataire de ce texte bref et intense qui questionne la relation d’une écrivaine en quête de sens à son éditrice, femme de pensée et d’engagements pour les femmes, à l’écoute de la voix singulière de chacune.
Jacqueline Merville entreprend alors ce récit qui dit « le lien magique » qui a pu les unir, récit marqué du sceau de l’espérance d’une réconciliation entre « deux continents d’amour », lieux géographiques réels et lieux du cœur habités par des aimés disparus : “Celle qui est morte n’a jamais rejeté mon partir (…). Les deux continents ne furent jamais séparés. Je ne veux plus les séparer.” »
Bertrand du Chambon, 31 Octobre 2017 ( revue en ligne Le salon littéraire)
Deux régions enfin réunies, deux femmes enfin apaisées : c'est l'impression que l'on retire de ce livre magnifique. La France et l'Inde, qui ne sont plus séparées. L'auteure et son éditrice – aujourd'hui décédée – unies dans une mutuelle compréhension : celle qui écrit comprend que celle qui l'édite la comprenait, la soutenait, demeurait à distance telle une grande sœur, ou mieux : une gardienne ; gardienne peut-être d'un corps à la dérive, gardienne de cette auteure qui était partie à la recherche d'une langue autre : la "mienne langue", écrit-elle... Ce qu'elle nous livre d'elle ici est donc très surprenant : non pas seulement du fait de ce qui lui est arrivé, déjà extraordinaire, mais parce qu'elle parvient dans sa langue à nous faire nous retourner sur notre propre vie, nous obligeant doucement, tendrement, à nous pencher sur nos profondeurs, sur ce qu'il y a de plus intime en nous : elle pose au fond de nous le lac de son miroir.
LOTUS D'AIR
Dessins Martina Kramer
Editions La rumeur libre
poèmes écrits sur les routes indiennes
" ta disparition
ton geste ouvrant
le lotus vide
lotus d'air est-ce l'âme ?"
Siolim Extrait de Lotus d'air sur you tube
2016
Ces pères-là
chronique de Patrick Beurard-Valdoye
site remue.net
... La conception de Ces pères-là est tri-sémique. Comme pour contraster aux puissantes strophes de la colère, un second climat poétique évoque des vallons nébuleux, dominant la rivière en débâcle au fond de soi. D’une part la concentration ; d’autre part l’évaporation. L’italique renforce la lente et apparente douceur. En page de gauche comme en contrepoint, neuf lavis graffités de Jacqueline Merville, chez qui la pratique picturale est autant affirmée que le principe poétique.
Un livre tout écrit au bâton.
2014
Jusqu'à ma petite
Editions Des Femmes-Antoinette Fouque
Le Salon Littéraire, notes de lecture de Bertrand du Chambon
Jacqueline Merville a survécu à la violence d'un système, à la folie, au tsunami du sud-est de l'Inde (The black Sunday – 26 décembre 2004, en 2005), à la torture en Afrique (Presque africaine, en 2010). Jacqueline,Merville est une héroïne. Afin de ne pas être que cela, elle a écrit des livres.Des romans, surtout. De grands romans, très puissants, mais brefs. Elle avait commencé avec La Ville du non, en 1986... Lorsque Jacqueline Merville ou Hélène Cixous publient un livre, on va le quérir, on le lit, et on s'incline jusqu'à terre.On croira que je plaisante ? Absolument pas. Dans son dernier texte – roman ? Autobiographie ? Les deux ? Elle crut devenir folle. Ou le devint. On ne sait pas.... Malgré l'extraordinaire simplicité de son style, le doute s'installe : que s'est-il passé ? A-t-elle été en danger ? Est-elle une mythomane, une simulatrice ? Une très grande artiste qui a été blessée en se cognant au réel ? Un Antonin Artaud femelle ? Une femme qui voulait faire très vite toutes les expériences qui pourraient la transformer en génie En tout cas, on pourra se renseigner en lisant ce texte saisissant. Maintenant, qu'on ne vienne pas se plaindre : les textes de Jacqueline Merville ne vous laisseront pas intact(e)s.
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Fidel Anthelme X
poèmes
Réflexion sur la dépossession de la langue et de son pouvoir, ce récit fait à deux voix évoque la traque d'une réfugiée sans papiers et amnésique cachée par une femme qui, pour couvrir les bruits de rafles dans la rue, lui raconte son enfance dans une France des années 60. Fresque intimiste de la classe ouvrière décrite avec le regard d'une adolescente rejetant la famille, l'école, le travail, où seuls brillent ses souvenirs de Mai 68.Comment s'en sortir est le leitmotiv de ce récit de colère où la mémoire de l'une vient au secours de la mémoire enfuie de l'autre. Dans l’appartement, elles s'approprient ce qui n'a pu être détruit, leur envie de vivre envers et contre tout.
