VENDREDI 24 MARS, amphithéâtre F2 Bâtiment ADN : de 14h00 à 17h00
Thématiques abordé : production de la musique de film orchestrale, guide pratique.
L’orchestre symphonique est omniprésent dans les musiques de film. Pourtant le processus de production d’une musique orchestrale est souvent mal connu, se résumant souvent à l’image d’un orchestre jouant dans un studio. Si en effet la séance d’enregistrement est généralement un moment clé, un long travail de préparation a lieu en amont. Comment donc préparer une telle séance ? Quelles sont les étapes de préproduction indispensables pour que tout se déroule au mieux ? Au-delà du compositeur, quels sont les postes et les métiers qui gravitent autour de la fabrication de cette musique orchestrale ? Quels sont les outils utilisés ? Comment sont choisis les musiciens ? le studio ? les micros et leur placement ? Comment gérer le budget ? Et une fois l’enregistrement terminé ?...
A travers des exemples réels et documentés, ce workshop sera l’occasion de répondre à l’ensemble de ces questions, et bien d’autres encore... Les aspects esthétiques seront bien sûr abordés, mais l’accent sera aussi porté sur une vision pragmatique du métier, afin de préparer au mieux les futurs compositeurs, musiciens, ou ingénieurs du son à aborder des projets de musique orchestrale à l’image.
À propos de Dominique SPAGNOLO :
Né dans le sud de la France, Dominique Spagnolo débute la musique à l'âge de 10 ans. Découvrant par hasard la musique classique, il se passionne très vite pour l'orchestre, commence à composer et remporte plusieurs prix de concours de compositions régionaux. Ces expériences marquent le début de sa vocation de compositeur et chef d’orchestre.
Parallèlement à des études universitaires de mathématique et de physique, il étudie la composition l'harmonie, le piano et le clavecin au Conservatoire National de Région de Bordeaux. Il se perfectionne ensuite au CNR de Saint Maur (orchestration et harmonie) où il obtient son prix d'écriture ainsi qu'un prix SACEM pour l'excellence de son parcours. Il entre ensuite à l'Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot où il obtient rapidement le Diplôme Supérieur de Direction d'Orchestre. Il débute alors une longue collaboration avec l'Orchestre de l'Opéra de Massy, en tant que pianiste et chef de chant, avant d'être nommé en 2014 chef d'orchestre associé et compositeur en résidence.
Dominique Spagnolo, parmi ses très nombreuses collaborations, a pu diriger par exemple l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de la Radio de Budapest, le Qatar Philharmonic Orchestra… Il a été invité par l’Opéra National de Bordeaux en mars 2018 pour assurer la création mondiale de la musique de la Guerre du Feu (Quest for Fire) composée par Philippe Sarde, dirigeant ainsi les 130 membres de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et des Chœurs de l’Opéra National de Bordeaux.
Compositeur infatigable, on lui doit 4 opéras qui ont fait l’objet de nombreuses représentations sur d’importantes scènes d’Ile-de-France, mais aussi des poèmes symphoniques, de la musique de chambre, des mélodies. Dominique Spagnolo a été invité en novembre 2018 à Berlin pour diriger sa cantate pour chœur et orchestre “Jubilate Domino” afin célébrer le centenaire de l’armistice de 1918.
MERCREDI 15 MARS, amphithéâtre F2 Bâtiment ADN, journée entière : de 09h00 à 18h00
Thématiques abordées :
En matinée : les systèmes de transmission audio HF
L'après-midi : les systèmes de monitoring, présentation de la gamme Neumann
Sennheiser est détenu par la famille de Fritz Sennheiser. La société a été fondée en 1945, juste quelques semaines après la fin de la seconde guerre mondiale, par Fritz Sennheiser. Aujourd'hui, le nom de Sennheiser regroupe un certain nombre de marques fortes : Georg Neumann à Berlin, premier producteur mondial de microphones de studio, en fait partie, ainsi que Sennheiser Streaming Technologies en Allemagne, qui développe des solutions de streaming innovantes. La gamme de produits du constructeur comprend aujourd'hui des microphones sans fil et des systèmes de surveillance, des microphones filaires, des technologies de conférence et d'information, des casques, des produits d'audiologie, des casques pour les bureaux et les centres d'appel, ainsi que des technologies audio 3D et de diffusion en continu... Sennheiser compte aujourd'hui plus de 2 800 employés dans le monde entier et reste à ce jour une entreprise familiale indépendante.
Les intervenants :
Philippe AGUS, Business Development Manager & Business Communication.
Charly FOURCADE, Custom Development & Application Engineer.
JEUDI 27 FÉVRIER, salle A265 Bâtiment ADN, 14h00 à 17h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : le financement et la création d'un album, une gestion de projet...
Panam Panic est un groupe d’Electro Jazz né en 2008 et dirigé par le pianiste Robin Notte. Après 10 années d’existence, 2 albums , une belle presse et de nombreux concerts dans de prestigieux festivals réalisés avec une première équipe de musiciens, le groupe se transforme pour accueillir de nouveaux membres. Robin Notte s’entoure de jeunes musiciens talentueux et en profite pour faire évoluer le répertoire musical tout en gardant ce qui fait la force de Panam Panic : un groove organique et puissant .
Travail de textures, grooves hypnotiques, solos enflammés, Panam Panic est un groupe d’Electro Jazz sans frontières ni oeillères, aux influences à la fois américaines (Roy Hargrove, Robert Glasper, Christian Scott) mais aussi inspiré par la scène jazz anglaise actuelle (Yussef Kamaal, Kaamal Williams etc..). Défendant un Jazz ouvert et accessible tous, Panam Panic reste malgré tout un groupe exigeant aux compositions soigneusement mijotées.
