Le mental.
Si les coups commencent à pleuvoir, si l’agresseur vous saisit aux vêtements ou au corps, il est alors temps d’entamer la phase des hostilités. Tout en protégeant les points sensibles du corps (tête, cou, parties, foie…), il faut parer, esquiver, frapper, projeter et surtout courir !
C’est la phase proprement technique, simple dans son principe, mais délicate dans sa mise œuvre compte tenu de la peur et de l’effet de surprise. Cette phase technique est indissociable du mental, force déterminante qui permet de prendre l’ascendant lors de l’affrontement, si ce n’est sur l’agresseur, au moins sur sa propre peur.
On le saisit aisément, il n’existe pas de méthode clé en main permettant de se défaire d’un ou plusieurs agresseurs. Mais anticiper et réfléchir à d’éventuels risques pouvant survenir soudainement permet, en quelque sorte, de préparer le terrain psychique et donc peut être d’être capable d’apporter la réponse appropriée le jour J : riposte, répartie, fuite…
Par delà le travail physique et technique, c’est bien la préparation mentale qui est essentielle en matière de self-défense. Se conditionner physiquement et mentalement, c’est déjà avoir entravé un tout petit peu une potentielle agression. C’est avoir apprivoisé la peur, non pour qu’elle tétanise, mais pour qu’au contraire elle soit bonne conseillère.