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Le début:Grâce à une lettre de Madame Hewitt G. Fletcher, datée du 13 juillet 1984, et retrouvée dans les archives du College au moment de la rénovation de la Maison, on sait que la Maison fut construite par Madame Fletcher, petite-fille de Lowe. C'est Marion W. Lowe, fille des propriétaires et diplômée de Wellesley College en 1902, qui fit graver au-dessus de la grande cheminée l'inscription suivante: In der Welt ein Heim, In dem Heim eine Welt./Dans le monde un foyer, dans le foyer un monde.
Il existe également une petite anecdote concernant les papillons de verre teinté des fenêtres de la bibliothèque. Ils furent offerts à la famille Fletcher par Sarah Whitman, l'une des premières femmes à fabriquer des vitraux aux États-Unis. Madame Fletcher demanda que ces vitraux, s'ils n'intéressaient pas les rénovateurs, soient donnés à la salle Sarah Whitman qui se trouve à la bibliothèque Schlesinger de Radcliffe. Les papillons furent conservés et ils ajoutent un cachet d'antan à la pièce. La famille Lowe, même après plus de quatre-vingt ans, possède encore des attaches à Wellesley. La petite-fille de Madame Fletcher, Jennifer Fletcher, fut étudiante à Wellesley College.
Du temps des Lowe, la Maison connut de nombreuses années de gloire. Elle était le centre d'accueil d'anciennes étudiantes de Wellesley ainsi que le lieu de réunion de club TZE. A cette époque, le jardin comprenait un court de tennis, un potager et des dépendances pour les employés de maison. En 1940's, Wellesley College achète la maison aux Lowe et la met en location.
A la fin des années 70, l'administration de Wellesley College décida d'abattre la Maison car, pendant les huit années où elle était restée inoccupée, elle avait beaucoup souffert des hivers rigoureux de la Nouvelle-Angleterre. C'est grâce à la ténacité de professeurs de français qui firent valoir l'idée d'une Maison Française comme centre culturel habitable, et de professeurs d'art qui surent mettre en valeur les qualités architecturales du bâtiment, ainsi qu'aux dons de Monsieur Kopf, dont l'épouse se passionait pour la culture française, et au parrainage d'anciennes étudiantes francophiles que le projet de rénovation fut finalement accepté. Enfin l'importance architecturale de la Maison fut reconnue.La rénovationLa rénovation du bâtiment fut entreprise par deux anciennes étudiantes de Wellesley, Ann M. Beha, architecte, et Carol R. Johnson. La maison annexe devait être démolie, mais les architectes surent prouver que l'unité architecturale d'ensemble serait détruite si la "Carriage House" disparaissait. Carol R. Johnson eut aussi l'idée d'un patio entre la Maison principale et l'annexe, ce qui rendit possible l'accès de la Maison aux handicapés physiques. Il avait été prévu de prolonger le patio derrière la Maison, mais le budget accordé au départ ayant été déjà dépassé, ceci ne fut pas réalisé.
En effet une fois les travaux des chambres terminés, les services d'incendie de la ville de Wellesley déclarèrent, après examen des lieux, qu'il manquait trente centimètres de hauteur au plafond du dernier étage de la maison principale. Ceci éleva le coût des réparations de $60,000, un prix de revient total de la Maison fut de $700,000!La décoration intérieureAnn Beha exprima son désir de préserver le cachet original de la Maison dans sa réponse à Madame Fletcher:The intent of the project is to preserve the Arts and Crafts architecture and detailing which remained in the building. The Sarah Whitman stained glass windows have been restored and will remain in the library. They are beautiful and add a whimsical touch to the room. The living room and library contain many fine and unusual details from the Arts and Crafts period to harmonize with the design of the house.La rénovation de la Maison suscita de nombreux intérêts et notamment celui de Peter Fergusson, professeur d'histoire de l'art, qui participa en tant que conseiller, à la rénovation de la Maison. Son expertise permit de faire respecter le style "Arts and Crafts" en vogue à la fin du siècle dernier, aussi bien dans le décor de la Maison que dans son ameublement. William Morris, Gustav Stickley, Charles Limbert, et Elbert Hubbard figurent parmi les artistes qui eurent le plus d'influence sur le mouvement "Arts and Crafts."