Un travail de remixage d'un des morceaux de l’artiste vous sera proposé, et explicité lors de cette intervention.
À propos de Robin NOTTE :
Pianiste et compositeur, il remporte le 1er prix de composition au concours national de jazz de la Défense en 2001. En 2003 il cofonde le groupe Electro-Jazz Wise dont le premier album s’écoule à 10 000 exemplaires et qui fera une tournée mondiale. Investi dans les musiques électroniques , il sort plusieurs disques entre 2002 et 2006 sur de prestigieux labels ,qui seront joués par des DJ tels que Laurent Garnier, Alexkid, Llorca, King Britt, etc. En 2007 il fonde le groupe Panam Panic.
A l’aise dans des styles très variés, on le retrouve sur de nombreux albums ou en live aux cotés de musiciens de jazz tels que Flavio Boltro, David Linx, Stephane Huchard , Airelle Besson, Mathieu Chazarenc, Daniel Romeo, Alexandre Tassel, Guillaume Naturel, Guillaume Poncelet, Vincent Artaud, Sylvain Gontard, Christophe Panzani et bien d’autres , mais aussi aux cotés de chanteurs mainstreams tels que Corneille, Ben L’Oncle Soul, Frero Delavega , Ben Mazué , Karen Lano, Melissa Laveaux, Lisa Spada etc.
Très investi dans la pédagogie, il coordonne le département jazz de Paris-Vallée de la Marne (réseau nord) depuis 2007 ou il y enseigne le piano jazz, l’harmonie et dirige des ateliers.
LUNDI 24 FÉVRIER, salle A263 Bâtiment ADN, 14h00 à 16h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : l’évolution de quelques grandes marques audio « pro ».
L’audio "professionnelle" a bientôt un siècle. Les grandes marques sont des sociétés ou des groupes industriels d’envergure, qui s’adaptent aux changements et tendances de leurs marchés et s’adaptent sans cesse à l’essor de certains secteurs, au déclin d’autres... Des marques de passionnés aux groupes mondialisés, du studio à la salle de conférences, de la scène à l’audio commercial, du home studio au podcasting… Histoire et tendances de « l’audio pro » (Shure, Sennheiser, Tannoy, Beyerdynamic, AKG, Focusrite, SSL, Tascam, digidesign, Studer, Nagra, Yamaha, DPA, Klark-Teknik, Sony, Genelec, Neumann...)
Exemples d’une vingtaine de marques : historiques rapides, évolutions récentes, changement d’optique, identification et transposition des technologies émergentes, grandes tendances actuelles… y compris au niveau purement business (rachats, constitution de groupes, implication de fonds d’investissement…).
MARDI 26 NOVEMBRE, Amphi F1 Bâtiment ADN, 9h00 à 11h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : les arrangeurs de la chanson française.
Les arrangeurs sont les musiciens peu connus qui transforment une grille d’accords en une chanson inoubliable. L’école française a été particulièrement riche dans les années 50 à 90 : François Rauber (Brel), Alain Goraguer (Ferrat, Gainsbourg, Vian), Jean-Michel Defaye (Ferré), Jean-Claude Petit (Clerc), Jean-Claude Vannier (Gainsbourg, Nougaro…) et bien d’autres. Certains ont ensuite composé de la musique de film, ou publié leurs propres œuvres.
En deux heures, ce workshop évoque les plus grands noms et leur parcours, avec de nombreux exemples musicaux. De quoi mettre (enfin) des noms sur des titres célèbres...
À propos de Franck ERNOULD :
Issu de l’École Nationale Louis Lumière, ancien ingénieur du son en radio puis en postproduction son pour l'image, Franck Ernould est aujourd'hui traducteur technique, journaliste spécialisé dans la presse audio française et internationale, auteur (chez Dunod), formateur et conférencier. Sa démarche de recherche historique le conduit à publier prochainement une histoire, en deux tomes, du studio du Château d’Hérouville.
MERCREDI 6 NOVEMBRE, Amphi F1 Bâtiment ADN, 16h00 à 18h30 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : langage et musique - Apprendre l’anglais comme on apprend la musique.
Nous identifierons les principales caractéristiques musicales du langage (sons, rythme, mélodie, phrasé) et nous en déduirons actions et stratégies d’apprentissages adaptées, permettant une pratique plus pertinente, agréable et efficace.
Le langage et la musique ont de nombreux points communs. Ils servent à communiquer, ils possèdent une forme orale centrale, ainsi qu’une forme écrite, ils sont soumis à des règles qui sont en réalité plutôt des guides et qui font l’objet de nombreuses exceptions, ils sont intimement liés à l’histoire, à la culture. Ils sont soumis à des codes partagés par tous et sont plus ou moins connus par ceux qui les emploient. Ils font appel à diverses fonctions du cerveau, à des connaissances, et emploient un subtil mélange de préparation et d’improvisation, de bagage théorique et de créativité. Chaque individu applique un dosage différent de conscient et d’inconscient, de connaissances théoriques et organiques, créant une société plurielle, cohérente, capable de se comprendre et de créer ensemble tout en s’appuyant sur cette pluralité.
En ce qui concerne leur forme orale, ils ont un rapport similaire au temps (déploiement chronologique, respiration, question réponse, etc.), à l’espace (proximité physique, transmission électro-acoustique) et aux lois de la physique (anatomie, acoustique).
