La fin du protectionnisme britannique

ASPECTS

Social

Le gouvernement britannique est influencé par les idées libérales très influentes au tournant du XIXe siècle. Le libéralisme économique encourage la libre concurrence et la liberté de commerce. L'intervention de l'État est limitée dans cette politique et les marchands sont encouragés à faire des commerces avec les autres États.

Politique

Alors que le protectionnisme favorisait le commerce au sein de l'Empire britannique (Le Royaume-Uni et ses colonies), le libre-échange favorisera les échanges avec les pays étrangers.

Économique

Au début des années 1800, le gouvernement britannique met en place des tarifs préférentiels sur le commerce avec le Canada. Cela lui permet de bénéficier des ressources forestières avec sa colonie, dans le cadre des guerres napoléoniennes qui nécessitent l'augmentation de la flotte navale britannique. À cet égard, le gouvernement britannique doit trouver de nouvelles sources d'importations, alors que le blocus de Napoléon l'empêche de commercer avec les pays européens.

Dans les années 1840, le gouvernement britannique privilégie le libre-échange dans son rapport avec les autres pays. Peu à peu, le gouvernement abolit ses tarifs préférentiels et ses mesures protectionnistes. Notamment, le gouvernement:

Cela aura des conséquences sur l'économie de ses colonies. En effet, le Canada doit trouver des solutions pour soutenir son économie, maintenant que les tarifs préférentiels du Royaume-Uni sont abolis. 

En 1854, le Canada négocie donc le Traité de réciprocité avec les États-Unis.

Culturel

Territorial

Scientifique & Technique

Extraits

Ministère de l’Agriculture, Ottawa, 6 septembre 1902. « Depuis le commencement de 1800 jusqu’en 1840, le parlement s’efforça constamment d’améliorer l’agriculture par la taxation du grain importé, légèrement modifiée à partir de 1804, et par un tarif différentiel en faveur des grains du Canada. La protection gouverna la politique fiscale de la Grande-Bretagne jusqu’en 1846, où le dernier lambeau de protection n’était plus que de 1 par quaintal sur toute espèce de grain.

L’abolition de la loi des céréales (Corn Laws) en 1846 fut la date critique dans l’histoire de l’agriculture pendant ce siècle. Si dans la seconde moitié du siècle, l’agriculture a été florissante, ce n’est point qu’elle ait reçu de secours nouveuax, mais c’est parce que les secours qui existaient ont été plus généralement et plus pleinement utilisés.

L’agriculture extensive de la fin du premier tiers du siècle fit place à l’agriculture intensice de la fin du deuxième tiers. L’amélioration des routes, la construction des chemins de fer, l’orgnaisation des sociétés agricoles et des concours agricoles annuels, l’extension de la littérature et la propagation de l’éduction, ont toutes contribué à mettre les cultivateurs à mpeme de se tenir au courant des progrès les plus récents de l’agriculture. Un de ces progrès les plus importants pendant le dernier demi-siècle a été le développement de l’ploitation du bétaild dans la mère patrie; les efforts on (sic) tendu toujours plus à la transformation des récoltes des champs en viande et en produits de laiterie.

[...]

Chaque année la production du grain va en diminuant en Grande-Bretagne et l’élevage des animaux en augmentant. Le vide ainsi produit, le Canada ne pourrait-il pas le combler? » Source.


  

Lieutenant-Gouverneur Gladstone, mars 1846. 

« Si le Canada doit soutenir une concurrence avec les états de l'Ouest de l'Amérique, et entrer dans la lutte, alors qu'il n'est plus sous l'égide de droits protecteurs, cette Province du moins ne sera pas appelée à lutter sans en retirer quelque avantage. Parmi ces avantages, je considère les taxes légères qui pèsent sur elles, l'assistance et les ressources qu'elle a trouvées dans le crédit et les fonds Britanniques pour la construction et l'amélioration de ses communications intérieures, - les relations plus fermes et plus régulières de son commerce - son tarif peu élevé, si favorable à l'importation, et qui, par cela même, tend puissamment à encourager son commerce à l'extérieur, - les avantage qu'elle a par sa proximité comparé à l'éloignement des États de l'ouest qui sont aussi ses rivaux les plus formidables sous le rapport du bas prix des productions, - et finalement, les moyens de transport sans transbordement par la voie du St-Laurent qui n'offre pas celle du Canada Érié. Une autre circonstance en sa faveur, c'est que le commerce des céréales aura été établi sur un pied ferme et durable, avec tous ses arrangements en progrès et en pleine opération, tandis que le commerce des céréales des États-Unis devra prendre une nouvelle existence, et subir les modifications qu'entraînera son adaptation à des circonstances qui n'ont pas encore été éprouvées. » Source.

Critique externe -3QPOC

Qui?

Le Ligue contre le Corn Laws est une ligue pour l'abolition des lois sur le blé. Cette ligue organisera des rencontres et diffusera des tracts pour forcer le gouvernement à mettre fin au Corn Laws.

Quand?

L'année 1846 marque l'abolition des Corns Laws par le gouvernement britannique. 

Critique interne -3QPOC

Qui?

Le gouvernement britannique et ses colonies

Pourquoi?

Le gouvernement britannique est influencée par les idées libérales. Le protectionnisme est critiqué par la population depuis plusieurs années, puisque ces mesures ne favorisent pas la population britannique et empêchent les marchands de vendre leurs produits dans des pays étrangers.

Quoi?

Le gouvernement britannique met fin à sa politique protectionniste avec ses colonies. Il adopte une politique économique de libre-échange.

Où?

Dans l'empire britannique

Quand?

Dans les années 1840

Comment?

Le gouvernement britannique met fin à ses tarifs préférentiels et abolit ses mesures protectionnistes, telles que les Corns Laws et la Navigation Acts.

Documents à télécharger

SAÉ : Travailler les opérations intellectuelles

SEA : Travailler la méthode historique

Pour aller plus loin...

Rencontre de la ligue contre la Corn-law, 1846.

Source.

Domaine public