Ce mouvement fut surtout caractérisé par l'emploi du chêne dans la fabrication des meubles et de motifs naturels (des feuilles, des oiseaux, etc.) pour les impressions des tissus. C'est ainsi que les chaises et les banquettes de la bibliothèque de la Maison furent recouvertes de tissus fabriqués à partir de dessins originaux de William Morris. Tous les meubles du rez-de-chaussée de la Maison sont des meubles d'époque: la table de la cuisine, une Limbert des années 1890; les chaises, des Stickley, furent acquis chez Skinners à Bolton, Mass., l'une des plus anciennes salles de vente aux enchères des Etats-Unis.
Il existe également une petite anecdote concernant les papillons de verre teinté des fenêtres de la bibliothèque. Ils furent offerts à la famille Fletcher par Sarah Whitman, l'une des premières femmes à fabriquer des vitraux aux États-Unis. Madame Fletcher demanda que ces vitraux, s'ils n'intéressaient pas les rénovateurs, soient donnés à la salle Sarah Whitman qui se trouve à la bibliothèque Schlesinger de Radcliffe. Les papillons furent conservés et ils ajoutent un cachet d'antan à la pièce. La famille Lowe, même après plus de quatre-vingt ans, possède encore des attaches à Wellesley. La petite-fille de Madame Fletcher, Jennifer Fletcher, fut étudiante à Wellesley College.
Du temps des Lowe, la Maison connut de nombreuses années de gloire. Elle était le centre d'accueil d'anciennes étudiantes de Wellesley ainsi que le lieu de réunion de club TZE. A cette époque, le jardin comprenait un court de tennis, un potager et des dépendances pour les employés de maison. En 1940's, Wellesley College achète la maison aux Lowe et la met en location.
A la fin des années 70, l'administration de Wellesley College décida d'abattre la Maison car, pendant les huit années où elle était restée inoccupée, elle avait beaucoup souffert des hivers rigoureux de la Nouvelle-Angleterre. C'est grâce à la ténacité de professeurs de français qui firent valoir l'idée d'une Maison Française comme centre culturel habitable, et de professeurs d'art qui surent mettre en valeur les qualités architecturales du bâtiment, ainsi qu'aux dons de Monsieur Kopf, dont l'épouse se passionait pour la culture française, et au parrainage d'anciennes étudiantes francophiles que le projet de rénovation fut finalement accepté. Enfin l'importance architecturale de la Maison fut reconnue.La rénovationLa rénovation du bâtiment fut entreprise par deux anciennes étudiantes de Wellesley, Ann M. Beha, architecte, et Carol R. Johnson. La maison annexe devait être démolie, mais les architectes surent prouver que l'unité architecturale d'ensemble serait détruite si la "Carriage House" disparaissait. Carol R. Johnson eut aussi l'idée d'un patio entre la Maison principale et l'annexe, ce qui rendit possible l'accès de la Maison aux handicapés physiques. Il avait été prévu de prolonger le patio derrière la Maison, mais le budget accordé au départ ayant été déjà dépassé, ceci ne fut pas réalisé.
En effet une fois les travaux des chambres terminés, les services d'incendie de la ville de Wellesley déclarèrent, après examen des lieux, qu'il manquait trente centimètres de hauteur au plafond du dernier étage de la maison principale. Ceci éleva le coût des réparations de $60,000, un prix de revient total de la Maison fut de $700,000!La décoration intérieureAnn Beha exprima son désir de préserver le cachet original de la Maison dans sa réponse à Madame Fletcher:The intent of the project is to preserve the Arts and Crafts architecture and detailing which remained in the building. The Sarah Whitman stained glass windows have been restored and will remain in the library. They are beautiful and add a whimsical touch to the room. The living room and library contain many fine and unusual details from the Arts and Crafts period to harmonize with the design of the house.La rénovation de la Maison suscita de nombreux intérêts et notamment celui de Peter Fergusson, professeur d'histoire de l'art, qui participa en tant que conseiller, à la rénovation de la Maison. Son expertise permit de faire respecter le style "Arts and Crafts" en vogue à la fin du siècle dernier, aussi bien dans le décor de la Maison que dans son ameublement. William Morris, Gustav Stickley, Charles Limbert, et Elbert Hubbard figurent parmi les artistes qui eurent le plus d'influence sur le mouvement "Arts and Crafts."