En dépit de ces similarités, et aussi en dépit du fait que de nombreuses personnes (enfants en bas âge de toutes cultures, les civilisations à tradition orale, …) les acquièrent de façon très similaire, les systèmes d’éducation en France ont eu tendance à négliger les aspects pratiques au profit d’un apprentissage fortement théorique. Le solfège avant la pratique instrumentale au conservatoire, la grammaire avant la pratique orale des langues étrangères. Si la musique garde tout de même un aspect pratique et peut être enseignée de différentes manières, les langues étrangères ont été totalement dépourvues de leur dimension musicale dans l’esprit des enseignants et des apprenants. Avec les conséquences aujourd’hui connues, à savoir que le niveau des français en langues étrangères se situe bien de dessous de celui des autres pays, en particulier à l’oral.
Lors de ce workshop, nous mettrons en lumière les caractéristiques communes au langage et à la musique, qui pourront nous fournir un regard différent quant à la façon d’aborder l’apprentissage et la pratique de la langue. Nous explorerons les façons d’appliquer les méthodes de travail qui font leur preuve dans la musique au langage.
Nous dégagerons de cette étude des principes d’apprentissage essentiels qui nous permettrons de retrouver un plaisir d’apprendre, de l’efficacité et de la confiance.
À propos de Thibaut Gérôme :
Thibaut Gérôme reçoit en parallèle une éducation musicale intensive (conservatoire, collège musical, puis DEM Jazz) et une formation d’ingénieur en informatique. Après une brève carrière d’ingénieur chez Arboretum Systems dans la Silicon Valley à créer des plug-ins et logiciels audio, il décide de partager sa vie entre la musique et l’enseignement. Il participe à de nombreux projets musicaux, en tant que claviériste, arrangeur et compositeur. Il enseigne la musique pendant 15 ans, et s’oriente ensuite vers l’enseignement de l’anglais langue étrangère. Il se spécialise dans les liens entre la musique et le langage, ainsi que pour tout ce qui touche à l’apprentissage. Plus récemment formé aux techniques PNL (Praticien) et à la méditation (méditation bouddhiste tibétaine), il se passionne pour l’innovation pédagogique.
MERCREDI 23 OCTOBRE, Amphi F1 Bâtiment ADN, 16h00 à 18h30 (session obligatoire pour les Licence 2 Musique !)
Thématique abordée : les studios d’enregistrement français, histoire et état des lieux.
On prétend que tous les grands studios d’enregistrement vont fermer, qu’il n’en reste déjà plus, que c’est un secteur sinistré… Une idée reçue : même si on n’atteint plus le nombre de studios de l’âge d’or des années 90, il en reste beaucoup – mais ils ont dû s’adapter à la nouvelle économie musicale, évoluer, et ne tournent plus dans les mêmes conditions que voici vingt ans.
Après une première partie historique et technique retraçant 60 ans d’enregistrement professionnel en France, et quelques extraits de films tournés dans des studios souvent défunts, la seconde partie du workshop présente quelques grands studios actuels, d’autres plus petits, et les enjeux auxquels sont confrontées les nouvelles structures qui continuent de se créer, que ce soit en région parisienne ou dans le reste de la France.
À propos de Franck ERNOULD :
Issu de l’École Nationale Louis Lumière, ancien ingénieur du son en radio puis en postproduction son pour l'image, Franck Ernould est aujourd'hui traducteur technique, journaliste spécialisé dans la presse audio française et internationale, auteur (chez Dunod), formateur et conférencier. Sa démarche de recherche historique le conduit à publier prochainement une histoire, en deux tomes, du studio du Château d’Hérouville.
LUNDI 1 AVRIL, Amphi F1 , 16h00-18h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : doublage et post production.
La chaîne de production d'un doublage est constituée de divers métiers faisant appel à des techniques et une mise en œuvre spécifique à chaque étapes. Ce workshop a pour objectif de présenter les différents acteurs de cette chaîne depuis ces débuts jusqu'à aujourd'hui. L'évolution de la technique, les progrès de l'informatique, la dématérialisation des supports contribuent à des gains en termes de temps; productivité et coût. Mais à l'heure des plateformes de streaming et la proliférations des programmes sur le marché, l’avenir du doublage ne peut être dissocié des efforts intellectuels et de la concentration nécessaire à l’adaptation, du jeu des comédiens, du sens artistique des directeurs.
À propos de Paul THOUNY :
Après avoir étudié la création sonore pour l’image à l’Université de Montréal, il intègre en 2013 les studios parisiens de doublage et de post-production Audiophase / Cinephase. Il s’y forme aux différents métiers techniques du doublage. Évoluant en tant qu’assistant son, responsable nodal puis opérateur du son. Il y découvre le fonctionnement des différentes étapes de production de la chaîne, depuis la réception des fichiers master jusqu’à la livraison du programme.
VENDREDI 29 MARS, Salle 147, 16h00 à 18h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : Évolution de la prise de son classique.
Depuis les premiers essais acoustiques sur cylindre, l’enregistrement de musique classique a toujours été le premier bénéficiaire des avancées technologiques dans le domaine de l’audio. Du 78 tours au Blu-ray Pure Audio, retour, avec 30 exemples sonores issus des principaux labels, sur l’évolution des techniques de prise de son et de postproduction, du couple Blumlein au Decca Tree jusqu’à l’enregistrement multipiste avec dizaines de micros d’appoint et au mixage Dolby Atmos des symphonies de Beethoven par Karajan !
À propos de Franck ERNOULD :
Issu de l’École Nationale Louis Lumière, ancien ingénieur du son en radio puis en postproduction son pour l'image, Franck Ernould est aujourd'hui traducteur technique, journaliste spécialisé dans la presse audio française et internationale, auteur (chez Dunod), formateur et conférencier. Sa démarche de recherche historique le conduit à publier prochainement une histoire, en deux tomes, du studio du Château d’Hérouville.
