Aviation

© ADN

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Inondations à Dubaï : l'aéroport sous l'eau !

[English below]

Dubaï, connue pour ses gratte-ciels scintillants et son opulence, est paralysée depuis mardi 16 avril par des inondations sans précédent. Des pluies torrentielles, attribuées à des phénomènes météorologiques extrêmes, ont transformé les rues en rivières et les aéroports en lacs temporaires, perturbant gravement l'industrie de l'aviation.

Les précipitations record, bien au-delà des normales saisonnières, ont submergé les systèmes de drainage et les infrastructures urbaines. Dubaï ne serait en effet pas équipé pour supporter de telles pluies. Selon les données météorologiques, plus de 200 mm de pluie sont tombés en seulement 24 heures, soit près de trois fois la moyenne mensuelle pour cette période de l'année.

L'aéroport international de Dubaï, généralement animé comme une ruche, a été paralysé par les inondations. Les pistes étaient sous l'eau, les terminaux débordés, et les avions immobilisés. Au début de la crise, des images chocs montrent des avions atterrir au milieu de l’eau. La compagnie aérienne Emirates à d’ailleurs suspendu l’enregistrement de ses vols dû à l’impossibilité des passagers et du personnel à se rendre à l’aéroport.   

Les conséquences ne se limitent pas à Dubaï. Avec ses liaisons mondiales, les retombées se font sentir à l'échelle planétaire. Des retards en cascade ont affecté les itinéraires internationaux, perturbant les plans de voyage et le transport de marchandises.

Cette crise met en lumière la fragilité de nos infrastructures face aux catastrophes naturelles. Alors que Dubaï se relève, l'aviation se prépare à affronter les défis à venir. Des investissements dans la prévention des inondations et la résilience sont essentiels pour éviter de futures crises.

En attendant, les voyageurs et les compagnies aériennes doivent rester flexibles et solidaires. Ensemble, nous surmonterons cette épreuve et nous préparerons à un avenir plus résistant aux caprices de la nature.


Jeanne DUPLAN

19/04/2024

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Flooding in Dubai: the airport under water!

Dubai, known for its glittering skyscrapers and opulence, has been paralysed since Tuesday 16 April by unprecedented flooding. Torrential rains, attributed to extreme weather events, have turned streets into rivers and airports into temporary lakes, seriously disrupting the aviation industry.

Record rainfall, well above seasonal norms, has overwhelmed drainage systems and urban infrastructure. Dubai would not be equipped to withstand such rain. According to meteorological data, more than 200 mm of rain fell in just 24 hours, almost three times the monthly average for this time of year.

Dubai International Airport, usually bustling like a beehive, was brought to a standstill by the floods. runways were under water, terminals were overflowing, and planes were grounded. at the start of the crisis, shocking images showed planes landing in the middle of the water. The airline Emirates suspended check-in for its flights because passengers and staff were unable to get to the airport.

The consequences are not confined to Dubai. with its global connections, the repercussions are being felt worldwide. cascading delays have affected international routes, disrupting travel plans and the transport of goods.

This crisis highlights the fragility of our infrastructure in the face of natural disasters. As Dubai recovers, aviation prepares for the challenges ahead- Investment in flood prevention and resilience is essential to avoid future crises. In the meantime, travellers and airlines must remain flexible and supportive. Together we will overcome this ordeal and prepare for a future more resilient to the vagaries of nature. As Dubai recovers, aviation prepares for the challenges ahead. Investment in flood prevention and resilience is essential to avoid future crises.

In the meantime, travellers and airlines must remain flexible and supportive. Together, we will overcome this ordeal and prepare for a future more resilient to the vagaries of nature.

© Mariano Rosales/AIN 

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Heli-Expo 2024 : l’aviation à la verticale !

[English below]

Organisé à Dallas (Texas, USA) par la Helicopter Association International (HAI), Heli-Expo 2024 attire des milliers de participants du monde entier depuis ce lundi 26 février, offrant une vitrine unique des dernières avancées de l'industrie.

Sur les plus de 7 hectares du site d'exposition, plus de 600 exposants présentent leurs produits et services, allant des hélicoptères de nouvelle génération aux technologies de pointe en matière de sécurité et d'avionique. Avec plus de 60 hélicoptères exposés en statique et une centaine en démonstration en vol, les visiteurs ont l'opportunité d'admirer de près les spécificités techniques de ces machines volantes.

Ainsi, chaque jour, des démonstrations en vol captivantes mettent en lumière les performances exceptionnelles des hélicoptères modernes. Des pilotes chevronnés font étalage de leur expertise dans des scénarios variés, allant des opérations de secours en montagne aux missions de lutte contre les incendies. Plus de 30 heures de démonstrations en vol sont prévues tout au long de l'événement, offrant ainsi aux spectateurs une immersion totale dans l'univers de l’aviation “verticale”.

Heli-Expo 2024 propose également un programme de conférences approfondies, couvrant une multitude de sujets d'actualité. Des experts de renommée mondiale animent des sessions sur des thématiques telles que la sécurité des vols, la réglementation, la gestion des opérations et l'impact environnemental de l’hélicoptère. Plus de 80 conférences et ateliers sont programmés, offrant aux participants l'opportunité d'approfondir leurs connaissances et de rester à la pointe des dernières tendances de l'industrie.

Enfin, Heli-Expo est également l'occasion idéale pour le réseautage. Des milliers de professionnels de l'industrie se rencontrent pour échanger des idées, explorer de nouvelles opportunités commerciales et renforcer les liens au sein de la communauté hélicoptère. Des rendez-vous B2B sont organisés pour faciliter les rencontres entre exposants et visiteurs, favorisant ainsi les partenariats stratégiques et les collaborations futures.

En conclusion, Heli-Expo 2024 est bien plus qu'un salon professionnel : c'est une immersion totale dans l'univers fascinant de l'hélicoptère. Avec ses expositions impressionnantes, ses démonstrations en vol spectaculaires, son programme de conférences pointu et ses opportunités de réseautage internationales, cet événement reste une référence incontestée pour tous les acteurs de l'industrie.


Pierre-Alix ROUX

28/02/2024

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Heli-Expo 2024: vertical aviation!

Heli-Expo 2024, organised in Dallas (Texas, USA) by the Helicopter Association International (HAI), has been attracting thousands of visitors from all over the world since Monday 26 February, offering a unique showcase of the industry's latest advances.


On the 7-hectare exhibition site, more than 600 exhibitors will be showcasing their products and services, ranging from next-generation helicopters to cutting-edge safety and avionics technologies. With more than 60 helicopters on static display and around a hundred in flight demonstration, visitors have the opportunity to admire the technical features of these flying machines up close.


Every day, captivating flight demonstrations highlight the exceptional performance of modern helicopters. Experienced pilots showcase their expertise in a variety of scenarios, from mountain rescue operations to fire-fighting missions. More than 30 hours of in-flight demonstrations are scheduled throughout the event, offering spectators a total immersion in the world of 'vertical' aviation.


Heli-Expo 2024 also features an in-depth conference programme covering a wide range of topical issues. World-renowned experts lead sessions on topics such as flight safety, regulations, operations management and the environmental impact of helicopters. More than 80 conferences and workshops are scheduled, offering participants the opportunity to deepen their knowledge and keep abreast of the latest industry trends.


Heli-Expo is also the ideal opportunity for networking. Thousands of industry professionals come together to exchange ideas, explore new business opportunities and strengthen ties within the helicopter community. B2B appointments are organised to facilitate meetings between exhibitors and visitors, encouraging strategic partnerships and future collaborations.


In conclusion, Heli-Expo 2024 is much more than a trade show: it's a total immersion in the fascinating world of helicopters. With its impressive exhibits, spectacular flight demonstrations, cutting-edge conference programme and international networking opportunities, this event remains the undisputed benchmark for all those involved in the industry.

© Xavier Grumeau  / Radio France

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Collision entre un avion et un Hélicoptère en Savoie : aucun blessé !

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Le jeudi 8 février 2024 dans le ciel de Saint-Pierre-d’Albigny en Savoie, un hélicoptère modèle dauphin avec 6 passagers à bord, est entré en collision avec un avion de collection de type Nord 1200 Norécrin immatriculé F-AYVV et appartenant à l'association : « Les ailes anciennes de Savoie ». L’avion avait 2 passagers à bord et avait décollé de l'aérodrome d'Albertville-Tournon en direction de Montmélian.

À la suite de ce rarissime accrochage, les 2 appareils sont restés en conditions de vol. En effectuant habilement une manœuvre d’évitement, le pilote de l’hélicoptère a réussi à éviter le pire, seul le rotor était endommagé, il a ensuite effectué un atterrissage d’urgence dans un champ près de Saint-Jean-de-la-Porte. De son côté, le pilote de l’avion, avec une aile sérieusement endommagée, a émis un signal de détresse avant de réussir à atterrir en toute sécurité sur l'aérodrome d'Albertville.

Le sang-froid, le tempérament, et l’application des procédures d’urgence ont permis aux deux aéronefs d’éviter que cette collision ne fasse de victimes. Le responsable de l’aérodrome d'Albertville: Gérald Thévenon a exprimé son soulagement en qualifiant l'absence de blessés de "miraculeuse".

La brigade des transports aériens de la gendarmerie a immédiatement ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances menant à cet accident. Ce dernier, ayant eu lieu dans un espace aérien non-contrôlé de classe G, les services de la circulation aérienne, ne sont pas mis en cause.

Saad SAMODI

12/02/2024

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Collision between a plane and a helicopter in Savoie: no injuries! On Thursday 8 February 2024, in the skies over Saint-Pierre-d'Albigny in Savoie, a dolphin model helicopter with 6 passengers on board collided with a Nord 1200 Norécrin vintage aircraft, registration number F-AYVV, belonging to the association "Les ailes anciennes de Savoie". The aircraft had 2 passengers on board and had taken off from the Albertville-Tournon aerodrome bound for Montmélian.

Following this extremely rare collision, the 2 aircraft remained in flight conditions. By skilfully executing an evasive manoeuvre, the helicopter pilot managed to avoid the worst - only the rotor was damaged - and then made an emergency landing in a field near Saint-Jeande-la-Porte. For his part, the pilot of the plane, with a seriously damaged wing, issued a distress signal before managing to land safely at Albertville airfield.

The two aircraft's composure, temperament and application of emergency procedures enabled them to avoid any casualties as a result of the collision. Albertville airfield manager Gérald Thévenon expressed his relief, describing the absence of injuries as "miraculous".

The Gendarmerie's air transport brigade immediately launched an investigation to determine the circumstances leading to this accident. As the accident took place in uncontrolled Class G airspace, air traffic services were not involved.

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Le X-59 : Vers de nouveaux horizons supersoniques

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Dans la quête incessante d'innovation aéronautique, les États-Unis se préparent à faire revivre la magie du supersonique avec le X-59. Annoncé comme le successeur du regretté Concorde, cet aéronef dévoilé par la NASA ce 12 janvier promet de redéfinir les normes de vitesse aérienne avec une pointe impressionnante à 1728 km/h.


L'aventure du monoplace X-59 a débuté en février 2016 par sa conception préliminaire, tandis que sa construction a été amorcée en 2020. Les Skunk Works (la division Advanced Development Programs de Lockheed Martin) ont été sélectionnés en avril 2018 pour la conception, la construction et les tests en vol. En juin 2019, Lockheed a dévoilé des concepts novateurs pour un avion de ligne supersonique silencieux, marquant ainsi le début d'une ère nouvelle dans l'aviation.


Le X-59 s'appuie sur la réutilisation de pièces d'avions retirées du service par la NASA, telles que le train d'atterrissage d'un F-16 et le système de propulsion d'un U-2, soulignant l'approche ingénieuse adoptée dans la création de cet appareil. Mais à ce "recyclage" viennent s'ajouter des innovations uniques. Le Concorde était connu pour son nez inclinable pour que le pilote puisse voir ce qu’il se passe devant lui. Pour le X-59, des caméras transmettent les images de l'avant de l'avion — se confondant complètement avec le fuselage — sur un écran 4K dans le cockpit.


