Blog Des sciences À L'École

16 avril 2024 : les français, les italiens et les tchèques vivent leur journée de science à Misilmeri (près de Palerme)

C’est l’aboutissement de plusieurs journées de travail pour les petits concarnois de CM1-CM2 de l’école notre-dame du sacré cœur dans le cadre d'un échange Erasmus monté par Laurence et Barbara. Aujourd'hui, c'est la journée dédiée à la science en partenariat avec les Amis de la main à la pâte et l'INAF.

Un beau programme en perspective :

- Ileana et Mario, deux astronomes de l’observatoire de Palerme (INAF) vient présenter un voyage dans le système solaire et aussi sur les exoplanetes. Cet exposé remplace au pied lever l’observation prévue du soleil. En effet, il n’a pas plu depuis plusieurs mois à Palerme, mais aujourd’hui, il pleut…

- présentation par les français des recherches et expériences faites durant l’année par les élèves de Laurence autour du grand savant de l’antiquité, Archimède ; 

- présentation par les siciliens des recherches faites sur les volcans et notamment l’Etna ;

- quizz interactif préparé par Barbara, notre hôte, sur les volcans ;

- expérience par groupes constitués en mélangeant les trois nationalités autour d’une éruption volcanique.

C’est évidemment une journée très chargée mais tellement riche que les enfants n’ont pas vu la journée passer.

Présentation en anglais des expériences autour d'Archimède par les élèves concarnois

Pi

Alidade

Vis d'Archimède

Leviers et balances

Poulies et engrenages

Poussée d'Archimède

Voyage dans le système solaire par Ileana Chinnici

Les exoplanètes par Mario Guarcello (INAF)

Présentation, jeu et expérience autour des volcans par les élèves de Misilmeri

Elle aura également été un moment d’échanges entre les enfants qui ont pu communiquer entre eux en anglais notamment lors de l’expérience sur les volcans. Les élèves français ont pu marcher sur les roches volcaniques de l’Etna le dimanche précédent et certains parmi eux se sont intéressés aux différents types de roches et ont acheté des échantillons qu’ils observent avec envie.

Comme ils ont travaillé sur des inventions d’Archimède, nous sommes également aller à Syracuse pour découvrir la ville natale du savant. Nous sommes évidemment passés sur la place Archimède et nous avons visité l’ancienne cité de Syracuse.

11 avril 2024 : les élèves de CM1-CM2 de Gwen et ceux de GS de Cécile accompagnés par des résidents du foyer Pen ar c'hoat Don Bosco de Guilers fabriquent des engins flottants à l'école sainte Thérèse

C'est dans le cadre d'un bel échange entre des élèves de l'école sainte Thérèse de Guilers et des résidents du foyer Pen ar C'hoat que l'idée de réaliser des engins flottants et propulsés a germé. Neuf équipes ont été constituées avec des élèves de CM et ceux de GS. Les résidents sont en observation et certains participent à la fabrication. Sept parents nous aident pour la fabrication des bateaux.

Après une première phase rapide de consignes et d'interrogations sur les techniques utilisées pour propulser un navire, les élèves doivent schématiser le bateau qu'ils veulent construire avant de prendre du matériel présent dans les deux salles utilisées. Les idées fusent notamment pour la propulsion : voile, hélice, jet d'air... les enfants, accompagnés par les adultes, découpent, assemblent, collent, plient les matériaux à disposition. Certains se débrouillent vraiment très bien et construisent trois ou quatre bateaux à propulsions différentes au cours de l'heure et demi de l'activité qui se déroule dans une très bonne ambiance.

Les tests sont effectués dans un petit bac afin de vérifier que les engins flottent et se déplacent avec le moyen utilisé...

11 avril 2024 : on parle de nappe phréatique et de percolation avec les GS/CP de Julie à la Providence et l'on construit un pluviomètre.

Pour conclure la séance précédente, autour de l'ellipse, les GS/CP de Julie se remémore le travail de la précédente séance et évoque l'expérience d'absorption de l'eau par le sable dans un bocal. Comme le sable était un peu moullié la dernière fois, j'ai refait l'expérience et filmé celle-ci afin que les élèves voient bien la percolation de l'eau dans le sable (l'analogie avec l'eau qui passe à travers le café présent dans un filtre est vite faite et le mot percolation fait désormais partie du vocabulaire des élèves.

Nous terminons la séquence sur le cycle de l'eau avec la fabrication d'un pluviomètre élémentaire avec une bouteille en plastique coupée en deux. On explique aux élèves que cet instrument sert aux météorologues pour connaître la quantité de précipitations tombées. Les instruments sont marqués avec la hauteur en centimètre et les élèves pourront effectuer des mesures quotidiennes pour évaluer la quantité d'eau tombée en 24 h par exemple. Il ne restera plus qu'à placer les pluviomètres et attendre que la pluie tombe...

11 avril 2024 : tir des fusées des CE1-CE2 de la classe d'Anne-Marie

L'heure tant attendue du tir des fusées à eau que les élèves de CE1-CE2 d'Anne-Marie ont réalisées est arrivée. Nous avions oublié de coller les pailles pour la rampe de lancement ! Heureusement que Marie-Neige a accepté que l'on utilise celles qu'elle avait collé en guise de rayons du soleil et qui servait aussi de cadran solaire... Mais les élèves avaient très bien décoré leur engin.

Décollage !

8 avril 2024 : nous poursuivons l'édification de notre pyramide avec les CE1 d'Élisabeth à l'école Per Jakez Helias

Les groupes ont réalisé, lors de la dernière séance, des tubes de papier journal pour construire une pyramide. Certains tubes ne sont pas assez rigides car les enfants n'ont pas assez serré la feuille lors de l'enroulement du tube. Les adultes présents montrent la technique afin que les tubes soient suffisamment fins en les enroulant sur des batons de petit diamètre. Les élèves s'en donnent à cœur joie ! 

Munis de pas mal de tubes nous allons construisons des pyramides triangulaires élémentaires qui sont assemblées pour obtenir une plus grande. Nous utilisons du ruban adhésif pour joindre les tubes. Les enfants sont fiers de l'érection de leur belle pyramide. Certains tubes n'étant pas assez rigides, la pyramide est un peu penchée par la flexion de ceux-ci.

Nous terminons la séance avec un petit bilan du travail réalisé et nous discutons des problèmes rencontrés. Nous leur demandons notamment combien de tubes ont été nécessaires pour la construction. Un petit calcul leur permet de trouver la valeur de 60, ce qui est correct ! Quand on fait des sciences, on fait des mathématiques, mais aussi de l'histoire car nous évoquons, évidemment, les pyramides égyptiennes et nous parlons de leurs bases carrées contrairement à la nôtre à base triangulaire. Les enfants sont prêts à continuer le travail et construire une pyramide encore plus grande !

8 avril 2024 : ça roule pour les élèves de Jeanne

Aujourd’hui nous terminons les engins roulants débutés lors de la séance précédente. Certains groupes sont bien avancés et cherchent à optimiser leur machine ; les autres s’activent pour être au rendez-vous du lâcher sur le plan incliné. 

L’utilisation d’un ballon de baudruche pour la motorisation fait florès ; par ailleurs, certaines roues ont encore du mal à tourner : tout le monde n’a pas opté pour le pic à brochette dans la paille qui est un des ingrédients du succès.

Les équipes vont tenter leur chance et le défi d’aller le plus loin commence. Les deux machines les mieux réussies occupent les deux premières places… un débriefing est réalisé à l’issue pour connaître les causes de leur succès.

8 avril 2024 : on fabrique et on tire les fusées des élèves de GS-CP d’Elsa à Pleyben 

La fin de la dernière séance a amené les enfants à dessiner leur fusée après quelques hypothèses sur leur mode de fonctionnement.

L’activité de la fabrication des engins est toujours un moment fort car l’objectif de la fusée la plus performante les pousse à chercher à les optimiser. La décoration des ailerons n’est pas en reste non plus : chaque groupe veut avoir la plus belle fusée !

Les sept engins terminés, il faut passer maintenant au tir. C’est le moment tant attendu ! Sur les sept fusées, la moitié a été tirée avec succès ; les deux autres n’ont pas réussi leur décollage, mais tous les enfants ont pu assister aux tests et voir quelques machines s’envoler !

4 avril 2024 : où va l'eau quand il pleut, il neige ou il grèle ?

Les élèves de GS-CP de Julie vont devoir émettre des hypothèses sur cette question. Voici donc la reproduction par Julie de celles-ci.

Comme la période est malheureusement propice aux inondations dans plusieurs régions, on les interroge également sur cette question (voir ci-dessus).

La dernière phrase proposée par Côme, nous amène à les faire réfléchir sur sa remarque. Comment l'eau va-t-elle s'arrêter ? Pour nous, l'objectif est de leur montrer que certaines roches souterraines sont imperméables et permettent aux nappes phréatiques d'exister. Nous proposons alors une expérience en groupe pour comprendre ce qu'il se passe. Une certaine hauteur de sable est déposée dans un bocal et les enfants doivent progressivement mettre de l'eau sur le sable. Au début ils observent que le sable absorbe l'eau et qu'à partir d'un certain moment, il ne peut plus retenir l'eau qui surnage et crèe une "inondation". Le fond du bocal représente la roche imperméable.