LUNDI 25 MARS, Amphi F1 , 16h00-18h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : La production d’un album en "auto-production".
Qu’est-ce que l’auto-production ou production indépendante , quelles en sont les différentes facettes, quels sont les process, pourquoi être indépendant, les enjeux à l’ère numérique ?... Voici quelques-unes des questions auxquelles nous tenterons d'apporter un éclairage au cours de cette intervention.
À propos de Valérie BAILLERGEAU :
Juriste de formation, elle débute dans le conseil et l’aide juridique dans le milieu associatif. En parallèle, elle enseigne le droit à l’Université. Puis pendant 10 ans, elle travaille à la direction d’un groupe de presse en qualité d’adjointe au Directoire, poste multi-fonction qui anime son goût pour la diversité et l’éclectisme professionnel.
Elle arrive dans l’univers musical il y a 13 ans par le hasard d’amitiés et de rencontres. Administratrice de production de la société Salut ô Productions, structure appartenant au groupe Tryo, elle gère les différentes structures du groupe ainsi que la production des albums et la co-production des tournées du groupe. Forte de cette expérience, elle travaille également en indépendante en administration de production, oeuvre à la création de société pour des artistes indépendants, aident de jeunes créateurs d’entreprise dans le suivi de leurs projets dans le secteur musical. Enfin, elle assure également du secrétariat d’artistes.
Ces premières séances sont destinées uniquement aux étudiants en licence musique et métiers du son (séances obligatoires !).
D'autres séances ouvertes sur inscription suivront prochainement.
Sessions obligatoires pour les licence 2 Musique et métiers du son :
VENDREDI 7 DÉCEMBRE, salle 165 : 9H00 à 11H00 = groupe 1
VENDREDI 7 DÉCEMBRE, salle 165 : 11H00 à 13H00 = groupe 2
VENDREDI 7 DÉCEMBRE, salle 165 : 14H00 à 16H00 = groupe 3
VENDREDI 7 DÉCEMBRE, salle 165 : 16H00 à 18H00 = groupe 4
Sessions obligatoires pour les licence 3 Musique et métiers du son :
JEUDI 29 NOVEMBRE, salle 165 : 9H00 à 11H00 = groupe 1
JEUDI 29 NOVEMBRE, salle 165 : 11H00 à 13H00 = groupe 2
JEUDI 29 NOVEMBRE, salle 165 : 14H00 à 16H00 = groupe 3
La composition des groupes va vous être envoyée par email (adresses étudiantes UPEM).
Thématique abordée : pratique de la soudure.
Développer les compétences nécessaires à la réalisation de soudures destinées aux montages, actions de réparation et de maintenance des liaisons & connectiques audio de base.
À propos de Philippe LABROUE :
Produit et réalise des albums de musique populaire, musique du monde, jazz et classique depuis 25 ans ainsi que des émissions radiophoniques, dans son propre studio de production créé en 1994 situé à Saint Germain des prés à Paris ; depuis 2009, partage son activité entre la création, l’enseignement et la recherche sonore.
LUNDI 26 NOVEMBRE, Amphi F2, 14h30-16h30.
Thématique abordée : présentation du métier, outils & workflow (Workshop en français)
À propos de Mathieu BAMEULLE :
Au début des années 2000, il fait ses classes pendant six ans auprès de Dominique Ledudal, au Studio Garage, en travaillant à la prise de son, au mixage et à la captation live pour des artistes comme Thomas Fersen, JP Nataf, Vincent Delerm ou encore Tryo, pour lequel il reçoit un disque d’or en 2003 pour l’album “Grain De Sable”.
Parallèlement, il s’immerge plusieurs années dans le monde du live sous la direction de Bernard Natier, au prestigieux Montreux Jazz Festival, où il côtoie les meilleurs ingénieurs du son de la planète et est en charge de la captation des spectacles. Il participe notamment aux premières utilisations d’une console numérique en festival, l'Avid Venue.
En 2008, il rejoint le studio La Source Mastering où Jean-Pierre Chalbos le spécialise dans le mastering. Pendant six ans, il y perfectionne sa technique et y affine son oreille en travaillant pour des artistes très divers, des plus célèbres (Bob Sinclar, Rohff, Gérald De Palmas, Jacques Higelin, La Fouine, Arthur H ou encore Hubert-Félix Thiéfaine) aux plus anonymes (autoproductions). Ces années sont couronnées en 2014 par l’obtention d’un Grammy Award pour le mastering de l’album “Douce France” d’Anne Sofie von Otter.
C’est donc avec une grande expérience de toutes les facettes de la production musicale et après avoir défini sa ligne personnelle que Mathieu fonde en 2016 son propre studio, SoundBox Mastering.
https://www.discogs.com/fr/artist/981061-Mathieu-Bameulle?sort=year%2Cdesc&limit=25
1ère session : LUNDI 12 NOVEMBRE, Amphi F1 , 14h30-17h30 (session obligatoire pour les Licence 2 Musique !)
2ème session (même contenu que la 1ère session) : JEUDI 15 NOVEMBRE, Amphi F2 , 10h00-13h00 (Obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Thématique abordée : Les studios d’enregistrement français, histoire et état des lieux.
On prétend que tous les grands studios d’enregistrement vont fermer, qu’il n’en reste déjà plus, que c’est un secteur sinistré… Une idée reçue : même si on n’atteint plus le nombre de studios de l’âge d’or des années 90, il en reste beaucoup – mais ils ont dû s’adapter à la nouvelle économie musicale, évoluer, et ne tournent plus dans les mêmes conditions que voici vingt ans.
