2016

Les Liminaires des quatre fascicules du tome 30, année 2016


Revue d'histoire du Brabant wallon, Tome 30, 2016, 4

72 pages – 8,50 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)

Liminaire

D’emblée, un conseil : la fin de l’année approche à grands pas, ne tardez pas à vous réabonner !

D’une part, parce que ce serait dommage de manquer les fascicules particulièrement enthousiasmants qui se profilent à l’horizon 2017 : volume jubilaire des 30 ans de la revue (surprise !), commémoration des 500 ans des thèses de Luther et fascicule spécial sur le protestantisme en Brabant wallon, entre autres. D’autre part, parce que vos abonnements (et vos dons) font vivre l’association et qu’ils permettent au Chirel Bw de mener ses actions de sauvegarde, de sensibilisation et de promotion du patrimoine de notre province, et nous en avons bien besoin ! Et comme vous avez pu le voir, la revue n’est pas avare de ses colonnes : cette année, vous aurez reçu pas moins de 344 pages (soit bien plus que les 250 pages auxquelles nous nous engageons) !

Pour terminer l’année 2016, le Chirel Bw vous propose une série d’articles instructifs, traversant les siècles et les thématiques. Plusieurs d’entre eux mettent en évidence, exemples à l’appui, un point important à garder à l’esprit lorsque l’on étudie l’histoire du Brabant wallon : bon nombre d’informations sur notre province sont contenues dans les archives d’institutions qui lui sont extérieures, parce que les compétences de ces instances portaient néanmoins sur le Brabant wallon. C’est le cas de l’abbaye de Saint-Hubert et de ses archives, présentées par Philippe Annaert. Archiviste au dépôt des Archives de l’État à Saint-Hubert, l’auteur nous retrace l’histoire de la paroisse de Baisy et de l’abbaye d’Aywières, liées au parcours de Godefroid de Bouillon, à partir des archives de ce dépôt luxembourgeois. Pour sa part, Christian Dury, archiviste du diocèse de Liège, et Julie Dury, doctorante à l’Université de Liège, recensent les ressources des Archives de l’Évêché de Liège utiles pour connaître le passé de notre province. En effet, en raison de liens tant ecclésiastiques que civils, plusieurs localités et maisons religieuses en Brabant wallon étaient autrefois d’obédience liégeoise.

De son côté, l’abbé André Tihon, professeur émérite à l’Université Saint-Louis-Bruxelles et ancien président du Chirel Bw, explore un document exceptionnel : l’enquête sur les paroisses et les revenus du clergé séculier et régulier de 1787. Il y a repéré les informations relatives aux curés du doyenné de Genappe de l’époque et à leurs revenus, charges et dépenses, mais aussi concernant les chapelles royales, les vicaires et les bénéficiers.

A. Tihon est également l’auteur du Dictionnaire des paroisses des Pays-Bas autrichiens, des principautés de Liège et de Stavelot-Malmédy, et du duché de Bouillon en 1787, paru il y a quelques mois. Ph. Annaert en fait la recension, en fin de fascicule, et souligne les potentialités de cet ouvrage pour les chercheurs.

Nous plongeant dans les préludes du Walen buiten de 1968, Marie-Astrid Collet-Lombard, historienne et responsable de projets au Chirel Bw, nous livre un entretien intéressant avec Sœur Irène Haid, de la congrégation des Annonciades d’Heverlee. L’ensei-gnement dont se chargeaient ces Sœurs à Heverlee sera mis à mal suite à la promulgation de la loi linguistique de 1963 : les élèves francophones et leur enseignante seront contraints de se rendre à Hamme-Mille, où une école les accueillera en catastrophe. Un épisode plein de péripéties et prémonitoire des événements qui allaient secouer la Belgique, quelques années plus tard.

Nous vous souhaitons une excellente lecture, une très belle fin d’année et nous remercions encore vivement nos membres d’honneur et de soutien, dont une première partie de la liste figure dans ce fascicule. Sans eux, sans vous, nous ne pourrions œuvrer à dynamiser la culture du Brabant wallon !