Les élèves doivent alors représenter l'expérience. Un retour et une conclusion seront réalisés la semaine prochaine.

4 avril 2024 : c'est au tour des CM1 de Guillaume de coder avec Scratch

Après les CM2 de Guillaume à la Providence, mardi dernier, les CM1 découvrent la programmation avec Scratch. Là encore, la prise en main est pluôt aisée dans l'ensemble et certains se sentent rapidement à l'aise et utilisent les blocs de lignes de codage avec facilité. Il faut dire que le logiciel est conçu pour un apprentissage d'un langage de programmation de manière presque autonome. 

Une liste de petits exercices mettent les élèves en progression dans les instructions de mouvements, d'événements et de contrôles. Comme leurs camarades de CM2, ils sont amenés à réaliser un petit jeu pour lequel ils doivent programmer des instructions de déplacements à l'aide de flèches qu'ils importent de la collection de lutins présents dans le logiciel. Ils peuvent ainsi commander un scaphandrier dans un environnement marin.

Nous n'avons malheureusement pas pu terminer le jeu en utilisant les variables temps et score, mais les principaux éléments de base ont pu être mis en œuvre durant la séance.

2 avril 2024 : en moyenne section avec Hélène et Stéphanie, on observe les petites bêtes du jardin

La séquence se déroule sur 4 séances de découverte de petits animaux dans le jardin de l'école. 

Quels petits animaux peut-on trouver dans le jardin de l'école ? 

Voici les hypothèses des enfants.


Les élèves sont allés en groupe au mois de mars observer et récolter des petites bêtes. Ils ont pu apporter, tour à tour, des cloportes, des vers de terre, une araignée et une coccinelle.


Ce matin seuls deux verres de terre et un cloporte ont été rapportés.

C'est l'occasion pour les enfants de les observer de près avec leurs yeux mais aussi grâce à un microscope numérique...


C'est aussi l'occasion de les dessiner et de connaître les noms de parties du cloporte, ce crustacé terrestre.

cloporte

ver de terre

2 avril 2024 : les CM2 de Guillaume s'initient au codage

Le MIT a créé l'excellent logiciel Scratch qui permet aux enfants de coder à l'aide de blocs et de façon "presque" intuitive. C'est pour eux l'occasion de manipuler des instructions que possèdent les langages de programmation impératifs, et ce, de manière adaptée aux enfants de 10 ans. Le langage ScratchJR, plus simple, est, quant-à-lui plus approprié pour des élèves de GS, CP et CE.

Leur mission est de créer un petit jeu dans lequel un plongeur sous-marin attrape des animaux marins le plus rapidement possible. Ils sont ainsi amenés à manipuler de personnages, à les faire avancer, s'orienter, se positionner aléatoirement mais aussi à créer des variables (score et temps), à utiliser des boucles et prévoir des tests. Le jeu est inspiré du rover martien présent sur le site de la fondation La main à la pâte.

Quelques petits exercices sont proposés au début de l'activité pour découvrir le logiciel.

Les élèves programment sur tablettes et sont amenés à créer des flèches (sprites ou lutins) qui réalisent les opérations de déplacement et d'orientation du plongeur

28 mars 2024 : pourquoi fait-il plus chaud en été qu'en hiver ?

Pour faire suite au travail de la semaine dernière sur les saisons, les élèves de CP-CE1 vont tenter de répondre à la question. Quelles sont leurs hypothèses ? Marie-Neige les note au tableau.

Nous allons amener les élèves, en groupe, à tester une des hypothèses, celles concernant l'inclinaison de la Terre par rapport à son plan de révolution autour du Soleil. Les élèves projettent la lumière d'une lampe de poche (représentant la lumière du Soleil) sur une feuille à petits carreaux dans trois situations angulaires différentes (verticale, inclinée vers la lampe, inclinée dans l'autre sens). Ils doivent ensuite tracer sur la feuille la frontière de la zone éclairée dans les trois situations avec des couleurs différentes. Ils dénombrent ensuite le nombre de carreaux à l'intérieur des trois frontières tracées.

Les élèves viennent ensuite noter leurs résultats au tableau. Ils ont mis des points dans dans les carrés complets à l'intérieur de la frontière de la zone éclairée.

On constate que trois groupes ont des résultats conhérents et que les autres ont dû réaliser des erreurs de manipulation : c'est de la science expérimentale ! Dans l'ordre croissant, on doit avoir le nombre de carreaux intérieurs suivant : feuille penchée vers l'avant, feuille verticale, feuille penchée vers l'arrière. La première situation correspond à l'été, la deuxième  aux équinoxes, la troisième à l'hiver.

Plus la tâche est grande, plus la même quantité d'énergie se répand sur une grande surface et moins il fait chaud. C'est la réponse à la question posée : l'inclinaison de la Terre est la cause de la différence de températures (ce n'est pas la proximité d'avec le Soleil).

28 mars 2024 : avec Anne-Marie aussi on fabrique des fusées à eau

Les fusées à eau ont beaucoup de succès ! Nous allons réaliser des fusées à eau avec les élèves de CE1-CE2 d'Anne-Marie. Ils connaissent beaucoup de choses sur le sujet et savent, pour beaucoup le principe de leur fonctionnement : propulsion par réaction ou stabilité avec les ailerons sont cités par les élèves.

La fabrication peut débuter avec les bouteilles de boissons gazeuses, le carton, la colle, les paires de ciseaux. Là encore beaucoup d'activités qui mènent vite au résultat. Les tirs seront effectués plus tard...

28 mars 2024 : pourquoi les icebergs flottent-ils ?

Les élèves de GS-CP de Julie à la Providence à Brest doivent se pencher sur cette question difficile pour les élèves de ce niveau, mais nous allons quand même tenter de comprendre ce qu'il se passe. L'analogie est faite avec le glaçon dans un verre.

Nous allons mettre en place une expérience pour expliquer le phénomène. Les élèves sont divisés en six groupes et chacun d'entre-eux dispose d'un petit récipient dans lequel a été mis de la glace pilée et du gros sel. Un thermomètre montre la température du mélange qui descend pour certains groupe à -14 degrés celcius. Un élève du groupe prend une petite seringue et aspire 1 cL d'eau dans un bocal. Celle-ci est plongée dans le mélange réfrigérent et on attend de voir ce qui arrive à l'eau dans la seringue. Les élèves sont amenés par Julie à dessiner l'expérience en cours. Au bout d'une dizaine de minutes, les élèves sortent la seringue et s'aperçoivent que l'eau contenue a gelée et en plus que le volume de glace fait maintenant plus de 1 cL (aux environs de 1,2 cL).

Le volume occupé par la glace est plus grand que celui occupé par l'eau liquide. C'est pour cette raison que les glaçons flottent sur l'eau ou que les icebergs flottent sur la mer.

25 mars 2024 : les couleurs se décomposent et changent de couleurs avant la fabrication de structures en papier journal

En guise de conclusion pour la classe de CE1 d'Élisabeth sur la décomposition des couleurs réalisée la semaine passée, nous montrons aux élèves, dans un premier temps, la décomposition d'une lumière blanche à l'aide d'un prisme, puis à l'aide d'une ampoule pouvant éclairer de différentes couleurs un damier coloré dans une boîte sombre, les couleurs obtenues qui ne sont plus les mêmes... Une réflexion est menée autour des couleurs primaires et secondaires et les enfants découvrent que les couleurs du damier réfléchissent la même couleur que la lumière incidente si elle possède la couleur primaire dans sa constitution. Les autres couleurs du damier restent noires.

Pour la suite de la séance, Élisabeth a choisi la construction de structures tubulaires avec du papier journal. Les enfants sont intrigués au départ, mais après leur avoir montré la manière de rouler les feuilles de journal pour obtenir des tubes fins, l'activité les motive vraiment et toutes les équipes préparent des tubes qui seront assemblés la prochaine séance sous la forme de pyramides.

25 mars 2024 : les engins roulants sont aussi dans la classe de CP-CE1-CE2 de Jeanne...

Même travail que chez Elsa : beaucoup d'idées fusent mises sous la forme de dessins. Le matériel est choisi, puis les élèves, en groupe, s'activent à créer le bolide le plus efficace. Tout le monde met la main à la pâte ; les adultes présents utilisent les outils plus dangereux et mettent de la colle chaude avec le pistolet. 

Dans la classe l'accent est également mis sur le fait que les roues doivent tourner et non glisser pendant le test qui sera réalisé lors de la prochaine séance...

25 mars 2024 : fin de la fabrication des engins roulants chez Elsa à Pleyben et lancement du projet sur les fusées

Tous les engins n'ont pas été terminés lors de la séance précédente ; il est encore temps de peaufiner et de revoir les problèmes de roulement de certains. 

Il faut maintenant passer au tests ! Les sept engins sont prêts à être lachés depuis une courte rampe : lequel ira le plus loin ? Ce sont les équipes 6 et 7 qui ont le mieux réussies l'épreuve.

Ils avaient bien pensé à glisser un pic à brochettes entraînant les roues dans une paille fixée au châssis pour optimiser le roulement. Un groupe a utilisé un ballon gonflé pour améliorer la propultion en utilisant l'éjection de l'air, mais comme le roulement des roues n'était pas des meilleurs, ils n'ont pas réussi à gagner l'épreuve.

