📕  Ballades et Promenades, Tokyo, Korinsha, janvier 1919. Recueil qui reprend une série de textes parus dans "l'Information d'Extrême-Orient" ou dans la colonne française du journal Yomiuri. Le cartouche de publication en japonais donne comme nom d'auteur 山田 きく子 (Yamada Kikuko).  


📕  Sur des Lèvres Japonaises, préface de Paul Valéry, Le Divan, Les Soirées du Divan nr.7, 1924

       Traductions de poèmes et légendes tirées de Noh.  

Mise en musique par Maurice Delage en 1923 (créé le 16 février 1925) dans Sept haï-kaï, les pièces suivantes, extraites de l'ouvrage: préface du Kokinwakashû, 'Herbes de l'Oubli' tanka de Sosie Hoshi, 'Petite Tortue' tanka de Mme. Hiroko Katayama, 'Lune d'Automne' tanka de Mme. Akiko Yosano, 'l'Ete' haïku de Bashô.


     texte intégral disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale de France  Gallica

K. Matsuo, dans sa préface à la traduction de "Ecrivains de Paris", signale la collaboration épisodique de K.Yamata dans ces années 20-30 aux publications "Revue des 2 Mondes", "Revue de France", "Mercure de France", "Le Divan", "Revue Bleue", "Nouvelles Littéraires", ainsi qu'aux journaux "L'Intransigeant", et "Le Figaro".


📕  Masako, Editions Stock, 1925, et La Revue Hebdomadaire, avr.1925, réédité Delamain et Boutelleau, 1942, avec illustrations de Rihakou Harada, puis dans la Bibliothèque Cosmopolite, 1995. Réédité avec La Trame au Milan d'Or, éditions Le Lierre Embrassant La Muraille, Lyon, 2018.



📕  Le Shoji, intimités et profils japonais , nouvelles, Editions Stock, 1927

Portraits de japonais, et surtout de japonaises, du Japon des années 20, rendus proches par une narration à la première personne.


📕  Les Huits Renommées, collection L'Invitation au Voyage, Delpeuch, 1927

Parcours à travers le Japon, illustré de 47 dessins de Foujita: Miyajima, Tokyo, Kyoto, Des Montagnes,  Des Plages, Matsoushima.


📕  Vers L'Occident, proses, volume 25 (lettre Y) de la collection "L'Alphabet des Lettres", éditions A la Cité des Livres, Paris, 1927



📕  Le Roman de Genji, Librairie Plon, 1928. Reédition en 1941. Réédition en 2021 aux éditions Vendémiaire.

Traduction de 5 des 9 premiers chapitres du roman de Murasaki Shikibu, d'après la version anglaise de A. Waley, et le texte original ancien. 



📕  Shizouka, princesse tranquille, éditions M.P.Tremois, 1929. Collection "la galerie des grandes courtisanes".

Récit de la vie de Shizouka, célèbre courtisane du temps de Kamakura, compagne du guerrier Yoshitsune. Illustré de dessins japonais anciens et d'un portrait de l'auteur par Foujita, daté de 1926 : "A ma chère amie Kikouko Yamata" .


📕  Saisons Suisses, illustré par 11 lithographies de Meili, A l'Atelier Rouge, Neuchatel, 1929



📕  Japon Dernière Heure, Librairie Stock,  1930

Reportage d'actualité sur le Japon de 1930 (voir article de l'Illustration)


📕  La Trame au Milan d'Or, roman, Editions Stock, 1930.
        Réédité avec Masako, éditions Le Lierre Embrassant La Muraille, Lyon, 2018.

Inspirée de la vie de son père, l'histoire d'un japonais issu du Nagasaki féodal, rencontrant en France dans les années 20 la civilisation occidentale et sa femme française, sans renier ses propres traditions. Sans doute l'oeuvre où la double sensibilité française et japonaise de K. Yamata s'exprime le plus directement.


📕  La Vie du Général Nogi, NRF Gallimard, 1931

Biographie du général qui fut fidèle jusque dans la mort à l'Empereur Meiji. 



📕  Vies de Geishas, collection "Les Vies Parallèles", NRF Gallimard, 1934. 