Après une première partie historique et technique retraçant 60 ans d’enregistrement professionnel en France, et quelques extraits de films tournés dans des studios souvent défunts, la seconde partie du workshop présente quelques grands studios actuels, d’autres plus petits, et les enjeux auxquels sont confrontées les nouvelles structures qui continuent de se créer, que ce soit en région parisienne ou dans le reste de la France.
À propos de Franck ERNOULD :
Issu de l’École Nationale Louis Lumière, ancien ingénieur du son en radio puis en postproduction son pour l'image, Franck Ernould est aujourd'hui traducteur technique, journaliste spécialisé dans la presse audio française et internationale, auteur (chez Dunod), formateur et conférencier. Sa démarche de recherche historique le conduit à publier prochainement une histoire, en deux tomes, du studio du Château d’Hérouville.
1ère session : MERCREDI 7 NOVEMBRE, salle A365 , 11h00-13h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Description de la demande du producteur, choix des musiciens choix du studio planning, mise en oeuvre (conditions du live => disposition du studio choix des instruments des micros placement...), overdubs prises voix, etc.
2ème session : MERCREDI 14 NOVEMBRE, salle A365 , 11h00-13h00 (session obligatoire pour les Licence 3 Musique !)
Choix du DAW (pourquoi Reaper !...), mise en oeuvre traitements par pistes, par groupes d'instruments, etc.
Thématique : enregistrement et mixage, retour d'expérience / étude de cas sur :
The Homeward Bound: Songs Of Simon & Garfunkel EP
Morgane Imbeaud & Elias Dris
Label: Universal Music Distribution Deal
Copyright: ℗© 2018 Freedonia Entertainment, exclusively distributed by Caroline International France
http://melodyn.fr/wp/roster/homeward-bound/
Morgane Imbeaud & Elias Dris - The Homeward Bound : Songs Of Simon & Garfunkel EP
The Homeward Bound: Songs Of Simon & Garfunkel EP
À propos de Jacques EHRHART :
Après avoir été batteur dans un groupe de rock puis composé pour la télévision Jacques Ehrhart entre comme ingénieur du son en 1988 (après une journée de « formation ») aux studio d’EMI Publishing (où sont enregistrées les maquettes des artistes) situé sous les légendaires studios EMI (Beatles, Rolling Stones, Téléphone, Higelin, etc…) ou officient Claude Wagner et Daniel Michel au pont de sèvres.
Il y apprend le métier sur le tas et se glisse régulièrement dans les séances des « grands » studios. Il est de plus en plus souvent assistant et on lui confie des séances de plus en plus régulièrement.
Il fait ses armes avec Gérard Manset, Les Wampas, Les Têtes Raides entre autres.
Quand EMI déménage et que les studios sont détruits Jacques Ehrhart retourne enregistrer des maquettes mais chez SONY Publishing tout en continuant à travailler en free-lance.
L’époque est au rap il travaille avec Ménélik et NTM mais aussi à Pascal Obispo avec lequel il réalise le premier album de Calogero, puis c’est la rencontre avec Marc Didomenico avec lequel il réalise « chambre avec vue » de Henri Salvador ».
Suivent Noel Ensemble, Alain Chamfort, Camille, Silvain Vanot, William Sheller, etc…
VENDREDI 12 OCTOBRE, salle 265 , 16H00-18H00.
Thématique abordée : Music theory, understanding harmony (masterclass en anglais)
Harmony and Theory Workshop
Theory :
Scales: Major, Melodic minor and Harmonic minor review
Best scale choices for improvisation and compositions
Harmony :
Understanding Key centres in compositions
Common chord progressions in musical genres
I VI II V I turnarounds and chord substitutions
À propos de Mike CAHEN :
Musicien, guitariste, arrangeur et producteur né à Londres. Il débute la guitare lors de sa venue en France. Après ses débuts professionnels dans la région de Montpellier, il décide de partir aux Etats Unis à Los Angeles pour étudier au G.I.T (Guitar Institute of Technology) qui fait partie du Musicians Institute. Il à travaillé en tant que musicien a la fois en studio ou sur scène en Angleterre et en Europe dans divers styles de musiques allant du Jazz, Blues, Rock à la musique Indienne. Producteurs et arrangeurs, il à travaillé avec de nombreux producteurs et arrangeurs : Steven Forward, Jean Alain Roussel (Bob Marley, Sting), Trevor Morais et Brian Fahey (B.B.C Radio Orchestra, SRO, Ella Fitzgerald, Shirley Bassey).
JEUDI 5 JUILLET, salle 147 (salle Pierre Henry), 14H00-16H00.
Thématique abordée : workflow de production, du mixage au mastering via quelques études de cas.
Une intervention à 2 voix, un musicien/ingénieur du son (F. LAFAGE) et un ingénieur de mastering (M. BAMEULLE), afin de parler chaîne de production musicale sous le double aspect technique et esthétique via quelques études de cas. Le workshop fera également place aux sujets économiques, juridiques et surtout "relationnels" (entre ingénieurs, artistes et structures de production) afin d'aborder cette thématique de manière globale. Un dialogue encore une fois "à bâtons rompus" afin de rendre compte de la réalité au plus près, sans fard...
À propos de Fred LAFAGE :
Musicien professionnel depuis qu'il a 17ans (guitariste, pianiste), Fred est également ingénieur du son et compositeur. Né en 1983, il gagne ses premiers cachets en jouant dans des orchestres de « bal ». Ces expériences lui ont permis de se former au métier de musicien. À 22 ans, il décide de changer d'horizons et déménage à Paris. A partir de 2008, il enchaîne de nombreux projets. Il enregistre notamment les guitares, pianos et banjo sur les albums de ZAZ (dont le single « Je veux »), double disque de diamant. Egalement passionné par les métiers du son, il se forme à l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) en 2003 pour la production et le mixage, puis en 2007 pour le mixage multicanal (5.1), et l’utilisation des GRM Tools.
