vue sur le plateau depuis le chateau de Mirebel
vue sur le plateau depuis le chateau de Mirebel
Chateau de Mirebel
Le chateau médiéval de Mirebel, situé sur l'éperon rocheux au dessus de Notre Dame du Guêt, exista dès le XII e siecle.De nombreux villages environnants en dépendaient. Le premier seigneur connu (mention en 1172) est Gérard 1er de Vienne. Jusqu'au XV e siecle le chateau resta la propriété ( et souvent la résidence) de la maison de Vienne, puissante famille du Comté dont le plus célèbre personnage est Jean de Vienne, amiral de France.
En 1422, le fief passa aux Chalon-Arlay, princes d'oranges qui devinrent, par mariage, Orange-Nassau et regnèrent sur les Pays-Bas jusqu'a nos jours.En 1479, les armées de Louis XI ruinèrent le chateau qui ne s'en releva pas, même s'il servit de poste de guet jusqu'à ce que les troupe d'Henry IV détruisent définitivement en 1595 la tour encore restante. Inocupé depuis, le Chateau fut acheté en 2002, par la commune de Mirebel.
Représentation du Chateau de Mirebel
"Mirebel la belle" (Le Progres 31/07/1995) : "Gilbert Cousin, l'illustre secrétaire d'Erasme, décrivait ainsi, au XVIème siècle le site de Mirebel : "Nulle autre place, dans toute la Bourgogne, ne montre de ruine aussi mémorable...". Donc déjà à cette époque, le château n'était que souvenie. La mort du Téméraire, en janvier 1477, avait déclenché un processus mortel qui fit disparaitre, par le feu, pas moins de 52 forteresses dans le seul département du Jura !
Charles d'Amboise, Craon, rasèrent, démantelèrent tous les écueils sur lesquels auraient pu achopper les desseins de leur maître Louis XI. Bien peu s'en relevèrent. Pourtant la position de Mirebel sur un piton rocheux de l'Heute, que la route stratégique de la Saône aux montagnes, ne pouvait ignorer, accumulait les avantages. Les temps reculées s'accomodaient du difficile passage de Tournebise au pied nord-est de la forteresse. L'amiral Jehan de Vienne, au 14 ème siècle, dessinant un nouveau tracé qu'emprunte encore la RN 471, ne supprima point l'intérêt de la position. Surtout, l'arête de roche était facile à équiper, jamais plus de 20 m de large sur une longueur modulable en fonction des moyens dont on disposait. Au maximum, le château mesure plus de 400 m de long, sans que cet étirement nuise en rien à son potentiel guerrier. En 1558, il restait encore "une belle et haute tour, sise au milieu du château couverte de lave..." Mais un autre roi de France, Henri IV acheva l'oeuvre de son ancêtre " ... lesquels châteaux, par le temps des guerres des François, qui furent envyron 50 ans, furent ruynez...".
Un sentier parcourt encore l'arrête de l'Heute. Mais ici, sur ce cheminement qui n'a pas d'autre choix que de suivre le vieux chemin de ronde, l'ancienne organisation, mieux que partout ailleurs, se lit pas à pas. On quitte le fossé sur lequel était lancé le pont-levis, puis on pénètre dans la grande cour qui elle-même précède le donjon... La confusion qui règne habituellement dans une ruine médiévale n'a pu envahir Mirebel. Tout sur cette lame de couteau se discerne logiquement, si l'on y prête attention. "
La face Ouest du Chateau qui domine le Plateau
La montée et le sentier Botanique
L'intérieur de l'ancien Donjon
La Vierge : vue sur le village, le plateau, le lac de chalain...
Plan du Chateau
La tour
Vue sur le plateau depuis la tour
Le Donjon
L'église de Mirebel
Vue sur le Lac de Chalain depuis la Vierge
Vue sur le Plateau