Octobre 2013 - Sur le terrain des travaux et des contacts
Le collectif a reçu début octobre un courrier du CG73 (voir pièce) sensé être une réponse à notre courrier du 10 septembre sollicitant un rendez-vous pour remettre la pétition des 3943 signatures.
Le collectif n'ayant jamais été reçu, nous avons apprécié à leurs justes valeurs toutes les confusions que le CG fait. Inquiétant !
Le collectif dut faire une mise au point par courrier le 10 octobre (voir pièce ci-dessous). Nécessaire !
Après la mise en lumière de l'herbier d'eau de Novalaise-Plage et de ses 2 espèces végétales protégées, Najas Marina L et Najas Minor All, ce début septembre, par nos constat d'huissier et interventions, les informations ont circulé dans toutes les instances de protection environnementales (DREAL, DDT, ONEMA, REGION,etc.). Lors des audiences des 2 référés-suspension, les associations, par la voix de leur avocat, démontraient ainsi que l'étude d'impact de l'enquête publique avait été, pour le moins, "légère". Les services de la préfecture réagissaient rapidement dans le but de préserver cet herbier et nous en informaient par un courrier le 8 octobre (voir pièce). Grâce à ces interventions, le rallongement du ponton d'arrivée dut être amputé de 17m par le CG...C'est mieux que rien. Le CG a donc été contraint de reconnaître l'herbier qu'il avait soigneusement pris la peine de taire.
Beaucoup de surveillance sur le terrain : De la destruction des arbres de la plage de Pré argent, aux plantations des pieux des futurs pontons... en passant par les déplacements de la barge telle une mammouth dans notre plan d'eau de cristal... Avec des vidéos, des photos, des constats de non-respect des promesses du CG, le collectif est sur le pont.
Constatés les engins dans l'eau qui n'auraient pas dû y être, les moteurs thermiques destructeurs, les chantiers sans affichage légal (Lépin-le-lac, Novalaise, Nances), etc... Les alertes et demandes d'explications sont en cours aux communes de Nances et Novalaise (voir pièces). Nous attendons...
Sans réponse de la FISA, nous décidons de faire une relance par courrier le 12 octobre et de programmer une visite à Lausanne dans les semaines qui suivent. Tous les courriers que nous leur avons faits précédemment n'ont jamais reçu de réponses.
Le 22 octobre un arrêté préfectoral accepte les destructions de 6 frayères piscicoles... L'étude d'impact avait annoncé 1 seule destruction, puis 3 furent évoquées, et en septembre le CG dévoilait que 5 seraient impactées et peut-être 6....Voilà encore du bla-bla fait en avril-mai pour une enquête publique minimisant la réalité des intentions...
D'ailleurs il n'est pas crédible qu'avec les images aériennes faites pour les plans, les coordonnées GPS précises des relevés qui ont dû être faits pour bâtir le bassin et une étude d'impact sensée avoir étudier les zones d'impacts, nos 6 frayères n'aient pas été recensées et repérées précisément au préalable. Ceci pose un doute fort du sérieux de cette étude, ou révèle l'intention de minimiser pour faire mieux passer les informations aux élus et au public.
Comment pourrait-on croire encore aux promesses faites pour ce projet après autant de constats de "contre-vérités" (comme on dit pour faire bien) ?...