Peintre et voyageuse, l’auteur veut broyer ce qu’elle appelle la « langue grise » pour créer une langue à soi. Une expression qui vient de l’intérieur.
Pour une littérature imagée, imaginée, animée, qui met le personnel dans l’universel et l’individuel dans le collectif. Tout ce qui arrive à l’auteur arrive à tous (et surtout à toutes, car l’auteur est femme).
« Écrire, dites-vous, n’a plus aucune importance. Ce n’est qu’un plaisir auréolé de grandeur par un clan, par une caste. (…) L’écriture, une vérité qu’on arrache à soi-même et cela malgré les autres. Les autres qui ne savent pas lire vos livres, qui rient des écrivains. (…) Vous attendez une écriture qui brise le ghetto de l’écriture » p.9.
2010
Pierre flottante des Indes
avec des dessins d'Isabelle Vorle
Éditions La main courante
2010
Presque africaine
Editions Des femmes- Antoinette Fouque
Argoul blog le Monde .fr
C’était en Afrique, elle jouait de la cora.
J’écoutais la religieuse jouer de cet instrument. Je n’étais pas morte.
Ce n’est pas un haïku, mais y ressemble : tout est dit. Il n’y a au fond que la poésie pour le dire.
Le magazine des livres BERTRAND DU CHAMBON, juillet 2010
"Avais-tu besoin d'être, un instant, hors de la femme blanche ? De l'oublier comme on oublie son nom, sa respiration, sa pensée ? N'être plus l'étrangère. Devenir l'autre, sans peau."
Et c'est bien ce que l'on risque, à lire Jacqueline Merville, devenir l'autre, explorer des contrées inconnues, passer à l'autre comme on passe à l'ennemi. C'est une si forte expérience qu'il n'est point besoin, ici, d'en rajouter : quelques personnes voudront lire Jacqueline Merville, afin de faire cette expérience. D'autres, c'est certain, n'oseront jamais.
2009
Voyager
jusqu'à mourir
Éditions l'Escampette
Jacqueline Merville est vagabonde sur la Terre et aussi vagabonde entre l’écriture et la peinture. Ces deux formes d’expression en elle se complètent comme l’ombre et la lumière ; autant sa peinture est lumineuse, autant ses livres traitent de la violence du monde. Partie vers l’Inde à la recherche d’un équilibre lumineux, Jacqueline Merville y rencontrera l’extrême violence d’un pays où l’on tue parfois à la naissance les filles inutiles.Ce cadavre d’enfant qu’elle découvrira, abandonné au pied d’un arbre, la renverra à son expérience personnelle en ravivant le souvenir de l'avortement clandestin subi par sa mère tel que pratiqué encore dans les années soixante...Ce texte vient à maturité lors du passage d’un monde à l’autre, de l’occident à l’orient, terme d’un voyage provoqué par la lecture du livre d’un philosophe indien. ..
"Ce n'est pas tout à fait un livre, c'est une nécessité à forme littéraire, une traversée singulière et sans complaisance. Cette fois-ci , c'est le livre de la mère, de certaines mères, de la mère en nous, la plus familière et la plus manquante... J’aurais aimé écrire une telle merveille de pudeur. Marie Thérèse Peyrin
Le Monde Libertaire
La plupart des grandes œuvres sont des Livres des Morts, ils appartiennent au genre de ces exhortations que l'on prononce au chevet des moribonds afin de leur faciliter le passage vers l'autre monde. "La recherche du temps perdu" par exemple est un grand livre des morts. Verra-t-on jamais à quel point le départ vers la mort ressemble à le naissance d'un livre ?
"Voyager jusqu'à mourir" le dernier roman de Jacqueline Merville est le Livre des Morts d'une génération qui s'attend aujourd'hui à voir ses pires cauchemars se réaliser. D'un drame tel que celui narré dans ce livre, drame dont je ne dirai rien que mon sentiment, un religieux eut fait une homélie, qui en eut affadi le propos jusqu'à le rendre supportable. Ce qu'en l'occurrence, il n'est pas. Chez Jacqueline Merville, l'écriture fait monter le vent qui refuse, le souffle dont les mots ont besoin pour aider le présent à hurler.
