Sivane Hirsch est professeure titulaire au département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse à la prise en compte de la diversité ethnoculturelle et religieuse à l’école, dans les pratiques du personnel enseignant et dans la formation initiale et continue à cet égard. Ses recherches actuelles portent sur le traitement des thèmes sensibles, sur l’enseignement des génocides et sur les enjeux d’éducation au sein des communautés minoritaires, comme les hassidim de Montréal. En plus de nombreux articles sur ces questions, elle a publié les livres Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques (PUL, 2016), Le programme Éthique et culture religieuse : impasses et avenir (PUL, 2020) et Des approches novatrices pour enseigner des objets complexes en interdisciplinarité (Sciences et bien commun, 2020).

http://www.uqtr.ca/Sivane.Hirsch

www.education-genocide.ca

Professeure titulaire au département des fondements et pratiques en éducation à l'Université Laval. Son enseignement, sa recherche et ses publications portent sur l'accompagnement des gestionnaires d'établissements d'enseignement en communautés de pratiques professionnelles (CoP) en présentiel et en ligne (eCoP), la supervision pédagogique individuelles et collective en communautés d'apprentissage professionnelles (CAP), en contexte de changement (diversité...).

Atelier annulé pour cause de maladie.

Anaïs est diplômé·e de deux baccalauréats dont un en psychologie et l'autre en sexologie. El travaille comme intervenant·e en sexologie et, chez Interligne, el agit à la coordination des services et prend en charge les programmes jeunesse ainsi que les programme portant sur les violences (AGIS, comité jeunesse, Alix, etc.).

Originaire d’Espagne, Laura Anson Pérez s’installe au Québec en 2009 après diverses expériences comme psychologue à l’international. Elle poursuit ainsi son intérêt pour les relations et les dynamiques interculturelles en complétant une Maîtrise en médiation interculturelle à l’Université de Sherbrooke. Elle y travaille d’ailleurs actuellement dans le domaine de l’intervention psychosociale. Elle est également chargée de cours au programme de maîtrise où elle a étudié. Elle est aussi engagée dans un internat en psychologie clinique à la Clinique des réfugiés de Sherbrooke. Elle cumule depuis plusieurs années de multiples expériences de formatrice, conférencière et collaboratrice pour différents écrits en lien avec les relations interculturelles. Depuis 2019, elle est membre du Comité provincial pour la prestation des services de santé et des services sociaux aux personnes issues des communautés ethnoculturelles.

Anastasie Amboulé Abath est titulaire d’un Ph.D. en Administration et politiques scolaires et professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) depuis 2012. Ses intérêts de recherche portent sur les rapports sociaux de sexe, race, classe sociale dans l’éducation. Ses travaux récents ont porté sur le vécu socioscolaire des élèves issus des minorités visibles et les pratiques de gestion scolaire en contexte de diversité ethnoculturelle et principalement la façon dont celles-ci peuvent aider à combattre les injustices sociales dans les pratiques professionnelles du personnel scolaire afin de faire des espaces scolaires ou professionnels, des lieux plus inclusifs. Spécialiste en planification et en fondements sociaux de l’éducation, elle s’intéresse également à la collaboration école, familles et les milieux communautaires.

Elle est chercheuse régulière au Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF)

Chloé Freslon est une entrepreneure sociale avec une mission: celle de transformer le milieu du travail en un lieu diversifié et inclusif. Elle agit via l'entreprise qu'elle a fondée, URelles, un cabinet conseil en équité, diversité et inclusion. Chloé est régulièrement invitée à participer à des panels et des conférences. Elle est également chroniqueuse techno à Moteur de Recherche à ICI Première Radio-Canada et pour les magazines Québec Science et CURIUM. Elle a été en nomination, deux années consécutives, aux Prix de la communauté startup, dans la catégorie «Championne de la diversité» et a remporté le prix en 2021. Elle a également été en nomination aux prix Women of Influence de RBC en 2020 et 2021. Elle fait partie des six experts qui ont participé au tout premier rapport sur le harcèlement psychologique et sexuel en TI, au Québec, réalisé par TECHNOcompétences. Elle a également tenu le rôle d'experte-conseil dans la création du mouvement pro-diversité #ensembleinc. Chloé détient un certificat en diversité et inclusion de l’Université Cornell.

Elle est également certifiée professionnelle SIAC par le Centre canadien de diversité et inclusion (CCDI).

Avec des formations de religiologue, de géographe et d’historien Frédéric Castel mesure depuis une quinzaine d’années l’évolution du panorama ethnoconfessionnel du Québec à l’aide de méthodes quantitatives (statistiques) et qualitatives (enquêtes de terrain). Dans l’ouvrage collectif Le Québec APRÈS Bouchard-Taylor. Les identités religieuses de l’immigration (PUQ, 2012), il a cherché à cerner la géométrie variable de l’association ethnicité/religion au sein de certaines « communautés » et leurs rapports à la société québécoise à partir des dimensions culturelle et socioprofessionnelle. Il a régulièrement publié des articles dans l’État du Québec dont « De la visibilité des lieux de culte à l’invisibilité des jeunes » en 2016. En tant que professionnel à contrat, pour le compte de diverses instances du gouvernement du Québec et de la ville Montréal, il a travaillé sur divers dossiers comportant une dimension religieuse comme le programme Éthique et culture religieuse, les garderies subventionnées, les écoles religieuses, les accommodements raisonnables et les lieux de culte.

