Hommage aux Allemands Résistants contre le nazisme

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les Anti-Nazis Allemands étaient soit fusillés ou internés dans les camps de concentrations,

ou alors ils rejoingnaient souvent les Maquis pour ceux qui avaient désertés !

Wilhelm Leuschner (15 juin 1890 à Bayreuth - 29 septembre 1944 à la prison de Plötzensee ) était un homme politique allemand opposé au Troisième Reich et proche de Carl Friedrich Goerdeler.Pressenti pour devenir Vice-chancelier après l'attentat du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler, il est arrêté, jugé par le Volksgerichtshof et exécuté. Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Leuschner

Käthe Niederkirchner (October 07, 1909 - September 27/28, 1944)

Käthe Niederkirchner (October 07, 1909 - September 27/28, 1944)

Born in Berlin, Käthe Niederkirchner was the daughter of a pipe fitter and communist labor union official, Michael Niederkirchner. She learned the trade of tailoring. In 1925 she joined the Young Communist Federation and in 1929 the German Communist Party (KPD). In 1933 she emigrated to the Soviet Union with her family and continued working as a tailor while attending several study courses. Her elder brother Paul was arrested by the Soviet secret service in 1939 and perished in Butyrka Prison in Moscow. After the German invasion of the Soviet Union, Käthe Niederkirchner volunteered for action in Germany. On October 7, 1943 she and Wilhelm Pieck’s son-in-law, Theodor Winter, parachuted down from a Soviet airplane, landing in Poland. They were supposed to make contact with communists in Berlin, but were discovered on the way to the city. Theodor Winter was executed by firing squad in Sachsenhausen concentration camp. Käthe Niederkirchner was executed by firing squad in Ravensbrück concentration camp on the night of September 27-28, 1944.

Né à Berlin, Käthe Niederkirchner était la fille d'un tuyauteur et communiste officielle des syndicats, Michael Niederkirchner. Elle a appris le métier de tailleur. En 1925, elle rejoint la Jeunesse communiste de la Fédération et en 1929 le Parti communiste allemand (KPD). En 1933, elle émigre à l'Union soviétique avec sa famille et a continué à travailler comme tailleur tout en fréquentant des cours de plusieurs études. Son frère aîné Paul a été arrêté par les services secrets soviétiques en 1939 et ont péri dans Boutyrka prison à Moscou. Après l'invasion allemande de l'Union soviétique, Käthe Niederkirchner volontaire pour l'action en Allemagne. Le 7 Octobre, 1943, Wilhelm Pieck et le fils-frère, Theodor hiver, parachutés d'un avion soviétique, l'atterrissage en Pologne. Ils étaient censés entrer en contact avec les communistes à Berlin, mais ont été découverts sur le chemin de la ville. Theodor hiver a été exécuté par un peloton d'exécution dans le camp de concentration de Sachsenhausen.Käthe Niederkirchner a été exécuté par un peloton d'exécution dans le camp de concentration de Ravensbrück dans la nuit du 27-28 Septembre 1944.

Ernst Thälmann

homme politique communiste allemand né à Hambourg le 16 avril 1886 et tué au camp de concentration de Buchenwald le 18 août 1944

Après la fin de la Deuxième Guerre mondiale sa mémoire fut honorée. Les autorités de la RDA firent élever de nombreux monuments, donnèrent son nom à de nombreuses rues,

Hans Coppi (né le 25 janvier 1916 à Berlin; exécuté le 22 décembre 1942 à Berlin-Plötzensee) était membre de l'Orchestre rouge, le groupe de Résistance allemande au nazisme sous le Troisième Reich

Harro Schulze-Boysen était un écrivain et un Résistant au nazisme

"Wenn wir auch sterben sollen,

So wissen wir: Die Saat

Geht auf. Wenn Köpfe rollen, dann

Zwingt doch der Geist den Staat."

"Glaubt mit mir an die gerechte Zeit, die alles reifen lässt!"

"Même si nous devons mourir,

Nous savons ceci : la graine

porte des fruits. Si les têtes roulent,

l'Esprit ébranlera toujours l'Etat.