Isabelle Parmentier

Directrice de rédaction

Revue d'histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 30, 2016, 3

60 pages – 7,00 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)

C’est un fascicule aux articles variés qui vient prendre place dans cette belle arrière-saison. Une première contribution nous est offerte par Caroline de Sauvage, maître en histoire de l’art et archéologie, diplômée de l’Université catholique de Louvain et ancienne étudiante de l’Université de Namur. L’auteure apporte un éclairage bienvenu sur un type de sculptures présent dans plusieurs églises du Brabant wallon : les Christs de Pitié. Sur la base des recherches qu’elle a menées lors de son mémoire de master, déposé en 2014, elle tisse entre ces représentations et d’autres figures existant en dehors de notre province et à l’étranger des liens historiques, iconographiques et stylistiques qui nous permettent de mieux comprendre la dynamique des ateliers et le sens de ces œuvres que l’on trouve, notamment, à Mousty, Nivelles, Chaumont-Gistoux, Mellery et Braine-l’Alleud.

Un deuxième article porte sur la création de la paroisse de Sart-Dames-Avelines, dans un contexte troublé, au début du 17e siècle. Écrite par l’abbé Omer Henrivaux, décédé il y a peu, cette contribution qui figurait dans ses archives a été exhumée et mise en forme par le Chirel Bw. Celui qui fut notre président fondateur met en évidence le rôle des nombreux acteurs qui ont été impliqués dans l’érection de cette paroisse, du nonce à l’évêque en passant par les seigneurs du lieu, le curé, le marguillier, etc., ainsi que les intérêts – financiers notamment – des uns et des autres.

Enfin, Claude de Moreau de Gerbehaye, historien moderniste et archiviste, chef de département aux Archives de l’État, fait le point, dans un texte précis et circonstancié, sur la situation de l’état civil ancien, connu sous l’appellation de « registres paroissiaux ». L’auteur retrace l’historique de la conservation de ces documents en Belgique et des bases légales qui la régissent. Il a aimablement répondu à la demande du Chirel Bw en mettant en exergue la situation du Brabant wallon en la matière. Force est de constater que, si des avancées ont été réalisées et permettent d’offrir de bonnes garanties de pérennisation de ces archives, de tristes situations perdurent encore, comme c’est le cas pour Nivelles ou Wavre. Espérons que cet article contribuera à une prise de conscience nécessaire, pour la sauvegarde de ces archives mais aussi, plus philosophiquement, voire éthiquement, comme le souligne à juste titre M. de Moreau, pour conférer à ces hommes et femmes du passé, nos ancêtres, une existence juridique et historique dont ils sont actuellement dépourvus.

Ce fascicule se clôture par une recension, celle de l’ouvrage paru sur l’histoire du Collège Sainte-Gertrude de Nivelles. Elle a été réalisée par l’abbé André Tihon et met en lumière cette publication collective richement illustrée de photos, de documents d’archives ainsi que de nombreux témoignages.

Bonne lecture ! L’équipe de la revue vous souhaite un très bel automne !

Isabelle Parmentier

Revue d'histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 30, 2016, 2

54 pages – 6,00 € ( + frais d’envoi :3 timbres)

Liminaire

Trois contributions passionnantes forment le contenu de ce fascicule ; trois thèmes très différents les uns des autres : la naissance de la province du Brabant wallon, le Patrimoine culturel immatériel et la carrière de Charles-Ferdinand Nothomb.

Notre précédente parution célébrait les 20 ans de la province. Nous offrons à présent aux lecteurs un regard complémentaire aux articles des élèves : celui d’Albert Dalcq, conseiller communal à Lasne et ancien conseiller provincial (PSC/cdH), interviewé par Marie-Astrid Collet-Lombard. Son expérience concrète permet de saisir les enjeux qui furent – et sont toujours – ceux de la nouvelle province et les conséquences qui ont découlé des choix politiques qui ont été posés à l’époque, en 1995.

Françoise Lempereur, ancienne journaliste à la RTBF, docteure en information et communication et titulaire du cours de Patrimoine culturel immatériel à l’Université de Liège, a accepté de faire le point sur la question du « PCI» en Brabant wallon. Sa contribution éclairante permet de mieux cerner cette notion ainsi que les initiatives de l’UNESCO en la matière et les manifestations patrimoniales en Brabant wallon. Rappelons, à cette occasion, que l’ULg et l’UNamur co-organisent un Certificat interuniversitaire en collecte, transmission et valorisation du Patrimoine immatériel (unamur.be/etudes/certificats/pci), unique en Belgique et ouvert à tous ceux et celles qui souhaiteraient acquérir une formation dans ce domaine. À quand un inventaire du PCI en Brabant wallon ?