D’abord enseignant et ensuite conseiller pédagogique, Réginald Fleury accompagne les équipes-écoles à adapter leurs pratiques à la diversité culturelle depuis plus de 10 ans. Notamment grâce à des partenariats avec les milieux universitaires, il exploite la recherche en intégration des élèves immigrants, en éducation interculturelle et en adaptation scolaire afin de dégager les pratiques inclusives les plus efficaces pour les écoles québécoises. Ses collaborations ont notamment produit les outils suivants:

• Le webdocumentaire Des racines et des ailes sur l’intégration des élèves immigrants en apprentissage du français;

• Le webdocumentaire En route vers l’équité sur le leadership inclusif des directions d’établissement

• Le guide Comprendre pour mieux agir : la radicalisation menant à la violence chez les jeunes sur les pratiques de prévention en milieu scolaire.

Geneviève Audet est professeure au département d’éducation et formation spécialisées de l’Université du Québec à Montréal. Titulaire de la Chaire de recherche sur les enjeux de la diversité en éducation et en formation (CREDEF), ses intérêts de recherche portent sur l’éducation interculturelle, les relations école-famille immigrante-communauté et la formation des enseignant.e.s à cet égard.

Professeure au Département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Chicoutimi et chercheuse associée au CRIFPE et à la Chaire UNESCO en transmission culturelle chez les Premiers Peuples, Christine Couture Ph. D. travaille à documenter, dans une approche de recherche collaborative : le développement de pratiques d’enseignement en science et technologie; et de pratiques pour soutenir la réussite d’élèves autochtones dans le cadre du projet Petapan, réalisé au Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay, et d’un projet d’action concertée portant sur la sécurisation culturelle au nord du 49^e parallèle. Ce travail s’inscrit dans le prolongement de son engagement au Centre des Premières Nations NIKANITE de l’UQAC.

Madame Julie Rock est originaire de la Nation innue de Uashat mak Mani-Utenam et membre de la communauté innue de Mashteuiatsh. Madame Rock travaille à l’UQAC comme chargée de gestion au Centre des Premières Nations Nikanite et comme professionnelle de recherche pour l’Action concertée sur la sécurisation culturelle au nord du 49^e parallèle pour soutenir la persévérance et la réussite des élèves autochtones. D'abord bachelière en psychologie et diplômée de 2^e cycle en administration publique, madame Rock est, à ce, jour doctorante en éducation du réseau UQAM, constituante de l’UQAC, et son sujet de recherche porte sur les exemples de pratiques de sécurisation culturelle qui contribuent à favoriser la persévérance et la réussite éducative des élèves innus. Madame Rock détient une forte expérience professionnelle dans le développement et la mise en place des services et programmes destinés aux membres des Premières Nations. Tout au long de sa carrière, elle a su développer les compétences et les connaissances reliées aux domaines de l’intervention sociale, de l’administration et de l’éducation en considération des enjeux et réalités des Premières Nations.

Professeur associé au Département des sciences humaines et membre du Laboratoire de recherche en intervention sur l’éthique professionnelle (LARIEP), chargé de cours au Département des sciences économiques et administratives depuis 2006 et à l’École nationale d’administration publique (ENAP) depuis 2020, Emmanuel intervient dans de nombreux mandats organisationnels pour la Formation continue de l’Université du Québec à Chicoutimi. Il donne des cours portant spécifiquement sur le leadership dans les groupes et les organisations, le changement organisationnel et la communication ainsi que la mobilisation des équipes de travail. Reconnu pour son dynamisme et ses approches pédagogiques novatrices intégrées à la pratique et à la culture des organisations, il relève de nombreux défis de formation et d’accompagnement que lui présente l’UQAC à travers le Québec notamment.

Madame Gagnon est née à Sept-Îles et y est retournée après ses études en littérature, par amour pour la Côte-Nord.

Le hasard a mis l’enseignement sur son chemin il y a dix ans et c’est ainsi qu’elle s’est enracinée à l’Institut d’enseignement de Sept-Îles où près de 50% des élèves sont Innus. La symbiose culturelle qui s’y passe l’a touché dès le départ et l’a poussé à donner la parole aux Premières Nations à travers son enseignement du français. Pour elle, la réconciliation des peuples est la clé de l’avenir de Sept-Îles et Uashat-mak-Mani-Utenam

Huguette Vollant est une innue née à Maliotenam, elle est la dixième de 11 enfants. À la maison, Madame Vollant a appris la langue innue et le français. Au Pensionnat indien de Malioténam, lors de ses années de fréquentation, elle pouvait servir d’interprète pour les autres pensionnaires innus qui ne comprenaient pas le français.

Depuis 1985, Madame Vollant demeure à Mashteuiatsh avec son mari qui est également innu. Elle a débuté dans l’enseignement en 1997 à titre de formatrice en nehlueun. Madame Vollant est à la retraite depuis décembre 2019. À partir de cette date, elle a travaillé comme consultante pour le secteur de l’éducation du Pekuakamiulnuatsh Takuhikan afin de voir à la conception de cahiers d’exercices pour les cycles du primaire et secondaire et travaille actuellement sur un projet avec une équipe qui porte sur l’immersion en territoire.