Cours de tabla et pakhawaj

Des cours de percussions indiennes (tabla, pakhawaj, dholak) particuliers sont dispensés de manière régulière, et possibilité de cessions de groupe.

Apprentissage des techniques , de l’accompagnement classique, du solo, et autres grooves indiens, les clés de l’improvisation rythmique..aucune notion de solfège préalable n’est nécessaire! et pour les percussionnistes et instrumentistes, possibilité d’enseigner rythmique du nord de l’Inde

Où?: Ils ont lieu sur la butte Sainte Anne à Nantes. Cours individuel, horaire flexible. Possibilité de cours de groupe ponctuels.

Possibilité d’inscription à l’année à partir de septembre 2021!

Petites infos sur la percussion Tabla:

Tambour aujourd’hui dédié à la musique classique d’Inde du Nord où il apparaît probablement au milieu du XVIIIe siècle, le tablâ est devenu un instrument très populaire en Inde comme dans le reste du monde.

Au début de son histoire le tabla accompagne les troupes de baladins, les chants et danses de courtisanes, que les Britanniques baptisent nauch (de l’hindi nach, « danse »). Mais très vite, ses possibilités musicales comme ses capacités d’adaptation lui permettent de prendre place dans des contextes et des genres musicaux très variés et plus savants, comme le khayal, jusqu’à supplanter les autres tambours (pakhavaj, dholak, naqqara).

Le tabla est constitué en réalité de deux tambours – le plus petit, à la main droite, appelé dahina ou tabla et le grand, à la main gauche, baya ou dagga. Le dahina est fait de shisham (bois de rose indien) et la baya, de cuivre ou de laiton et souvent plaqué de nickel. Son origine, selon une croyance répandue, proviendrait d’un pakhawaj scié en deux moitiés posées ensuite verticalement.

Le système rythmique: 3 éléments définissent le rythme dans cette musique: Les compositions et la musique sont apprises en utilisant un système de représentation orale des sons, composé de trois éléments principaux, une sorte de solfège pour tabla:

_ le taal: c’est le squelette, la structure rythmique, faite de temps forts et de temps faibles, que l’on compte avec un système de clapes et silences. Beaucoup de rythmes différents sont utlisés, comme le tintaal (16 temps), le rupak (7 temps), le keharwa (8 temps). On en dénombre plus de 100 différents!

_ les bols (prononcé « bôl »). Avec ce système, on peut réciter, noter ou lire n’importe quelle combinaison de sons en une seule ligne de texte. Les sons des deux tambours peuvent être formulés individuellement. Lorsque deux sons sont produits simultanément, un autre terme décrit cette combinaison.

_ le laya: c’est la pulsation à laquelle est jouée la musique

Voici une petite video d’introduction par le virtuose du genre, Ustad Zakir Hussain

Quelques extraits de solo de mon professeur, Shubh Maharaj

Quelques infos sur le Pakhawaj, ancêtre du Tabla:

« La mère des percussions d’Inde du Nord, le pakhawaj est un tambour à deux faces issu du mridang multimillénaire utilisé dans la musique d’Inde du Sud. Il produit une résonnance profonde et ronde , plus grave en tonalité que le tabla,avec une basse chaleureuse et puissante. Il est fabriqué en bois avec de chaque coté des peaux de chèvre, ayant chacune un rôle différent. Tout comme avec les tablas, une peau plus tendue sert aux frappes aigues, tandis que l’autre produit un son de basse exceptionnellement résonnante et chaude, grâce à l’application d’un chapati ( ou roti, le pain indien).

Il était utilisé pour accompagner le style musical dhrupad, que ce soit du chant, de la veena ou de la sitar basse (surbahar). Sa tonalité moelleuse , basse et riche en harmoniques convenait parfaitement à ce style classique épuré. Utilisé moins qu’avant en accompagnement de danse kathak, il reste l’élément rythmique essentiel de la danse Odissi ( originaire de la région Orissa).

Bien que sa technique soit différente de celle des tablas, il fonctionne sur les mêmes principes rythmiques et possède son propre langage ( proche de celui du tabla) et ses propres rythmes.

Extrait d'un solo de Pakhawaj en 12 temps