En partenariat avec la NASA, Lockheed Martin s'est fixé l'objectif ambitieux de réduire l'impact sonore du "bang supersonique", avec un "bang silencieux". "Scrupuleusement conçu, il produit un léger bruit sourd, un simple murmure comparé aux bangs perturbateurs du passé", affirme Pam Melroy, administratrice adjointe de la NASA. Grâce à des technologies avancées, le X-59 promet ainsi un niveau de bruit suffisamment bas pour respecter les normes légales américaines, ouvrant ainsi la voie à des vols supersoniques au-dessus de villes sans perturbation excessive.


La question de l'impact écologique est inévitable. Alors que le Concorde a suscité des préoccupations liées à sa consommation élevée de carburant, le X-59 semble plus prometteur sur le plan de l'efficacité énergétique, notamment en raison de son architecture aérodynamique optimisée.


Actuellement en phase de test, le X-59 devrait entamer ses essais au sol prochainement. Les ingénieurs de l'agence spatiale espèrent qu'il pourra accomplir ses premières missions dès 2024. Ils prévoient de « collecter des informations sur la manière dont le public réagira au niveau de bruit discret que l'appareil est conçu pour produire en vol supersonique - s'ils entendent quoi que ce soit », déclare avec enthousiasme le dernier communiqué de la NASA.


Ainsi, le X-59 se présente comme un symbole d'innovation aéronautique, prêt à inscrire son nom dans l'histoire de l'aviation supersonique. Les États-Unis aspirent à surpasser notre légendaire Concorde et à redéfinir les limites du vol commercial rapide avec ce bijou de technologie.


Pierre-Alix ROUX

20/01/2024

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In its never-ending quest for aeronautical innovation, the United States is preparing to revive the magic of supersonic flight with the X-59. Heralded as the successor to the late Concorde, the aircraft unveiled by NASA on 12 January promises to redefine air speed standards with an impressive top speed of 1,728 km/h.

The adventure of the X-59 single-seater began in February 2016 with its preliminary design, while construction began in 2020. Skunk Works (Lockheed Martin's Advanced Development Programs division) was selected in April 2018 for the design, construction and flight tests. In June 2019, Lockheed unveiled innovative concepts for a quiet supersonic airliner, marking the beginning of a new era in aviation.

The X-59 relies on the re-use of aircraft parts retired by NASA, such as the landing gear from an F-16 and the propulsion system from a U-2, underlining the ingenious approach taken in the creation of this aircraft. But to this 'recycling' must be added some unique innovations. The Concorde was known for its tilting nose so that the pilot could see what was happening in front of him. For the X-59, cameras transmit images of the front of the aircraft - completely merging with the fuselage - onto a 4K screen in the cockpit.

In partnership with NASA, Lockheed Martin has set itself the ambitious goal of reducing the noise impact of the "supersonic bang", with a "silent bang". "Scrupulously designed, it produces a slight thud, a mere whisper compared to the disruptive bangs of the past," says Pam Melroy, NASA's deputy administrator. Thanks to advanced technologies, the X-59 promises a noise level low enough to comply with American legal standards, paving the way for supersonic flights over cities without excessive disturbance.

The question of ecological impact is unavoidable. While Concorde raised concerns about its high fuel consumption, the X-59 looks more promising in terms of fuel efficiency, not least because of its optimised aerodynamic architecture.

Currently in the test phase, the X-59 is due to begin ground tests shortly. The space agency's engineers hope that it will be able to carry out its first missions as early as 2024. They plan to "collect information on how the public will react to the discrete noise level the aircraft is designed to produce in supersonic flight - if they hear anything at all", NASA's latest press release enthusiastically states.

The X-59 stands as a symbol of aeronautical innovation, ready to write its name in the history of supersonic aviation. The United States aspires to surpass our legendary Concorde and redefine the limits of fast commercial flight with this jewel of technology.

© Miguel MEDINA / AFP

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VILLEJUIF : Un Crash en pleine région parisienne

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Le lundi 4 décembre aux alentours de 17h, le Piper PA30 Twin Comanche bimoteur immatriculé F-BPIR, a dû se poser en urgence sur le boulevard Maxime Gorki à Villejuif. L’avion appartenant à Trimaille Aero Formation, une école de pilotage à Toussus-le-Noble près de Versailles, avait à son bord deux élèves de 28 et 29 ans et l’instructeur Jean-Pierre Trimaille. Ce pilote chevronné, qui enseigne le pilotage depuis 1963, et qui a fondé son école en 1985, a à son actif plus de 40 000 heures de vol. Les trois passagers sont gravement blessés, aucun pronostic vital n’est engagé. Il n’y a eu aucun blessé au sol.

Les trois passagers effectuaient un vol de formation IFR sur multimoteurs à pistons entre Rouen et les Yvelines. À la suite du crash, aucun incendie ne s’est déclaré, ce qui reste très rare pour ce type d’événement. Les secours ont remarqué une fois sur place que les deux moteurs étaient toujours présents sur l’avion. C’est pourquoi la piste d’avarie moteur a alors été évoquée par le ministre des transports Clément Beaune et par les enquêteurs du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) présents sur place. 

Le procureur de la République de Créteil Stéphane Hardouin s'est rendu sur place. Dès le lundi soir une enquête, confiée en co-saisine à la gendarmerie des transports aériens et au commissariat de police du Kremlin-Bicêtre, a été ouverte pour blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui.

Plus tard, remis du choc, le pilote affirme qu'une panne simultanée aurait touché les deux moteurs à 4 200 pieds d’altitude. Néanmoins le fils du pilote souligne que cela est statistiquement improbable. Une enquête de BEA est en cours pour déterminer les circonstances et les causes de la panne.

Le pilote a même déclaré qu’il était content que la panne lui soit arrivée à lui et non à un pilote moins expérimenté. En effet, l’expérience de Jean-Pierre Trimaille, lui a permis d'éviter un drame. En se posant rapidement dans un jardin à Villejuif sans faire de morts ou de blessés, ni déclencher un incendie à bord, le pilote semble avoir réussi un miracle.



Saad SAMODI

06/12/2023

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VILLEJUIF: Crash in the Paris area

At around 5pm on Monday December 4, the twin-engine Piper PA30 Twin Comanche, registration F-BPIR, had to make an emergency landing on boulevard Maxime Gorki in Villejuif. The aircraft, belonging to Trimaille Aero Formation, a flying school in Toussus-le-Noble near Versailles, was carrying two students aged 28 and 29 and instructor Jean-Pierre Trimaille. This experienced pilot, who has been teaching pilots since 1963 and founded his school in 1985, has over 40,000 hours' flying experience to his credit. The three passengers were seriously injured, but their prognosis is not life-threatening. There were no injuries on the ground.

The three passengers were on an IFR multi-engine piston training flight from Rouen to Yvelines. There was no post-crash fire, which is very rare for this type of event. Once on site, the emergency services noticed that both engines were still present on the aircraft. For this reason, the possibility of engine damage was raised by the Minister of Transport, Clément Beaune, and by the investigators from the Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) on site. 

Créteil public prosecutor Stéphane Hardouin went to the scene. On Monday evening, a joint investigation was launched by the Gendarmerie des transports aériens and the Kremlin-Bicêtre police station, for involuntary injury and endangering the life of others.

Later, recovering from the shock, the pilot claimed that a simultaneous failure would have affected both engines at 4,200 feet altitude. However, the pilot's son stresses that this is statistically improbable. The BEA is currently investigating the circumstances and causes of the failure.

The pilot even said he was glad the failure had happened to him and not to a less experienced pilot. In fact, Jean-Pierre Trimaille's experience enabled him to avoid a tragedy. By landing quickly in a garden in Villejuif without causing any deaths or injuries, or starting a fire on board, the pilot seems to have pulled off a miracle.

© William Lewis / Nellis AFB Public Affairs

Du nouveau à l'OTAN : le flambant Boeing E-7A

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Le 15 novembre 2023, l'OTAN a annoncé son accord avec Boeing sur l'achat de 6 Boeing E-7A Wedgetail, la déclinaison militaire du Boeing 737.


Ils devraient à l'horizon 2030, avec une première livraison prévue en 2031, remplacer les Boeing E-3A Sentry (AWACS) achetés dans les années 1980. À l'heure actuelle, la flotte de l'OTAN se compose de 14 AWACS situés à Geilenkirchen en Allemagne. La nouvelle flotte devrait garder la même position.


En quoi ces appareils sont ils remarquables ? Basé sur la cellule du Boeing 737-700, l'aéronef Boeing E-7A Wedgetail est doté d'un puissant radar monté sur le dessus du fuselage. Ce radar peut détecter les missiles à très grande distance. Développé initialement pour la Royal Australian Air Force, il est finalement exploité par les armées britanniques, américaines et turques. En restant chez Boeing, la transition entre le E-3A Sentry et le E-7A Wedgetail s'annonce plus facile. En effet le géant américain a gardé des interfaces relativement similaires pour une meilleure transition. 


Prise par un consortium d'alliés de l'OTAN, cette décision est historique car elle représente un des plus importants achats de l'histoire de l'OTAN. Bien que le montant ne soit pas communiqué, en comparant avec l'achat récent de la Royal Air Force, on estime le contrat à plus de 2 milliards d'euros. 


« En mettant leurs ressources en commun, les Alliés peuvent acheter et exploiter collectivement des actifs majeurs dont l'acquisition serait trop coûteuse pour un pays individuel », a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. « Cet investissement dans une technologie de pointe montre la force de la coopération transatlantique en matière de défense alors que nous continuons à nous adapter à un monde de plus en plus instable. » 


Boeing a ainsi devancé son concurrent suédois Saab qui avait proposé en février 2023 un appareil basé sur leur système Global Eye, associé à l'avion d'affaires Bombardier Global 6000.


Cet achat record s'inscrit dans le programme AFSC (future capacité de surveillance et de contrôle de l'Alliance). Lancé en 2016, ce programme a pour but d'améliorer la capacité de surveillance de l'OTAN par une combinaison de moyens terrestres maritimes et aériens afin d'appréhender au mieux la question de la sécurité vers 2030.


Lucie MOURO

22/11/2023

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NATO's Grand Replacement: Boeing E-7A Chosen

On November 15, 2023, NATO announced its agreement with Boeing for the purchase of 6 Boeing E-7A Wedgetail aircraft, the military variant of the Boeing 737.

Expected to replace the Boeing E-3A Sentry (AWACS) purchased in the 1980s by around 2030, with the first delivery scheduled for 2031, these aircraft will replace the current fleet of 14 AWACS stationed in Geilenkirchen, Germany. The new fleet is anticipated to maintain the same location.

What makes these aircraft remarkable? Based on the Boeing 737-700 airframe, the Boeing E-7A Wedgetail features a powerful radar mounted on top of the fuselage, capable of detecting missiles at very long ranges. Originally developed for the Royal Australian Air Force, it is now operated by the British, American, and Turkish armed forces. Remaining with Boeing facilitates a smoother transition from the E-3A Sentry to the E-7A Wedgetail, as the American giant has maintained relatively similar interfaces for better compatibility.

This historic decision, taken by a consortium of NATO allies, represents one of the most significant purchases in NATO's history. While the exact amount has not been disclosed, comparing it to the recent Royal Air Force acquisition suggests a contract value exceeding 2 billion euros.

"By pooling their resources, Allies can collectively purchase and operate major assets that would be too costly for an individual country," stated NATO Secretary General Jens Stoltenberg. "This investment in cutting-edge technology demonstrates the strength of transatlantic cooperation in defense as we continue to adapt to an increasingly unstable world."

Boeing outpaced its Swedish competitor Saab, which had proposed, in February 2023, an aircraft based on their Global Eye system, combined with the Bombardier Global 6000 business jet.

This record purchase is part of the AFSC program (Alliance Future Surveillance and Control Capability). Launched in 2016, the program aims to enhance NATO's surveillance capability through a combination of land, maritime, and aerial means to address security challenges effectively by 2030.

