Deux mots d'histoire
Pourquoi le gîte s'appelle-t'il "La Grange de l'Effraie" ?
En fait, le hameau s'appelait les Yonnes. Vous verrez encore un panneau indiquant ce nom sur le mur du cabanon.
Le hameau a été rebaptisé 'La Grange de l'Effraie' en mémoire de notre père, Pierre Henry, naturaliste et artiste animalier passionné, qui avait longuement observé, dessiné et photographié les chouettes (chouettes effraies) qui occupaient l'ancienne grange.
La maison d'habitation actuelle était une grange. Au rez-de-chaussée, il y avait une chèvrerie. A l'étage, on y stockait le foin. Des Chouettes effraies (aussi appelée Effraie des clochers) y avaient élu domicile. Notre père avait mis un nichoir pour leur préserver un coin calme pour la reproduction. Vous verrez dans la cuisine une photo de jeunes chouettes effraies dans ce nichoir (cf. photo du haut). Après les travaux de rénovation, les chouettes se sont établies dans le grenier de la maison "Salle de jeux".
A l'automne 2008, nous avons longuement observé une chouette effraie dans le gros lierres au coin de la grange (cf. photo du bas). Au printemps 2009, nous avons installé un nichoir dans la grange actuelle. Peut-être y élira-t'elle domicile...
Si vous aussi, vous souhaitez qu'une famille de chouette effraie vienne s'installer dans votre grange ou votre grenier, offrez-leur un nichoir. Voici le plan d'un nichoir à succès.
De quand datent les habitations ? Les bâtiments du hameau ont été construits à la fin du XIXème siècle. L'ensemble a été bâti par notre arrière-arrière-grand-père, Auguste Petiot (originaire de Privas; photo de gauche). Il était connu comme "Le Dynamite" car, de nature peu patiente, il préférait pêcher avec des bâtons de dynamite plutôt que des vers de terre... Nous avons encore un des procès verbaux (mentionnant le poids de chaque espèce de poissons pris) qui lui avait été dressés pour ses pratiques de pêche peu discrètes et répréhendées par la marée-chaussée ! La rénovation de l'ancienne grange en maison d'habitation remonte à 1984. Nos grands-parents, Auguste et Yvonne Henry, voulaient de meilleures conditions pour garder leur armée de petits enfants pendant les vacances.
Suite à leur disparition, nous avons hérité du hameau. En 2009, nous avons décidé de l'ouvrir en gîte afin de faire vivre les lieux, et assurer un revenu pour leur entretien.