La fin de la séance a permis de réaliser un bilan du travail et à présenter le nouveau défi autour des fusées à eau. Bien évidemment une phase d'hypothèses sur le fonctionnement de celles-ci a été engagée et les élèves sont prêts à se lancer dans la fabrication lors de la prochaine séance...

22 mars 2024 : on continue la fabrication des instruments des stations météo de la classe de CM1-CM2 de Marion

Nous poursuivons la réalisation des instruments de mesure des stations météo...

22 mars 2024 : la question du jour avec les élèves de GS-CP de Julie à la Providence : pourquoi pleut-il ?

Les élèves de Julie ont déjà réfléchi à la question " Où trouve-t-on de l'eau dans la nature ? " ; ils ont émis leurs hypothèses. 

Hypothèses des élèves

Dessin d'hypothèses des élèves 

Après avoir rappelé leur travail précédent, nous leur soumettons trois nouvelles questions.

Les réponses ci-dessus ont fusé. Nous leur proposons de "fabriquer" de la pluie comme dans la nature. Nous disposons d'une bouteille d'eau contenant de la glace ; elle est attachée horizontalement à une chaise. Nous plaçons une bassine d'eau chaude sous la bouteille et nous observons la buée monter et la condensation des gouttes d'eau sur la bouteille ; elles grossissent rapidement et certaines commencent à tomber comme la pluie. C'est le cycle de l'eau que nous retravaillerons la semaine prochaine. Nous avons évoqué la formation du nuage et sa similitude avec le brouillard. Nous avons également parlé du refroidissement de l'air au fur et à mesure que l'on monte qui est représenté ici par la glace dans la bouteille.

Les élèves sont conviés à dessiner l'expérience et à nommer les éléments de celle-ci en essayant de mettre en évidence le phénomène d'évaporation, de condensation et de chute des gouttes...

21 mars 2024 : j'allume une led grâce à mon éolienne en CE1-CE2 avec les élèves d'Anne-Marie...

Aujourd'hui nous allons fabriquer une petite éolienne pour alimenter une petite diode. Les élèves connaissent bien les éoliennes qu'ils peuvent observer nombreuses dans les environs de Brest. Mais savent-ils comment elles fonctionnent ? Ils voient bien la rotation de pales autour de l'axe de l'hélice mais ne savent pas comment cet ensemble produit de l'électricité. Je leur montre un petit moteur électrique et le met en rotation avec une alimentation. Je leur montre ensuite que ce moteur peut générer de l'électricité en faisant tourner son rotor grâce à un autre moteur monté tête-bèche. La led s'allume bien.

À eux maintenant d'en faire autant mais en construisant un rotor qui captera le plus de vent (généré par un gonfleur électrique). Nous leur donnons le matériel pour la fabrication : carton, papier épais, bouchons en liège, pics à brochettes... Je leur montre également la réalisation dans du papier épais d'un rotor à 2, 3, 4 et 5 pales. Les élèves s'activent pour réaliser le  rotor le plus performant !

Vient le moment des essais qui se poursuivra la séance suivante. Un multimètre est branché aux bornes du moteur (devenu alternateur, pour l'occasion) pour mesurer la tension et déterminer le rotor le plus performant. La tension maximale obtenue pour le moment est 1,35 V. Qui fera mieux la semaine prochaine ?

21 mars 2024 : le jour, la nuit, les saisons ; beaucoup de questions autour de ces mots par les élèves de CP-CE1

Pour aborder cette thématique avec les élèves de Marie-Neige à la Providence à Brest, nous commençons par poser quelques questions sur la raison de l'alternance jour-nuit. Les élèves, qui ont déjà travaillé sur cette question, connaissent le mouvement de rotation de la Terre autour de son axe. Je leur présente une autre solution possible qui est celle qui semble plus évidente, c'est-à-dire  la rotation du Soleil autour de la Terre. Les élèves dont l'un représente la Terre et l'autre le Soleil expérimente en binôme les deux solutions. Nous rejetons la seconde en leur expliquant que la science a déjà tranché...

Nous travaillons ensuite sur la durée de la journée en calculant, pour quelques mois de l'année en cours, la durée entre le lever et le coucher du Soleil. Ils constatent rapidement, mais ils le savaient déjà, que la durée de la journée varie entre les saisons. Mais pourquoi cette variation ? À l'aide d'une mappemonde, nous expliquons que l'axe de rotation de la Terre est incliné (nous n'ajoutons pas, par rapport au plan de l'écliptique). Nous insistons sur le fait que la direction de cet axe demeure constant au cours d'une année. Les élèves savent que la Terre tourne autour du soleil en une année.

Les élèves expérimentent alors, par groupe de quatre avec l'aide d'un adulte, la durée de la journée aux solstices et aux équinoxes. La Terre est une balle en mousse, le Soleil une lampe de poche, la ville de Brest est située sur la balle par une punaise. La lampe éclaire la balle et nous effectuons une rotation de celle-ci et lorsque la punaise est éclairée, un élève pose son marqueur près de la punaise, on tourne la balle et on lève le marqueur quand la punaise n'est plus éclairée. Les élèves constatent alors que la durée de la journée est différente aux solstices, avec les équinoxes également, mais que les deux équinoxes ont la même durée.

La séquence continuera la semaine prochaine où nous expliquerons pourquoi il fait plus chaud en été qu'en hiver de manière expérimentale...

21 mars 2024 : conclusions du travail réalisé dans la classe de CM1-CM2 de Guillaume

Nous avions travaillé sur les cractères sur la lune lors d'une séance précédente. Les élèves, en groupe, ont lâché des billes et des calots à différentes hauteurs dans des saladiers remplis de semoule. Ils ont mesuré les diamètres des cratères. Lors de la mise en situation, les hypothèses principales émises par les élèves étaient que le diamètre des cratères dépendait de la hauteur du lâcher, de sa vitesse d'impact, du diamètre et de la masse de la bille. Nous avions convenu que la vitesse d'impact serait mesuré par la hauteur du lâcher, plus simple à mesurer...

Des tableaux ont été complétés par les groupes et l'analyse des résultats a été faite en commun à l'aide d'un diaporama que j'ai réalisé avec des expériences personnelles. Ceux-ci sont présentés dans le fichier en lien à cet article.

Nous avons beaucoup insisté sur la démarche utilisée et sur le fait que lors des expériences, il faut bien prendre garde à ne changer qu'un seul paramètre à chaque fois.

crateres

19 mars 2024 : les fusées des grandes sections de Cécile et Clémence décollent et planent loin !

J'étais très attendu par les grandes sections de Cécile et Clémence à l'école sainte Thérèse de Guilers. Mais avant de fabriquer et de faire décoller les engins, il faut comprendre un peu comment ils fonctionnent. Les élèves ont quelques idées : ils ont déjà vu des fusées à la télévision... ils ont même du vocabulaire précis pour certains qui évoquent le mot "propulseur". Avant de détailler la fabrication nous évoquons la notion de réaction en parlant du ballon de baudruche gonflé sur lequel est fixé un morceau de paille à travers lequel est placé un fil tendu : ils comprennent que l'air est éjecté vers l'arrière et que le ballon va dans l'autre sens.

Place maintenant à la fabrication : des bouteilles d'eau gazeuse, du carton, de la colle et beaucoup d'idées pour la décoration et le nom de leur fusée... 8 groupes de 4 élèves réalisent donc 8 fusées ; heureusement que nous sommes 5 adultes dans la classe qui est bien animée pendant cette phase.

Vient maintenant l'heure tant attendue du lancement. D'autres classes, qui ont su que nous allions procéder au tir, veulent y assister. De l'eau et une pompe à pied et voilà les huit engins qui décollent l'un après l'autre ! 

Mission accomplie pour les grandes sections de Cécile et Clémence ! Merci à tous les adultes !

18 mars 2024 : des ponts en papier et en spaghettis pour les CP-CE1 de Jeanne

Comment fabriquer un pont qui résiste à une masse de 60 grammes avec une feuille de papier : tel est le défi lancé aux élèves ? Je leur explique que pour que le pont supporte cette masse, il doit être suffisamment rigide et que cela peut être obtenu à l'aide de pliages...

Après avoir montré des ponts réels, les élèves, par groupe, construisent des ponts à l'aide de spaghettis. Je leur propose une construction en treillis pour la rigidité, mais le résultat laisse à désirer car les jonctions en patafix ne tiennent pas bien. On utilise un pistolet à colle : c'est mieux, mais ce n'est pas adapté aux élèves. Ils proposent alors leurs solutions à l'aide de deux couches de spaghettis joints. Le résultat est là car la masse de 60 grammes ne fait pas fléchir leurs ponts. Félicitations à eux : ils ont réussi le défi !

18 mars 2024 : on décompose les couleurs dans la classe des CE1-CE2 d'Élisabeth

Les couleurs ! Les enfants en connaissent un rayon ! Ils savent associer des couleurs pour en créer de nouvelles, mais c'est moins courant pour eux de décomposer une couleur pour voir les couleurs initiales...

Nous allons utiliser la chromatographie en déposant des bandes de papier filtre sur lesquelles seront dessinés deux points de couleurs différentes dans des verres contenant de l'eau salée. Les groupes préparent les échantillons et les mettent dans les verres. La capillarité fait rapidement son effet et les enfants découvrent les couleurs qui montent et se décomposent  sur le papier filtre. Pendant l'expérience, les élèves la dessinent et expliquent ce qu'ils observent.