Depuis, il collabore avec de nombreux artistes : Kendji Girac , Mennel, Elisa Tovati, Lilian Renaud, Berry, Paris Dernière, Florent Pagny en tant que musicien, arrangeur, réalisateur ou compositeur. Fred compose également pour l’audiovisuel (TV, publicités...).
À propos de Mathieu BAMEULLE :
Au début des années 2000, il fait ses classes pendant six ans auprès de Dominique Ledudal, au Studio Garage, en travaillant à la prise de son, au mixage et à la captation live pour des artistes comme Thomas Fersen, JP Nataf, Vincent Delerm ou encore Tryo, pour lequel il reçoit un disque d’or en 2003 pour l’album “Grain De Sable”.
Parallèlement, il s’immerge plusieurs années dans le monde du live sous la direction de Bernard Natier, au prestigieux Montreux Jazz Festival, où il côtoie les meilleurs ingénieurs du son de la planète et est en charge de la captation des spectacles. Il participe notamment aux premières utilisations d’une console numérique en festival, l'Avid Venue.
En 2008, il rejoint le studio La Source Mastering où Jean-Pierre Chalbos le spécialise dans le mastering. Pendant six ans, il y perfectionne sa technique et y affine son oreille en travaillant pour des artistes très divers, des plus célèbres (Bob Sinclar, Rohff, Gérald De Palmas, Jacques Higelin, La Fouine, Arthur H ou encore Hubert-Félix Thiéfaine) aux plus anonymes (autoproductions). Ces années sont couronnées en 2014 par l’obtention d’un Grammy Award pour le mastering de l’album “Douce France” d’Anne Sofie von Otter.
C’est donc avec une grande expérience de toutes les facettes de la production musicale et après avoir défini sa ligne personnelle que Mathieu fonde en 2016 son propre studio, SoundBox Mastering.
JEUDI 5 JUILLET, salle 147 (salle Pierre Henry), 10H00-12H00.
Thématique abordée : l'approche audio interactive dans le jeu vidéo et les médias interactifs.
Comment bruiter un générateur de personnage virtuel en temps réel ? Comment composer la musique pour une séquence qui peut varier de 10 secondes à 1 heure ? Quelles sont les spécificités et enjeux pour les designers sonores et compositeurs sur des supports dont ils ne maîtrisent pas le déroulement temporel ?
Il est aujourd'hui accessible à tous de créer du son pour le jeu vidéo. La plupart des outils sont gratuits, et les ressources en ligne nombreuses.
Bruitages adaptatifs, musiques interactives, paysages sonores dynamiques....à travers des exemples pratiques sur les moteurs Unity et Wwise, Pierre-Marie Blind transmettra les bases théoriques et techniques du son interactif pour le jeu vidéo, les installations interactives, le théâtre ou encore le design sonore industriel.
À propos de Pierre-Marie BLIND :
Pierre-Marie est un designer sonore et compositeur électroacoustique indépendant basé à Paris. Il travaille pour du jeu vidéo, du film, des projets de réalité virtuel et augmenté, du théâtre, et de l'art contemporain. Issu d'une formation double de designer sonore industriel formé à l'IRCAM/Beaux Arts du Mans et d'interprète classique au Conservatoire de Paris, il passe maintenant la moitié de son temps à frapper et enregistrer la plupart des objets et instruments qu'il croise...
JEUDI 22 MARS, salle 147 (salle Pierre Henry), 14h00 à 17h00.
Thématique abordée :
Méthode d'apprentissage d'écoute professionnelle : principe, but et spécificité.
L’écoute d’un son, d’un objet sonore, l’appréciation d’une scène sonore sont étroitement liés à notre culture auditive, mais aussi à notre humeur du moment. En bref, nous restons constamment dans le domaine affectif « j’aime… / je n’aime pas… » lors de la caractérisation d’une prise de son, d’un mixage ou encore d’une écoute d’œuvre préalablement enregistrée. Nous avons donc besoin d’apprendre à analyser objectivement ce que nous entendons afin d’enregistrer, mixer les sons, mais aussi afin d'évaluer la pertinence de notre système d’écoute. Il s’agit de l’écoute professionnelle à laquelle tout ingénieur du son s’est exercé, bien souvent seul et sans méthodologie d’où une efficacité très moyenne et surtout sans transmissibilité possible de cette méthode avec ses confrères. C’est un peu le même problème pour deux personnes qui ne parlent pas la même langue. Il est donc nécessaire, avant tout diagnostic auditif professionnel qui se veut pertinent, d’acquérir une méthodologie d’écoute objective fiable.
L’écoute critique proposée à nos étudiants a pour but d’acquérir une méthode d’analyse sonore efficace et rapide, applicable à toute activité de prise de son, d’enregistrement stéréophoniques ou encore de sonorisation. C’est l’outil qu’acquière tout ingénieur du son débutant au bout de plusieurs années. Cet apprentissage à l’analyse sonore objective et professionnelle permet de s’affranchir des critères subjectifs d’esthétisme sonore et culturel habituels. Ce côté esthétique sera pris en compte séparément (et donc plus facilement) lors de la phase ultérieure de l’analyse de l’enregistrement, du mixage ou de la prise de son.
