Dhc Beaver

Dhc Beaver

La décoration choisit est tiré d'un modèle réel à la seule différence qu'à la place du bleu, c'était vert. Je trouvais le bleu plus joli.

Mais voilà, en début d'année, je recevait un mail du canada avec en pièce jointe une photo d'un Beaver avec mes couleurs, soit bleu et rouge.

Sur l'excellent site de Dhc-2.com, j'ai trouvé le modèle original, le voici.

http://dhc-2.com/id181.htm

Tout à commencer il y a quelques années où j'ai eu l'envie de réaliser un p'tit gros.

le cahier des charges était simple. un avion à aile haute, train conventionnel (bicycle), une envergure au dessus de 2,50 m. C'est Patrick qui m'a transmis le plan. Après quelques renseignements pris sur le sujet ( à l'époque on ne parlait pas d'internet j'ai dit banco, mon premier gros modèle sera un Beaver. Allez voir le site www.dhc-2.com

les caractéristiques du modèle suivant le plan d'origine :

envergure : 3 m

longueur : 1,70 m

moteur : 35 cc essence

profil : clark Y

poids estimé : 11 kg

construction classique en bois

j'ai commencé la construction par un élément déterminant, le moteur. Comme,t cela c'est il passé ? Un coup de fil, un coup de carte bleue et le tour était joué ? Non, non, j'ai choisit la solution du recyclage. Sans être un "hyper bio", je vais régulièrement à la déchèterie me débarrasser de mes objets encombrants. on ne sait jamais, il peut y avoir quelques choses d'intéressant. Et ce jour là, la chose intéressante était une tronçonneuse Sthil dans la benne à métal. On prend, on verra plus tard.

Plus tard, c'était une machine qui avait l'air de tourner correctement. La première difficulté qui est venue à mon esprit, la fabrication du plateau d'hélice. C'est Dédé de Chalon sur Saône qui me tourna la pièce en aluminium. Entre temps, j'ai joué de la disqueuse pour enlever tous les carters inutiles autours du cylindre. Poids final de la bête, 3,3 kg pour 59,9 cc. Je sais, il y a beaucoup plus léger et certainement plus performant, mais je ne cherche pas un moteur qui fasse voler un avion pendu à l'hélice. Et n'oublions pas le coût nul de ce moteur. Souvenez vous de l'époque d'Orléans (pour les moins jeunes) on ne parlait pas de MVS, de DA et autres, et pourtant nos avions volaient très bien.

Les caractéristiques du modèle après modification :

envergure : 3 m

longueur : 1,90 m

moteur : 60 cc essence

profil : NACA 2415

poids estimé : 17 kg avec les roues et 20 kg avec les flotteurs ( ils pèsent 4 kg avec leurs haubans ). Avec 1 m² de surface, le calcul est simple : cela nous donne une charge alaire de 170 g/dm² avec les roues et de 200 g/dm² avec les flotteurs. Vous avez remarqué qu'il prenait son temps pour décoller de l'eau.... vous savez maintenant pourquoi.

construction FDV pour le fuselage et polystyrène coffré pour les ailes, les stabs et la dérive.

Le moteur fut installer sur un banc de rodage car il a bien fallut le roder une nouvelle fois. Petit hic, un peu trop de vibration à mon goût. Mais ça, on verra plus tard.

Rentrons maintenant dans le vif du sujet : la construction.

J'ai commencé par les éléments qui ne prenaient pas trop de place, je finirai par le fuselage.

Le stabilisateur

Faisons simple et léger. ( retenez biens ces quelques mots, c'est important pour la suite)

J'utilise du polystyrène blanc coffré balsa 15/10. le tout sera entoilé fdv 25g. Le stab est démontable en deux parties reliées par deux joncs en carbone de 8mm. les fourreaux, les faux bords de fuite et d'attaque sont posés avant coffrage. le servo est intégré dans l'emplanture. pas de photos de la construction, voici un stab finit.

