Trou du renard

Identité

    • Trou du Renard

    • Chantoir du Trou du Renard

    • Site AKWA : 47/7-37

    • Inventaire spéléologique de Belgique (SSW éd)-1982. Référence: R17

    • Développement : 52.5 m

    • Dénivelé : 18.7 m

Localisation

    • Fond de Biaury, Lesve (commune de Profondeville), Province de Namur.

    • A 1 Km à l'ouest de l'abîme de Lesve, à la limite d'un ravin boisé, 200 mètres au sud de la route conduisant а l'abîme de Lesve. La nouvelle entrée s'ouvre en bordure de doline. L'ancienne entrée se situe au fond de la doline profonde de 7 mètres.

Coordonnées

    • Lambert : 178.200 / 118.810

    • UTM : 625.600 / 5582.530

    • Altitude : 225 m

Géologie

    • Calcaire Frasnien

Biologie

    • Etant donné la mauvaise qualité de l'eau et la forte pollution présente dans cette cavité, aucune faune troglobie n'a été observée.

Historique Van Den Broeck, Martel et Rahir renseignent le Trou du Renard comme le phénomène le plus amont dans la vallée de Lesve. Au début du 20e siècle, le chantoir est profond de 6 а 7 m et est la perte principale du ruisseau. En aval, 5 chantoirs très proches sont signalés.

En 1959, le Groupe Spéléo de Charleroi (G.S.C) suit un courant d'air et déblaie l'entrée principale. Ils découvrent 20 mètres dans les éboulis puis 25 mètres dans la roche en place. La cavité se termine sur un siphon. Juste en aval de l'entrée (perte du ruisseau), un petit chantoir est renseigné.

Dans le grand chantoir en aval (de l'autre côté de la route), dit la 'Fosse du Boeuf', le GSC ouvre une nouvelle entrée. Une branche se dirige vers le Trou du Moulin (en aval). L'autre branche rejoint, par une cheminée, une suite d'étroitures qui mènent а la première entrée du Trou du Renard. Cette branche donne aussi suite а un puits oblique très large qui aboutit а un siphon à -18m. Certains travaux sont réalisés avec l'Equipe Spéléo de Bruxelles.

Actuellement, la Fosse du Boeuf et les autres chantoirs renseignés par VMR ne sont plus apparents, et pour cause ! Ils ont servi de décharge municipale avant d'être recouverts d'une couche de terre, à la fin des années 60, début des années 70 (communication orale de JP Fontaine).

Depuis quelques années, un égout canalise les eaux de pluies, provenant d'habitation vers l'entrée principale du Renard, interdisant ainsi son accès.

En 2002, le GRPS ouvre une nouvelle entrée par une désobstruction dans le petit chantoir en aval, signalé en 1959 par le G.S.C. et donnant ainsi un nouvel accès au réseau du Trou du Renard. Description

L'accès au Trou du Renard est possible par un petit puits étroit d'environ 3 mètres. En bas de celui-ci, on franchit une étroiture donnant accès à un ressaut au bas duquel on prend pied dans la "rivière égout". Très vite, en amont, on bute sur l'ancienne entrée qui est actuellement l' arrivée de l'égout. En revanche, en aval, il est possible de suivre sur plusieurs mètres cette "rivière égout". La progression dans cette galerie est au début aisée, les dimensions étant correctes. Mais bientôt, le plafond s'abaisse, il est alors nécessaire de ramper. A partir de là, la progression devient plus difficile, la galerie se transformant en méandre étroit. Après le franchissement d'un laminoir d'environ 5 mètres de long, on débouche dans une salle en forme de haricot (2x4m). Lа débute une cheminée d'une dizaine de mètres. En contre bas de cette salle, on aperçoit le siphon qui est actuellement le terminus de la cavité.

Remarque

Lors de notre dernière visite, nous avons eu le regret de constater que le siphon terminal n'était qu'une nappe de mazout. Ce mazout vient-il de l'égout proprement dit ou d'un versement sauvage ? Nous l'ignorons. Nous ne pouvons cependant qu'espérer que les crues fassent leur travail et que d'autres pollutions de ce genre ne se répètent plus