Claude Margat
2008
Juste une fin du monde
Editions l'Escampette
L’homme, qui me suivait le long de l’océan, était déjà à l’entrée du village. Un Togolais un peu plus âgé que moi. Un homme trapu. Il avait des scarifications sur le visage.
Il m’a dit qu’il était originaire de ce village, de ce clan, qu’il voulait me guider. Je n’ai rien répondu. J’ai descendu le chemin qui va au centre du village. J’ai aperçu la lagune, l’épaisseur des arbres autour de cette lagune.
Il m’a suivie. Ensuite je lui ai parlé, je ne voulais pas en avoir peur, je ne voulais pas non plus le repousser parce que sa voix sirupeuse me répugnait. Je voulais rentrer à Lomé par le dernier taxi lui ai-je dit. Il m’a approuvé.
Il m’a donné l’horaire précis des derniers taxis de brousse. Il n’y a eu aucun taxi, aucun bus, à l’heure dite, à l’entrée du village.
Calou, l'ivre de lecture Pascale Arguedas.
"Juste une fin du monde est un ouvrage qui tatoue l’âme. Comment parler raisonnablement d’un livre si émouvant lorsqu’on est sous le choc ? Silence et admiration pour cette œuvre éminemment littéraire." Voir plus:
Cahier critique de poésie du CIP Marseille 2009 N°17
notes de lecture par Catherine WEINZAE
Pour lire cet article suivre le lien suivant:
2006
cliquer sur ce titre pour lire présentation et résumé sur le site
Editions Des Femmes - Antoinette Fouque
ARTICLE DE L'HUMANITE 22/07/2006
Lire l'article dans : Extraits de Presse
26 Décembre 2004
Jacqueline Merville se trouvait sur les rivages du Golfe du Bengale lorsque le tsunami a dévasté l'Asie en ce Dimanche de Décembre 2004.
Elle en fait le récit dans ce livre.
Cliquer sur ce titre pour aller sur le site
Ed. Des Femmes - Antoinette Fouque 2005
Autres Extraits de Presse sur The Black Sunday
AUTRES OUVRAGES AUX EDITIONS DES FEMMES
Ed. Des Femmes 1986
Ed. Des Femmes 1989
Parabole de l’inquisiteur
Cercle Noir Ed. 1991
Revues
Sarrazine numéro 18 2019
Sarrazine numéro 13
Pages Insulaires
Carnets de Voyage au Gujarat
du N°3 au N° 9
Poésie
Le ciel est chaque nuit plus bas
Con otto disegni di Marie Pinoteau
Edizioni El Bagatt Bergamo, Italia
1991, 300 exemplaires, 50 euros
« Un ventilateur comme un arbre coulant du plafond Il y pose l’oiseau mort
celui trouvé dans la baranca en sortant du bar
Le mescalt est interdit aux femmes précise-t-il
en essayant d’étendre les ailes de l’oiseau
La chaleur revenue le ventilateur est mis en marche
l’oiseau s’envole puis son poids mort couché sur l’oreiller
On dirait un visage, dis-tu »
Souvenirs du Mexique, 1985
Liturgie Astrale
Encre de Anne Guerrant Ropars
Une peinture originale de l’auteure
Collection le Portefaix, Poésie Rencontres
1993, 18 euros
« Mater-magma
Là : ronde danse
Avec des fouets
Avec des crânes
C’est beau
Toujours la lumière !"
Naples 1992
Prières pour une folle : Pièce sonore avec Ecrits Studio, CD produit par le GMVL, Lyon 1993
Le Maître océanique : Mandir Ed. 1994
La Mer de Siam
Gravures de Jean-Marc Scanreigh
Editions Jean Caveiller, Marseille
60 exemplaires, 1996, 60 euros
« L’aube, à Kho tao, j’écoute ta respiration un silence, ample, chaque vague
Nous ne savons pas toujours séparer les vieux rêves du parfum de la conscience bleue »
Thaïlande, janvier 1995
… Sur cette psalmodie presque bouddhique de Merville s’incrustent les bois de Scanreigh, vert ou rouge sang, visages et corps, images déconstruites et cassées, jaillissants de l’or de leur support …
Arts et Métiers du Livre, mars-avril 1997, N° 202
Le maître de la nuit ( The Master of the Night)Collages de l’auteureédition bilingue (français-anglais)Mandir Ed. Poona. India1996 55 pages 15 euros« Noir, le son qui baigne toute la musique. Noir, ce qui est donné, déjà donné. »
…Je crois que Jacqueline Merville a fait sienne cette formule de Rimbaud : « Vous êtes en Occident, mais libre d’habiter votre Orient, quelque ancien qui vous le faille - et d’y habiter bien »… Alain Grosrey, Le Croquant, Printemps-été 1996
Le mandala du pèlerin Photographie de Pier Paolo Piccinato La main courante, 1997, 24 pages, 12 euros
" Au bord d’une ville secouée de poussières les moulins à prières tournent
comme tourne le cercle tracé par les pèlerins
Ils tournent autour de l’œil ouvert, totalement, depuis des milliers de saisons
ils touchent les cendres ils tournent ils gardent l’œil
ils renoncent au centre par amour du centre"
« Le lotus ne donne aucune certitude.