À l'issue, une explication est proposée, on parle de couleurs primaires et secondaires, et je leur montre, grâce au microscope numérique, des rectangles colorés sur l'écran d'ordinateur. Ils observent les pixels composés des trois grandeurs primaires, rouge, vert et bleu et constatent ceux qui sont allumés en fonction de la couleur observée. Ils notent particulièrement que le blanc est un assemblage de rouge, de vert et de bleu.

La séance sera poursuivie la semaine prochaine avec la décomposition de la lumière à l'aide d'un prisme et le changement de couleurs des objets quand on les éclaire avec de la lumière colorée.

18 mars 2024 : ça roule dans la classe d'Elsa !

Aujourd'hui je suis à l'école Per Jakes Helias de Pleyben. Au programme des GS-CP la fabrication d'engins roulants avec le défi d'aller le plus loin possible pour le bolide lâché du haut d'un plan incliné. Les enfants par groupe dessinent leur engin puis prennent le matériel (bouchons, carton, pics à brochettes, pailles...) pour tenter de gagner le défi. Tout le monde s'active et monte plus ou moins bien le petit engin. Les quatre adultes présents découpent et collent à la demande. Le test des engins aura lieu la semaine prochaine...

11-15 mars 2024 : Le projet "Archimède" pour le voyage en Sicile est presque terminé...

Les élèves de Laurence ont vraiment bien travaillé. Après les hypothèses, les expériences réalisées en février, les six groupes ont écrit leurs diaporamas en français sur les thèmes en lien avec les inventions et travaux d'Archimède :

Il reste à traduire les diaporamas en anglais et à s'entraîner pour la présentation (en anglais) dans 4 semaines aux correspondants siciliens (ainsi qu'aux portugais et turques qui seront également présents à Palerme). L'aide de Lydia est précieuse ici.

Leurs présentations seront également faites avec des posters que les élèves ont peaufiné avec Laurence.

Un vrai travail scientifique qui mérite vraiment d'être présenté à nos amis siciliens le mois prochains.

Félicitations aux élèves de CM1-CM2 de Laurence !

15 mars 2024 : mon bolide roule très loin !

Dans la classe des CP-CE1 de Laëtitia, nous construisons des engins roulants les plus efficaces possibles au vu de la distance à parcourir... Le défi est lancé et les élèves doivent tout d'abord réfléchir à la construction de leur engin. Ils ont à leur disposition plein de matériel qu'ils peuvent utiliser à loisir. Nous intervenons pour quelques perçages, coupages et collages... mais l'essentiel est réalisé par les élèves.

S'est posé le problème de la rotation des roues et de la propulsion de l'engin. Plusieurs ont eu l'idée d'utiliser une paille pour permettre la rotation des roues liées à un axe (pic à brochettes) par rapport au châssis. Pour la propulsion, certains ont pensé à utiliser un ballon de baudruche pour fabriquer un engin à réaction que nous n'avons malheureusement pas eu le temps de tester.

14 mars 2024 : les formes fractales dans la nature et en mathématiques

Jean-Nicolas a eu l'excellente idée de présenter les formes fractales à ses élèves de CE2-CM1-CM2. Ce n'est pas si courant d'aborder ces drôles de figures avec des élèves de primaire...

On définit tout d'abord une forme fractale par la répétition d'un motif à toutes les échelles (auto-similarité) puis on présente des images et des objets réels aux formes fractales (choux fleur et romanesco, pousse-pieds) que l'on observe au microscope numérique.

Nous passons ensuite à la réalisation de formes mathématiques. Trois exemples ont pu être réalisés par les élèves :

Construction de la pyramide de Sierpinski

14 mars 2024 : de quoi dépend le battement d'un pendule ?

C'est la question qu'avec Céline nous posons aux élèves de CE2-CM1 de sa classe. Après un premier échange autour du rythme, nous évoquons le battement d'un pendule (professeur Tournesol, horloge...) et les paramètres qui intervienne dans sa période d'oscillations. Les hypothèses des élèves sur ces paramètres sont :

Nous leur proposons de réaliser des expériences, tout d'abord à masse constante en faisant varier la longueur puis à longueur constante en faisant varier la masse. Les élèves construisent donc deux tableaux et déterminent le temps mis par le pendule pour faire 1 ou 2 oscillations. Les ordres de grandeur des résultats obtenus sont cohérents, parfois même très corrects, mais des erreurs de mesure ont évidemment été commises avec des enfants de cet âge.

Le conclusion que nous en faisons est que la masse du pendule n'intervient pas dans la période des oscillations alors que la longueur de celui-ci modifie cette dernière.

Pour conclure la séance nous leur proposons deux expériences que je réalise sur le son qui est aussi un battement. Tout d'abord, avec l'application fizziq nous visualisons la période d'oscillation du La 440 Hz émis par un diapason puis celle identique du La d'un piano. Ils visualisent ensuite celle du La une octave au-dessus qui vaut donc 880 Hz. Ils visualisent la forme sinusoïdale de l'oscillation identique au battement d'un pendule. La seconde expérience montre que l'air est indispensable pour entendre un son : un smartphone émettant une musique est placé dans un sac dans lequel on enlève l'air à l'aide d'une pompe à vide et ils constatent que le son. diminue au dur et à mesure que l'air est retiré du sac.

14 mars 2024 : c'est la journée de pi !

12 mars 2024 : la journée des fusées !

Aujourd'hui les CP-CE1 de Rolland et le CP de Cathy vont comprendre comment fonctionne une fusée, en construire une et surtout la lancer dans les airs !

Bien sûr la plupart des élèves ont vu une fusée, mais savent-ils comment elle peut s'élever dans les airs ? Après quelques échanges, des mots comme "gaz" ou "propulseur" sont énoncés par des enfants. On évoque la réaction et on explique le phénomène à l'aide d'un ballon de baudruche gonflé qui réagit quand on lache l'air qu'il contient...

On regarde ensuite les éléments qui constituent la fusée que nous allons construire : bouteilles d'eau gazeuse pour le corps et la coiffe, carton pour les ailerons, pompe pour gonfler la bouteille, eau pour la propulsion et rampe de lancement...

Les élèves apprécient décorer leur engin et lui donner un nom. Après la construction de la fusée, il faut partir dans la cour de l'école pour les lancements : 11 fusées ont été réalisées et toutes ont réussi à voler... Une belle journée pour des élèves heureux d'avoir mis la main à la pâte...

11 mars 2024 : on fabrique des petites éoliennes avec Marie-Laure

Au programme des CE1-CE2, la réalisation de mini-éoliennes à partir d'un petit moteur électrique. Le élèves sont questionnés sur la fabrication de l'électricité et sont vite amenés à parler des éoliennes mais ils ne savent pas vraiment comment elles fonctionnent. Par groupe ils réalisent le moulinet d'une éolienne à partir d'une feuille cartonnée, d'un bouchon de liège et d'une punaise. Celui-ci est fixé sur le rotor d'un moteur électrique. On branche une led aux bornes du moteur, mais la tension est trop faible pour que celle-ci s'éclaire. On branche alors un multimètre et la tension maximale obtenue lors de la rotation (le vent étant créé par un petit gonfleur électrique) est de 0,1 V.

11 & 12 mars 2024 : des arcs-en-ciel en maternelle chez Hélène, Magali et Veronick

C'est la semaine des sciences à l'école notre dame du sacré cœur à Concarneau. La matinée est consacrée aux maternelles qui vont travailler sur les arcs-en ciel :

Ces questions préparent les mini-ateliers que nous allons mettre en place pour créer nos propres "arcs-en-ciel". Nous allons proposer quatre manières de décomposer la lumière :

Les petits groupes travaillent successivement dans les quatre ateliers et découvrent différentes manières pour décomposer la lumière. À l'issue une petite synthèse est faite autour des couleurs observées et un disque de Newton est présenté qui réalise le mélange des "sept couleurs" de l'arc-en-ciel.

Les arcs-en-ciel - PHILIPPE.pdf
sciences_ps_Concarneau.pdf

19 février 2024 : quelles sont les grandeurs qui influent sur le diamètre des cratères sur la lune ?

Les élèves de Guillaume sont amenés à réfléchir et expérimenter sur la taille des cratères. Des hypothèses sont émises par les élèves sur les raisons des différents diamètres des cratères sur la lune. Les enfants savent que ce sont les météorites qui s'écrasent sur la lune qui provoquent ces cratères.

Il va s'agir de lâcher des calots de différents diamètres (et masses) depuis des hauteurs comprises entre 20 cm et 180 cm dans des récipients remplis de semoule de couscous. Les élèves participent volontiers à l'activité en remplissant un tableau indiquant le diamètre du cratère en fonction de la hauteur du lâcher pour les différentes boules. On utilise des compas, règles, mètres rubans pour effectuer les mesures.

Le bilan de l'activité sera réalisé lors d'une prochaine séance où l'on fera apparaître le concept d'énergie avec la masse et la hauteur du lâcher (énergie potentielle, en l'occurrence).

