Né à Montpellier en 1977, Laurent Coulomb apprend d'abord le piano et entreprend des études en sciences humaines et sciences politiques jusqu'à l'agrégation d'histoire. Il approfondit parallèlement sa formation musicale auprès de plusieurs maîtres dont Marybel Dessagnes, Christian Manen ou Nicolas Bacri avant d'obtenir un DEM de composition instrumentale et vocale. Dans la tradition française (de Ravel à Dutilleux, en passant par Jolivet et Messiaen), alliant clarté d'écriture et attachement à l'émotion musicale et poétique, il développe un langage contemporain soucieux avant tout d'intelligibilité pour le plus grand nombre. Il s'intéresse particulièrement au lien entre littérature, poésie et musique à travers une importante production vocale et chorale (notamment récompensée par une mention spéciale du jury lors du Concours Eufonia de musique chorale 2017). Ses œuvres sont jouée en France comme à l'étranger (Suisse, Autriche, Hongrie, Brésil, etc.)
Membre du jury du concours international de harpe Martine Géliot en 2016, sociétaire de la SACEM et auteur d'une quarantaine d'œuvres instrumentales et vocales, il est membre depuis 2012 du collectif Expressions 21 (dont il est actuellement secrétaire) et est régulièrement invité à intervenir pour présenter son œuvre (colloque international de l'Université Paris III en juin 2019, conservatoires, etc.). Il collabore avec les solistes de l'Orchestre régional de Cannes Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la Maîtrise de Radio-France, des ensembles comme la Compagnie Divague et des artistes comme Véronique Choplin-Cauchefer ou Clémentine Decouture. Sa dernière grande œuvre, L'Obscur de notre jour (concerto pour harpe et orchestre à cordes) a été créé en septembre 2019 par Tjasha Gafner et l'Ensemble symphonique de Neuchâtel dirigé par Alexander Mayer dans le cadre du Festival du Jura, commanditaire de l'œuvre.
Ses œuvres sont éditées chez Delatour, Billaudot, Aedam Musicae et À Cœur Joie.