© hanohiki/Shutterstock

Air France quitte l’aéroport de Paris-Orly

Une « chute structurelle de la demande » a obligé la compagnie nationale Air France à annoncer la fin de ses vols depuis et vers l’aéroport Paris-Orly, concentrant ainsi l’ensemble de son activité sur l’aéroport de Paris Charles de Gaulle (CDG). Ainsi, six lignes vont être supprimées d’ici l’été 2026 : celles vers Toulouse, Marseille et Nice en métropole, et celles vers Pointe-à-Pitre, Fort-de-France et Saint-Denis de La Réunion en outre-mer. Seules les lignes vers la Corse sont épargnées.


En parallèle, Air France a aussi annoncé le renforcement de ses lignes directes vers ces six villes depuis son hub principal de CDG, laissant le champ libre à sa filiale low-cost Transavia qui reprendra donc les liaisons vers les trois villes métropolitaines abandonnées par Air France depuis Paris-Orly, et qui deviendra donc le principal opérateur depuis cet aéroport. Cette dernière renforce par ailleurs sa flotte, composée à présent d’Airbus A320neo en plus des quelques 89 Boeing 737.


En effet, depuis la crise sanitaire, la demande pour les vols nationaux des compagnies dites « majors » peine à reprendre, au profit des compagnies low-cost qui voient la demande sur leurs vols nationaux exploser.


Air France avait déjà commencé à réduire le nombre de rotations quotidiennes des vols à partir de Paris-Orly. En effet, entre 2019 et 2023, la demande sur les vols intérieurs depuis Orly a chuté de 40%, avec une chute de 60% de la demande sur les vols aller-retour ayant lieu dans la même journée. Ces chiffres coïncident avec ceux du groupe ADP (Aéroports de Paris), gestionnaire de l’aéroport d’Orly, qui annonce une reprise du nombre de passagers en 2023 supérieure de 75,7% par rapport à 2019.


Ces suppressions représentent donc une diminution de 10% de la capacité offerte par le groupe Air France – KLM sur ces lignes en France métropolitaine. Dans son communiqué de presse du 18 octobre 2023, la compagnie nationale a admis que la chute de la demande qui a entraîné le délaissement de Paris-Orly est due au développement des systèmes de visioconférence, à un changement dans les habitudes de voyage et à la mise en place d’une politique plus stricte pour les vols court-courrier.


Saad SAMODI

29/10/2023

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Air France to leave Paris-Orly airport


A "structural fall in demand" has forced the national airline Air France to announce the end of its flights to and from Paris-Orly airport, concentrating all its activities at Paris Charles de Gaulle (CDG) airport. Six routes will be closed by the summer of 2026: Toulouse, Marseille and Nice in mainland France, and Pointe-à-Pitre, Fort-de-France and Saint-Denis de La Réunion in overseas France. Only flights to Corsica will be spared.


At the same time, Air France has announced that it will increase its direct flights to these six cities from its main hub at CDG, leaving the field open for its low-cost subsidiary Transavia, which will take over the routes to the three mainland cities that Air France is abandoning from Paris-Orly, making it the main operator from this airport. Transavia is also strengthening its fleet, which now includes Airbus A320neo aircraft in addition to its 89 Boeing 737s.


Indeed, since the health crisis, demand for domestic flights by the "majors" has struggled to recover, to the benefit of low-cost airlines, which have seen demand for their domestic flights explode.


Air France has already started to reduce the number of daily flights from Paris-Orly. Between 2019 and 2023, demand for domestic flights from Orly will fall by 40%, while demand for same-day return flights will fall by 60%. These figures are in line with those of the ADP group (Aéroports de Paris), which manages Orly, which forecasts a 75.7% increase in passenger numbers in 2023 compared with 2019.


These cuts represent a 10% reduction in the capacity offered by the Air France-KLM group on these routes in mainland France. In its press release of 18 October 2023, the national airline acknowledged that the fall in demand that led to the closure of Paris-Orly was due to the development of videoconferencing systems, changes in travel habits and the introduction of a stricter policy on short-haul flights.

© Reuters

MH370 : un mystère bientôt résolu ?

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Il y a neuf ans, le vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines disparaissait avec 239 personnes à son bord lors d'une liaison Kuala Lumpur - Pékin. Depuis, l'appareil n'a jamais été retrouvé. Mais l'espoir de retrouver l'avion refait surface ! La balane, un crustacé pourrait résoudre le mystère du MH370. Il s'agit de crustacés marins qui s'accrochent à tout objet immergé


C'est ce qu'affirment des scientifiques de la revue "AGU Advances" de l'Union américaine de géophysique. La balane a la particularité de fabriquer sa coquille avec des minéraux marins qui l'entourent. Et chaque nouvelle couche formée sur sa carapace présente des marqueurs chimiques qui permettent de déterminer où et quand elle a été constituée. Ceci grâce à la trace des courants et du taux d'oxygène. La chimie des couches de coquilles de balanes est comme un enregistreur médico-légal des débris dérivants explique Gregory Herbert, co-auteur de l'étude.


L'analyse de l'oxygène stocké dans les coquilles permet d'obtenir un suivi des températures océaniques qui devraient mettre les experts "sur une voie de dérive qui ramène au lieu du crash", détaille écologiste marin de l'Université de Floride du Sud.


En 2015, des coquilles de balanes avaient été retrouvées, accrochées à un flaperon retrouvé sur l’île de La Réunion. Mais à cette époque, «on savait qu’il y avait des indices cryptés dans la coquille des balanes, mais le problème était que personne ne savait vraiment comment les décoder» a expliqué David Griffin, océanographe du gouvernement australien.


L'analyse de sa coquille devrait donc permettre aux chercheurs d'identifier le trajet du débris avant de s'écraser en mer et enfin de remonter jusqu'aux lieux du crash. Les températures à la surface de la mer et les heures auxquelles les balanes ont dérivé sur le morceau d'aile pourrait permettre de réduire le périmètre à explorer. De quoi relancer les recherches, à l'arrêt depuis 2018, faute de résultat.


Shayan Gandjy

13/10/2023

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MH370 : A Mystery Soon to Be Solved?

Nine years ago, Malaysia Airlines flight MH370 disappeared with 239 people on board during a Kuala Lumpur to Beijing flight. Since then, the aircraft has never been found. But hope of locating the plane is resurfacing! Barnacles, a type of crustacean, could potentially solve the MH370 mystery. These are marine crustaceans that attach themselves to submerged objects.

This is what scientists from the journal "AGU Advances" of the American Geophysical Union claim. Barnacles have the unique ability to build their shells using marine minerals in their surroundings. Each new layer formed on their shell contains chemical markers that can determine where and when it was formed. This is achieved through tracking ocean currents and oxygen levels. The chemistry of barnacle shell layers is akin to a forensic recorder of drifting debris, explains Gregory Herbert, co-author of the study.

Analyzing the oxygen stored in the shells allows for monitoring ocean temperatures, which should put experts "on a drift path back to the crash site," says a marine ecologist from the University of South Florida.

In 2015, barnacle shells were found attached to a flaperon discovered on Reunion Island. However, at that time, "we knew there were encrypted clues in the barnacle shells, but the problem was that no one really knew how to decode them," explained David Griffin, an oceanographer with the Australian government.

Therefore, analyzing the barnacle shell should enable researchers to identify the path of the debris before it crashed into the sea and ultimately lead back to the crash site. The sea surface temperatures and the times at which the barnacles drifted on the wing fragment could help narrow down the search area. This could reignite the search efforts, which had been halted since 2018 due to lack of results.


© Tualatin Valley Fire and Rescue / Facebook

Oregon : crash fatal sur une maison

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Mardi 3 octobre, aux alentours de 19h, un petit avion Piper PA-44 Seminole s'est crashé sur le toit d'une maison à Newberg, situé à 23 miles (37 kilomètres) au sud de Portland dans l'état américain de l'Oregon.


L'accident a fait 2 morts et 1 blessé grave. Michele Cavalotti, 22 ans, instructrice et Barrett Bevacqua, 20 ans, élève pilote, sont morts sur le coup. Assise à l'arrière de l'appareil, Emily Hurd, 20 ans, également élève pilote, a été transportée à l'hôpital dans un état grave et a subi une opération du dos. 


Il s'agit d'un avion de l'école Horizon Air Ascend Pilot Academy, qui a pour but de former des pilotes de ligne. Située à Hillsboro dans l'Oregon, l'école a confirmé l'accident et a partagé son soutien aux familles des victimes. 


Les 2 futurs pilotes étaient colocataires. Barrett Bevacqua rêvait d'être pilote depuis ses 2 ans. Son père le décrit comme un jeune homme plein de vie et comme une étoile montante du pilotage. Emily Hurd était quant à elle une grande aventurière. Ses amis semblent profondément choqués après avoir visionné les images de l'accident sur les chaines de télévision. 


De leur côté, les habitants de la maison touchée par le crash ont évacué les lieux rapidement. Bien qu'une partie de l'avion ait transpercé le toit, personne à l'intérieur n'a été touché. La famille logée a été prise en charge par la Croix Rouge. 


Les circonstances et causes du drame sont encore inconnues. Le National Transportation Safety Board (l'équivalent du BEA aux États-Unis) a lancé une enquête sur l'accident.


Lucie Mouro

07/10/2023


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On Tuesday, October 3rd, around 9 PM, a small Piper PA-44 Seminole aircraft crashed onto the roof of a house in Newberg, located 23 miles (37 km) south of Portland in the state of Oregon, USA.


Two individuals lost their lives in the accident, while another passenger sustained severe injuries. Michelle Cavalotti, 22, an instructor, and Barett Bevacqua, 20, a student pilot, tragically died at the scene. Emily Hurd, 20, also a student pilot and a passenger in the back of the aircraft, was transported to the hospital in serious condition and underwent back surgery.


The aircraft belonged to the Horizon Air Ascend Pilot Academy, whose mission is to train future airline pilots. The academy, located in Hillsboro, Oregon, confirmed the accident and expressed its support for the victims' families.


Both aspiring pilots, Barett Bevacqua and Emily Hurd, were roommates. Barett had aspired to become a pilot since he was two years old. His father described him as a vibrant young man and a rising star in aviation. Emily Hurd was known for her adventurous spirit, and her friends were deeply shocked when they saw images of the accident on television.


Fortunately, the residents of the damaged house were able to evacuate quickly. While a part of the plane penetrated the roof, no one inside was injured. The affected family is currently being assisted by the Red Cross.


The circumstances and causes of the accident are still unknown. The National Transportation Safety Board (equivalent to the US BEA) has initiated an investigation. 

© Euro AirShip

Euro Airship : le défi du tour du monde en 20 jours

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La start-up française Euro Airship a pour ambition depuis plus de 10 ans de révolutionner la  mobilité aérienne en la rendant « innovante et durable ». Depuis 2020, Euro Airship s'est lancé le défi de réaliser le tour du monde en 20 jours à bord d'un dirigeable 100% électrique sans escale et sans émission de CO2 !


SOLAR AIRSHIP ONE est le nom de l’aéronef rigide utilisé pour ce défi hors du commun. En bref, il mesure 151 mètres de long et contient 50 000 m³ d’hélium. Mais pour réaliser ce défi, ce dirigeable révolutionnaire utilise 2 sources d’énergies : en journée, il utilise de l’énergie solaire grâce à ses 4800 m² de films solaires. Pour son utilisation la nuit, il est équipé de piles à combustibles fonctionnant à l’hydrogène. Ainsi ce dirigeable solaire est capable de voler sans aucun bruit, sans carburant fossile et sans émission de CO2. 


Prévu pour 2026, le ballon parcourra 40 000 km (21 600 Nm) d’Ouest en Est et sans aucune escale. Il volera à environ 6 000 mètres d’altitude (20 000 ft), avec à son bord, un équipage composé de 3 habitués aux records et défis. Connu grâce à ses deux grandes « premières » aéronautiques, notamment en 2016 le tour du monde avec Solar Impulse, Bertrand Piccard est un pionnier de l’aviation. Il sera accompagné de Dorine Bourneton, première femme handicapée à pratiquer la voltige ainsi que de Michel Tognini, astronaute de l’ESA (qui a séjourné dans l’espace en 1992 et 1999) également formateur pilote dans l’Armée de l’Air.