Il disait cela en posant ses longues mains sur la table en formica recouverte d’une étoffe tissée à la main.
Des jours on voit l’empreinte des mains sur chaque mur, sur chaque peau, sur chaque rêve. »
Sur d’autres terres
Photographies de l’auteur
La main courante
1999, 11euros
Petits achats et petites chosesCollages, photographies de l’auteureAlok edition, Poona, India50 exemplaires, 15 euros
« la maison contient la hutte, la cellule, les forêts, les cascades, immobile promenade,
qu’importe ce qu’une sannyasine doit vivre, ne pas vivre, les éveillés et mon bien-aimé sont ciel, ciel, ciel »
L’Océan de Ram, CD, poèmes avec voix de Jacqueline Merville, musiques électro- acoustiques de Sankalpo, chants et mantras enregistrés en Inde.
Durée 74 mn 20 Euros
Petites factures divines
Avec des collages de l’auteure
La main courante, 2006
40 pages, 13 euros
Jacqueline Merville a découvert l’Advaïta, enseignement spirituel indien, en 1992 sur les terres indiennes.La violence du monde et la violence de l’ascèse ne sont-elles qu'illusions ?
« soldats du Soi jetés au vide
et flottante égarée dans la nuit des Indes une autre nuit géographique
aurait-elle cette fraîcheur?»
Madras, 2003
La chair ronde des philosophes
encre de Claude Margat
Jacques André Editeur 2006
60 pages, 11,5 euros
« Tu vois mille visages
sortis des océans
Ton visage en bas de la colonne
et la neige autour de tes yeux
L’extase n’est rien dis-tu »
Géographie indienne
Editions Fidel Anthelme X 2017
INTERVENTIONS
LECTURES
RÉSIDENCES
Textes parus dans les revues:
Pages Insulaires
Aires,
Noir sur Blanc,
Matières,
Libération,
Littérature en Marche,
Le Croquant,
Arcade,
Sarrazine,
Anthologie de la poésie française contemporaine
Editions
des Forges (Québec),
Verso,
Aube,
Tardigradeditions,
Souffles...
INTERVENTIONS
Écrits pour la voix, Théâtre des ateliers, Lyon septembre 1998.
Atelier d’écriture sur l’Ile de Thau à Sète (1992) auquel
France Culture a consacré une émission.
Cette expérience
a donné lieu à une Vidéo
"Escalier 43"
par la Compagnie
Kaléidoscope
et à la publication d'un livre
du même nom.
Jacqueline Merville figure dans le site des
Écrivains aujourd’hui en Rhône Alpes, guide de l’Arald, bibliothèque municipale de Lyon et Drac (2000) et dans le site des écrivains de la région PACA.
http//www.arald.org
LECTURES:
Bibliothèque de la Part Dieu
Elac ( l’écrit parade)
Beaubourg
Corderie Royale à Rochefort sur Mer
Institut Français de Naples,
Institut Français de Düsseldorf,
Médiathèque de Sête, de Fabrège, Lézignan-Corbières…
Université de New York,
Alliance française de Chicago,
Université de Poona (Inde)
La Scène Poétique (Lyon)
La Maison européenne de la Poésie Avignon
Cris poétiques, vélo théâtre, Apt
Ecole Normale Supérieure, Lyon
Bourses
Bourse Arald, 1986.
Bourse Léonard de Vinci, 1988.
CNL, 2017
RÉSIDENCES D'ECRITURE
ET DE
PEINTURE
Naples (1989 et 1991)
Minerve (Rencontres Méditerranéennes de la Liberté, 1989)
Abbaye de l’Escaladieu (1990),
Düsseldorf (1991),
Sète (1992)