J’ai eu le plaisir d’être invité dans l’émission "On n’arrête pas l’Éco", diffusée le 19 avril 2025, pour évoquer un enjeu crucial : le coût de l’adaptation des infrastructures françaises au réchauffement climatique.
À cette occasion, j’ai commenté les estimations du rapport Mahfouz Pisani-Ferry, qui chiffrent ces besoins à environ 1 milliard d’euros par an. Une estimation que j’ai jugée sous-évaluée, au regard notamment du seul secteur de l’eau, où le coût annuel d’adaptation des infrastructures est estimé entre 3 et 4 milliards d’euros.
J’ai également souligné l’importance de mobiliser des outils de financement adaptés à l’ampleur de ces besoins, en particulier les partenariats public-privé et, plus spécifiquement, les contrats de concession, qui peuvent constituer des leviers efficaces pour répondre à l’urgence climatique sans alourdir immédiatement les finances publiques.
Voir le récent rapport Terra Nova sur le sujet https://tnova.fr/ecologie/climat/investir-dans-la-transition-ecologique-quel-financement-des-infrastructures/
Pour réécouter l'émission : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/on-n-arrete-pas-l-eco/on-n-arrete-pas-l-eco-du-samedi-19-avril-2025-7547355
Audition avec Anne Perrot au Sénat par la Commission d'enquête sur les Les coûts et les modalités effectifs de la commande publique et la mesure de son effet d'entraînement sur l'économie française.
L’intégration de critères environnementaux et sociaux dans les marchés publics est devenue une priorité. Objectif ? Utiliser la commande publique comme outil stratégique pour accélérer la transition écologique. 🌱
Mais cette ambition soulève des défis et des critiques :
🔸 Complexité accrue : Les procédures se compliquent, allongeant les délais et augmentant les coûts de transaction, notamment en phase d'exécution des contrats (i.e., renegociations, suivi des performances lorsqu'elle est effective).
🔸 Moins de concurrence ? Exiger des engagements environnementaux stricts pourrait réduire le nombre de soumissionnaires, même si à ma connaissance aucune étude empirique ne démontre ce lien.
🔸 Favoritisme ? Certains experts soulignent que ces clauses peuvent être détournées pour atteindre d'autres objectifs comme par exemple le développement des territoires (ce qui est proche du favoritisme) sans réel impact écologique.
🔸 Efficacité ? D'autres outils sont plus efficaces pour atteindre ces objectifs
Nous avions déjà présenté ces arguments dans une note pour le CAE en 2015, sans être entendus -- https://lnkd.in/eSXVGgzU
Pour revoir l'audition : https://lnkd.in/exhDQhEg
Xerfi Canal a reçu Stéphane Saussier, professeur à l’IAE Paris-Sorbonne et Directeur de la chaire Economie des Partenariats Public-Privé (EPPP), pour parler des partenariats public et privé.
Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
Xerfi Canal a reçu Stéphane Saussier, professeur à l’IAE Paris-Sorbonne et Directeur de la chaire Economie des Partenariats Public-Privé (EPPP), pour parler des partenariats public et privé.
Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
Un grand merci à toute l'équipe d'entendez-vous l'éco. Un exercice difficile où j'ai rappelé l'ancienneté des partenariats entre le public et le privé et la rationalité à l'œuvre dans l'externalisation de certaines missions des administrations publiques. Concessions et marchés de partenariats ne sont pas vouer à disparaître, pour le meilleur et /ou pour le pire si la puissance publique n'acquiere pas de nouvelles compétences de pilotage des projets complexes à venir dans le cadre de la transition écologique.
Interventions régulières sur La chaine de la Chaire Economie des Partenariats Public-Privé