Ce projet se veut porteur d’espoir pour les générations futures. L’entreprise veut servir d’exemple pour l’avenir des vols commerciaux. L’équipage sera mis à contribution lors du vol pour enregistrer des podcasts à destination d’écoles, d’universités et même de gouvernements pour raconter leur périple. Un film documentaire sera également réalisé.


Euro Airship n’est pas la seule entreprise à s’intéresser aux ballons dirigeables rigides, d’autres startups telles que : Flying Whales (France), Hybrid Air Vehicles (UK) Lighter than Air (US) y travaillent activement. 


Une chose est sûre : l’aéronautique a encore de beaux jours devant elle !


Lucie Mouro

02/10/2023


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The World Tour in 20 Days with Euro Airship


For over a decade, the French startup Euro Airship has aimed to revolutionize air mobility, emphasizing innovation and sustainability. Since 2020, Euro Airship has set itself the audacious goal of completing a world tour in just 20 days, using a 100% electric airship with no stopovers or CO2 emissions.


The "SOLAR AIRSHIP ONE" is the name of the impressive aircraft chosen to meet this exceptional challenge. It measures 151 meters in length and boasts a volume of 50,000 m³ of helium. To tackle this challenge, this groundbreaking airship utilizes two energy sources: during the day, it harnesses solar energy through its 4,800 m² of solar film, while for nighttime operation, it is equipped with combustion batteries powered by hydrogen. As a result, this solar airship can traverse the skies without generating noise, relying on fossil fuels, or emitting CO2.


Scheduled for 2026, the airship will cover a distance of 40,000 km (21,600 NM) from west to east, with no planned stopovers. It will maintain an altitude of 6,000 m (20,000 ft) with a crew consisting of three seasoned adventurers. Bertrand Piccard, known for his two aeronautical "firsts," including the Solar Impulse world tour in 2016, is an aviation pioneer. Joining him will be Dorine Bourneton, the first disabled woman to perform aerobatics, and Michel Tognini, an astronaut from the European Space Agency (ESA) who completed space missions in 1992 and 1999, and is also an Air Force pilot trainer.


This project aspires to inspire hope in future generations and aims to set an example for the future of commercial aviation. The crew will be active during the flight, recording podcasts for schools, universities, and governments to share their experiences and insights about the journey.


Euro Airship is not the only company exploring the potential of solid airships. Other startups, such as Flying Whales (France), Hybrid Air Vehicles (UK), and Lighter than Air (US), are also making significant strides in this field.


One thing is certain: the future of aeronautics holds great promises.

© Suhaimi Abdullah / CNN

Un F-35 perdu... mais retrouvé !

Après la disparition d’un F-35B américain, un appel de l'armée américaine a été lancé aux citoyens pour retrouver l'appareil.

 

Dimanche 17 septembre après-midi, deux F-35B participaient à une mission d’entraînement au départ de la base de Beaufort, à proximité de Charleston en Caroline du Sud.

 

Alors qu'un des pilotes du F-35 américain s’est éjecté de l’appareil pour des raisons encore inconnues, la plus grande armée du monde s’est trouvée confrontée à un tout autre problème : impossible de localiser l'épave de leur avion à 80 millions de dollars !

 

Ce qui a conduit la base aérienne de Charleston, ville du sud de la Caroline du Sud, à demander l’aide des habitants de la région, notamment via X (anciennement Twitter) :

 

"We’re working with  @MCASBeaufortSC to locate an F-35 that was involved in a mishap this afternoon. The pilot ejected safely. If you have any information that may help our recovery teams locate the F-35, please call the Base Defense Operations Center at 843-963-3600."

 

«Si vous disposez d'informations susceptibles d'aider nos équipes de secours chargées de localiser le F-35, veuillez appeler le Centre des opérations de défense de la base», a écrit la base aérienne de Charleston sur X (Ex Twitter).

 

Une démarche inhabituelle qui s’est doublée, une heure plus tard, d’un nouveau message indiquant que les recherches se basaient sur la dernière position de l'avion autour des lacs Moultrie et Marion, à l'est de la Caroline du Sud.

 

C'est seulement 24 heures après sa disparition des radars que l'avion de chasse américain, a été retrouvé, par les militaires "dans le comté de Williamsburg", à une cinquantaine de km au nord-est du secteur des lacs où le pilote s’était éjecté. L’un des porte-parole de la base de Charleston a expliqué au Washington Post que l’appareil avait bien un transpondeur, un outil permettant de le localiser au radar, mais que ce dernier ne fonctionnait pas « pour une raison que nous n’avons pas encore déterminée ».

 

Shayan GANDJY

20/09/2023

©Thomas SAMSON / AFP

Crash du Rio-Paris : le jugement déçoit les parties civiles


Le 1er juin 2009, le vol AF447 reliant Rio de Janeiro à Paris traversait la zone météo orageuse du « Pot au Noir » quand les sondes Pitot de l’Airbus A330-200 se sont retrouvées bouchées par des cristaux de glace. Déstabilisés, les deux copilotes, bientôt rejoints par le commandant de bord qui était en repos, n’arrivent pas à reprendre le contrôle de l’avion, qui heurte l’océan 4 minutes et 23 secondes après le givrage des sondes… L'accident du vol Air France 447 (AF447), aussi appelé crash du Rio-Paris, a entraîné la mort des 228 personnes à bord. C'est l'accident le plus meurtrier de l'histoire d'Air France.

Il a fallu dix années d’instruction, de multiples expertises et des heures d’audition avant d’arriver au dénouement et au procès. Ouvert le 10 octobre 2022, le procès a vu s’expliquer Airbus et Air France, poursuivis pour homicide involontaire, sur leurs responsabilités respectives dans le dysfonctionnement des sondes Pitot, les capteurs de vitesse de l’avion, et la formation des pilotes en situation de crise. 

Les audiences ont duré huit semaines, et ont finalement abouti à la relaxe d'Airbus et d'Air France pour les charges d'homicides involontaires. En effet, pour les magistrats, « s’agissant des fautes commises par Airbus et Air France retenues par le tribunal, aucun lien de causalité certain n’a pu être démontré avec l’accident. ».

La présidente de la chambre correctionnelle a commencé la lecture du jugement ce lundi 17 avril en rappelant les trois éléments nécessaires pour établir un homicide involontaire : une faute, un lien de causalité certain et un dommage. Elle a indiqué que le dommage était incontestable et que le fait qu'Airbus et Air France aient respecté la réglementation ne pouvait les exonérer de leur responsabilité pénale. Cependant, elle a conclu sur ces mots : « En l’absence de lien de causalité, le tribunal relaxe Airbus et Air France. ».

Les magistrats ont néanmoins déterminé qu'Airbus et Air France étaient civilement responsables en raison d'une série de dysfonctionnements, notamment le gel des instruments de navigation, les sondes Pitot, qui enregistrent la vitesse de l'avion, et le manque de formation spécifique des pilotes sur l'attitude à tenir quand un Airbus A330 décroche et tombe en piqué alors qu'il est à 10 000 mètres d'altitude.

Les familles des victimes ont exprimé leur colère et leur frustration à la suite de cette décision. Denis Linguet, vice-président de l'association Entraide AF 447, qui a perdu son frère dans l'accident, a déclaré : « C'est un jour de deuil [...] Il y a eu une volonté de relaxe afin de ne pas entamer la réputation de deux fleurons européens. ». Il a également indiqué que leur combat était vain mais légitime.

La décision du tribunal a également soulevé des préoccupations quant aux conditions strictes pour établir toute culpabilité dans un accident de ce genre. Claire Hocquet, avocate du Syndicat national des pilotes de ligne, a déclaré que cela pourrait entraîner des répercussions sur la jurisprudence à l'avenir. Pour elle, « si une telle analyse du lien de causalité demeure, même quand des fautes sont reconnues et ont manifestement contribué à causer un accident, il ne pourra plus y avoir de condamnations pénales en matière d’accidents collectifs ».

Un potentiel recours contre cette décision est maintenant entre les mains du parquet général de la cour d'appel de Paris qui peut faire appel de cette décision. Les familles des victimes et leurs avocats espèrent qu'un appel sera intenté.


Pierre-Alix ROUX

18/04/2023

Crédit Image : ©Thomas SAMSON / AFP

@Airexpo

Airexpo édition 2023 : Le meeting aérien qui promet de vous faire rêver 

Le meeting aérien Airexpo revient cette année pour sa 37e édition, qui se tiendra le 13 mai prochain sur l'aérodrome de Muret-Lherm. Cet événement majeur de l'industrie de l'aviation réunira les professionnels du secteur, les passionnés de l'aviation et le grand public pour une journée de découverte et d'échanges.


Airexpo est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'aviation. Il est organisé chaque année par l'association étudiante éponyme, composée d'étudiants de l'École Nationale de l'Aviation Civile (ENAC) et de l'Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace (ISAE-SUPAERO), deux grandes écoles d'ingénieurs aéronautiques basées à Toulouse.


Cette année encore, le meeting s'annonce particulièrement riche en événements. Les visiteurs pourront découvrir les dernières innovations en matière d'aéronautique, de défense et de navigation. De nombreuses entreprises du secteur seront sur place pour présenter leurs nouveaux produits et technologies.


Le point culminant de cette journée sera le show aérien, qui réunira une sélection de pilotes de renommée mondiale pour offrir un spectacle époustouflant dans le ciel de Muret-Lherm. Les visiteurs pourront ainsi admirer des acrobaties aériennes spectaculaires, des démonstrations de voltige et de précision, ainsi que des présentations de la dernière génération d'avions de chasse.


Les organisateurs ont également prévu de nombreuses animations pour les enfants et les familles.


Airexpo édition 2023 est donc un événement à ne pas manquer pour tous les passionnés d'aviation, qu'ils soient professionnels du secteur ou simples amateurs. Le salon offre une occasion unique de découvrir les dernières tendances en matière d'aéronautique, de rencontrer des experts du domaine, et de vivre des moments inoubliables en famille ou entre amis. Les billets sont en vente dès maintenant, alors n'hésitez pas à réserver votre place pour cette journée mémorable !


Les mafieux

09/04/2023

Crédit Image : ©Airexpo

@Miguel Mendez

L'aéronautique dans l'art : la combinaison surprenante mais trop souvent négligée

Rêve, passion, performance, voyage... sont autant de mots qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on parle d’aéronautique. Mais nous sommes assez rarement sensibles à l’éventuelle portée artistique du domaine. Pourtant, elle est bel et bien présente et prend même de multiples formes, des plus évidentes aux plus originales. 

Le cinéma par exemple regorge de films spectaculaires liés à l’univers de l’aviation. Si certains, comme Sully (Clint Eastwood, 2016), ont été salués par la critique, l’aéronautique au cinéma est souvent synonyme de drame, de guerre, d’actions acrobatiques nourries d’effets spéciaux et d’explosions violentes en tout genre. Rares sont les artistes qui ont fait le choix d’une oeuvre qui lie la poésie au pacifisme aéronautique, comme Le vent se lève (Hayao Miyazaki, 2013). Une oeuvre sublime, une ode à l’aviation comme il en existe trop peu. 

Dans la photographie, l’aviation occupe une place essentielle. Avec le développement des technologies optiques et aéronautiques, elle est entrée dans une autre sphère avec des prises de vue exceptionnelles depuis le ciel. Depuis la Terre, les planespotters nichés au pied des pistes ont figé des moments uniques d’aéronefs semblant s’enfoncer dans le rouge incandescent des couchers de soleil, glisser sur les mers, les océans ou les cimes qui font de certaines approches des spectacles aériens uniques. 

