Coordinatrice du projet : Fiammetta Namer -- Partenaires : UMR ATILF (Nancy), UMR CLLE (Toulouse), UMR LLF (Paris), UMR STL (Lille).
Demonext consiste en la construction d’une base de données morphologiques (BDM) du français qui décrit les propriétés dérivationnelles des mots de manière systématique. La BDM répondra à des besoins multiples, comme la confirmation empirique et l’élaboration d’hypothèses en morphologie, le développement d’outils en traitement automatique des langues (TAL), l’enseignement du vocabulaire et le traitement des troubles du langage développementaux ou acquis. (https://www.demonext.xyz).
Le projet a obtenu un prolongement de six mois en raison de la crise sanitaire de 2020.
Participants : Fiammetta Namer (direction scientifique du projet), Stéphanie Lignon (ATILF), Nabil Hathout (CLLE-ERSS).
Enrichir la couverture de la base Démonette au moyen des ressources issues du lexique Lexeur, où chaque entrée comporte un nom masculin d'agent, e.g. laveur, ainsi que le ou les unités lexicales morphologiquement apparentées et désignant le procès réalisé par cet agent, e.g. lavage, lavement, laver.
Compléter les descriptions obtenues par des propriétés morphophonologiques importées de la base Glaff, superviser la construction d'une interface d'interrogation et visualisation de la base.
Les financements obtenus ont permis l'avancement de projets autour de trois thèmes : la morphologie des noms d'humains, les paradigmes en dérivation, et la notion de stativité dans le lexique
Participants : Fiammetta Namer (co-)direction scientifique des projets, Stéphanie Lignon (ATILF), Marie-Laurence Knittel (ATILF), Frédérique Henry (ATILF), Mathilde Huguin (ATILF)
2018 : Projet Noms d'Humains qualifiés par leurs États et Émotions : identification et caractérisation (NHEEMO) Université de Lorraine + Région (co-direction : ML Knittel)
But : Etablir une typologie des noms renvoyant à des humains, sièges d'émotions ou qualifiés par leur état physique / pathologique, psychologique / thymique (i.e. relatif à l'humeur) / cognitif en se fondant sur leurs propriétés sémantiques et morphologiques identifiées à partir de deux corpus : un corpus de langue générale et un corpus de spécialité (du domaine de l'orthophonie).
2014-17 : Projets Stativité, Typologie et critères (StaTyC) et Etats : Typologie et Critères (ETA-TyC) – ATILF/Université de Lorraine + Région (co-direction : ML Knittel)
But : En se servant de données authentiques, collecter, vérifier et classer les tests de repérage de la stativité verbale et nominale couramment utilisés, dans le but de systématiser les procédures de détection de la stativité et des différentes classes sémantiques de noms statifs.
2015-17 : Projets MORPHOlogie et noms d’hommes et femmes POLITiques (MorphoPolit), PARadigmes en morPHologie et noms d'hUMains (ParPhUm) et Morphologie, Paradigmes et Compétition (MorPaCom) : UL/ATILF + Region
But : Collecter en corpus des mots construits à partir de noms de personnalités politique, et mettre en évidence l'organisation paradigmatique de ces dérivations.
2014-16 : Projet Noms Humains (ATILF) (co-direction : S Lignon)
But : Fournir une description fine des propriétés de la catégorie lexicale des noms d'humains en s'appuyant sur des critères morphologiques, sémantiques et phonologiques.
Participants : Fiammetta Namer (direction scientifique du projet, partie française), Stéphanie Lignon (ATILF), Bruno Cartoni (co-direction scientifique du projet, partie suisse, Université de Genève).
Développer, à partir de l’étude de plusieurs procédés de constructions appréhendés à partir des données contenues dans des dictionnaires bilingues, ainsi que dans les corpus alignés de l’Europarl, en français et italien, une méthodologie contrastive en morphologie lexicale.
Participants : Fiammetta Namer (direction scientifique du projet), Evelyne Jacquey (ATILF), Iveta Chovanovà (ATILF), Georgette Dal (STL, U. Lille3), Pierrette Bouillon (U. de Genève). -
Le projet LEGERe a pour objectif la conception et constitution d’un lexique sémantique du français en vue de son utilisation en TALN. La conception de ce lexique repose sur deux types d’informations complémentaires acquises (semi-)automatiquement ; celles issues des règles de construction de lexèmes, par l’utilisation de l’analyseur morphologique DériF, et celles issues de l’exploitation du corpus lexicographique du TLF. Ce projet a été reçu un soutien financier depuis 2007 de la part de la Maison des Sciences de l’Homme de Lorraine.
Participants : Fiammetta Namer (direction scientifique du projet), Nabil Hathout (ERSS-CLLE), Stéphanie Lignon (ERSS-CLLE), Georgette Dal (STL, U. Lille3), Ludovic Tanguy (ERSS-CLLE) –
Étude à partir des données de la Toile des conditions de formation des noms déverbaux d’action (en –age, -ment, -ion…).
Participants : Stéphanie Lignon (co-direction scientifique du projet, ATILF), Natalia Grabar (co-direction scientifique du projet, STL), Fiammetta Namer (ATILF), Frédérique Brin-Henry (ATILF), Nabil Hathout (CLLE-ERSS), Dany Amiot (STL), Georgette Dal (STL), Thi Mai Tran (STL), Séverine Casalis (URECA), Thierry Hamon (LIM&BIO)
Réaliser une description de la langue médicale et de ses régularités, afin de contribuer à assurer une meilleure communication entre spécialistes et patients. Une attention particulière sera portée d'une part aux formations les plus opaques dans la langue médicale - les compositions néoclassiques mettant en jeu au moins un constituant issu du fonds patrimonial (latin ou grec), comme par exemple mononévrite, interplévricostal, antipyogène, polyneuropathie ou anosognosie - et d'autre part aux conditions de production et de réception de ces formations par les spécialistes en médecine, par les étudiants en médecine et par les patient.
Participants : Georgette Dal (direction scientifique, STL), Bernard Fradin (LLF), Stéphanie Lignon (ATILF), Fiammetta Namer (ATILF), Dany Amiot (STL), Fabio Montermini (CLLE-ERSS), Gilles Boyé (CLLE-ERSS), Florence Villoing (SFL), Françoise Kerleroux (MoDyCo).
Ouvrage conçu en quatre parties et quatorze chapitres (comportant des exercices corrigés), destiné à un public d’étudiants de 3ème ou 4ème année de sciences du langage.