Social

L'Évangélisation des Autochtones, qu'on appelle aussi leur conversion au catholicisme, est un des objectifs de la colonisation de la Nouvelle-France. L'arrivée des missionnaires européens a un impact sur la santé des Autochtones, car ceux-ci ne sont pas immunisés contre les maladies européennes

Le colonialisme entraîne de lourdes conséquences sur le mode de vie des Autochtones qui sont forcés d'adopter le mode de vie des Européens. Les institutions, comme les hôpitaux et les écoles, sont dirigées par des communautés religieuses. Les relations de pouvoir sont donc profondément modifiées et le rapport à la spiritualité de ces peuples n'est plus le même.

La présence des missionnaires entraîne un échange culturel important. Les missionnaires sont nombreux à apprendre les langues autochtones afin de se faire comprendre. Les Autochtones sont encore plus nombreux à apprendre le français en raison de l'éducation offerte par les missionnaires. Les missionnaires croient que cet échange culturel sera favorable à l'évangélisation des populations.

Politique

Des communautés religieuses comme les Sulpiciens à Montréal deviennent les seigneurs-propriétaires de diverses seigneuries en Nouvelle-France. Le Roi de France qui les leur concède considère l'évangélisation comme le devoir d'un bon roi catholique. À cette époque, le Roi est considéré comme un représentant de Dieu sur terre, il a donc comme obligation de soutenir les activités de l'Église et favoriser l'évangélisation des populations déjà présentes en Amérique. La conversion d'un Autochtone à la religion catholique fait de cet Autochtone un sujet du roi.

L'Église catholique détient beaucoup de pouvoir par la place des communautés religieuses dans la colonie et particulièrement de l'évêque au sein de l'élite dirigeante. Ses membres ont beaucoup d'influence sur les décisions prises dans la colonie et auprès du Roi de France.

Économique

Culturel

Dès le début de la Nouvelle-France, des missionnaires sont envoyés en Amérique afin de convertir les populations. À partir de ce moment, la religion catholique est perçue comme la seule religion acceptable sur le territoire.

La culture autochtone est rejetée et vue comme inadéquate par les Européens. Cela entraîne une acculturation. Les missionnaires exigent que les Autochtones nient également leur spiritualité traditionnelle. Les Autochtones seront fortement encouragés et parfois forcés à adopter le catholicisme et le mode de vie européen.

Plusieurs missionnaires ont écrit le récit de leurs voyages dans les terres autochtones.

Territorial

Des communautés religieuses fondent aussi des missions, d'abord temporaires, puis permanentes. Les Jésuites, par exemple, font construire plusieurs bâtiments sur le territoire des Hurons-Wendats. Par la suite, ces missions prennent la forme de villages destinés à accueillir les Autochtones et assurer leur conversion.