N’y-a-t-il pas aussi de caractère artistique dans le lieu où l’aéronautique s’exprime pleinement, l’aéroport ? Avec par exemple, ces mouvements incessants qui le font fourmiller ? Une chorégraphie frénétique, orchestrée par tout le monde et personne à la fois, qui fascine par sa précision et hypnotise par son rythme. L’aéroport devient à lui seul une création transcendante, façonnée par le mouvement, ayant le bien curieux pouvoir d’ouvrir le monde au monde en restant géographiquement fixe. C’est un chef-d’oeuvre architectural imposant qui sert paradoxalement de terrain de jeu à la métamorphose. Les flots incessants de bagages arc-en-ciel, de passagers issus du monde entier, d’avions de toutes tailles et de toutes couleurs, absorbent totalement les voyageurs qui s’y plongent pour passer le temps. N’est-ce pas là toute la puissance d’un art que de saisir entièrement l’attention de ses sujets, à leur faire oublier ce qui les a amenés devant l’oeuvre qu’ils contemplent ? 

La fibre artistique de l’aéronautique existe sûrement encore sous de multiples formes, insoupçonnées. Mais c’est dans l’inattendu qu’elle puise sa véritable âme, dans la sensibilité de chacun dont elle se nourrit pour s’exprimer d’autant plus fort. 


[ENGLISH]


Dream, passion, performance, travel... are all words that come to mind when we talk about aeronautics. But we are rarely sensitive to the possible artistic scope of the field. However, it is indeed present and takes many forms, from the most obvious to the most original. 

For example, cinema is full of spectacular films related to the aviation world. While some, like Sully (Clint Eastwood, 2016), have been acclaimed by critics, aviation in cinema is often synonymous with drama, war, acrobatic action sequences fuelled by special effects and violent explosions of all kinds. Few artists have chosen to create a work that combines poetry with aeronautical pacifism, like Le Vent se lève (Hayao Miyazaki, 2013). A sublime work, an ode to aviation that is too rare. 

In photography, aviation occupies an essential place. With the development of optical and aeronautical technologies, it has entered another sphere with exceptional aerial shots. From the ground, plane spotters nestled at the foot of runways have captured unique moments of aircraft seeming to sink into the incandescent red of sunsets, glide on seas, oceans, or peaks that make certain approaches unique aerial shows. 

Isn't there also an artistic character in the place where aeronautics is fully expressed, the airport? With, for example, the incessant movements that make it teem. A frenzied choreography, orchestrated by everyone and no one at the same time, which fascinates with its precision and hypnotizes with its rhythm. The airport becomes a transcendent creation, shaped by movement, with the curious power to open the world to the world while remaining geographically fixed. It is an imposing architectural masterpiece that paradoxically serves as a playground for metamorphosis. The incessant waves of rainbow-colored luggage, passengers from all over the world, planes of all sizes and colours, totally absorb travellers who immerse themselves in it to pass the time. Isn't the whole power of art to completely seize the attention of its subjects, to make them forget what brought them before the work they contemplate? 

The artistic fibre of aeronautics surely exists in multiple, unsuspected forms. But it is in the unexpected that it draws its true soul, in the sensitivity of each person from which it feeds to express itself even more strongly. 


Les soleils

09/04/2023

Crédit Image : ©Miguel Mendez

@Mondadori Portfolio/CAPITAL

Un avion menacé par de la fumée dans le cockpit obligé d'être dérouté

Ils voulaient voir la Tour Eiffel et se retrouvent aux bouchons lyonnais ! Vendredi dernier, les passagers du vol EasyJet EJU4860 en provenance de Nice et à destination de Paris-Orly se sont vu offrir une escale forcée à l’aéroport de Lyon-St-Exupéry. Déjà parti avec plus d’une demie heure de retard de la Côte d’Azur, le vol a fait face à un problème une trentaine de minutes après le décollage. Les pilotes ont annoncé aux passagers avoir détecté de la fumée dans le cockpit les forçant à retrouver la terre ferme plus vite que prévu. Les procédures ont été strictement appliquées et ont permis de ramener les 176 passagers en toute sécurité au sol malgré quelques turbulences dues à la météo. Une passagère interrogée par le quotidien Nice Matin salue le professionnalisme de tout l’équipage qui a su garder son calme et éviter tout mouvement de panique dans la cabine. Seul un passager phobique de l’avion s’est senti mal à l’annonce du problème. 

Les pompiers ont pu entrer dans le cockpit à l’arrivée à Lyon afin de sécuriser l’appareil suivis de près par des ingénieurs afin d’identifier les raisons de ces fumées. Le problème technique les ayant entrainés n’a pas été dévoilé. Les passagers ont pu embarquer sur un autre avion arrivant de Copenhague dans les mêmes instants. Ils sont ensuite enfin arrivés à Paris avec un peu de retard sur l’heure prévue et une belle anecdote à raconter ! 


Hugo PETITCOLIN

03/04/2023

Crédit Image : @Mondadori Portfolio/CAPITAL

@Red Bull

Nouveau record red bull : un pilote se pose au 56eme étage du Burj Al Arab

Mardi 14 Mars 2023, le pilote polonais Luke Czepiela et son Piper Cub Crafters STOL (short take off and landing) ont été les premiers à se poser sur un héliport à Dubaï. Au 56eme étage du Burj Al Arab, soit à près de 212 mètres au-dessus du sol, le pilote a réussi à stopper son avion en moins de 21 mètres alors que seulement 27 étaient disponibles.
Luke Czepiela est un ancien champion du monde de la Red Bull Air Race Challenger Class. Au quotidien, il est pilote sur A320 et depuis plusieurs mois, il travaillait sur ce nouveau défi et avait effectué des centaines de posés d’essais afin de maximiser ses chances de réussir la performance. Il lui fallait arriver exactement à la limite de sa vitesse de décrochage afin de réduire autant que faire se peut sa distance d’atterrissage. Il n’a pas le droit à l’erreur s’il veut se poser, tout doit être parfait. Une des grandes difficultés vient également du manque de repères visuels lors de l’approche et du posé car oui, la plateforme est presque dans le vide. Malgré des conditions météo optimales pour le défi et l’expérience du pilote, ce dernier a du faire 3 tentatives avant de réussir un atterrissage parfait et valider ce nouveau record Red Bull.
Le redécollage est également sportif. Après une accélération pieds sur les freins pour gagner un maximum de distance, l’avion peine à s’envoler et plonge même un peu avant d’atteindre la vitesse nécessaire et de pouvoir voler. Un grand sourire, des belles images et un nouvel exploit, voilà ce que nous retiendrons de cette journée.

 

Pablo LECOMTE

27/03/2023

Crédit Image : @Red Bull

@Michel Guggenbuhl 

Le terminal 1 de l'aéroport JFK à New York fermé à cause d'un incendie

Le Terminal 1 de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New-York a été contraint de rester fermé pour la journée du 17 février. En effet, un incendie s’est déclaré la veille dans une armoire électrique ont annoncé les autorités. Fort heureusement, le feu a rapidement pu être maîtrisé sans faire de victime et sans se propager. En revanche, une grande partie des équipements électriques du terminal ont été mis hors service le rendant totalement inutilisable. Il a été décidé de tenter de rediriger les vols arrivant sur les autres terminaux disponibles mais cet aéroport étant l’une des entrées principales du continent américain, tous les vols n’ont pas pu être absorbés. Certains ont dû être déroutés vers les aéroports de Newark dans le New Jersey. Cela a été le cas pour les avions d’Air France, SWISS ou encore Turkish Airlines. D’autres aéroports ont également été sollicités comme celui de Boston-Logan par le Boeing 747 de la Lufthansa. D’autres compagnies ont tout simplement décidé d’annuler leur vol comme la compagnie nationale portugaise TAP ou ont même fait demi-tour comme le vol en provenance d’Auckland en Nouvelle-Zélande comptabilisant au total plus de 16 heures de vol. Les équipes techniques de l’aéroport sont à pied d’œuvre pour pouvoir revenir à une exploitation normale du terminal. L’ampleur de ces bouleversements a pu être suivie en direct par des milliers d’utilisateurs de Flight Radar 24. Ce terminal devrait être remplacé dans les années à venir par un tout nouveau en cours de construction.


Hugo Petitcolin

22/02/2023

Crédit Image : Michel Guggenbuhl


@Arkadiusz Leszko

Crash d'un hélicoptère militaire américain en Alabama

Un hélicoptère militaire américain Black Hawk s'est écrasé mercredi 15/02 après-midi en Alabama, dans le sud des États-Unis, tuant les deux occupants à bord. Le drame est survenu vers 3h00pm heure locale (22h00 en France) alors que l'appareil de la Garde nationale aérienne du Tennessee, un État voisin, effectuait un vol d'entraînement à proximité d'une autoroute et d'un autre axe routier, selon un communiqué de la Garde nationale du Tennessee transmis à l'AFP.

Le porte-parole du bureau du shérif du comté de Madison, Brent Patterson, a confirmé la triste nouvelle dans un communiqué, précisant qu'il n'y avait "aucun signe de survivants". Les deux occupants de l'hélicoptère, dont l'identité n'a pas été révélée, ont péri dans l'accident.

Il est encore trop tôt pour connaître les causes du crash, et des enquêteurs sont attendus sur les lieux de l'accident pour tenter de déterminer les causes du crash. Dans la soirée, le bureau du shérif du comté de Madison a annoncé sur les réseaux sociaux la fermeture d'axes routiers à la suite de l'accident.

Le Black Hawk est un hélicoptère militaire polyvalent utilisé par l'armée américaine depuis les années 1980. Il est souvent utilisé pour des missions de transport de troupes, de sauvetage et de reconnaissance. La Garde nationale du Tennessee utilise régulièrement ces hélicoptères pour ses opérations.

Cet accident tragique rappelle les dangers auxquels sont confrontés les pilotes militaires lors de leurs missions d'entraînement et de déploiement. Nos pensées vont aux familles des victimes et à tous les membres de la Garde nationale du Tennessee qui sont touchés par cette perte.


Pierre-Alix Roux

16/02/2023

Crédit Image : Arkadiusz Leszko


@Reuters - China Daily

Un nouveau modèle d'avion COMAC sur le marché : le C919

Le constructeur Chinois COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) a livré début décembre son premier avion C919 à la compagnie nationale China Eastern à l’aéroport de Shanghai-Hongqiao après un vol de vingt minutes depuis Pudong. La compagnie en a commandé vingt, mais les quatre suivants ne seront attendus que courant 2023 et 2024. COMAC prévoit pour l’instant la sortie de 25 exemplaires par an de ses usines. Certifié depuis fin Septembre par l’autorité chinoise, il va être autorisé à entrer en service dans le pays après avoir volé une centaine d’heures supplémentaires à des fins de vérifications avec la CAAC (régulateur chinois). Le tout premier vol du modèle a été réalisé en 2017 et sa campagne de certification a débuté en 2020 grâce à six avions d’essais. Elle aura donc duré moins de trois ans, délai tout à fait dans la moyenne. Equipé de deux moteurs CFM International LEAP-1C, il est capable de transporter jusqu’à 174 passagers sur 4075 km.


Son nom et son design rappellera aux plus avisés d’entre vous l’A319 d’Airbus. Cela n’est pas sans raison, ce nouvel avion a en effet pour but de concurrencer les familles A320 Neo et A220 d’Airbus et la famille B737-max de Boeing qui ont, à deux, le monopole du marché des moyens courriers dans le monde. Reste pour le moment un obstacle de taille pour le constructeur Chinois : la certification de son appareil par les autorités de régulation du monde entier, notamment la FAA aux États-Unis et l’EASA en Europe. C’est une condition nécessaire pour voir cette nouvelle gamme sillonner le ciel Américain et Européen et donc avoir une chance de prendre des parts de marché aux deux géants de l’aviation civile. Mais cette quête ne sera pas simple tant l’administration américaine saura se rendre ferme et méfiante à l’égard de ce nouvel arrivant, ne voyant pas d’un très bon œil, pour son économie, l’irruption d’un tel appareil aux côtés de ses Boeing 737. La menace est également prise très au sérieux en Europe. 300 commandes fermes ont pour l’instant été passées pour cet avion, majoritairement par des sociétés de leasing chinoises.