La particularité de cette méthode réside dans la quantification objective d’impressions sonores définies sous formes de critères objectifs. Cette quantification qui fait appel à notre cerveau gauche, est essentielle afin d’éviter d’être ‘parasité’ par le côté affectif (cerveau droit) de l’écoute. Une représentation visuelle des scènes sonores permet également une identification rapide de chaque critère. Enfin, le coté ludique de cette approche évite une trop grande fatigue auditive, souvent ressentie lors des écoutes critiques et analytiques classiques.
À propos de Patrick THÉVENOT :
Diplômé de l’Ecole Centrale de l’Electronique, du CNAM et de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, Patrick Thévenot a été responsable du laboratoire d’acoustique et formateur à l’INA pendant 34 ans, ainsi que co-fondateur de la société A2t et concepteur de la marque d’enceintes monitoring. Membre du comité de normalisation de l’AES, il est l’auteur de nombreuses conférences et articles dans les revues spécialisées.
En particulier, il est co-auteur du livre ‘Le Son Multicanal’ paru chez Dunod en 2015 dans lequel il détaille sa méthode d’analyse, intégrant un ‘training’ sonore téléchargeable sur le site Dunod au format 5.1 multicanal.
Il partage actuellement son temps entre ses activités d’ingénierie systémique au sein du bureau d’étude de Taylor Made System ainsi que la conception et le développement des enceintes acoustiques Prosodia dont il est à l’origine et qui ont pour finalité une alchimie entre la neutralité, l’émotion et la musicalité, ce qui les situent à la croisée du monde des ingénieurs du son et des musiciens.
Spécialisé en électro-acoustique et psycho-acoustique et au-delà des produits, il évolue entre art et science par son approche globale et systémique du son. Son travail sur la méthodologie d’écoute permet aux futurs professionnels d’acquérir un outil mais aussi de découvrir de nouvelles expériences auditives de la musique ainsi que de son environnement sonore, ceci en relation avec chaque culture musicale.
MERCREDI 21 MARS, salle 147 (salle Pierre Henry), 10H00-12H00.
Thématique abordée : tendances et évolutions du métier, aspects et perspectives économiques d'un secteur.
Comme évoqué lors du premier workshop de février 2018, le métier a considérablement évolué. Quels sont les nouveaux modes de travail disponibles techniquement, voir imposés par l'état concurrentiel du secteur ? Le “marché” de l’industrie musicale termine sa seconde mutation, la première étant le basculement du CD (et du piratage) vers l’iTunes Store et la seconde vers les services de streaming. Pourquoi pouvons-nous ainsi dégager une position privilégiée du Mastering aujourd’hui par rapport aux phases amont : mixage et enregistrement. Nous tacherons également d'évoquer dans cet exposé les relations avec les différents acteurs de la filière, aussi bien au niveau des aspects économiques que "psychologiques". Nous vous convions donc à un état des lieux d'un secteur vu par le prisme du métier du métier d'ingénieur de mastering.
À propos de Mathieu BAMEULLE :
Au début des années 2000, il fait ses classes pendant six ans auprès de Dominique Ledudal, au Studio Garage, en travaillant à la prise de son, au mixage et à la captation live pour des artistes comme Thomas Fersen, JP Nataf, Vincent Delerm ou encore Tryo, pour lequel il reçoit un disque d’or en 2003 pour l’album “Grain De Sable”.
Parallèlement, il s’immerge plusieurs années dans le monde du live sous la direction de Bernard Natier, au prestigieux Montreux Jazz Festival, où il côtoie les meilleurs ingénieurs du son de la planète et est en charge de la captation des spectacles. Il participe notamment aux premières utilisations d’une console numérique en festival, l'Avid Venue.
En 2008, il rejoint le studio La Source Mastering où Jean-Pierre Chalbos le spécialise dans le mastering. Pendant six ans, il y perfectionne sa technique et y affine son oreille en travaillant pour des artistes très divers, des plus célèbres (Bob Sinclar, Rohff, Gérald De Palmas, Jacques Higelin, La Fouine, Arthur H ou encore Hubert-Félix Thiéfaine) aux plus anonymes (autoproductions). Ces années sont couronnées en 2014 par l’obtention d’un Grammy Award pour le mastering de l’album “Douce France” d’Anne Sofie von Otter.
C’est donc avec une grande expérience de toutes les facettes de la production musicale et après avoir défini sa ligne personnelle que Mathieu fonde en 2016 son propre studio, SoundBox Mastering.
MERCREDI 21 MARS, salle 147 (salle Pierre Henry), 14H00-16H00.
Thématique abordée : la production phonographique, un panorama. Etudes de cas, la société Milan Music.
Ce workshop a pour but de présenter le métier de l'édition phonographique à travers les différentes étapes de la production du disque (de l'artiste à l'auditeur, en passant par le producteur, le distributeur, la promotion, etc), à l'heure où le numérique remplace progressivement la musique fixée sur support.
Comment le label fait-il le lien entre tous ces acteurs et quel est son savoir-faire ?
Cette présentation se reposera sur une étude de cas, celui du label indépendant MILAN, spécialisé dans la production de bandes originales de films.
À propos de Jérémie OLLIVIER :
C'est en 2011 qu'il rentre chez Milan Music sous la direction d'Emmanuel Chamboredon qui a fondé le label en 1978. Il s'y forme alors aux métiers de la production phonographique, de la promotion et de l'édition musicale. Au sein d'une équipe réduite, il assure les relations avec les distributeurs du label, mais aussi les relations presse et radio. Il a alors l'occasion de travailler avec des artistes tels que Ryuichi Sakamoto (The Revenant, Furyo), BaBa ZuLa (rock psychédélique turc), Nicolas Winding Refn (Drive, The Neon Demon), Warren Ellis (Nick Cave & The Bad Seeds, Mustang), ou encore l'accordéoniste Richard Galliano.
