frenchman XXL Ironman Carcans

By Fanch

Frenchman le triathlon XXL

Qu’est ce qu’un IronMan ? On imagine assez bien 3 américains sur une ile d’Hawaï qui jouent à celui qui a la plus grosse : « moi, John, je suis nageur et c’est la discipline la plus dure, la course locale des 3,8 Km est méga réputée », « n’importe quoi Jim, moi je suis cycliste et les 180Km de l’île c’est vraiment une course balèze » « mais arrêtez vos bullshits le marathon est vraiment l’épreuve la plus exigeante ! » leur renvoie Jasper… Voilà comment d’une conversation de 3 champions américains est née l’idée de faire concourir les 3 disciplines en une seule épreuve. Le triathlon était né et le format IronMan avec.

Une aventure Ironman n’est pas anodine. Elle ne commence pas le matin de l’épreuve. Elle débute effectivement bien avant. 6 mois la plupart du temps. Le temps d’habituer le corps à encaisser un effort intense sur plusieurs heures.

Le choix du coach

Pour ce faire, et parce que je pense que je ne ferai pas 50 IronMan, je fais le choix de me faire accompagner par un coach. Un peu par hasard, en échangeant avec Adrien LEROUX, il me confie qu’il fait ce genre de prestation. Vu son pédigrée de champion, je n’hésite pas longtemps ! On est fin novembre et on établit un plan de bataille pour les 6 mois qui sont devant nous.

Tout au long de la prépa, Adrien sera très présent pour corriger, encourager, challenger. Sa présence fut d’une grande aide et je pense que je lui dois pas mal de réussites au cours de la prépa et la bonne réalisation de ce triathlon in fine !

 

Les entraînements nat

Alors non seulement, j’ai été bien accompagné par Adrien mais j’ai eu également l’immense chance de côtoyer Antoine COMMERE comme entraineur natation du Laval Triathlon Club, un ancien champion de natation et de triathlon qui a, lui aussi, une belle expérience à vendre en termes de triathlon longue distance ! Je me souviens d’un test 1500m début décembre où, au bout de mes forces j’arrive, à la peine, à arrêter le chrono à 32’ et de cet autre entrainement en mars où, suite à ce même exercice, je viens boucler les 1500 en 27’ sans être au bout de ma vie. Je pense que je lui dois beaucoup de ces 5’ de progrès.

J’en ai avalé des longueurs de bassins ! Mais grâce à une progressivité tout en mesure, je suis doucement arrivé à trouver qu’une sortie d’1h en piscine ce n’est finalement pas si long. Je dois même avouer que j’ai pris un réel plaisir à nager régulièrement entre Laval et Sablé. J’attendais les séances du lundi soir avec une certaine impatience. La natation n’a beau représenter que moins de 10% du temps de l’épreuve, il ne faut pas la négliger pour autant.

L’objectif recherché a été d’aller gagner en vitesse mais peut être encore plus, en efficacité afin de sortir de l’eau après les 3800m le moins entamé possible. Nous avons entrepris un gros travail technique et de foncier avec Adrien et Antoine : des enchaînements de grand chien, bras tendus, longe corps, indexé, poings fermés,…associés à des séances de longs progressifs. Oui vraiment, j’ai adoré cette partie du training. Les améliorations, visibles, ont sûrement largement contribué à rendre l’exercice moins contraignant, voire…plus sympathique.

 

Les entrainements vélo

Je remets entre les mains d’Adrien mon entrainement vélo car, hormis rouler assez régulièrement, je n’ai pas l’habitude du travail spécifique. L’inconvénient d’une course en début d’été, c’est qu’elle se prépare l’hiver. Et vu que le vélo, à l’intérieur…c’est franchement chiant, on est quand même pas mal tributaire des caprices de la météo. Avec le coach on a donc planifié 2 séances de vélos hebdos avec une séance de home trainer (HT) par semaine. Autant vous dire qu’aller faire le hamster dans le garage quand il fait froid est un gage de motivation. Le casque sur les oreilles, la tablette en point de mire, j’enchaine donc les séances avec mon pote Netflix comme compagnon d’infortune. La diversité des exercices minimisant la lassitude de ce type de séance.