Ce mouvement fut surtout caractérisé par l'emploi du chêne dans la fabrication des meubles et de motifs naturels (des feuilles, des oiseaux, etc.) pour les impressions des tissus. C'est ainsi que les chaises et les banquettes de la bibliothèque de la Maison furent recouvertes de tissus fabriqués à partir de dessins originaux de William Morris. Tous les meubles du rez-de-chaussée de la Maison sont des meubles d'époque: la table de la cuisine, une Limbert des années 1890; les chaises, des Stickley, furent acquis chez Skinners à Bolton, Mass., l'une des plus anciennes salles de vente aux enchères des Etats-Unis.
To our visitors:Thanks to a letter from Ms. Hewitt G. Fletcher, dated July 13th, 1984 and sent to the college after the renovation of the French House, we know that the House was constructed in 1900 by Mr. George H. Lowe and his wife, Mary W. Lowe. Their daughter, Marion W. Lowe, Wellesley College Class of 1902, suggested the following very appropriate inscription above the French House's grand fireplace:In der Welt ein Heim, In dem Heim eine Welt./In the world a home, in the home a world.The beautiful stained glass windows in the library were made by Sarah W. Whitman, who was friends with Mrs. Mary W. Lowe, and one of the first women to make stained glass in the United States. Her stained glass windows are found in churches and colleges throughout the northeastern United States, a preeminent book designer and the first woman designer for Houghton Mifflin. As a member of the board of the Harvard University "Annex," she helped to found Radcliffe College. By the 1890s, she had become one of the leading designers of stained glass windows in the Northeast and she had set up her own studio, the Lily Glass Works, on Boylston Street in Boston. She worked in colored, transparent, and the new opalescent glass, an American invention of the 1880s. The writer, George Santayana, described her as one of Boston's two "leading ladies" in the early 20th century, with the other being Isabella Stewart Gardner, for whom Whitman designed the carved sign over the entrance to her house, now a museum.In her 1984 letter, Ms. Fletcher asked that if the renovation chose not to keep the stained glass, they should be given to the Sarah Whitman Room of the Schlesinger Library of Radcliffe College (now found at Harvard University). The butterflies were kept, and they continue to add a memory of the past to the room. The Lowe family, after more than eighty years, still has ties to Wellesley. Jennifer Fletcher, Wellesley Class of 1993, is Madame Fletcher's granddaughter.During the time of the Lowe family, the French House saw many years of glory. It was a center for previous Wellesley students and the meeting place of the TZE society. During this time, the yard contained a tennis court, a vegetable garden, and housing for employees of the house. In 1940, the Lowe family sold the house to the Peckham family. The College bought the house from the Peckham family in 1960 and it was known as the Peckham House.
At the end of the 1970s, Wellesley's administration decided to tear down the House as the eight years during which it was unoccupied it sustained significant damage from the harsh New England winters. It was thanks to the concerted efforts of the French professors, including Barry Lydgate, that fought for the idea of a French House as a livable cultural center; the new president, Nannerl Keohane, who championed the project; the art professors who recognized the architectural value of the building; the donations of Mr. Kopf, whose wife was fascinated by French culture; and the support of French department alumnae that the renovation of the French House was finally brought to fruition. Thus, the architectural importance of the House was again fully recognized in 1984.
The RenovationThe renovation of the French House was undertaken by two alumnae of Wellesley College: Ann M. Beha, architect, and Carol R. Johnson. The annex house needed to be demolished, but the architects knew that the overall architectural significance would be ruined if the "Carriage House" disappeared. Carol R. Johnson therefore had the idea to build a patio between the main House and the annex, which would also allow for disability access to the House. It was originally planned to enlarge the patio behind the House, but since the initial budget had already been exceeded, this was not possible. After the rooms had been finished, the Wellesley Fire Department declared, after an inspection, that the ceiling was one foot too short on the top floor of the main house. Raising the ceiling cost $60,000, making the total cost of the renovations $700,000!The Interior DecorationAnn Beha explained her desire to preserve the original style of the House in her response to Ms. Fletcher:The intent of the project is to preserve the Arts and Crafts architecture and detailing which remained in the building. The Sarah Whitman stained glass windows have been restored and will remain in the library. They are beautiful and add a whimsical touch to the room. The living room and library contain many fine and unusual details from the Arts and Crafts period to harmonize with the design of the house.The renovation of the house piqued the interest of many, notably those of Peter Fergusson, Art History professor, who acted as an advisor during the renovations. His expertise ensured that the "Arts and Crafts" style, popular at the end of the previous century, was present in the decoration and the furnishing of the House. William Morris, Gustav Stickley, Charles Limbert, and Elbert Hubbard are regarded as the artists with the most influence on this "Arts and Crafts" movement.This movement was primarily characterized by the use of oak in furniture making, and by natural patterns (leaves, birds, etc.) in fabrics. Therefore, the chairs and benches in the House's library were covered in fabric printed with original drawings by William Morris. All of the furniture in the ground floor of the House comes from the Arts and Crafts period: the kitchen table, a Limbert from the 1890s; the chairs, made by Stickley, and acquired at the Skinners House in Bolton, Mass., one of the oldest auction rooms.
