Février 2018 - Le printemps bourgeonne de ses humeurs
Nous l'avions imaginé, le Département aurait paraît-il demandé au tribunal un sursis à exécution de la décision de démolition du bassin, jugée en 1ère instance en octobre dernier.
Nous nous sommes réunis pour échanger sur les argumentaires probables du CG, les rumeurs locales, etc. Nous prenons rendez-vous avec nos avocats, car nous souhaitons avoir leurs ressentis et pouvoir poser les questions qui nous préoccupent.
La FAPLA nous informe de démarches qu'elle prend l'initiative de faire (malheureusement sans nous en parler au préalable). Elle a rencontré le Département dans un entretien plutôt tendu, et a demandé que les concertations se poursuivent en recevant le collectif.
Elle a aussi rencontré l'ACLA (club local aviron), dans un but qui nous laisse dubitatifs quant à son intérêt. Le Club joue la carte d'une mise en danger à cause du manque du bassin Ouest ; il souhaite l'abandon définitif du bassin Est pour n'utiliser que le bassin invalidé. Cela prouve une fois de plus, que les avironneux n'ont toujours pas compris que nous avons gagné au tribunal et que notre souhait du retour au bassin historique leur échappe. Ils ne percutent pas que dégâts avérés et illégalité des processus des constructions sont réelles. Nous ne pouvons que constater que leur analyse des problèmes est totalement à côté de la plaque. Quant à la mise en danger du club local, que devraient dire les autres clubs sportifs qui ne bénéficient que de peu ou même d'aucune aide ? Car ramer se fait sur les mêmes eaux sur le bassin historique doté d'un avantage de longueur de 3000m, plus le bénéfice des infrastructures de la base d'aviron totalement entretenues par les pouvoirs publics. En fait, rien à craindre pour eux.
Notre communication du collectif continue d'être très active et l'appel à dons fonctionne, il va nous permettre de financer partiellement notre défense. Nous faisons le point de nos besoins de financement (privés eux) car les finances publiques permises grâce à NOS impôts n'atteignent que nos adversaires. Comme c'est facile pour eux, pas de souci d'argent.
Fin février
La rencontre avec nos avocats marque le départ de nos dépositions en appel avec des défections de partenaires que nous devons regretter : la LPO et la FAPLA souhaitent stopper les recours. L'incohérence de ses décisions est soulignée par nos avocats, et nous en approuvons l'analyse. Les manoeuvres pour jouer la division du collectif semble avoir fonctionné, c'est la logique de lobbying habituel mais il est regrettable que des ONG se laissent prendre dans ces filets si prévisibles.