Juin 2015 - médiation tripartite. Enquête publique complaisante
Et le 29 juin, nous nous réunissons (nous serons 8 représentants du collectif) avec les représentants du Département G.Artaud-Berthet, M.Tisseyre, P.Moore, et de la CCLA, D.Guillermard et L.Ayot.
Après moulte discussions, nous convenons du thème qui sera conducteur du travail à venir : "Réalisation d'une étude de faisabilité de la réadaptation du bassin Est sur le Lac d'Aiguebelette, préalable à une étude comparative des 2 bassins."
Ce préalable posé, il donne le sens de l'étude qui doit se mettre en place afin de chercher le solutionnement de la discorde jetée au lac par le nouveau bassin d'aviron. Mener une étude pourrait permettre une vision claire du contexte global et de prendre en compte les besoins des parties en vue de décisions éventuelles. Etant entendu que les actions du collectif tant juridiques que médiatiques continuent sans aucune altération et sans dérives de leurs objectifs.
Le Département fera passer au collectif les éléments de plans, conception, dispositifs, relatifs au bassin Est, étant convenu que les éléments du bassin Ouest sont déjà largement connus et n'ont pas besoin d'être réétudiés.
Fort de ces informations, le collectif accepte de faire une proposition d'implantation des aménagements d'arrivée (ancrages décalés du marais du Gua, pontons pour les publics) susceptible d'être étudiée quant à la faisabilité...
La prochaine réunion de travail est calée au 14 septembre prochain pour faire le point.
Nous rédigeons un mémo et le scénario défini.
Le 24 Juin, 1 an pile après le jugement favorable à nos associations, nous décidons de publier un post (VOIR) qui raconte que les versements de préjudices ordonnés par le Tribunal, et relancés par nos avocats, ne sont toujours pas arrivés à la FAPLA et à la FRAPNA....
Et bien, l'effet s'est produit. Nous avons appris que le 26 juin, le maire de Novalaise a donné ordre de versement à la CARPA (organisme chargé de collecter ces sommes)... Il en faut de l'énergie pour que la justice soit respectée !
MAIS, nous n'avons pas de nouvelles du Département ! Pour 500 euros seulement, il traîne, il traîne....
L'enquête publique achevée, le commissaire a rendu son avis, sans réserve. Vraiment aucune embûche n'a droit de cité pour ces constructions que nous pensons toujours illégalement faites pourtant... Evidemment, les points de contravention aux lois ont été affirmés comme légaux au grand public dans l'étude d'impact... Tout va bien pour le commissaire, et pour ceux qui ne lisent pas entre les lignes. A sa décharge, il est vrai que son travail n'est pas d'être juge de tribunal...
Ces "pauvres" commissaires-enquêteurs ont-ils possibilité de rendre compte en indépendance du pouvoir ? VOIR SON RAPPORT.
Nous avons fait un comparatif avec les dépositions que nous avions relevées en 2013...Le résultat est édifiant (VOIR NOTRE POST). Presque 3 fois plus de "contre" qu'en 2013, alors que tout est achevé... Beaucoup de conscience a été prise à la vision du réel. Les "pour" auraient eu du mal à faire le plein de 2013 si le siège de l'enquête avait été au Département, comme la dernière fois (car le déplacer à la Base d'aviron en même temps que la Régate de Savoie était une faveur d'accès facile faite au monde de l'aviron, non ?). Le commissaire aurait pu le mentionner au moins.
Les élus de la CCLA qui pensent que les gens ne se sentent pas concernés par le dossier d'aviron à Aiguebelette se trompent évidemment. D'autant que ceux qui ont déposé pour supporter favorablement le dossier sont majoritairement des gens qui ne sont pas du territoire, alors que ceux qui ont déposés pour dire NON aux constructions le sont majoritairement. Cela compte pour avoir une idée plus précise de l'accueil du projet, non ?
Les enquêtes publiques sont donc des simulacres d'information puisqu'elles contiennent des affirmations fausses et trompeuses, des études incomplètes souvent, voire inexistantes aussi. Le porteur de projet qui veut l'aboutir, est celui qui pilote l'étude et les bureaux d'étude qu'il paye... Autant dire qu'il est juge et partie, jouant d'influence néfaste à l'impartialité. L'artisan est payé pour satisfaire son client. N'est-il pas ?