At the end of the 1970s, Wellesley's administration decided to tear down the House as the eight years during which it was unoccupied it sustained significant damage from the harsh New England winters. It was thanks to the concerted efforts of the French professors, including Barry Lydgate, that fought for the idea of a French House as a livable cultural center; the new president, Nannerl Keohane, who championed the project; the art professors who recognized the architectural value of the building; the donations of Mr. Kopf, whose wife was fascinated by French culture; and the support of French department alumnae that the renovation of the French House was finally brought to fruition. Thus, the architectural importance of the House was again fully recognized in 1984.
The RenovationThe renovation of the French House was undertaken by two alumnae of Wellesley College: Ann M. Beha, architect, and Carol R. Johnson. The annex house needed to be demolished, but the architects knew that the overall architectural significance would be ruined if the "Carriage House" disappeared. Carol R. Johnson therefore had the idea to build a patio between the main House and the annex, which would also allow for disability access to the House. It was originally planned to enlarge the patio behind the House, but since the initial budget had already been exceeded, this was not possible. After the rooms had been finished, the Wellesley Fire Department declared, after an inspection, that the ceiling was one foot too short on the top floor of the main house. Raising the ceiling cost $60,000, making the total cost of the renovations $700,000!The Interior DecorationAnn Beha explained her desire to preserve the original style of the House in her response to Ms. Fletcher:The intent of the project is to preserve the Arts and Crafts architecture and detailing which remained in the building. The Sarah Whitman stained glass windows have been restored and will remain in the library. They are beautiful and add a whimsical touch to the room. The living room and library contain many fine and unusual details from the Arts and Crafts period to harmonize with the design of the house.The renovation of the house piqued the interest of many, notably those of Peter Fergusson, Art History professor, who acted as an advisor during the renovations. His expertise ensured that the "Arts and Crafts" style, popular at the end of the previous century, was present in the decoration and the furnishing of the House. William Morris, Gustav Stickley, Charles Limbert, and Elbert Hubbard are regarded as the artists with the most influence on this "Arts and Crafts" movement.This movement was primarily characterized by the use of oak in furniture making, and by natural patterns (leaves, birds, etc.) in fabrics. Therefore, the chairs and benches in the House's library were covered in fabric printed with original drawings by William Morris. All of the furniture in the ground floor of the House comes from the Arts and Crafts period: the kitchen table, a Limbert from the 1890s; the chairs, made by Stickley, and acquired at the Skinners House in Bolton, Mass., one of the oldest auction rooms.
French House Directors
1982-1984: Robert Frye 1984-1987: Anne Gillain1987-1988: François Lagarde1988-1989: Sabine Raffy1989-1991: Catherine Masson1991-1992: Marie-Paule Tranvouez1992-1994: Sylvaine Egron-Sparrow1994-1995: Anne Gillain1995-1996: Sylvaine Egron-Sparrow1996-1997: Nathalie Rogers
1997-1998: Vinni Datta1998-2000: Sylvaine Egron-Sparrow2000-2002: Marie-Paule Tranvouez2002-2004: Sylvaine Egron-Sparrow2004-2006: Marie-Paule Tranvouez2006-2009: Sylvaine Egron-Sparrow2009-2018: Marie-Paule Tranvouez2018-2023: Marie-Cécile Ganne-Schiermeier2023-2024: Marie-Paule Tranvouez2024-2025: Jennifer Carr
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