16 février 2024 : début de la fabrication des instruments de mesure des stations météorologiques avec les élèves de Marion

Les groupes de trois élèves doivent réaliser 6 instruments de mesure présents dans les stations météorologiques : thermomètre, baromètre, hygromètre, pluviomètre, anémomètre et girouette. Ils ont libre choix dans l'ordre de leur travail, l'objectif étant d'y consacrer deux séances. Nous passerons ensuite à l'étalonnage des instruments.

Schémas des instruments

Schémas des instruments

Matériel

Matériel

8 et 9 février 2024 : le projet scientifique de la classe de Laurence (Concarneau) a bien avancé

Deux jours de travail intensif avec les élèves de Laurence autour des 6 thèmes en référence au grand savant de l'Antiquité, Archimède de Syracuse. Ce projet est adossé à un projet plus vaste avec une école de Sicile dans le cadre d'Erasmus +.

6 groupes travaillent sur 6 thèmes différents :

L'objectif est de répondre à toutes ces questions avec une vraie démarche scientifique et de présenter les résultats aux correspondants de Palerme lors du voyage prévu avant les vacances de printemps.

Présentation des réflexions

Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde !

La poussée d'Archimède

Vérification de l'alidade du clinomètre

Science, langage et mathématiques

26 janvier 2024 : où l'on réalise un bilan de l'ensemble des activités faites sur les états de l'eau et ses changements avec les élèves de CM1 et CM2 de Marion

On refait avec l'ensemble de la classe l'expérience de l'évaporation de l'eau lors du séchage du linge (ici un tissu imbibé  d'eau) avec du vent (provoqué par un gonfleur). Un thermomètre est placé derrière le tissu. On relève, comme la semaine dernière en groupe, la température toutes les 30 secondes. Le tableau montre que pendant la phase de séchage (évaporation de l'eau), la température diminue car le changement de phase absorbe de la chaleur au milieu environnant.

résultats de l'expérience

Expérience du séchage

On réalise ensuite une expérience simple de chauffage d'eau jusqu'à la température d'ébullition de 100 degrés à la pression atmosphérique. Les élèves constatent que la température n'évolue plus ensuite même en continuant de chauffer l'eau. À quoi sert alors le maintien du chauffage ? On comprends que ce chauffage sert maintenant au changement d'état de l'eau liquide en vapeur. Mais l'eau peut-elle bouillir à une autre température ? Dans une cocotte minute ? Au sommet du Mont-Blanc ? Qu'est-ce qui, alors, détermine ce changement de température d'ébullition de l'eau ? Le terme de pression ressort de la discussion. Afin de faire bouillir de l'eau à moins de 100 degrés, on réalise l'expérience d'enlever de l'air dans une bouteille à l'aide d'une pompe à vide. Le résultat est flagrant : alors que l'eau chaude (environ 80 degrés) ne bout pas dans la bouteille, le fait de réduire la pression dans celle-ci, la fait bouillir rapidement ; de grosses bulles s'échappe de l'eau...

Une autre expérience du même style est réalisé de l'eau bouillante est placé dans un tube à essai. À l'aide d'un petit chalumeau de cuisine on fait bouillir l'eau et on attend un peu avant de boucher le tube à essai. On le retourne et on verse de l'eau froide sur le tube : l'ébullition réapparaît. L'explication est donnée : le fait de verser de l'eau froide sur le tube à essai fait se condenser la vapeur sur la paroi du tube diminuant ainsi la pression de vapeur dans celui-ci ; c'est le même principe que l'expérience précédente.

Au vu des expériences précédentes, une analyse du graphe représentant les trois états de l'eau en fonction de la température et la pression qui participe à l'explication de ce qui s'est passé.

Une petite digression est réalisée sur l'évaporation et l'ébullition : pourquoi l'eau s'évapore-t-elle à des températures bien plus faibles que la température d'ébullition sous 1 bar ? C'est parce que juste au-dessus de l'interface eau-air, la pression d'eau est bien plus faible que 1 bar et le diagramme des états de l'eau montre qu'alors une phase vapeur est possible à 20 degrés, par exemple.

L'eau bout à 100 °C à la pression de 1 bar

on peut diminuer la pression grâce à une pompe à vide

Apparition de bulles d'ébullition dans la bouteille à une température inférieure à 100 °C car la pression est plus basse que 1 bar

Apparition de bulles d'ébullition quand on verse de l'eau froide sur le tube : l'eau bout à moins de 100 °C car la pression dans le tube vaut moins de 1 bar

Diagramme des états de l'eau (en fonction de la température et de la pression)

D'après David Louapre (sciences étonnantes)

19 janvier 2024 : quelle taille ont les gouttes de pluie ? Que se passe-il quand l'eau s'évapore (ou pourquoi a-t'on froid quand on sort de l'eau) ? Peut-on faire bouillir de l'eau à moins de 100 degrés centigrades ?

Trois questions autour de l'évaporation et l'ébullition de l'eau ; quelles différences entre ces deux phénomènes utilisant le même principe.`

On commence par un rappel des trois états de l'eau et des expériences réalisées pour répondre aux questions posées autour du changement d'état liquide <=> solide.

On réfléchit ensuite à la taille des gouttes d'eau qui tombent. Les élèves ont une idée assez précise du diamètre d'une goutte et nous allons le vérifier. Le principe utilisé va consister à chauffer de l'eau proche de 100 °C (les élèves connaissent cette valeur de l'ébullition de l'eau), de la poser dans un godet et de laisser l'évaporation se dérouler sur une bouteille d'eau glacée pour faire apparaître rapidement des gouttes par condensation puis par déplacement sur la bouteille, ce qui fait grossir les gouttes. Les groupes déterminent approximativement avec une règle la dimension des gouttes qui tombent et trouvent une valeur de 5 à 6 mm.

La deuxième expérience va consiter à observer et mesurer la température derrière une compresse humide tendue entre deux tasseaux de bois sur laquelle on souffle de l'air à température ambiante à l'aide d'un gonfleur ou d'un sèche-cheveu. On mesure la température toutes les 30 secondes et on les écrit dans un tableau. L'exploitation des résultats sera faite la semaine prochaine...

7-8 décembre 2023 : pourquoi les glaçons flottent-ils sur l'eau liquide ?

Voilà la question du jour avec les élèves de CM1-CM2 de Marion à l'école de la Providence à Brest séparés en deux demi-groupes pour l'occasion. La démarche d'investigation est mise en œuvre à partir de la question ; voici les hypothèses des élèves :

Le matériel pour tester les hypothèses est présenté : thermomètres, seringues, pots, glace pilée, sel, eau.

Les cinq groupes mettent en œuvre ce matériel ; je les guide un peu ; ils se rappellent qu'à la séance précédente nous avions utilisé un mélange réfrigérant avec la glace pilée et le sel : c'est le congélateur pour réaliser un glaçon à partir de l'eau aspirée par la seringue. Je les invite à peser la seringue plus l'eau avant de les plonger dans le mélange réfrigérant qu'ils ont réalisé. Je les incite également à réaliser un schéma de l'expérience. Au bout de 10-15 minutes les glaçons sont apparus ; certains constatent que le piston de leur seringue est remonté dans celle-ci et donc que le volume de l'eau devenue solide est plus grand que celui de l'eau liquide. La mesure de la masse de la seringue plus glace est identique à la mesure avant solidification.

Je les guide pour calculer les masses volumiques de l'eau liquide et de la glace et de constater que cette dernière est plus faible que la première et les aide à conclure :

les glaçons flottent sur l'eau liquide car leur masse volumique est plus faible que celle de l'eau liquide.

Expérience

Consigne des hypothèses

Schéma de l'expérience

23 novembre 2023 : les algues aussi respirent et réalisent la photosynthèse !

À l'instar des végétaux terrestres, les végétaux marins respirent l'oxygène présent dans l'eau (mers, océans, rivières, etc.). Ils produisent aussi de l'oxygène à partir de l'eau au cours de la photosynthèse. Cette transformation ne se fait qu'à proximité de la surface de l'eau où la lumière peut y pénétrer.

Nous utilisons un microscope numérique pour visualiser la surface d'une feuille et celle d'une algue. On y aperçoit les nervures sur la première qui permettent notamment de transporter les nutriments et l'eau partout dans le végétal. On n'observe pas de nervure sur l'algue mais de petites formes réparties sur sa surface qui doivent permettre également le transport des nutriments dans toute l'algue.

Une vidéo c'est pas sorcier sur les algues permet de conclure la séance.

Nous pouvons maintenant répondre à la question de Manelle : oui, les arbres (les végétaux en général), par la photosynthèse, fournissent de l'oxygène à l'atmosphère et nous aident à respirer, mais c'est aussi et surtout les océans et les mers qui ont apporté ce gaz ; ils continuent à compléter l'atmosphère par l'oxygène qu'ils génèrent et qu'ils ont créé dans un passé très lointain (2-3 milliards d'années).

respiration et photosynthèse des végétaux terrestres et marins

21 novembre 2023 : respiration des végétaux

En GS-CP, avec Julie nous nous interessons à la respiration des végétaux. Petit rappel sur la respiration des humains, des mammifères et des poissons. Julie propose ensuite aux enfants d'identifier des végétaux dans une série d'images. Nous posons ensuite la question :

mais comment les végétaux respirent-ils ?