Avec moi croyez en des temps justes où tout mûrira"

Souvenirs d'un jeune Juif allemand

Herbert Herz

Herbert Herz est un ancien résistant de la FTP-MOI, membre des groupes « Carmagnole » et « Liberté » de la région lyonnaise.

Il a publié en 2008 un livre de témoignage intitulé Mon combat dans la Résistance FTP-MOI, Souvenirs d'un jeune Juif allemand.

A 20 ans, Herbert Herz attaquait les nazis. Article par Marc Bretton TDG

Ci-dessous l'interview de Herbert Herz parue dans la Tribune de Genève du 29-30 août 2009 et effectuée par Marc Bretton, ainsi que son article sur Marianne Cohn et le convoi des 32 enfants juifs qu'elle accompagnait pour passer en Suisse au mois de mai 1944. La mémoire de Marianne Cohn a été honorée suite à l'intervention d'Herbert Herz auprès de la mairie d'Annemasse. Une école porte son nom.

«A 20 ans, j’ai attaqué des nazis»

LE RÉCIT | Fuyant le nazisme, Herbert Herz est entré dans la Résistance à 19 ans dans un réseau communiste. Habitant de la Servette pendant quarante ans, il a instruit les dossiers de 117 «Justes parmi les Nations».

© Laurent Guiraud | Herbert Herz.

«Notre pain quotidien, c’était le sabotage des voies ferrées. Plus rarement les occupations et le sabotage d’usines.»

MARC BRETTON | 29.08.2009 |

Le 31 janvier 1944 au matin, des troupes allemandes quittent leur caserne grenobloise pour faire l’exercice. «Elles longeaient les quais de l’Isère en chantant», se souvient Herbert Herz. Habitant de la Servette pendant quarante ans, l’ancien résistant du réseau FTP-MOI (Francs-tireurs et Partisans-Main-d’œuvre ouvrière immigrée) est aujourd’hui âgé de 85 ans. Nous l’avons rencontré dans le cadre des manifestations organisées pour la libération d’Annemasse. C’est un peu à contrecœur qu’il résume «sa» guerre. Il a tort. Elle vaut tous les films d’action.

Avec Léon, un camarade, Herbert Herz se souvient encore comment il a soigneusement enfoncé ses détonateurs dans la cheddite, un explosif jaune dont il a rempli des bombes disposées sur le parcours. A quelques dizaines de mètres, les deux résistants attendent l’arrivée des Allemands. Herbert relie les fils et une batterie de piles. Contact. Les FTP revendiquent 15 morts suite à l’attentat. «Un nombre probablement exagéré», estime-t-il néanmoins. Soixante-cinq ans après, que pense-t-il de coup d’éclat? «J’aurais préféré attaquer des SS ou des officiers.»

Malgré sa pointe d’accent bourguignon, M. Herz est un juif allemand. Sa famille a fui le pays début 1934 pour gagner Dijon. La guerre arrive et c’est la débâcle. Avec son frère et sa mère – son père est mort un an plus tôt – il se retrouve en Auvergne en zone non occupée. Mais Vichy accentue la collaboration. A l’été 42, c’est la rafle. Herbert est libéré in extremis par un officier de gendarmerie, membre des réseaux militaires de l’Armée secrète, qui sera déporté plus tard. A-t-il eu peur d’être envoyé dans un camp de concentration? «On ne savait pas que les camps d’extermination existaient. On savait simplement qu’il y avait des camps en Allemagne ou en Pologne.»

Frère livré par la Suisse

Pour se mettre à l’abri, son frère aîné, Emmanuel, rejoint la Suisse via Saint-Gingolph. Si tout va bien, la famille doit le rejoindre. Mais Emmanuel est arrêté après la frontière par la gendarmerie suisse et remis aux mains des autorités françaises. La suite est tragique. Il passe par les camps de Rivesaltes, Drancy et Auschwitz, dont il ne reviendra pas. Que pense Herbert de cette Suisse qui a livré son frère? Dans un livre publié récemment, il répond: «J’éprouve un certain sentiment de rancune sans pouvoir changer ce qui a été fait. (…) Cette retenue se manifeste par le refus de me faire naturaliser suisse (…) C’est ma façon d’honorer la mémoire de mon frère et de rester fidèle à la Résistance française.»