MERCREDI 14 FÉVRIER, salle 147 (salle Pierre Henry), 14H00-16H00.
Thématique abordée : présentation du métier, outils & workflow (Workshop en français)
À propos de Mathieu BAMEULLE :
Au début des années 2000, il fait ses classes pendant six ans auprès de Dominique Ledudal, au Studio Garage, en travaillant à la prise de son, au mixage et à la captation live pour des artistes comme Thomas Fersen, JP Nataf, Vincent Delerm ou encore Tryo, pour lequel il reçoit un disque d’or en 2003 pour l’album “Grain De Sable”.
Parallèlement, il s’immerge plusieurs années dans le monde du live sous la direction de Bernard Natier, au prestigieux Montreux Jazz Festival, où il côtoie les meilleurs ingénieurs du son de la planète et est en charge de la captation des spectacles. Il participe notamment aux premières utilisations d’une console numérique en festival, l'Avid Venue.
En 2008, il rejoint le studio La Source Mastering où Jean-Pierre Chalbos le spécialise dans le mastering. Pendant six ans, il y perfectionne sa technique et y affine son oreille en travaillant pour des artistes très divers, des plus célèbres (Bob Sinclar, Rohff, Gérald De Palmas, Jacques Higelin, La Fouine, Arthur H ou encore Hubert-Félix Thiéfaine) aux plus anonymes (autoproductions). Ces années sont couronnées en 2014 par l’obtention d’un Grammy Award pour le mastering de l’album “Douce France” d’Anne Sofie von Otter.
C’est donc avec une grande expérience de toutes les facettes de la production musicale et après avoir défini sa ligne personnelle que Mathieu fonde en 2016 son propre studio, SoundBox Mastering.
MERCREDI 22 NOVEMBRE, salle 147 (salle Pierre Henry).
À propos de Wesley BENDALL :
Ingénieur du son, Wesley a débuté par de nombreux stages durant son adolescence à Londres dans des studios tels qu’Abbey Road, Air, Metropolis, etc. Arrivé à Paris il est freelance et travaille aux Studios de la Seine pendant un moment avant de monter son propre label.
Aujourd’hui, il est Spécialiste produit et Marketing Européen pour la société américaine Universal Audio. Il s’occupe des relations entre la marque et les artistes, tels que Shaka Ponk, Air,The Do, IAM, Mogwai, Portishead, et Lenny Kravitz.
Il forme également les producteurs et ingénieurs du son sur les aspects techniques et créatifs du matériel Universal Audio, et les plug-ins associés.
Hédoniste du son mais pas seulement, Wesley est aussi diplômé en Œnologie !
VENDREDI 12 MAI, salle 147 (salle de pratique collective), de 14H00 à 18H00. Avec Marc Billon.
Thématique : la chaîne de traitement de la voix et le mastering
À propos de Jacques EHRHART :
Après avoir été batteur dans un groupe de rock puis composé pour la télévision Jacques Ehrhart entre comme ingénieur du son en 1988 (après une journée de « formation ») aux studio d’EMI Publishing (où sont enregistrées les maquettes des artistes) situé sous les légendaires studios EMI (Beatles, Rolling Stones, Téléphone, Higelin, etc…) ou officient Claude Wagner et Daniel Michel au pont de sèvres.
Il y apprend le métier sur le tas et se glisse régulièrement dans les séances des « grands » studios. Il est de plus en plus souvent assistant et on lui confie des séances de plus en plus régulièrement.
Il fait ses armes avec Gérard Manset, Les Wampas, Les Têtes Raides entre autres.
Quand EMI déménage et que les studios sont détruits Jacques Ehrhart retourne enregistrer des maquettes mais chez SONY Publishing tout en continuant à travailler en free-lance.
L’époque est au rap il travaille avec Ménélik et NTM mais aussi à Pascal Obispo avec lequel il réalise le premier album de Calogero, puis c’est la rencontre avec Marc Didomenico avec lequel il réalise « chambre avec vue » de Henri Salvador ».
Suivent Noel Ensemble, Alain Chamfort, Camille, Silvain Vanot, William Sheller, etc…
Musiques populaires, électronique et technologies
Thématique : Madlib, Beat Konducta series
Présentée par l’association De l’Autre Côté et le département musique du LACT, la première conférence du cycle, proposée par Guillaume Dupetit, aura lieu le VENDREDI 7 Avril 2017, à la Maison de l’Etudiant de l’UPEM, 18h.
Il y a tout juste une semaine de ça est apparu sur la toile le nouveau morceau de MED, Blu and Madlib, The Turn Up, suite de leur projet Bad Neighbor entrepris en 2015. Belle occasion pour revenir sur la production foisonnante et éclectique du producteur.
Madlib est probablement l’un des producteurs des plus prolifiques de sa génération. Présent sur plus d’une centaine d’albums de J-Dilla au jeune M.E.D. en passant par Talib Kweli, Mos Def, MF Doom ou Percee P, il reste pourtant peu connu si ce n’est pour son mysticisme. Les bribes sonores qu’il assemble et s’approprie reconstruisent son univers aux rythmes décalés.
Dédoublé entre ses nombreux alter-égos, ayant chacun ses spécificités ou son comportement, c’est par un choix minutieux des outils technologiques utilisés, des modes de jeu, des techniques de programmation et des affinités musicales que Madlib exprime toute sa diversité. Traversée d’influences Bollywood, de Blaxploitation soul, de psychédélisme africain, de rock progressif éthéré, entre collages, emprunts et appropriation, sa musique sera au centre de cette première conférence.