Hypothèses :

L'observation d'une plante sous une cloche nous entraîne vers une suite d'idées sur la présence de buée sur la paroi de la cloche. Un parallèle est fait avec la respiration humaine qui présente de l'eau notamment lors de l'expiration devant un miroir. Les plantes respirent comme les animaux : elles absorbent de l'oxygène et du sucre pour former du gaz carbonique et de l'eau. Nous évoquons ensuite la photosynthèse et l'obtention d'oxygène et de sucre à partir de gaz carbonique de lumière  et d'eau. Les enfants réalisent un schéma de l'observation.

21 novembre 2023 : perméabilité des sols

Nous travaillons aujourd'hui avec les CP et les CE1 de Marie-Neige sur ce que devient la pluie dans les sols. L'objectif de l'expérimentation est la mise en place et la réalisation d'un protocole scientifique pour déterminer la vitesse de percolation  de l'eau dans trois matériaux différents : sable, terreau, gravier.

Les élèves vont proposer un protocole expérimental en fonction des éléments à leur disposition ; par matériau, une bouteille en plastique coupée en deux, un filtre à café, une seringue graduée, petits récipients, un chronomètre.

La démarche suivante est mise en place :

Les résultats ont permis de voir que c'est le terreau qui laisse l'eau percoler le plus vite, puis les graviers et enfin le sable. Pour une majorité d'enfants, c'était dans le sable que l'eau percolait le plus rapidement.

20 novembre 2023 : la respiration des animaux marins

Nous reprenons aujourd'hui nos activités sur la respiration. Suite au classement en deux groupes effectué la semaine précédente, nous rappelons avec Julie les formes de respiration par les poumons (en mettant en avant les expériences réalisées) et par les branchies.

Nous allons ajourd'hui regarder comment respirent les poissons ; Julie présente une petite vidéo aux enfants montrant la respiration d'un poisson rouge. Nous faisons remarquer aux élèves que l'expérience présente le poisson aspirant l'eau (colorée en blanc localement) et la rejetant par les branchies qui filtrent ainsi l'oxygène présent dans l'eau. Nous réalisons ensuite une expérience en versant sur un bocal fermé par un filtre (ou un mouchoir en papier) une solution d'eau et de café moulu, ce dernier "représentant" l'oxygène dissout dans l'eau. Les enfants constatent que le filtre (c'est-à-dire les branchies du poisson) empêche le café (l'oxygène) de traverser le filtre comme le font les branchies qui captent l'oxygène présent dans l'eau. Julie demande aux enfants, en guise de conclusion, de réaliser le schéma de l'expérience.

Expérience où l'on verse un bocal d'eau dans lequel du café moulu a été introduit dans un autre bocal "fermé" par un filtre. Les grains de café représentent l'oxygène et le filtre à café les branchies des poissons qui retiennent l'oxygène présent dans l'eau.

20 novembre 2023 : on teste les structures des CE2

Aujourd'hui, on va tester les structures réalisées la semaine denière. Certaines ont malheureusement été cassées ou égarées. Seules trois d'entre-elles vont être essayées. Une seule respecte les trois contraintes imposées pour la construction. Les enfants sont contents de constater leur comportement sur la "table vibrante".

Nous concluons la séquence sur les solutions employées pour limiter les dégâts lors d'un séisme :

20 novembre 2023 : quelle est la taille des gouttes de pluie ?

Aujourd'hui avec les CP-CE1 de Marie-Neige, vous fabriquons un nuage et de la pluie pour mettre en évidence le cycle de l'eau et les changements d'état dans la nature que nous avons mis étudiés la semaine dernière grâce à plusieurs expériences. 

Nous faisons condenser de l'eau chaude qui s'évapore sur une bouteille à moitié remplie de glace posée horizontalement. Nous déterminons la dimension des gouttes qui tombent de la bouteille et nous trouvons une valeur de l'ordre de 5 mm.

Cycle de l'eau

Expérience

Schéma de l'expérience

Nous avons également créé un nuage dans un bocal après y avoir introduit de l'eau chaude pour l'évaporation, allumé une allumette puis jetée dans le bocal pour faire apparaître des poussières et fermé avec le couvercle sur lequel nous avons disposé des glaçons.

Début de l'expérience

Schéma des CE1

Expérience en cours

Schémas des CP

16 novembre 2023 : le dioxyde de carbone à l'expiration... et les autres animaux ?

Nous continuons nos investigations avec Julie et ses GS-CP sur l'air et la respiration. Un petit rappel sur la séance de mardi sur les poumons et les expériences faites notamment celle qui montre le comportement d'une alvéole pendant les phases d'inspiration et d'expiration avec un ballon. On parle de l'oxygène qui passe des poumons au sang et du gaz qui passe du sang aux poumons. Pour mettre en évidence celui-ci, on leur montre le liquide qui permet de constater sa présence, il s'agit de l'eau de chaux. On leur précise que le dioxyde de carbone réagit avec le liquide lorsqu'on souffle dedans avec une paille : il devient blanchâtre. Cela montre la présence de gaz carbonique dans l'air expiré.

Mais comment respirent les autres animaux ? Julie présente aux enfants différentes images de mammifères et d'animaux aquatiques. Les enfants sont amenés à réaliser leur classement en deux groupes. On les amène ainsi à réfléchir sur les animaux qui respirent dans l'air et ceux qui respirent dans l'eau, car il y a aussi de l'oxygène dans l'eau. Le terme branchie est employé et le principe de la respiration des poissons sera étudié lors de la prochaine séance...

16 novembre 2023 : on construit des immeubles qui résistent aux séismes

Deuxième séance autour du thème des séismes avec Anne-Marie et ses élèves de CE2. Aujourd'hui, c'est la construction des structures en spagetthis. Les groupes ont à leur disposition :

Les contraintes de la construction sont les suivantes :

Certains groupes pèsent les éléments avant la construction tandis que d'autres valident en cours ou à la fin. Les structures choisies sont plutôt pyramidales que parallélépipédiques.

16 novembre 2023 : avant la station météo, les changements d'état de l'eau

Marion a choisi la construction d'une station météo avec ses CM1-CM2 de La Providence à Brest. Mais avant, nous allons concrétiser les notions de changement d'état d'un corps, ici l'eau. Les élèves de fin d'école primaire ont de bonnes notions sur ces phénomènes, mais elles nécessitent des précisions scientifiques.

Pourquoi met-on du sel sur les routes lorsque le sol est gelé ? Avant d'expliquer la raison de cette pratique, les élèves sont amenés à expérimenter la fonte d'un glaçon sur trois matériaux différents : métal, bois, plastique. Le sondage initial avec l'ensemble de la classe est plutôt favorable au métal et la mise en œuvre par groupe de l'expérience est concluante, car même si les glaçons n'ont pas tous le même volume initial, les enfants constatent bien que le glaçon sur le métal fond plus vite que sur les autres matériaux. En effet, le métal conduit la chaleur qui se transmet donc plus rapidement au glaçon qui fond ainsi plus vite.

Pour la question initial, on réalise l'expérience dans deux petits récipients : l'un contenant de la glace pilée et l'autre contenant de la glace pilée et du gros sel. Deux thermomètres mesurent la température dans les deux récipients. Le constat est sans appel : pour la glace seule, la température est de l'ordre de 0 degré celsius, pour la glace et le sel, elle est de -10 degrés celcius environ. Cela peut sembler paradoxal aux élèves, mais ils constatent que la glace avec le sel est liquide plus rapidement que la glace seule (ce qui est l'effet voulu lors du salage des routes) mais que la température de fusion est plus basse dans le premier cas. Il s'agit d'une propriété colligative du solvant (eau) en présence d'un soluté (sel).

16 novembre 2023 : je dessine l'ombre des animaux en papier et je regarde avec des lampes de couleur

Après les arcs-en-ciel, mardi avec les MS d'Hélène, nous allons observer aujourd'hui les ombres d'animaux réalisées en origami et les dessiner sur une feuille, par groupe, que les autres groupes devront deviner... le résultat est plutôt bon car les enfants retrouvent le papillon, le rhinocéros ou la grue et ont bien vu que l'ombre est la projection de la lumière sur la table (ou le sol). En même temps un autre groupe observe un damier composé de 9 couleurs différentes collé dans une boite dont la surface est noire pour éviter l'interaction avec la lumière blanche de la salle. Les élèves regardent, à travers une petite fente réalisée sur le couvercle de la boite, les couleurs du damier en fonction de la couleur de l'ampoule. Ces observations leur montrent que la couleur d'un objet dépend de la couleur de la lumière utilisée pour le regarder.

16 novembre 2023 : les enfants adorent les arcs-en-ciel !

Aujourd'hui, c'est au tour des TPS-PS de Marie d'observer plein de couleurs... celles des arcs-en-ciel. Ils ont déjà tous vu un arc-en-ciel et savent, en hypothèses, donner 6 couleurs qui le composent. La classe est alors divisée en trois groupes, l'un travaillant avec Madeleine pour faire apparaître les couleurs avec des cd-roms, un autre avec Marie qui éclaire des bulles de savon pour observer l'irisation de celles-ci et le dernier qui regarde à travers un kaléidoscope et également qui observent sur le plafond un petit arc-en-ciel décomposé à l'aide d'un prisme en verre. Les élèves évidemment retrouvent les couleurs qu'ils ont déjà nommées mais aussi la couleur violette qui apparait sur un des bords de l'arc.

