Plantes aquatiques

Les plantes aquatiques du lac Long

Les plantes aquatiques font partie de la biodiversité d'un plan d'eau. Leur présence est normale et bénéfique tant qu'elle est équilibrée, non nuisible pour la santé du lac et que la présence d'espèces exotiques est absente ou ne menace pas le processus normal de vieillissement du lac.

Quelques plantes aquatiques indigènes abondantes parmi celles présentes au lac Long

Brasénie de Schreber

Nymphéa odorant

Pontédérie cordée

Potamot à larges feuilles

Plante aquatique indigène ou exotique ?

Plante aquatique indigène : vit dans son aire de distribution naturelle, soit celui dont elle est originaire : ici le Québec.

Plante aquatique exotique : vit hors de son aire de distribution naturelle, soit celui dont elle est originaire : ici majoritairement l'Europe ou l'Asie.

Envahissante ou pas ?

Par exemple, le nymphéa odorant est une plante aquatique flottante indigène alors que le myriophylle à épis est exotique.

Tant les plantes aquatiques indigènes qu'exotiques peuvent être ou non envahissantes. « Une plante est considérée envahissante lorsqu’elle colonise et domine rapidement un milieu, tant sur le plan du couvert que du nombre d’individus ». (réf : Rapport technique de l'OBV-CARA).

Au lac Long, l'analyse des herbiers s'est réalisée entre 2019 et 2021, permettant de couvrir la totalité de la superficie du lac. Aucune plante aquatique exotique préoccupante, envahissante ou non, n'a été identifiée. Deux plantes exotiques envahissantes, installées en bordure des rives, ont été répertoriées : la salicaire commune et le roseau commun phragmite.

Pour consulter les rapports produits en 2019 et en 2020 :

L'APLL poursuit la surveillance des herbiers, toute personne qui détecte une plante suspecte est invitée à en faire part via l'adresse courriel de l'Association.


Vidéo produite au lac Long

par l'OBV-CARA

à l'été 2020