Récit de la vie de 4 geishas célèbres : Okichi l'étrangère, O Koi la carpe, Tsumakishi la Belle sans Bras et Shizouka Princesse Tranquille (ce dernier pratiquement identique à celui paru en 1929).



📕  Mille Coeurs en Chine, manuscrit, non publié, 1937, publié après guerre, Del Duca, 1956.

Dans Shanghai en guerre, la destinée d'une Japonaise épouse d'un marchand chinois.



📕  Au Pays de la Reine, étude sur la civilisation japonaise et les femmes. Hanoi, Imprimerie de l'Extrême-Orient, 1942.

Un ouvrage étonnant compte tenu de la date de sa publication, où K.Yamata expose le rôle éminent joué par les femmes dans la civilisation japonaise, et conclut: "Je semblerai peut-être mal venue à citer l'exemple du Japon pacifique, cependant son histoire le montre concentré pendant plusieurs siècles sur cette pratique de paix [...] qui lui permit de porter à un degré de perfection inouïe tous les raffinements de sa culture. Elle est donc hautement capable de donner à nouveau un exemple de grande civilisation et de paix durable".

Extraits publiés après guerre dans la Revue France-Asie, Vol.3 No.30, Saigon,  Sept. 1948.




📕  Ecrivains de Paris, magazine Le Mercure de France, Nr.0644, 1950 (?)

A travers les portraits des auteurs célèbres du Paris des années 20, le récit de ses premières rencontres littéraires et expériences d'auteur.


Kikou a séjourné à plusieurs reprises à Bagnères-de-Bigorre avant guerre, dès 1925. Sans doute y a-t-elle fait connaissance avec Philadelphe de Gerde, poétesse occitane, fille spirituelle de Mistral à qui les Nouvelles Littéraires consacrent un numéro à son décès.



📕  La Dame de Beauté, Editions Stock, 1953, réédité dans la Bibliothèque Cosmopolite, 1997.

Un abandon progressif mène jusqu'à la mort Nobouko, riche épouse d'une ville de province : on parla lors de sa parution d'une "Madame Bovary japonaise".


📕  Trois Geishas, Biographies, Editions Domat, 1953

Réécriture des 3 premières parties de "Vies de Geishas", paru en 1934. 




📕  Le Japon des Japonaises. P. Domat. 1955. 

Nouvelle édition revue de "au Pays de la Reine" paru pendant la guerre en Indochine.



📕  Le Mois sans Dieux, Editions Domat, 1956. Réédité J. André, Lyon, 1998.

Inspirée de la vie de sa mère, l'histoire de Madeleine, jeune française qui épouse Hideo, attaché commercial à Lyon, suit son mari quand il retourne au Japon, et y finit sa vie après avoir survécu à la guerre. Le roman le plus attachant de Kikou Yamata.



📕  Rikkas du Japon. (collection Orbis Pictus No27). D'apres un rouleau peint par Hirozumi Sumiyoshi, Lausanne, Payot, 1958.  Petit ouvrage dans lequel Kikou Yamata commente une série de représentations picturales de bouquets "rikkas",  une forme traditionnelle de bouquets japonais, moins célèbre que l'Ikebana. 



📕  L'Art du Bouquet, Bruxelles, George Houyoux, 1960, Edition revue et augmentée, 1963.


📕  Deux Amours Cruelles, traduction de deux nouvelles de Tanizaki, "Shunkinshô" et "Ashikari", préface de Henri Miller, Stock 1960. Réédité Stock, Bibliothèque Cosmopolite, 1979, 86, 88.


📕  Retour au Pays, traduction de "Kikyô" par Osaragi Jirô, Albin Michel, 1962. Collection UNESCO Auteurs Contemporains.


Autobiographie des années de jeunesse, qui contient notamment un chapitre, intitulé"Au Secret", relatant son incarcération par la Tokko de nov. 1943 à jan. 1944.

Journal imaginaire que sa mère, qui a passé l'essentiel de sa vie au Japon, aurait pu tenir à l'intention de sa petite fille.


Le fond d'archives de Yamata Kikou ( papiers personnels, correspondances,    oeuvres, papiers littéraires) est conservé à  la Bibliothèque Publique et Universitaire de Genève. Liste des documents.

Archives photographiques: la société Roger-Violet dispose de photographies de Kikou Yamata, datant vraisemblablement de la fin des années 1920.


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