Inaptitudes en EPS

Les textes ont introduit quelques notions et dispositions nouvelles (arrêté du 13 septembre 1989 « contrôle médical des inaptitudes à la pratique de l’EPS » et circulaire n°90-107 du 17 mai 1990 « contrôle médical des inaptitudes ») :

Ø La notion d’inaptitude offre à l’enseignant la possibilité d’adapter l’effort et de choisir les moyens d’action compatibles avec l’état de santé du moment de l’élève. Elle remplace la notion de dispense qui impliquait l’absence de l’élève aux cours d’EPS, renforçant ainsi sa rupture avec son propre corps déjà amorcée par la déficience momentanée ou l’état de maladie (ex : l’élève asthmatique dispensé de sport par le médecin). Toutefois l’équipe EPS décide qu’un professeur peut autoriser un élève inapte à se rendre au CDI avec un travail à faire sous certaines conditions : intempéries, élève perturbateur…

Ø Une nouvelle rédaction du certificat médical précise l’inaptitude en terme fonctionnels tout en respectant le secret médical.

Ø La présence aux cours reste la règle mais signifie aussi qu’il y a matière à enseignement. Sauf cas très rare, un élève a la possibilité de participation active : arbitrage, évaluation, managérat, installation de matériel…). Ces connaissances ne peuvent se substituer à l’action elle-même mais l’important est de donner à ces élèves tous les éléments de culture qui leur sont accessibles. L’équipe EPS décide à ce sujet de ne pas mettre une note à un élève inapte mais seulement une appréciation sur le bulletin.

Le certificat médical reste le seul document officiel attestant de l’inaptitude. Exceptionnellement (soit une fois), les professeurs accepteront un mot dans le carnet de liaison ou un mot des parents avec des explications. La tâche des professeurs est de relever les informations des inaptitudes afin de constituer un dossier.

Il est important que le règlement intérieur rappelle ces données et facilite les relations entre enseignants, élèves, parents et corps médical.