Nous terminons la séance par la mise en rotation de toupies sur lesquelles ont été imprimées les "7 couleurs" de l'arc-en-ciel qui en tournant se mélangent et laissent apparaître une surface gris-blanc.

À la fin de l'activité, Marie présente aux enfants une boite de smarties et chacun d'eux pose une smartie dans une assiette, puis Marie verse un peu d'eau et les couleurs des smarties se répartissent dans l'assiette et forment ainsi un bel arc-en-ciel.

14 novembre 2023 : on mesure la vitesse du vent

Cécile poursuit ses investigations avec ses grandes sections sur la mesure de la vitesse du vent. L'algorithme de la fabrication de l'anémomètre permet aux enfants le suivi précis des étapes de la fabrication. Le perçage avec la perforatrice des verres en polypropylène n'est pas aisé car les petits gobelets sont fragiles mais les adultes sont là... Le reste de la fabrication se déroule bien. Les enfants vont pouvoir tester leurs instruments avant de passer à la mesure proprement dite.

14 novembre 2023 : l'air que nous respirons

Nous poursuivons le travail commencé la veille sur l'air avec les élèves de GS-CP de Julie. Après avoir rappelé les conclusions d'hier, nous nous interrogeons sur l'air que nous respirons. Cet air qui transite dans nos poumons est inspiré puis expiré régulièrement. Pour appréhender le phénomène d'expiration, les enfants soufflent dans un ballon de baudruche et ressentent la résistance opposée par le ballon et la pression atmosphérique. Afin qu'ils visualisent mieux l'anatomie du système respiratoire, Julie montre aux enfants deux planches d'un livre d'anatomie prêté par un parent et qui détaillent l'intérieur avec les bronches et les alvéoles. Pour comprendre leur fonctionnement, on assimile celles-ci à des petits ballons qui se gonflent et se dégonflent lors de la respiration. On réalise ensuite une petite expérience avec un goulot de bouteille en matière plastique dont la partie étroite est bouchée par un ballon de baudruche et rentrée dans la bouteille et la partie la plus grande est fermée par un ballon de baudruche découpé. Le fait de tirer sur ce dernier, permet de voir le ballon qui referme le goulot se gonfler car la pression atmosphérique le force à compléter l'air "aspiré" par le retrait du ballon découpé (le volume augmente donc la pression diminue d'après la loi de Mariotte-Boyle, la pression atmosphérique est supérieure à la pression dans le volume fermée du goulot mais ça on ne le dit pas aux enfants, évidemment).

Nous passons ensuite un extrait de l'émission c'est pas sorcier sur la respiration où d'autres explications complètent celles déjà données. On y voit notamment la mise en œuvre d'un spiromètre pour connaître le volume pulmonaire. À l'issue du visionnage, on réalise une expérience qui simule le spiromètre avec un bassine d'eau, une bouteille d'eau retournée dans la bassine et une paille glissée entre le goulot et le fond de la bassine. Un enfant souffle dans la paille en une seule expiration pour évacuer l'eau présente dans la bouteille retournée. Nous aurions pu réaliser l'expérience avec un bidon d'eau car la capacité d'expiration, même d'un enfant est supérieure à celle de la bouteille d'eau que nous avions. La séance se termine par cette dernière expérience.

14 novembre 2023 : les arcs-en-ciel après la tempête !

On a observé beaucoup d'arcs-en-ciel après la tempête Ciaran. Mais pourquoi et quand peut-on voir des arcs-en-ciel ? Les élèves de moyenne section d'Hélène répondent avec précision qu'il faut du soleil et de la pluie. C'est le temps à grains que nous subissons depuis les dernières tempêtes. Quelles sont les couleurs de l'arc-en-ciel ? Les enfants les connaissent presque toutes. Nous allons vérifier avec plusieurs petites expériences :

que nous mettons en œuvre avec Hélène et Isabelle.

Quelle est la couleur du soleil ? Pour les enfants le soleil est jaune ; je leur précise que la lumière du soleil est blanche mais que nous la voyons jaune à cause de l'atmosphère (et du ciel qui est bleu !). La lumière blanche est en fait la superposition des couleurs de l'arc-en-ciel.

Nous terminons la séance : les enfants montrent les toupies qu'ils ont réalisées avec les 7 couleurs de l'arc-en-ciel et quand on la fait tourner on a l'impression que la toupie est blanche. C'est un effet de notre oeil, la persistance rétinienne (mais ça, je n'en parle pas, évidemment).

14 novembre 2023 : l'eau dans tous ses états

Nous continuons à investiguer les formes de l'eau avec les CP-CE1 de Marie-Neige. On répond à la question d'hier : pourquoi les glaçons flottent-ils sur l'eau ? J'ai aspirer avec 2 seringues 10 mL d'eau. L'une d'elle a été mise dans le congélateur la veille. Les enfants observent les deux quantités indiquées sur les seringues : la seringue contenant l'eau liquide indique toujours 10 mL, mais la seconde contient maintenant de l'eau solide et le piston a bougé et la seringue indique maintenant 12 mL ; le volume de l'eau a donc augmenté. Les élèves pèsent alors les deux seringues qui indiquent toutes les deux la valeur de 21 g. Elles ont donc la même masse mais les volumes sont différents, voilà ce qui explique que les glaçons flottent sur l'eau liquide car ceux-ci sont moins "denses" que l'eau liquide...

Après avoir étudié deux des états de l'eau, on envisage le troisième : on parle du brouillard, des nuages et de la vapeur... Je fais donc bouillir de l'eau et prépare un miroir. L'eau est très chaude, le thermomètre indique 95 degrés centigrades (je leur précise que l'eau pur à la pression atmosphérique bout à 100 degrés centigrades) et je place le miroir au-dessus de la bouilloire ouverte ; les enfants constatent la présence d'eau liquide sur la surface du miroir. D'où vient cette eau liquide ? De l'eau liquide de la bouilloire qui est passée par l'état vapeur (gaz) pour se condenser sur la surface du miroir. On cite d'autres situations : buée sur les vitres ou les pare-brises en hiver, condensation sur des verres remplis contenant des glaçons en été...

La séance se termine par la synthèse des connaissances acquises au cours des deux séances.

13 novembre 2023 : les arbres nous aident-ils à respirer ?

C'est une question de Manelle, élève de grande section de la classe de GS-CP de Julie, qui lance la séquence sur la respiration . Au programme aujourd'hui l'air qui nous entoure : comment le visualiser ? Après quelques remarques générales, une question est posée à la classe : combien les enfants pèsent-ils ? On arrive à une valeur de 20 kg. Ensuite, on leur demande combien pèse l'air au-dessus de leur tête ? Ils sont étonnés de savoir que cela correspond environ à 50 enfants de 20 kg, soit 1 tonne !

Nous travaillons ensuite sur la visualisation des effets de l'air avec deux petites expériences simples que les enfants vont réaliser en groupe : le mouchoir qui reste sec au fond d'un verre plongé dans une bassine d'eau et les bulles d'air qui s'échappent d'une seringue quand on pousse le piston dans l'eau. Une petite synthèse est réalisée avec l'ensemble de la classe. Pour terminer la séance, je demande aux enfants, suite à ce qu'ils viennent d'expérimenter, ce qu'il se passe lorsque je pose un petit verre qui flotte sur l'eau d'une bassine et sur lequel je pose une bouteille en plastique dont j'ai ôté le fond et dont le bouchon est vissé. Ils constatent que, là encore, l'air contenu dans la bouteille vient pousser sur le verre et l'eau qui descendent au fond de la bassine. Il y a donc bien quelque chose dans cette bouteille de plastique même si on ne le voit pas...

13 novembre 2023 : tremblements de terre

Avec Anne-Marie en CE2, nous étudions les séismes. Les enfants connaissent notamment celui qui s'est passé au sud de Marrakech en septembre dernier. On parle des plaques tectoniques, de la magnitude des séismes (on cite notamment le fait quand on ajoute 2 à la magnitude, on multiplie par 1000 l'énergie du séisme) ; on regarde le site Renass qui recense tous les séismes dans le monde. On évoque l'épicentre et le foyer.

Puis viennent les premières expériences : simulation du frottement de deux plaques à l'aide d'un bout de tasseau de bois sur lequel a été collé un morceau de papier de verre qui vient frotter sur un autre morceau de papier de verre fixé sur une table. Des vis de tailles différentes simulent des habitations de hauteurs différentes. On tire sur le tasseau à l'aide d'un ressort ; les soubresauts du tasseau engendrent la chute rapide des grandes vis et moins rapide des petites... Ensuite un smartphone est posé sur le tasseau et l'application Fizziq est utilisée pour visualiser l'évolution de l'accélération du tasseau par rapport à la table (réalisation d'un sismographe) : les vibrations obtenues ressemblent à celles observées plus tôt sur un petit séisme aujourd'hui à Rezé près de Nantes, sur le site Renass. La séance se termine par des essais en petits groupes de structures en kapplas montrant la différence entre des stuctures chainées et non chainées (utilisation d'élastiques pour le chaînage).

