Usines - Industrialisation
A partir de 1860, l’urbanisation du site futur des Lilas, concourt à la fermeture et au remblaiement des carrières de plâtre et de sable.
Dans les années 1880, une quarantaine d’entreprises, attirées par les coûts raisonnables des terrains, des baux mais aussi de l’octroi moins cher, s’installent le long des voies menant à la rue de Paris :
des usines de caoutchouc et de celluloÏd
le fabriquant d’arôme Patrelle,
les établissements Rozière
mais aussi des ateliers de taille moyenne d’habillement, de travail du bois
et des ateliers de plus petite taille : fabricants de jouets, d’instruments de musique (pianos), de production et vente de bière, de cidre ou d’eau de Seltz, façonnage du verre, cristalleries, serrureries, tourneurs de métaux,
articles de maroquineries, cuir, bonneterie, vêtements…
Après 1900, on assiste à l’arrivée de laboratoires de produits chimiques, de médicaments ou de produits alimentaires .
Dans les années 1920, l’industrie est en pleine croissance. La métallurgie compte au moins 55 industriels rien que pour la ville des Lilas. Des laboratoires pharmaceutiques s’installent (Macquaire qui deviendra plus tard Uclaf). En 1922 , la société Ronéo arrive avec ses imprimeries et cartonneries.
De 1930 à 1960, s’enclenche le déclin de cette industrialisation. La transformation du tissu économique local s’accélère face à la forte demande de logements.
Les grandes entreprises (Mapa, Güttermann, Ronéo, Patrelle et ses arômes…) délocalisent leur activité en grande banlieue ou en province. Seules restent les petites entreprises, principalement du secteur tertiaire, et employant pour la plupart moins de 10 salariés.
Aujourd’hui, il reste quelques grandes entreprises : la RATP, avec le dépôt Floréal, l’ascensoriste Drieux- Combaluzier, TDF qui emploient plus de 100 salariés.
07/07/2017