Le constructeur chinois tentera à cette occasion de faire mieux que son voisin russe avec son Sukhoi Superjet 100, réel fiasco industriel. Né de la réunification des entreprises de l’aviation russe après la chute de l’empire Soviétique, le modèle devait redonner de l’éclat à l’industrie russe après la mise au placard de constructeurs historiques comme Antonov, Ilyushin, Tupolev. Mais le pays n’est plus capable de produire des pièces aéronautiques de façon rentable à cause d’une perte de savoir-faire et doit faire appel aux pays occidentaux. Le SSJ 100 est ainsi composé à plus de 30 % de pièces françaises par exemple. Après les multiples retards lors de sa conception, il est finalement autorisé à être commercialisé mais fera preuve d’un manque de fiabilité et de disponibilité du à la difficulté d’approvisionnement en pièces de rechange. Le crash à l’aéroport de Moscou en 2019 d’un de ces exemplaires ayant entrainé la mort de 41 personnes a mis un coup de plus à la crédibilité du SSJ100. Après le début de la guerre en Ukraine, l’EASA a interdit le survol de cet avion en lui retirant sa certification.


Hugo Peticolin

08/02/2023

@Jennifer Buchanan

Le 747 tire sa révérence

Si je vous dis Boeing, vous penserez peut-être au « triple 7 », mais aussi sûrement à l’incontournable 747. Mis en service en janvier 1970, plusieurs générations ont pu voyager dans cet appareil mythique. Le premier avion bi-couloir a été décliné en sept modèles depuis : 747-100, 747-200 (B, C, F, M), 747-SP, 747-300, 747-400 (M, F, D, ER, ERF), 747-LCF (le « Beluga » de Boeing), et 747-8 (I, F).


Boeing a livré ce mardi, le 31 janvier 2023, son dernier 747, un 747-8F (F pour « Freighter », dédié au transport de fret) remis à la compagnie cargo Atlas Air. Une cérémonie a été organisée pour l’occasion par Boeing, dans l’usine historique d’Everett. On a pu y voir l’ultime exemplaire du 747 avec une livrée originale : il est notamment orné du portrait de Jon Sutter, le « père » du 747. Le constructeur aéronautique américain met ainsi fin à 52 ans de carrière du Super Jumbo qui a révolutionné le transport aérien.


Les dimensions imposantes du Boeing 747, qui peut transporter près de 500 passagers, lui ont valu le surnom de « Jumbo Jet ». Ce colosse a marqué les esprits par ses nombreuses apparitions au cinéma - souvent lors d’un crash, car sa taille colossale rend les accidents d’autant plus dramatiques -. Mais il est intéressant de savoir également que depuis 1990, l’Air Force One (le nom de l’avion présidentiel des USA) est un VC-25A, basé sur le 747-200B.


Aujourd’hui, la majorité des Jumbo Jets encore utilisés le sont pour du cargo, et son usage pour le transport de passagers devient marginal. En Europe par exemple, les derniers vols de 747 de la compagnie Air France ont eu lieu en 2016, et les plus gros opérateurs de Boeing 747 du monde n’en cumulent pas plus d’une cinquantaine pour le transport de passagers (dont 36 chez British Airways et 32 chez Lufthansa).


Jon Sutter a déclaré que « C’est un évènement triste en quelque sorte » dans un entretien accordé à Leeham News. Mais l’histoire du 747 n’est pas terminée, puisqu’après 1574 exemplaires produits, il est ancré dans tous les esprits, et encore largement utilisé tout autour du globe pour encore quelques années.  


Pour les plus nostalgiques d’entre vous, sachez que l'hôtel Jumbo Stay situé aux abords de l'aéroport de Stockholm-Arlanda, ouvert en 2009, propose à ses clients de séjourner dans un Boeing 747-212B reconverti.


Pierre-Alix ROUX

02/02/2023

@Aeroflot

La Russie cannibalise ses avions par manque de pièces détachées

Dans le contexte du conflit russo-ukrainien, l’industrie aéronautique russe fait face à un problème de plus en plus alarmant.

Depuis l’invasion ukrainienne en février 2022, les États occidentaux ont interdit la vente de services à la Russie. Cela concerne, en particulier, les grands constructeurs aéronautiques mondiaux tels qu’Airbus, Boeing ou encore ATR. Or, de nombreuses compagnies russes, parmi lesquelles on peut citer Aeroflot, la compagnie porte-drapeau du pays, S7 Airlines et UTAir, ont une flotte presque entièrement constituée de ces appareils.

Même sans envisager d’acquérir de nouveaux aéronefs, elles ont besoin de remplacer certaines pièces des avions actuellement en service.

En effet, chaque élément a une durée de vie très précise et doit être remplacé quand celle-ci est atteinte. C’est, par exemple, le cas des pneus, très sollicités lors des phases au sol.  Soumis à très rude épreuve à chaque atterrissage, ils doivent être changés tous les 120 à 400 vols. Or, sur certaines routes domestiques, des avions peuvent effectuer jusqu'à 4 vols par jour. Certains autres systèmes, tels que les réacteurs ou les systèmes électriques ne peuvent pas être mis en fonctionnement sans la rénovation imposée par leur système informatique interne.

Dans le cas où les pièces ne sont pas remplacées mais que l’aéronef peut être mis en service, il ne respecte pas les normes de sécurité imposées par le constructeur.

Le problème actuel des compagnies réside dans le fait que les grands constructeurs aéronautiques ne leur fournissent plus ces éléments et qu’il est très difficile, voire impossible, de s’en procurer dans une production nationale.

Après avoir prolongé tous les certificats de navigabilité jusqu’à fin 2022 et en réponse à cela, les autorités russes ont autorisé les compagnies à pratiquer la cannibalisation. Cela consiste à utiliser les pièces des avions cloués au sol pour réparer temporairement ceux en service. L’agence fédérale du transport aérien en Russie, Rosaviatsia, régule cette opération inédite. Les prélèvements effectués sur les avions au sol sont d’abord testés, d’abord afin de recevoir l’approbation de navigabilité, puis, à nouveau, lorsqu’ils sont installés sur les autres avions.

Pour l’instant, cette solution semble fonctionner. Sans trafic aérien extérieur et disposant de suffisamment d’appareils pour réaliser ces échanges, les compagnies russes semblent continuer d’opérer sans trop de difficultés.

A long terme toutefois, l’industrie aéronautique russe devra assurer la relève d’Airbus et Boeing, ce dont elle est actuellement techniquement incapable. Moscou, qui a adapté sa législation en élargissant le nombre d'entreprises auprès desquelles les compagnies peuvent se fournir en pièces détachées, pourrait alors faire appel à des pays amis et des circuits parallèles, voire à des pièces contrefaites ou des copies fabriquées sans supervision.

Actuellement, toutes les compagnies russes figurent sur la liste noire de l’Union européenne, officiellement pour un problème de certificats de navigabilité. 

Quelle sera alors la valeur de ces aéronefs bricolés quand le conflit sera terminé ? Car la maintenance en aéronautique est extrêmement surveillée, chaque intervention est consignée et chaque pièce minutieusement contrôlée. Les pertes financières pour les compagnies s’annoncent drastiques.


Elise Lagarrigue

31/01/2023

@Virgin Orbit

Start Me Up : échec d'une mise en orbite anglaise

Virgin Orbit a tenté de réaliser le premier lancement de satellite depuis le Royaume-Uni lundi avec la première mission LauncherOne depuis le Spaceport Cornwall. La mission baptisée « Start Me Up » en référence au titre des Rolling Stones, se voulait « le lancement de nombreuses premières : le premier lancement orbital jamais effectué depuis le Royaume-Uni, le premier lancement international pour Virgin Orbit et le premier lancement commercial depuis l'Europe occidentale ».

Elle prévoyait le décollage d’un Boeing 747-400 modifié, transportant la fusée LauncherOne. Suivi par plusieurs centaines de milliers de personnes sur Youtube, celui-ci a quitté sans encombre le sol du Spaceport Cornwall avant de relâcher LauncherOne à quelques kilomètres d’altitude au large de l’Irlande. Puis le moteur principal de la fusée a pris le relais, avant de se séparer avec le premier étage. Le second jeu de moteurs-fusées a donc poursuivi l’effort de poussée pour continuer l’ascension pendant environ 5 minutes, mais cette phase n’est jamais arrivée au bout. Chris Relf, directeur de l’ingénierie et de la vérification chez Virgin Orbit, a expliqué : « Il semble que LauncherOne ait rencontré une anomalie qui nous empêchera d’atteindre l’orbite lors de cette mission. ». 

Cette mission avait pour objectif de montrer la capacité des Anglais à mettre en orbite des satellites depuis leur propre sol, sans les expédier préalablement sur des bases aérospatiales étrangères. En effet, c’est ce qui manquait à la deuxième nation derrière les USA, en termes de nombre de satellites en orbite terrestre basse. Start Me Up devait ainsi ajouter aux 500 satellites de la flotte anglaise 9 satellites militaires et scientifiques, dont entre autres un satellite de navigation expérimental cofinancé par l’European Space Agency (ESA). 

Sans être très présente médiatiquement, Virgin Orbit était pourtant sur une bonne série. Depuis janvier 2021, elle a réussi quatre lancements consécutifs qui ont mis un total de 33 satellites en orbite. Ce n’est donc qu’une question de temps avant que l’entreprise ne maîtrise tous les aspects des lancements depuis Spaceport Cornwall. 


Pierre-Alix Roux

12/01/2023

@Le DL/Grégory YETCHMENIZA

Crash d'un avion de tourisme dans le sud de la France

Aux alentours de 11h ce mercredi, les appels aux pompiers des Alpes-de-Haute-Provence ont afflué en l’espace de quelques minutes pour signaler le crash d’un avion de tourisme à l’aérodrome de Barcelonnette Saint Pons. En provenance de Cannes, l’avion s’est retrouvé en flammes dans une forêt aux abords de l’aérodrome après avoir rebondi une première fois sur la piste lors de la phase d’atterrissage selon les premiers éléments et témoins. Parmi les quatre passagers, l’accident a fait 1 mort et 3 blessés graves, sévèrement brûlés. Les pompiers ont rapidement pu éteindre l’incendie qui s’était déclaré et prendre en charge les victimes avec l’appui de quatre hélicoptères du SAMU 05, de la sécurité civile et de la gendarmerie de Digne-les-Bains et de Briançon. Une dizaine de gendarmes se sont également rendus sur place. L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens de l’aéroport de Marseille-Provence pour tenter d’éclaircir les circonstances de l’accident qui sont pour le moment inconnues. 


Hugo Petitcolin

28/12/2022

@Air India

Air India passe la commande la plus importante de l'histoire

Air India est sur le point de passer la commande la plus importante de l’histoire, avec 500 avions de ligne d'une valeur de plusieurs dizaines de milliards de dollars auprès d'Airbus et de Boeing. Cet ambitieux projet se concrétise dans le cadre de sa renaissance sous l'égide du groupe Tata, d’après des informations révélées dimanche 11 décembre. 


Les commandes comprennent jusqu'à 400 jets à fuselage étroit et au moins 100 gros porteurs, dont des dizaines d'Airbus A350 et de Boeing 787 et 777, ont précisé les sources anonymes alors que les détails de cet accord gigantesque seront fignolés dans les jours à venir. 


Un tel contrat pourrait dépasser les 100 milliards de dollars au prix catalogue, options comprises, et dépasser la commande combinée de 460 avions Airbus et Boeing passée par American Airlines en 2011. Même après d'importantes remises prévues, l'accord représenterait des dizaines de milliards de dollars et couronnerait une année volatile pour une industrie dont les jets sont de nouveau demandés après la pandémie, mais qui est confrontée à des pressions industrielles et environnementales croissantes. 


Airbus et Boeing n’ont pas souhaité s’exprimer. Air India, propriété du groupe Tata, n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire. 