De son côté, Herbert part dans le sud-ouest avec le dessein de rejoindre l’Angleterre. Filé par la police, il gagne ensuite Grenoble occupée par les Italiens. C’est là qu’il est recruté par les FTP du détachement «Liberté» où il effectue des actions bénignes, puis des attentats.

Pourquoi être entré dans un réseau communiste? «Le hasard. J’aurais pu aussi bien entrer dans une organisation juive ou gaulliste.» «Soldat sans uniforme à plein temps», il est intégré dans un groupe de combat. Les armes sont rares: «Celles qu’on a eues, on a dû les prendre en abattant des officiers allemands ou en braquant des gendarmes français.» A quoi ressemble la journée d’un résistant? «Notre pain quotidien, c’était le sabotage des voies ferrées. Plus rarement les occupations et le sabotage d’usines (Gerland à Lyon, Fit à Grenoble).» Étonnamment, toutes les actions ont été faites à visage découvert. «Se masquer? Cela ne nous est jamais venu à l’esprit», remarque-t-il.

En 1944, le jeune homme est nommé «technicien» du détachement. Il gère la maintenance des armes, le dépôt. En mars, le pavé de Grenoble devient brûlant. Il est transféré à Lyon. «Le jour on faisait du renseignement, la nuit on sabotait les voies. Mais on était très seul. Par crainte des arrestations, on vivait séparément. On n’avait pas d’amis.» A l’été 44, il part pour Toulon. Le 6 juin, suite au Débarquement, son groupe prend le maquis. Pourquoi pas plus tôt comme au Vercors ou aux Glières? «C’était des héros, chapeau bas. Mais ils sont sortis trop tôt. Les Allemands avaient une incroyable supériorité en armes et en hommes. Le grand avantage de la Résistance, c’était d’être invisible.»

La guerre se termine. Un peu suspects, les FTP sont versés au sein de l’armée française, lorsqu’Herbert Herz la quitte: «Ma mère m’a fait comprendre qu’elle avait perdu mon père, mon frère et que j’en avais assez fait», soupire-t-il. Soixante-cinq ans après, il a encore un petit remord: «J’ai fait un complexe d’avoir quitté avant la fin», avoue-t-il.

Après la guerre, Herbert Herz terminera ses études d’ingénieur et travaillera au CERN. La guerre le rattrape, si l’on peut dire, au milieu des années 80. Il devient alors correspondant pour la Fondation Yad Washem. Il a instruit les dossiers de 117 «Justes parmi les Nations».

➜ «Herbert Herz Mon combat dans la Résistance FTP-MOI», édité par Muriel Spierer.

Mildred et Arvid Harnack

http://fr.wikipedia.org/wiki/Arvid_Harnack En juillet 1942, le département de décryptage du Oberkommando des Heeres réussit à briser le code des transmissions radio du groupe,et la Gestapo entreprit de remonter la filière. Le 7 septembre, Arvid et Mildred Harnack furent arrêtés. Au terme d'un procès de quatre jours devant la Reichskriegsgericht ("tribunal militaire du Reich"), Arvid Harnack fut condamné à mort et exécuté trois jours plus tard à la prison de Plötzensee à Berlin. Mildred Harnack fut condamnée à six ans en première instance, mais le jugement fut cassé par Hitler en personne ; condamnée à mort en appel, elle fut exécutée. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Arvid_Harnack

Weiße Rose en allemand et White Rose en français

Abbé Franz Stock - Aumônier des Prisons

Leopold Zakharovitch Treper (23 février1904 à Nowy Targ Pologne– 19 janvier 1982 à Jérusalem), alias Leiba Domb, « Jean Gilbert » et « Le Grand Chef », est un organisateur politique polonais et espion soviétique, ayant participé à la Résistance allemande au nazisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Leopold_Trepper

Journal du 9 mai 1945

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