La 2ème séance du WE alterne entre le samedi et le dimanche selon la météo. Et là, il faut bien admettre que nous avons eu du bol car à l’exception d’une sortie qui s’est soldée par une très grosse averse de grêle et d’eau, j’ai pu rouler à peu près au sec. Au début de prépa, nous avons réussi à rouler ensemble. Mais plus l’échéance approchait, plus les spécificités de nos entraînements et nos contraintes familiales, rendaient les sorties communes compliquées. Comme je le disais pour la nat, Adrien a organisé une progressivité des distances. C’est donc souvent seul que j’ai enchainé 2 fois 180Km et plusieurs fois 150Km et plus. Cela permet de désacraliser la distance en se disant que finalement, c’est pas si long…si si, on finit par se dire ça…et ça permet aussi de tester l’alimentation et l’hydratation pour ne pas tomber en panne le jour de la course. Et comme durant toutes périodes de test, je suis tombé dans plein de pièges. Surtout celui d’avoir minimisé l’alimentation pendant certaines sorties. Je me vois bloqué en bas de Montgiroux après 90Km sans énergie après une sortie où je n’ai mangé qu’une barre…Si je ne devais d’ailleurs ne retenir qu’un seul conseil, il serait de s’astreindre à manger et boire à des fréquences précises et s’y tenir (quand bien même on n’a pas soif ou faim).

Les entraînements course à pied (CAP)

C’était le challenge. La CAP n’étant pas mon point fort et vu mon passé récent de traileur très lent, il fallait ré-enclencher la machine pour la réhabituer à se faire « un peu mal »…doux euphémisme ! Comme le disait Adrien : « t’es un bon vieux diesel ». Les premières séances ont eu pour ambition de décalaminer la tuyauterie à grands renforts de « court-intense » pour faire remonter le cardio. Je me suis mis minable plusieurs fois mais il faut admettre que les résultats ont suivi. A mi prépa, le semi de Laval est venu couronner les progrès. La confiance est remontée à bloc et le corps a bien répondu. Trop bien. Je me sens alors très bien et j’enchaîne les séances au point de faire siffler bien fort les tendons d’Achille 15j après le semi. Sacré coup d’arrêt pour la CAP. Quasi 3 semaines d’arrêt…alors oui, je compense sur les 2 autres disciplines mais ça ne fait pas tout. Adrien réintroduit la CAP doucement. On constate avec satisfaction que je n’ai pas trop perdu. On a donc pu reprendre le rythme de l’entraînement normalement. Notamment en insistant sur les enchaînements vélo/CAP. Là encore, cela permet de valider les allures, l’alimentation et l’hydratation. Et là encore, cette phase de test permet d’écarter certaines hypothèses et de ne pas continuer dans certaines erreurs (boire, manger notamment).

Le jour de l’épreuve

La natation

Le départ de la course est prévu à 7h. Réveil à 4h45 pour un repas complet. Nous partons vers le site avec Pilou et Tanguy où nous retrouvons les sacs et le vélo déposés la veille. A noter qu’il s’agit d’une organisation type « IronMan » avec des sacs de transition à T1 et T2 centralisés et une tente où se changer. Rien au niveau des vélos. Après y avoir goûté, il faut admettre que c’est top !

