Mobiliers lithiques Site: Lieu dit "La Coudroie"

01. Prémery

Site lithique en études découvert en 2007.

Dans la galerie photos, les artefacts représentés sont un faible pourcentage des collections du lieudit la Coudroie

http://s.joomeo.com/4faa9d4ead368

Domaine public et scientifique: toutes les photographies de la galerie sont téléchargeables.

DROITS D'AUTEUR

              Statuette par nous nommée "Vénus de Prémery".

Cette statuette par nous nommée "Vénus de Prémery" a fait l'objet d'une étude scientifique auprès du Professeur Randall White de l'Université de New-York (USA) et commanditée par la DRAC de Bourgogne.

Compte rendu de la DRAC de Bourgogne en date du 2 février 2011 (Certifié conforme).

" Le Service régional de l'Archéologie de Bourgogne a également fait procéder à l'expertise du galet siliceux dénommé "Vénus de Prémery", afin de déterminer s'il s'agissait d'une pièce d'Art mobilier préhistorique. Confié au Professeur Randall White de l'Université de New-York, qui fait autorité dans ce domaine, l'examen microscopique de cette pièce n'a révélé que de rares traces possibles d'une action  anthropique, et rien ne permet de dater les quelques incisions relevées ou d'estimer l'outil qui les a créées. En l’absence d'un contexte préhistorique fiable et avéré (habitat structuré en grotte ou plein air), les proportions confusément anthropomorphes de ce bloc naturel ne présentent donc qu'une parenté fortuite avec certains artefacts paléolithiques.

N'oublions pas que l'action de graver une pierre n'est pas l'apanage des seuls hommes préhistoriques. Quelle que soit l'époque, tout être humain est dans la capacité d'ébaucher des sillons à la surface d'une pierre. Ils peuvent ainsi avoir été réalisés, par jeu, par un berger du XVIII ème ou XIX ème siècle.Aussi en l'absence de tout contexte archéologique probant, l'honnêteté intellectuelle et la rigueur scientifique interdisent d'avancer toute datation pour cet objet. "

Signé le Conservateur régional de l'Archéologie

Jean-Olivier GUILHOT

Commentaire "interne" du Président IACP

Depuis trois années nous avons  effectué des recherches sur le site du lieu dit "la Coudroie" où nous avons pu enregistrer plus de 1200 pièces d'industries lithiques et encore bon nombre artefacts préhistoriques non enregistrés et qui attendent de trouver leurs classifications. Nous estimons à ce jour une collecte conséquente d'outillages lithiques et nous  pouvons ainsi prétendre que le site où a été découvert cette statuette recèle d'une industrie lithique conséquente et ce sur plusieurs périodes paléolithiques.

Signalé déjà en 2009 auprès des services de la DRAC, l'environnement de la découverte de la Vénus représente une cavité de plus de 10 m² et rebouchée depuis quelques générations par les agriculteurs qui y déposent les roches encombrant leurs champs.

Il serait important de comprendre le Conservateur régional de l'archéologique qui cite "(En l'absence d'un contexte préhistorique fiable et avéré (habitat structuré en grotte ou plein air), les proportions confusément anthropomorphes de ce bloc naturel ne présentent donc qu'une parenté fortuite avec certains artefacts paléolithiques.

En clair, il est donc impossible d'avancer l'hypothèse que cette statuette est bien de nature préhistorique mais de "spéculer" (Conservateur régional) sur une période du XVII ème et XIX ème siècle indiquant l'objet comme œuvre "hasardeuse" d'un berger.

Il semblerait qu'une remise en question des historiques paléolithiques des régions Nivernaises ne soit jamais engagés.

Il est à remarquer que cette statuette est soulignée de "quelques incisions" donc théoriquement ébauchée artificiellement, il est regrettable de ne pas prendre en considération la figuration (primitive) en volume de l'objet et de ne s'arrêter que sur quelques ébauches.

Nous signalons que depuis les comptes-rendus diffusés (2009), aucune personne du milieu scientifique de la DRAC ne s'est donné le pouvoir de se déplacer en ce lieu et (ou) d'entreprendre une étude du mobilier lithique.

Nous constatons qu'il est bien facile à des "bureaucrates" de mentionner des hypothèses démunies de toute "honnêteté intellectuelle et de rigueur scientifique" pour reprendre la citation du dit conservateur.

Nous sommes toujours dans l'attente du compte-rendu  d'étude de ce "bloc naturel" dont le dépôt auprès des services de la DRAC remonte à mai 2009.   

Signé le Président IACP  Yves DHINNIN

Il nous a été signalé par courrier officiel (décembre 2017) que l'étude effectuée sur ladite "Vénus" est une étude orale et sans compte rendu écrit.  

Nous constatons que Le Professeur Randall White de l'Université de New-York était de passage à Dijon et à sommairement fait une étude rapide et sans complexe.  

Nous engagerons, une fois la Vénus récupérée, une nouvelle étude de l'artefact.

Président IACP. (20 janvier 2018).