La patte en carbone percée qui se trouve entre les deux clés d'ailes retrouve celle de l'autre stab pour les maintenir ensemble avec une vis nylon M4. Seule l'une d'entre elle est taraudée M4. Cette vis passe par un trou sous la partie mobile de la dérive. Au neutre, on ne voit pas la vis.

Sur cette même patte de fixation, la prise du servo est réalisée sur mesure avec des restes de circuit imprimé. La partie blanche est du silicone qui bloque les fils sur les soudures. Il y a 6 contacts par stab. Dans le fuselage, j'ai positionné avec précision les prises mâles. Sur le terrain, le montage est très rapide.

Gros plan sur cette fameuse prise. Le guignol est composé de deux couches de ctp croisées. Épaisseur : 25/10. Sur la photo de droite, une des deux prises coté fuselage. Elles sont collées sur la même plaque de carbone de 30/10. "la chose blanche" que l'on voit sur les prises est du sillicon qui noie les soudures. On peut voir aussi qu'il manque un peu de peinture sur le fuselage.

Les ailes

Elles sont réalisés selon la même méthode mais coffrées avec du Koto 10/10 et sous vide. les photos sont là :

La partie du noyau où se trouve le fourreau de clé d'aile est détaché du reste du bloc. au premier plan il y a l'âme en ctp dans lequel est glissé le fourreau de clé d'aile en fdv. celui ci est moulé directement sur la clé. au fait, la clé est un tube de débroussailleuse. un peu lourd mais vraiment pas cher du tout.

Le fourreau est collé avec de la fdv sur le ctp. je me serre de la découpe réalisée au préalable dans la bloc de polystyrène comme matrice. ainsi le fourreau est parfaitement solidaire au ctp.

La découpe reste du classique grâce à l'avance manuel du fil chaud. c'est à dire avec deux personnes. j'en profite pour remercier mon épouse qui c'est toujours montrée très douée pour cette tâche. L'extrados est coupé, l'intrados aussi sauf l'aileron. Celui ci sera intégré (comme le volet). vous noterez la passage du fourreau de clé d'aile.

Coffrage de l'extrados sous vide. l'aileron est découpé plus tard. le passage du fourreau est renforcé par une couche de fdv 200g. Grâce à la technique du vide, le coffrage de l'intrados suivra la découpe.

Le volet n'allant pas contre le fuselage, un morceau a été rapporté.  on voit bien la courbe du coffrage au bord de fuite mais aussi le bord d'attaque ( en koto ) qui a été roulé avec un renfort de fdv 200g entre le polystyrène et le bois. faisons léger...

La découpe des puits de servo. la trappe est équipée des supports et est ajustée au cadre. celui ci est immobilisé à la cyano sur le coffrage.

le coffrage de l'aile est découpé avec un forêt de 1mm qui correspond à l'épaisseur du coffrage du cadre.

voilà le résultat.

Le coffrage est terminé, les potences des volets et des ailerons sont posées. Noter la commande d'aileron dans l'épaisseur de l'aile. Le saumon est en roofmat. Il est recouvert d'une couche de fdv de 160g et une de 50g pour la finition.

L'entoilage à la fdv 25g dans la cuisine au chaud. Un support est fabriqué pour effectuer cette opération en une seule fois. On étale la résine au pinceau et on racle à la CB. Pour la quantité de résine à préparer et pour ceux qui débute, on pèse le tissu et cela nous donne le poids de résine à préparer. Et hop dans l'étuve. On ferme, on place un sèche cheveux et on chauffe à 40°. on revient une heur plus tard et horreur, il y a des bulles partout. Certainement du à l'humidité contenu dans le coffrage, donc on ressort tout et on joue de la CB. Ouf, ça été.

Pour la finition, faisons simple et pas cher, laque glycéro et rouleau en mousse. J'ai été étonné du rendu. Il faut savoir que j'ai tenu à utiliser une laque glycéro pour avoir un produit de qualité qui accroche bien et d'un bon finit. Autre avantage, le temps de séchage, il est long ce qui permet à la peinture de bien s'étaler. Derrière, le fuselage de mon prochain planeur de voltige.

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