Nous nous préparons donc tranquillement en rentrant chacun dans sa course. A quelques minutes du départ, le speaker signale que le vent se lève et que la natation va se compliquer de ce fait sur l’aller. Un genou à terre nous entonnons une Marseillaise qui met les poils. Le vent est bien là et on voit le lac avec beaucoup de reliefs, ça va être plus dur que prévu. Je m’installe à gauche afin d’éviter le tumulte de la corde un maximum après le départ. Le compte à rebours est lancé, 3-2-1 partez ! on se lance pour une longue journée de sport. Comme tout départ en mass start ça joue des coudes, je me retrouve avec les lunettes sur le front après 400m. Je les réinstalle. Je me remets à nager mais les vagues créées par le vent rendent une natation posée très compliquée. Beaucoup de 2 temps pour garder le cap et m’orienter au mieux. J’arrive rapidement à récupérer la corde et je vais nager dans la vague d’un nageur pendant tout le premier tour. Nous nous croiserons de temps en temps en nous donnant quelques coups au passage (involontaires) mais la fin du 1er tour arrive. J’ai le sentiment d’une bonne nage. C’est passé très vite je regarde ma montre avant la sortie à l’australienne : 33’ c’est pas mal. Ça repart. L’aller secoue toujours autant mais j’arrive à placer une nage en 3 temps plus économe. J’insiste bien sur la technique pour ne pas griller trop de cartouches. Le retour me paraît un peu plus long que lors du 1er tour mais on arrive au bout de la 1ère épreuve assez vite. Je regarde ma montre et je suis très satisfait de voir 1h10 ! Je remarque d’assez loin Emilie qui ne me voyait pas. Quelques grands signes avec les bras lui signalent que c’est moi. Sur le tapis je retrouve également Aubin et Julie qui me hurlent dessus avec les copains. Je me sens très soutenu mais je ne m’enflamme pas pour autant.

Je prends tout le temps de réaliser ma transition à laquelle je pense depuis la 2ème bouée de retour. C’est presque en automate que je réalise ce que je répète dans ma tête depuis ½ heure. Je remets le sac de transition et pars chercher mon vélo pour la 2ème épreuve du jour. En passant, je profite des encouragements d’Emilie et des enfants. Supporters au top !

Le vélo

2 boucles de 90Km avec 2 grandes lignes droites (ou presque). Très peu de dénivelé. Et du vent annoncé…toujours en prise. Il ne va pas falloir chômer ! Avec Adrien on avait travaillé sur des zones cardiaques. Le temps de m’y situer, il n’y a plus qu’à y rester. En sortant du parc, j’entends le speaker dire qu’on arrive au 100eme concurrent qui sort de l’eau. Ça permet de me situer dans le peloton. Contrairement à ce que je pensais, je ne me fais pas tant doubler que ça. Entre ceux que je dépasse et ceux qui me doublent, j’ai un sentiment global d’équilibre. On opère un demi-tour au 45ème K et juste avant d’y arriver on croise les 1ers. Ils ont déjà 40’ d’avance à ce moment-là. Quand on voit les montures des gars, on se dit que ça va très très très vite !!! Je compte le nombre de concurrents qui me séparent du 1er pour m’occuper l’esprit pendant 15 kilos. Au demi-tour, j’en dénombre 97 (sur 500 partants). Mon impression est donc correcte, j’ai maintenu le classement. Maintenant j’attends de croiser les gars pour estimer le temps d’avance que j’ai sur eux. Je croise Tanguy aux environs du 50ème K. J’ai globalement 20’ d’avance. Pilou sera croisé au 60ème. J’ai une heure d’avance sur lui (il aura eu un gros problème à la sortie de l’eau). La fin du 1er tour s’effectue avec un vent plutôt favorable. La moyenne à vélo s’envole sans que le cardio ne décolle de trop. C’est extrêmement grisant. Le compteur avoisine les 38 Km/h en étant à l’aise. J’avais informé Emilie qu’elle pouvait me retrouver au 90ème après 2h45 de course vélo dans mes projections optimistes. Ayant été plus vite que mes pronostics, seul Aubin est dans le rond-point du demi-tour pour m’encourager. Il ne me manque pas et j’entends un grand « aller papa, tu cartonnes ! » A la fin de la course il me confiera que j’étais le premier vélo moche qu’il croisait (vélo non équipé en contre la montre). J’ai quelques doutes sur l’objectivité de mon fils mais ça m’a bien fait sourire. Je jette un œil sur le compteur 34Km/h sur les 1ers 90 kilos. Quelle satisfaction ! Je me dis quand même qu’il va falloir rester sage pour ne pas perdre trop de jus. Je prends le temps de m’arrêter pour récupérer mon ravito perso. J’ai les poches qui débordent de compotes, barres et sandwichs. En plus de respecter la fréquence d’alimentation convenue avec Adrien (toutes les 20’ une barre, toutes les heures une compote et toutes les 10’ hydratation) je mange donc un peu plus à ce moment (les 2 petits pains au lait avec une tranche de poulet et fromage) mais ça change des barres et ça fait du bien.