Cette commande potentielle intervient quelques jours après que Tata a annoncé la fusion d'Air India avec Vistara, une coentreprise de Singapore Airlines, afin de créer un plus grand transporteur à service complet et de renforcer sa présence dans les cieux nationaux et internationaux. D’après The Economic Times, « Grâce à cet accord, Tata dispose d'une flotte de 218 appareils, ce qui fait d'Air India le plus grand transporteur international du pays et le deuxième sur le marché intérieur après le leader IndiGo. Air India, avec sa mascotte maharajah, était autrefois connue pour ses avions somptueusement décorés et son service irréprochable, mais sa réputation a décliné au milieu des années 2000 en raison de ses difficultés financières. Fondée par JRD Tata en 1932, Air India a été nationalisée en 1953. Tata a repris le contrôle en janvier et s'efforce depuis de redorer sa réputation de compagnie aérienne de classe mondiale. La commande prévue reflète une stratégie délibérée visant à reconquérir une part solide des flux de trafic à destination et en provenance de l'Inde, qui sont actuellement dominés par des transporteurs étrangers tels que Emirates. »


Air India souhaite également conquérir une plus grande part du trafic international régional et du marché intérieur, ce qui l'amènera à se battre sur ces deux fronts avec IndiGo. 


Livrés sur une période d'au moins dix ans, les 500 avions à réaction permettraient à la fois de remplacer et d'élargir les flottes sur le marché aérien qui connaît la croissance la plus rapide au monde, tout en contribuant à l'objectif du Premier ministre Narendra Modi de porter l'économie à 5000 milliards de dollars. Mais les experts préviennent que de nombreux obstacles s'opposent à l'ambition d'Air India de retrouver une position forte au niveau mondial, notamment la fragilité des infrastructures nationales, la pénurie de pilotes et la menace d'une concurrence acharnée avec les transporteurs établis du Golfe et d'autres pays.


Pierre-Alix Roux

13/12/2022

@Reuters

Les aéroports londoniens bloqués par la neige

Des pistes recouvertes de neige et presque impraticables, des avions immobilisés au sol et des dizaines de passagers bloqués dans les terminaux, c’est la situation à laquelle doivent faire face depuis dimanche 11 décembre 2022, les différents aéroports londoniens.


L’Angleterre connaît en effet, depuis plusieurs jours, une vague de froid particulièrement intense, avec des températures ayant chuté jusqu’à -10°C dans certaines régions ainsi qu’à des épisodes de chutes de neige et de gel, en particulier dans le Nord et le Sud du pays. L’agence météorologique du pays précise que ces températures « ne sont pas inhabituelles à cette époque de l’année ».

Cette météo extrême paralyse cependant les transports dans le Sud du Royaume-Uni. Dimanche soir, des automobilistes sont restés bloqués plusieurs heures dans leurs véhicules, surpris par la neige, le verglas et le brouillard, en particulier dans le Sussex, au Sud de Londres, où la police a recommandé de ne "se déplacer qu'en cas de nécessité".

Lundi matin, la circulation était encore très perturbée sur les grands axes.


Les aéroports sont également particulièrement touchés par le froid. Ainsi, l’aéroport de Stansted situé dans le Nord de la capitale a dû fermer sa piste, complétement recouverte par la neige, dans la nuit de dimanche à lundi. Principalement exploité par la compagnie low-cost Ryanair, cela a entraîné l’annulation de dizaines de vol et donc la perturbation du trafic aérien. Lundi matin, l’aéroport a indiqué, dans une déclaration, la réouverture de la piste qui est désormais « complètement opérationnelle ». Il est toutefois précisé que « certains vols pourraient être retardés à cause de la météo ». 

Les deux autres aéroports londoniens, Heathrow à l’Est et Gatwick au Sud, ont également rencontré des perturbations à cause du brouillard givrant. Selon la BBC, ce sont plus de 50 vols qui ont été supprimés dimanche à Heathrow, le plus important aéroport du Royaume-Uni tandis que Gatwick a vu l’une de ses pistes fermée pendant deux heures en attendant le déneigement et la sécurisation. Plusieurs vols ont en conséquence été déroutés vers Paris, Amsterdam et Manchester.


Cette situation qui semble traduire un manque de préparation des aéroports londoniens invite à réfléchir à ce que serait la réaction des aéroports français, et en particulier des aéroports parisiens, Orly et Charles-de-Gaulle, à une telle de vague de froid. Rappelons que ces derniers ont considérablement renforcé leur dispositif de lutte contre les chutes de neige après les derniers jours de 2010. Ainsi, les stocks de produits et matériels nécessaires au dégel des avions et des pistes, comme ceux du matériel de secours pour les passagers qui seraient bloqués dans les aéroports ont été augmentés. ADP a aussi muni ses deux plateformes aéroportuaires de plus de 230 engins de déneigement et il y a désormais plus de 20 aires de dégivrage à Roissy. Enfin, une bonne coordination entre ADP, les compagnies aériennes et la Direction Générale de l'Aviation Civile laisse présumer que les aéroports parisiens sont prêts à affronter l’hiver.


Elise Lagarrigue

12/12/2022

@Eurospot

Enlisement d’un Beluga XL : un incident à basse vitesse

Vendredi 18 novembre en milieu de journée, un Béluga XL s’est embourbé dans l’herbe boueuse en faisant un demi-tour en bout de piste sur la plateforme d’Albert-Picardie. L’incident s’étant fait à très basse vitesse, aucun blessé n’est à déclarer, fort heureusement. Selon les autorités locales, ce serait le train avant ainsi que l’arrière droit qui auraient été bloqués dans l’herbe lors de la manœuvre en bout de piste 27 des pilotes. D’importants moyens ont donc été déployés tout le week-end afin de remettre l’avion sur la piste. Il faut dire que l’opération n’est, comme chacun l’imagine, pas des plus simples dans la mesure où il s’agit de bouger un avion de 63 mètres de long chargé, et, qui plus est, sous une météo pluvieuse ce qui a engendré des complications. 


Finalement, depuis dimanche en fin de journée, le transporteur est de retour sur la piste, mais devra attendre encore un peu avant de pouvoir reprendre les airs. La plateforme devrait ainsi pouvoir rouvrir car le trafic sur l’aérodrome était jusqu’alors fermé. Ainsi, les quelques vols cargo, charter, d’aviation d’affaire et privé qu’elle accueille en temps normal devraient pouvoir reprendre normalement dans le courant de la semaine. 


Immatriculé F-GXLN, le numéro 5 et petit dernier de la série des Beluga XL devait acheminer des pièces détachées des installations d’Airbus à Saint-Nazaire vers les usines de Méaulte selon un des porte-paroles de la compagnie. Ces trajets fréquents depuis 2020, n’avaient jusqu’alors posé aucun problème et on pourrait qualifier cet évènement d’exceptionnel. Cela aura été pour certains locaux, l’occasion d’admirer de plus près cet avion si atypique avec parfois des étoiles dans les yeux. Plus de peur que de mal et une belle anecdote à raconter !


Pablo Lecomte

25/11/2022

Crédit Image : Eurospot



@News day 

Un avion percute un camion de pompier à l'aéroport de Lima

Une terrible collision a eu lieu vendredi 18 novembre 2022 à l’aéroport international de

Lima, capitale du Pérou. Alors qu’il était en phase de décollage, le vol LA2213 de la

compagnie aérienne chilienne LATAM a percuté un camion de pompier qui traversait la piste

à vive allure.

Le train d’atterrissage ayant été endommagé, l’appareil a continué sa course en frottant la

piste avec son aile droite. Arrêté une centaine de mètres plus loin, une fumée dense s’est

dégagée de l’avion alors qu’il prenait feu.

Les 102 passagers présents à bord de l’Airbus A320neo, ainsi que les six membres

d’équipage ont heureusement pu évacuer rapidement l’avion. La LATAM confirme

« qu'aucun passager ou membre d'équipage n'a perdu la vie ».

L’accident a toutefois provoqué la mort de 2 des pompiers qui se trouvaient dans le camion.

Un autre secouriste gravement blessé est actuellement hospitalisé et souffre de critiques

lésions crâniennes. Dans un communiqué, le représentant de Lima Airport Partners,

exploitant aéroportuaire annonce « regretter profondément la perte de la vie de deux

membres de la brigade de pompiers aéronautiques ».

Les causes exactes du drame restent floues. Le directeur général de LATAM Pérou a expliqué

lors d’une conférence de presse qu’aucune urgence n'avait été signalée. Le pilote avait

l'autorisation de décoller, et il a trouvé un camion sur la piste. Nous ne savons pas ce que ce

camion faisait là.

À la suite de l’accident, les activités de l’aéroport ont été suspendues jusqu’à samedi 13h00

(heure locale) puis, en raison de la complexité de l’accident et de la fuite de carburant

provoquée, la fermeture a été prolongée jusqu’à dimanche minuit. Les vols ont été déroutés

vers l’aéroport de Pisco, situé à 250km de la capitale péruvienne.

De nombreuses plaintes de passagers, mal informés et cloués au sol dans le terminal bondé,

ont été relevées. Elles viennent s’ajouter aux difficultés de la LATAM. En effet, un avion de la

compagnie avec 48 passagers à bord avait fait un atterrissage d'urgence à Asuncion après

avoir traversé une violente tempête dans les airs, en octobre 2022.


Elise Lagarrigue

22/11/2022

Crédit Image : News day 


@France3 

Le groupe Thales frappé par un ransomware

Ce mercredi 2 novembre, le groupe cybercriminel russophone LockBit 3.0 s’est attaqué au grand groupe d'électronique français Thales, ainsi qu’à une trentaine d'autres sociétés, dont un grand groupe d'experts-comptables en France. Ce « cyber-gang » est né en 2019 et ses membres sont originaires des anciennes républiques soviétiques. On avait entendu parler de LockBit 3.0 lors de l’attaque de l’hôpital de Corbeil-Essonnes. L’hôpital n’avait pas payé la rançon demandée ($10m) et les hackers avaient donc divulgué des données administratives, comme des numéros de sécurité sociale et des données de santé confidentielles.


Ils ont un mode opératoire bien rodé : le ransomware, ou « rançongiciel » si vous préférez la version francisée. Après avoir pénétré le système informatique, on le brouille complètement avec un code qui le rend complètement inopérant et on propose à l’entreprise ou la personne attaquée de payer une somme en échange de la clé qui permettra de débloquer le système.


Ici, avec Thales, les hackers ne réclament pas de rançon, mais ils comptent bientôt publier toutes les données volées. Ils ont diffusé un décompte qui amène au 7 novembre. A l’heure où cet article est posté [le 14 novembre], toujours aucune nouvelle de fuite, l’affaire semble avoir déjà fini de faire parler d’elle… Chez Thales, l’affaire a immédiatement été prise au sérieux et une équipe d'experts en cybersécurité enquête pour vérifier si des données ont bien été volées.


Selon les cybercriminels, ces données sont des documents "très sensibles, confidentiels, aux risques élevés" qui concernent le fonctionnement de l'entreprise, des documents commerciaux, des dossiers comptables, des fichiers clients, des logiciels…


Pierre-Alix Roux

14/11/2022

Crédit Image : France3



@ParlonsAviation

Fermeture en urgence de l'espace aérien français

Ce vendredi 4 avril, l’Agence Eurocontrol, la DGAC et ENAIRE (autorité espagnole de l’aviation civile) ont annoncé en urgence la fermeture de secteurs d’espace aérien dans les FIR et UIR de Barcelone et de Marseille. La France a en particulier été contrainte d’interdire toute opération dans son espace aérien au niveau de la Corse. L’Espagne a fait de même dans une bande de plusieurs kilomètres de large et s’étendant de la frontière portugaise jusqu’au nord de Iles Baléares, survolant de fait les approches de Madrid et de Barcelone, les plus gros aéroports du pays. 


L’ensemble du trafic européen est extrêmement perturbé. Selon les données de FlightRadar, de nombreux vols sont déroutés vers Valence, Palma ou Madrid. La plupart des vols accusent de gros retards au départ comme à l’arrivée et des annulations de dernières minutes ont déjà été annoncées par les opérateurs. Les opérations sont suspendues dans les aéroports corses, à Barcelone, Ibiza et Tarragone.


Le vol Air Corsica XK251 reliant Marseille à Bastia a par exemple été contraint de se reposer à Marseille quelques minutes après son décollage.


