Nous utilisons pour la fabrication de nos farines deux moulins, un premier de type "astrier" et le second dit du "Tyrol" .
Ils fonctionnent sensiblement de la même manière.
Ils sont tous les deux munis d’une meule de pierre d’un mètre de diamètre.
Ils sont composés de deux parties :
Le broyeur qui écrase le blé avec la meule et la bluterie, qui tamise le broyat en fonction de la farine désirée.
Mais avant de passer dans le moulin, les grains passent par 3 étapes :
L'élimination des déchets grâce au nettoyeur séparateur
L'élimination des impuretés grâce nettoyeur séparateur rotatif
Le dépoussiérage avec le dépoussiéreur
Pourquoi un moulin à la ferme ?
Afin d’améliorer la traçabilité, la biodiversité, la qualité et le coût du produit.
La qualité car notre choix s’est porté sur deux moulins utilisant une meule de pierre afin de préserver les qualités nutritionnelles des céréales.
La farine est le reflet exacte de la céréale et permet d'avoir une farine de terroir.
La rotation de la meule amène progressivement le grain du centre vers la périphérie.
Elle l’écrase progressivement puis, les surfaces étant de plus en plus rapprochées et plus douces, les enveloppes non brisées glissent juste entre elles avant de sortir.
Dans la même opération, toutes les substances libérées sont intimement mélangées, y compris le germe malgré sa consistance légèrement grasse et tenace.
On obtient ainsi 80 % de rendement en une seule passe.
Un gage de qualité, car faire plus d’un passage tend à oxyder la farine (c’est le cas des moulins à cylindre généralement utilisés dans l’industrie aujourd’hui ).
Le son n’est pas trop déchiqueté et l’intérieur des enveloppes est poncé, ce qui permet de conserver l’assise protéique, riche en protéines et minéraux
(il faut savoir qu’en industrie le son est retiré pour obtenir une farine standard puis rajouté si besoin pour faire de la farine complète).