Le 2ème aller se fait contre le vent. Ça commence à devenir un peu plus dur de toutes façons avec cet élément défavorable, donc je suis obligé d’être plus sage. J’en profite pour mettre un carton rouge à certains concurrents qui ne sont pas très respectueux et qui jettent leurs déchets n’importe où malgré les demandes expresses de l’orga. C’est quand même pas compliqué de conserver ses déchets et de les déposer aux ravitos !!! Mention particulière au 359, Julien de son prénom qui me fait le coup de me balancer son emballage dans les rayons…Julien, tu es officiellement un gros porc irrespectueux !

Demi-tour du 2nd tour, je croise Tanguy et Pilou globalement aux mêmes endroits, j’ai maintenu les écarts. Honnêtement les kilomètres sont passés très vites et les sensations restent excellentes. J’arrive dans les 10 derniers Kilo, il est temps de faire remonter quelques dents pour faire tourner les jambes plus vite. Arrivé à la ligne de T2 je descends du vélo et cherche à courir à côté du vélo mais j’en suis incapable. J’ai la plante des pieds en feu et courir sur le revêtement agressif est un supplice. Je marche.

Je pose le vélo sous les encouragements de la famille et des amis. Je me dirige vers mon sac de ravito. J’ai choisi l’option changement de tenue avec short + T shirt plutôt que de conserver la tri fonction. Je remplis mes poches de compotes et barres et récupère une flasque qui m’accompagnera tout le long du marathon.

 Je sors du parc à vélo. Emilie m’envoie des ondes positives et me dit de me faire confiance. Les enfants continuent de me hurler dessus pour m’encourager. C’est drôle !

CAP

Je pars donc sur le marathon pour 4 tours. Je me suis fixé une zone de fréquence cardiaque afin de ne pas m’épuiser trop vite. Je tiens ce rythme tout le long du 1er tour. Je croise Tanguy à la fin de la partie dans la forêt (aux alentours du 5ème). Les 20’ vont fondre à grande vitesse. Il me dépassera à l’amorce du 2ème tour. Toujours pas de Pilou en revanche…ça me paraît quand même bizarre mais je me dis que le garçon est quand même un super coureur et que même avec 1h de retard, il saura me remonter… Au milieu du 2ème tour il va finir par me dépasser mais j’ai bien senti qu’il avait une foulée qui ne correspondait pas celle qu’il a d’habitude. Je finis le 2ème tour. Ça va encore même si je sens que les 2 dernières boucles ne vont pas être réalisées à des vitesses vertigineuses ! les 1ers finissent leur course à l’amorce de ce 2nd tour. Je m’étais fixé un objectif officieux : être sur le marathon avant qu’ils ne terminent. Objectif annexe purement lié à ma fierté mais qui fait du bien quand il est réalisé. Dans le 3ème tour au passage dans la forêt je sens bien toutes les petites montées qui se transforment en grosse patates … et que je finis par marcher. Hormis ces passages, je m’en tiens à mon plan : ne pas marcher hors ravito. Je suis à une allure plus proche de celle du papy que du runner léger et efficace mais en regardant les autres concurrents, je me rends compte que je ne suis pas le pire et qu’en plus j’en double certains qui sont réellement à l’arrêt. Allez, disons-le, c’est vraiment pas coutumier me concernant alors je suis bien content de le souligner. A partir de là, c’est la marche macabre, ramasse tes zombies ! la chaleur commence à faire des dégâts dans les rangs des athlètes. La remontée sur le front de mer n’est pas plus facile. Malgré une portion plate, c’est interminable et quand on commence à avoir mal aux jambes, les portions plates sont peut-être pire que les portions vallonées car il n’y a aucune justification pour marcher. C’est là que ta fierté, installée sur ton épaule, tout près de ton oreille, te rappelle à l’ordre : « non, on est pas sur une zone de ravito, tu ne marcheras pas »….j’ai pas réussi à la faire taire… j’ai obéi!

