Congé parental d'éducation

Ce congé permet au collaborateur de bénéficier d’une réduction du temps de travail ou d’un congé afin de s’occuper de son enfant de moins de 3 ans.

Salarié bénéficiaire.

Tout collaborateur (père ou mère) ayant 1 an d’ancienneté à la date de la naissance ou à la date d’arrivée de l’enfant au foyer en cas d’adoption.

Durée du congé.

Ce congé est ouvert à chaque naissance d’un enfant jusqu’à ses 3 ans ou à chaque adoption d’un enfant âgé de 16 ans au plus.


Le congé peut être pris sous 2 formes :

  • A temps plein : le contrat est intégralement suspendu

  • A temps partiel : dans ce cas, la durée du travail ne peut être inférieure à 16h/semaine.


Le congé initial peut d’abord durer 1 an maximum puis peut être prolongé 2 fois sans dépasser 1 an à chaque nouvelle demande.


En cas de maladie, accident ou handicap grave de l’enfant, le congé peut être prolongé jusqu’aux 4 ans de l’enfant.

Rémunération et formalités.

La rémunération du collaborateur n’est pas maintenue pendant ce congé, et il doit prendre sa mutuelle en charge à 100%.


Le salarié doit formuler sa demande par RAR ou courrier remis en main propre :

  • 1 mois avant le terme du congé maternité s’il lui fait immédiatement suite.

  • 2 mois avant le début du congé parental s’il ne lui fait pas immédiatement suite.


En cas de demande de passage à temps partiel dans le cadre d’un congé parental : le salarié doit proposer un horaire de travail dont il doit convenir avec son manager.


A chaque renouvellement, il est possible de changer de formule.


Le congé parental ne peut pas être refusé au collaborateur.

Au retour du congé.

Le collaborateur qui s’est absenté plus de 4 mois pour son congé parental d’éducation bénéficie du même entretien professionnel de retour prévu pour les salariées au retour de leur congé maternité.

Enfin, dans le cas d’une absence égale ou supérieure à 2 ans, le collaborateur pourra bénéficier, à sa demande, d’un bilan de compétence.


Bon à savoir : Les salariés âgés de plus de 21 ans qui ont des enfants à charge et qui n'ont pas pu bénéficier de leurs 25 jours de congés sur l'année ont le droit à 2 jours de congé supplémentaire par enfant à charge dans la limite de ces 25 jours.

Cela ne concerne que les salariés qui ont été absents et dont les absences interrompent leur acquisition de congés payés (exemples : arrêt maladie, congé sabbatique, etc).

Pour rappel les absences qui ouvrent droit à congés payés sont les suivantes :

- congé maternité, paternité, adoption

- arrêt maladie suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle

- les congés payés

- les jours de récupération

- les jours de service national

Les collaborateurs qui sont éligibles à l’octroi de ces jours supplémentaires ont la possibilité de poser des journées d’absence autorisées rémunérées dans l’outil Absence Portal en indiquant dans le champ commentaire "jour pour enfant à charge".