La rentrée dans l’atmosphère terrestre de débris spatiaux issus d’une fusée chinoise ont été repérés et menacent la sécurité des vols. Les risques de retombées incontrôlées de débris de la fusée Long March 5B en mer Méditerranée sont très élevés. La fusée, qui avait décollé le 31 octobre dernier pour acheminer le dernier module de la station spatiale chinoise Tiangong, doit normalement finir sa mission en amerrissant dans l’Océan Indien cette après-midi. Selon une entreprise aérospatiale américaine, Aerospace Corp, le tronçon de fusée devant revenir sur Terre de manière incontrôlée a une masse estimée à "22,5 tonnes, soit la taille d’un immeuble de 10 étages". L’entreprise précise que seulement 5 à 9 tonnes devraient effectivement atteindre le sol. 


 


Update : la DGAC annonce à 10h30 que l’espace aérien français est à nouveau ouvert après plus d’une heure de fermeture.


 


Martin Roques

04/11/2022

Crédit Image : parlonsaviation



@FranceInfo

Rio-Paris : Airbus et Air France accusées d'homicide involontaire

Ce lundi 10 Octobre s’ouvre l’un des procès les plus attendus du monde de l’aviation. Le constructeur Européen Airbus et la compagnie nationale Air France sont appelés ce jour sur le banc des accusés pour le crash du vol Rio-Paris dans la nuit du 01 juin 2009. 


Cette nuit-là, l’A330-200 qui transportait 228 passagers et membres d’équipage a rencontré des conditions de givrage sévères alors qu’il avait atteint son altitude de croisière en plein milieu de l’Océan Atlantique, en pilote automatique.  Le rapport du BEA indique que les sondes Pitot (tubes permettant la mesure de la vitesse air de l’avion) de l’appareil ont alors gelé donnant des mesures de vitesses totalement contradictoires (celles-ci sont redondées pour prévenir la défaillance de l’une d’entre elles). Le pilote automatique n’étant plus capable d’assurer sa mission sans indication de vitesse fiable, il s’est tout simplement désactivé laissant l’appareil totalement aux commandes de l’équipage.  Ce dernier est resté confus pendant de longues minutes quant à cette désactivation, n’en comprenant pas la raison. L’attention des pilotes s’est ensuite presque entièrement focalisée sur le maintien de l’altitude les forçant à tirer en permanence sur le mini-manche de l’avion, induisant un comportement à cabrer et de réduction de vitesse. À aucun moment l’équipage ne s’est soucié de cette dernière et lorsque l’alarme de décrochage a retenti dans le cockpit, personne n’a été capable de la remarquer (alarme pourtant très désagréable) en raison du phénomène de tunnellisation attentionnelle. Étant en situation de stress intense et concentré sur un seul objectif (ici l’altitude), aucun pilote n’a pu prendre en compte cette alarme. L’appareil a commencé à perdre progressivement de l’altitude en raison de la vitesse trop faible, l’équipage a donc continué à tirer sur le manche aggravant encore la situation (alors qu’il aurait fallu pousser sur le manche pour faire piquer l’avion et ainsi gagner de la vitesse) et transformant définitivement l’avion en une pierre qui tombe dans l’Atlantique. Il n’y a eu aucun survivant. 


Des enquêtes ont révélé que ce problème de givrage de sondes était déjà bien connu de la compagnie et du constructeur : des rapports de pilotes indiquent que ce phénomène s’est déjà produit à plusieurs reprises et a amené à chaque fois des situations de grande confusion sans pour autant mettre en grand danger les vols. Cependant les autres membres d’équipage de la compagnie n’ont pas été assez informés de ces problèmes rencontrés. Après ce crash, les sondes ont été toutes changées et sont désormais réchauffées en permanence pour empêcher la formation de glace. 


Après une instruction que les associations de victimes qualifient de chaotique, les deux entreprises sont donc finalement renvoyées devant le tribunal correctionnel et sont accusées d’homicides involontaires après avoir été exonérées de toute charge dans un premier temps en 2019. Après 13 années de procédure, les familles de victimes espèrent enfin pouvoir faire leur deuil grâce à ce procès qui devrait durer 9 semaines. 


Hugo Petitcolin

12/10/2022

Crédit Image : FranceInfo

 



@FranceTelevision

La Police Aux Frontières ouvre le feu à Roissy CDG : le suspect abattu dans le terminal

Mercredi 10 août aux alentours de 8h20, un homme armé d’un couteau a été abattu par des tirs de policiers. Les faits se sont déroulés dans le terminal 2F de l’aéroport Paris Charles de Gaulle : un sans domicile fixe importunait des agents de sécurité de l’aérogare. La police aux frontières (PAF) a été appelée en renfort pour tenter de calmer et d’évacuer l’homme. S’éloignant de la scène, il se serait ensuite retourné et aurait commencé à menacer les policiers avec un couteau. Malgré plusieurs sommations, les témoins rapportent qu’il aurait continué à s’avancer de manière agressive brandissant son couteau vers les forces de l’ordre en se montrant de plus en plus dangereux. Il a été ensuite abattu par ces dernières au milieu des autres passagers utilisant leur droit de légitime défense. 


De l’autre côté du globe, dimanche 15 août, des coups de feu ont été entendus à l’aéroport de la capitale Australienne Camberra. La zone a été rapidement évacuée par la police, le tireur a été arrêté sans faire aucune victime et l’arme qui était en sa possession confisquée. Des impacts de balles sont clairement visibles sur des murs de l’aéroport et de nombreux vols ont dû être annulés. Les motivations du tireur présumé ne sont pour l’heure pas connues. L’homme de 63 ans a comparu devant le juge ce lundi 15 août, il a été placé en détention provisoire en attendant d’être renvoyé devant le tribunal le 5 septembre prochain. 


Ces deux événements rappellent malheureusement que les aéroports sont des lieux où les enjeux de sûreté sont majeurs et qu’ils requièrent la plus grande prudence.


Hugo Petitcolin

20/08/2022

Crédit Image : France Télévision



@RadioCanada

Conseil de l’OACI : La France réélue, la Russie exclue. 

Du samedi 1er octobre au mardi 4, l'assemblée de l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale) a nommé les nouveaux représentants du Conseil. Celui-ci est renouvelé tous les 3 ans. Cette année, ce vote fait couler l'encre, car il a exclu la Russie, qui siégeait depuis la création de l'OACI en 1947 parmi les grands Etats-membres de l'organisation.

 

Cette décision, qualifiée par certains de "vote sanction", s'explique par la guerre en Ukraine, mais plus précisément par les nombreuses violations de la Convention de Chicago par la Russie. En effet, il peut être utile de rappeler que la "Mère Patrie" a notamment pénétré à plusieurs reprises l'espace aérien souverain de l'Ukraine, et même bombardé des aéroports civils. En février, un communiqué de presse indiquait que l’OACI avait déjà condamné Moscou pour « la violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté » de l’espace aérien ukrainien. La Russie a contesté le résultat du vote mais l'examen de procédure n'a révélé aucune anomalie. Interrogé, le représentant français à l'OACI a déclaré : "Lorsque nous avons des votes dans nos pays, si nous n’aimons pas le résultat, nous ne demandons pas un autre vote".  Finalement l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Grande Bretagne, les Etats-Unis et la France ont été sélectionnés pour le niveau 1 : les grands Etats-membres cités plus tôt.

 

Le vote, effectué tous les 3 ans depuis 1954 au siège de l'OACI, permet d'élire les 36 membres du Conseil. Leurs missions sont, entre autres, de veiller à l'administration de l'OACI et de tenir à jour la Convention de Chicago. Chaque siège représente un pays, ceux-ci étant élus suivant les étapes expliquées par l'OACI (@icao sur twitter) : « Le vote se déroule en trois temps. Premièrement : Élection des États les plus importants pour le transport aérien. Deuxièmement : élection des États […] qui contribuent le plus à la fourniture de facilités pour la navigation aérienne civile internationale. L'étape 3 est l'élection des États […] dont la désignation assurera que toutes les grandes régions géographiques du monde soient représentées au Conseil. »


Pierre-Alix Roux

10/10/2022

Crédit Image : Radio Canada



@LookTravels

Virgin Atlantic suspend son escale historique à Hong Kong. 

Le porte-parole de la compagnie anglaise Virgin Atlantic a annoncé ce mardi 5 Octobre 2022 qu’elle ne desservirait plus Hong Kong : « Après mûre réflexion, nous avons pris la décision difficile de suspendre nos liaisons Londres Heathrow – Hong Kong et de fermer notre bureau de Hong Kong, après près de 30 ans à servir fièrement cette plaque tournante asiatique”. Elle fut par le passé une des destinations majeures de cette compagnie. Cependant, en raison de la crise sanitaire du Covid-19, elle n’avait réalisé aucun vol entre Londres et la mégalopole chinoise depuis décembre 2021 car les vols en provenance du Royaume-Uni avaient été suspendus. Elle prévoyait alors de reprendre ses opérations à la normale dès Mars 2023 avec un apaisement de la situation sanitaire, entrainant une réouverture de la destination. De nombreux passagers avaient déjà pris leur billet. 


Mais depuis peu, l’évolution de la situation géopolitique entre l’Ukraine et la Russie et la fermeture de l’espace aérien russe ont rendu encore plus complexe la potentielle reprise de la ligne. Dans un communiqué, le porte-parole de la compagnie affirme que ce sont principalement ces deux éléments qui ont contribué à la dure décision de fermer définitivement la ligne :  « Des complexités opérationnelles importantes dues à la fermeture en cours de l’espace aérien russe ont contribué à la décision commerciale de ne pas reprendre les vols en mars 2023 comme prévu, qui ont déjà été interrompus depuis décembre 2021 ». 


En compensation, Virgin Atlantic espère bien pouvoir développer d’avantage d’autres destinations avant l’été prochain. Le porte-parole a également déclaré que les passagers ayant d’ores et déjà acheté un billet pour Hong Kong seraient remboursés ou pourraient bénéficier de bons pour de futurs voyages. 


La compagnie se verra malheureusement perdre 46 de ses employés, comprenant le personnel sur place ainsi que des membres d’équipages. Il s’agit de la première grande filiale à quitter la ville de Hong Kong depuis American Airlines en 2021.   


Pablo Lecomte

08/10/2022

Crédit Image : LookTravels



@Air Charter Service 

Panne radar à Shanwick : les vols transatlantiques fortement perturbés

Le 6 septembre dernier, le centre de contrôle aérien de Shanwick a subi une panne informatique au niveau des systèmes radar. Répartie sur 2 bases dans l'ouest de l'Irlande et en Ecosse, cette infrastructure prend en charge les communications aériennes de centaines d'avions qui traversent chaque jour la partie est du nord de l’Atlantique. Son rôle est ainsi crucial dans la gestion des flux aériens d’une partie de l’océan Atlantique : au sud de l’Islande, à l’ouest de l’Irlande et à l’ouest de la France.


L'incident technique, signalé en milieu d’après-midi par le site spécialisé FlightRadar24, a donc provoqué de nombreux retards, en particulier au départ et à l'arrivée des vols transatlantiques : pour partir de Paris vers l’Amérique du Nord, la nécessité de rédiger de nouveaux plans de vol adaptés à la situation a provoqué « quelques retards allant jusqu’à 45 minutes », d'après ADP (Aéroports de Paris). En effet, ces vols ont dû être déroutés, privilégiant le Nord ou le Sud de l'Europe. Ainsi, l'ouest français était évité au profit du Royaume-Uni ou de l'Espagne.


Par exemple, l'A330 prévu au décollage de Charles-de-Gaulle à 14 h 42, a dû tout d'abord modifier sa trajectoire au niveau de l’Angleterre pour survoler la Manche et l’Atlantique, avant de complètement revenir se poser sur la pointe bretonne en attendant que la situation soit rétablie. Il est alors reparti à 18 h 35 vers Québec, soit avec un retard d'environ 1 h 30.


Pierre-Alix Roux

07/10/2022

Crédit Image : Air Charter Service