Entame du dernier tour. Je commence à me dire que je vais finir par réussir l’exploit de finir devant Pilou et pas trop loin de Tanguy…ce qui était utopique avant la course. Je ne vais pas cacher que compter sur la défaillance des copains à ce moment me parait même normal et j’en viens à croiser les doigts pour que les gars n’en aient pas encore sous la semelle pour accélérer car moi, entre ma semelle et le bitume, il n’y a pas la place pour y placer beaucoup plus qu’une feuille de papier cigarette…et qu’une feuille de papier cigarette ici…ne me servira à rien 😊 Aubin vient se joindre à ma lente course vers l’arrivée. Il m’accompagnera durant ce dernier tour. Il n’aura de cesse de m’encourager, de me motiver, de me parler, … Je pense que sur l’autre épaule, celle où la fierté n’était pas installée, j’avais Aubin qui me rappelait aussi que « courir c’est mieux que marcher » Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de fois où il m’a demandé si je pouvais accélérer…  « Bah non, pas là non ! ». Je croise pilou à mi-parcours, c’est sûr maintenant : je finirai devant lui. Au moment de passer à côté de la ligne d’arrivée, j’entends le speaker qui annonce celle de Tanguy. En passant on se hèle mutuellement moi pour le féliciter et lui pour m’encourager. Il ne reste que 4-5 kilos. Ils me paraitront longs ces kilomètres sur le front de mer. On continue de profiter des encouragements du public venu massivement profiter du soleil sur les bords du lac. Nos prénoms sont sur nos dossards donc les gens nous encouragent en nous appelant, c’est top ! Julie se joint à Aubin et moi pour parcourir les 100 derniers mètres. Je suis ravi de terminer, j’embrasse bien fort mes 2 enfants et Ludo Collet le speaker. A chaque fois qu’il a été là pour commenter une course à laquelle je prenais part, à chaque fois, ça ce ne s’est pas trop mal passé !

Fin de la course en 11h36. Je suis RA-VI !

L’après course est ponctuée par la récupération des médailles, des T shirts finishers, du massage de récup et du catering. Arrivé dans la première moitié du peloton, je ne m’attendais pas à entendre la bénévole me dire, qu’elle n’avait plus de Tshirts finishers à ma taille. What’s the fuck ??? il reste un tas de XXL, c’est tout…mais enfin…on vient de faire une belle course à laquelle on a souscrit en payant plus de 300€ et on n’a même pas un Tshirt finisher à notre taille à l’arrivée et juste une casquette des années passées avec la mention « Hourtin » distance L en lieu et place de « Cacans XXL ». Ce sera mon carton rouge pour l’orga !

Désormais place à la récup. Pas d’objectifs en vue pour le moment…juste récupérer.

Un grand merci traditionnel à tous ceux qui ont contribué à ma performance : Adrien et Antoine pour leurs conseils, les amis et la famille pour les encouragements tout au long de la course sur place ou à distance, mes 2 compères du jour Tanguy et Pilou avec qui cela aura été un vrai plaisir de partager cette demi-année d’entrainement. Enfin, une mention particulière à mes enfants et à mon épouse parce qu’ils ne m’ont pas beaucoup vu le dimanche matin pendant 6 mois, parce que je leur ai fait sûrement endurer ma mauvaise humeur de (trop) nombreuses fois et aussi parce qu’entendre dans la bouche de ses enfants une fois l’épreuve terminée « t’es mon champion papa » n’a absolument aucun équivalent (même un T shirt finisher à la bonne taille ne vaudra jamais cette reconnaissance 😉).

Keep in touch

Une dernière chose, avant une course, ne demandez pas à un athlète est-ce que tu es prêt ? Posez-lui plutôt celle de « dans quel état d’esprit es-tu ? » car on ne se sent jamais prêt pour ce type d’épreuve. Mais on a plein de trucs à dire sur les sentiments qui nous animent avant le départ.