Enfin, revenons au secteur politique en nous plongeant, à la faveur d’une troisième contribution, dans le parcours de Charles-Ferdinand Nothomb, que retrace Philippe Annaert, docteur en histoire et chef de travaux aux Archives de l’État à Saint-Hubert. Originaire du Luxembourg, Ch.-F. Nothomb n’en a pas moins passé cinq années de sa vie en Brabant wallon, au Collège Cardinal Mercier. Un récent colloque intitulé Charles-Ferdinand Nothomb. Un homme d’État, une époque et organisé aux Archives de l'État à Saint-Hubert ce 10 juin 2016 a d’ailleurs offert au public un regard d’ensemble sur la personne et son action politique, et une exposition sur le sujet se tient du 10 juin au 30 septembre 2016, au même endroit.

Merci aux réabonné(e)s de ces dernières semaines. Vous savez que, pour perdurer, le Chirel Bw a besoin de vous !

Nous vous souhaitons bonne lecture !

Isabelle Parmentier

Directrice de rédaction

Revue d'histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 30, 2016, 1

160 pages – 13,00 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)

Liminaire

La Province du Brabant wallon vient de fêter ses 20 ans ! Un âge qui méritait d’être célébré, et notre Revue a souhaité fêter cet anniversaire en donnant la parole… aux jeunes de près de 20 ans. Les articles de ce numéro ont tous été rédigés par des élèves en dernière année du secondaire, nés avec les premiers printemps de la dixième province et devenus, en ce jubilé, nos auteurs attitrés.

Ce projet a été mené avec l’Institut du Sacré-Cœur de Nivelles. Trois classes se sont emparées du Brabant wallon et de son histoire. Elles l’ont décortiquée et ont exploré les multiples facettes de l’évolution de la province. De cette exploration en terra parfois incognita est issu ce numéro double fait de 24 articles plus passionnants les uns que les autres. Des réalités politiques au patrimoine gastronomique en passant par la réaffectation de sites industriels, le blason et les logos, la problématique des réfugiés, les musées d’art ou l’agriculture bio, pour n’en citer que quelques-unes, les thématiques choisies par nos auteurs sont extrêmement variées et riches de sens. Rédigés par des auteurs « nouveaux dans le métier », ces articles, de format relativement bref, sont autant d’humbles invitations à poursuivre les recherches dans ces directions. Ils nous emmènent là où nous ne serions pas nécessairement allés (le football, les activités touristiques, les handicapés, les centres commerciaux…), mais où se logent de réelles questions, dans la longue durée, sur notre patrimoine, notre religion, notre société au sens large. Tous ensemble, ils nous offrent un intéressant caléidoscope du Brabant wallon d’hier et d’aujourd’hui. De surcroît, plusieurs d’entre eux incluent spécifiquement le point de vue des jeunes sur la question ou mettent en évidence le rôle des moins de 20 ans en la matière. Ainsi, le tour Sainte-Gertrude à Nivelles est revisité à la lumière de la participation des jeunes, la réaffectation des fermes est vue sous l’angle des lieux de sortie pour ce public, et l’article sur le wallon évoque l’enseignement de ce parler aux enfants…

Ce défi – car c’en fut un – a pu être relevé grâce à l’implication généreuse de nombreuses personnes. Les élèves, bien entendu, qui se sont lancés dans le projet, et en particulier les quatre représentantes qui ont assuré le suivi en réunion (Fanny Desprez, Lara Van Drooghenbroeck, Lila Leloup et Élisa Smeulders), mais aussi leur professeur, Madame Déborah Musette, ouverte aux propositions que nous lui avons faites, jamais avare de son temps et qui s’est investie sans compter ; la direction et la sous-direction de l’école, en la personne de Madame Surleraux, qui a accueilli positivement le projet et l’a soutenu ; le Comité de rédaction, ainsi que les nombreux relecteurs qui ont été sollicités et qui ont répondu avec bienveillance et rapidité à notre appel. À tous nous disons : merci d’avoir donné des ailes à la Revue d’histoire du Brabant wallon !

Notre fondateur, Omer Henrivaux, s’est éteint il y a quelques mois à 91 ans. Pouvions-nous imaginer plus beau cadeau en son honneur que de passer le flambeau à la jeune génération ?

Bonne lecture ! N’oubliez pas de vous réabonner pour 2016 et de parler autour de vous de votre revue qui, bientôt trentenaire, accueillerait volontiers de nouveaux abonnés. Merci.

Isabelle Parmentier

Directrice de rédaction