Frottement des plaques

Sismographe avec un portable

Chaînage

13 novembre 2023 : formes de l'eau

Pour les enfants, l'eau possède la forme liquide. C'est normal car c'est l'état le plus courant (à pression et température normales). Avec Marie-Neige, en CP-CE1 à l'école de la Providence à Brest, nous menons une séquence sur l'eau dans la nature. Nous travaillons aujourd'hui essentiellement sur les changements d'état liquide <=> solide. La question générale posée, "quelles sont les formes de l'eau ?" est poursuivie par "pourquoi les glaçons flottent-ils à la surface de l'eau liquide ?", les hypothèses pour la première sont parfaitement cohérentes, pour la seconde, il faudra préciser par des expériences. Mais avant, nous nous posons le problème suivant : "Sur quelle surface un glaçon fond-il le plus vite ?". Un sondage est réalisé ; la grande majorité vote pour le plastique. Pour cette expérience, les élèves disposent d'une soucoupe en métal, d'un verre en plastique et d'un bâton en bois ; un glaçon est posé sur chacun des supports et l'attente n'est pas très longue : c'est le métal qui gagne. Une explication physique est fournie en précisant le côté conducteur de la chaleur de celui-ci comparé aux deux autres supports. On en profite pour mesurer la température le la glace en fusion et on vérifie la proximité de la valeur 0 au thermomètre. On réalise ensuite un mélange réfrigéreant avec de la glace pilé et du sel et on constate que la température descend bien en dessous de 0 degré centigrade ; nous atteignons environ - 10 degrés Celcius. La glace seule fond vers 0 degré. La glace + le sel fondent à des températures plus basses.

10 novembre 2023 : Ciaran, des vents dévastateurs

Comme tous les enfants qui l'ont vécu, la tempête Ciaran les a inquiétés et interpellés sur les vitesses atteintes lors de cette dépression très creuse. Mais comment les météorologues déterminent-ils la vitesse du vent ? Voilà une bonne question qui permet à Cécile de mettre en œuvre la démarche d'investigation puis la démarche technologique pour concevoir et réaliser un anémomètre simple à moulinet pour comprendre une des solutions untilisées pour mesurer la vitesse du vent.

Voici les hypothèses émises par les élèves de grande section sur la manière de mesurer la vitesse du vent :

9 novembre 2023 : mesure des tailles en grande section

Les élèves de grande section de l'école sainte Thérèse de Guilers continuent leurs travaux sur les mesures de longueurs. Après avoir mesuré la hauteur des arbres par la méthode du bâton, les élèves ont réalisé des toises avec comme unités de mesure, les mains et deux formes géométriques de même dimension (longueur d'un rectangle et diamètre d'un disque de 12 cm). Ils ont ainsi pu mesurer leurs tailles et réaliser des comparaisons entre eux.

6 novembre 2023 : tournée du climat et de la biodiversité à Brest

Cette exposition itinérante est organisée les 26, 27 et 28 novembre aux Capucins à Brest et elle est accessible à des classes à partir du CM1. Ne pas hésiter à s'inscrire au plus vite ! Tout est expliqué ici.

17 octobre 2023 : bois de Keroual, les arbres ont la cote !

Au tour des élèves de grande section de la classe de Clémence de mesurer des arbres au bois de Keroual. Les enfants ont encore utilisé la "méthode du bâton" pour évaluer la hauteur des trois arbres qui avaient déjà été mesurés avec la classe de Cécile la semaine dernière. Les valeurs des deux classes sont cohérentes entre elles. Une méthode basée sur la trigonométrie corrobore les résultats obtenus. Un bon moment entre science et nature pour les enfants dans cet écrin de verdure à deux pas de l'école.

Thuya de 25 m (env 350 - 400 ans)

Tilleul de 19 m (250 - 300 ans)

Tulipier de Chine de 12 m (20 - 25 ans)

poster-mesures-arbre.pdf

16 octobre 2023 : pour que ma structure résiste à un séisme...

Dans la classe des CM1-CM2 de Guillaume de l'école de la Providence de Brest nous avons expérimenté, par groupe de 4 élèves, des structures réalisées avec des spaghettis, de la pâte à modeler, des chamallows, des élastiques, de la colle, du ruban adhésif et du papier cartonné. Les contraintes étaient une hauteur comprise entre 20 et 30 cm et une base dont les côtés devaient être de longueur comprise entre 5 et 8 cm. Les 7 structures ont été testées sur une table vibrante manuelle et trois d'entre elles ont résisté aux sollicitations exercées.

Mais pourquoi ces trois structures étaient-elles mieux adaptées aux vibrations exercées ?

Les enfants qui les ont réalisées ont argumenté avec beaucoup de perspicacité :

(les textes en italique ne sont pas des enfants)

Les élèves en pleine construction

Test des structures

13 octobre 2023 : quand on ne connaît pas encore les unités de mesure...

Cécile, avec sa classe de GS, a mesuré, avec les enfants, la hauteur de l'arbre de la cour de l'école suivant la "méthode du bâton" utilisée lors de la sortie au bois de Keroual. 

14 élèves se sont allongés sur la cour entre l'arbre et le point de coïncidence de la cime et du bâton. On peut donc estimer la hauteur de l'arbre à 14 tailles d'enfant soit 15 mètres environ.

12 octobre 2023 : pourquoi, il ne faut pas avoir peur en avion ? Qu'a découvert ou inventé Archimède ?

Aujourd'hui, je suis à l'école Notre Dame du Sacré Cœur à Concarneau sur l'invitation de Laurence pour faire connaissance avec les élèves de CM1-CM2 de sa classe et pour leur présenter la partie scientifique du projet que Laurence mène avec Barbara enseignante à Misilmeri, près de Palerme, dans le cadre du projet Erasmus+.

Nous avons convenu que chaque classe, par groupe de 5 ou 6 élèves, préparerait un thème en lien avec la Sicile et le présenterait à leur camarade, en anglais, lors de notre venue courant avril 2024. Les élèves italiens devraient travailler sur l'Etna et les élèves français vont réaliser des démarches scientifiques autour des inventions d'Archimède de Syracuse, dans le cadre de La main à la pâte.

Cet après-midi nous avons également tenté de vaincre les peurs naturelles de certains élèves lors d'un voyage en avion. Nous avons profité pour montrer, à l'aide d'expériences simples, les principes du moteur à réaction et de la portance par les ailes d'avion.

Principe de la portance

Effet Coanda

Ballon à réaction

Nous avons, bien entendu, évoqué les thèmes de sciences ou d'ingéniérie que les groupes prépareront pour leurs camarades siciliens qui ont été inventés ou étudiés par le grand savant de Syracuse comme la poussée d'Archimède, le nombre pi, le levier, le palan, les miroirs, la spirale d'Archimède...

Poussée d'Archimède

Spirale d'Archimède avec Scratch

Maintenant, c'est à eux de répondre aux questions liées aux inventions d'Archimède, de faire des hypothèses, de les expérimenter et d'en déduire des conclusions puis de présenter tout cela à Misilmeri à leurs camarades en avril prochain.

10 octobre 2023 : le bois de Keroual, un espace sur-mesure

En  cette matinée d’automne, les élèves de la classe de grande section de l’école sainte Thérèse se sont rendus au bois de Kéroual autour d’une thématique scientifique en lien avec la mesure. Quel bel endroit pour la mettre en œuvre ! Tout d’abord, trois arbres près du manoir ont été choisis pour en déterminer hauteur et âge. De beaux spécimens ! Les enfants, en classe, ont émis des hypothèses sur le moyen de mesurer ces arbres : des échelles, des escabeaux, des cordes, mais rien de tout cela n’a été utilisé. Seul un bâton de la longueur de leur bras et un mètre ruban leur ont permis de déterminer approximativement cette hauteur. Les mathématiques ont fait le reste… Pour l’âge, les élèves ont mesuré la circonférence des arbres choisis et ont pu déterminer un âge canonique pour un sapin de 30 mètres de haut correspondant approximativement à la somme de tailles de tous les élèves de la classe, de l’ordre de 400 ans, valeur à laquelle ils ne s’attendaient évidemment pas !

Ils ont pu, par ailleurs, travailler autour des notions de mesures de surfaces, de volumes et de masses en recherchant des objets naturels qu’ils ont pu comparer entre eux dans le cadre d’un petit jeu auquel ils se sont adonnés avec plaisir.

Cette sortie sylvestre s’insère parfaitement dans la semaine de la fête de la science en cours actuellement.

9 octobre 2023 : préparation par Cécile de la journée de demain au bois de Kéroual avec les GS de l'école sainte Thérèse. Mesure des tailles des enfants et classement de celles-ci. Élaboration des étalons de mesure. Hypothèses des enfants sur les méthodes à mettre en œuvre pour la mesure de la hauteur.

Propositions des enfants :

6 octobre 2023 : c'est le début de la fête de la science 2023 !

4 octobre 2023 : préparation d'expériences autour de l'avion pour les élèves de la classe de Laurence à Concarneau ; objectif : donner les rudiments sur la propulsion et sur la sustentation d'un avion en expliquant les principes de base à l'aide d'expérimentations simples.

2 octobre 2023 : la démarche d'investigation est née il y a bien longtemps...

Le traité d'optique d'Al-Ḥasan Ibn al-Haytham (connu en Occident sous le nom d'Alhazen) est un ouvrage majeur en optique qui a été écrit au XIe siècle. Intitulé en arabe "Kitāb al-Manāẓir" (Livre des Optiques), ce traité est considéré comme l'un des ouvrages les plus influents de l'histoire de l'optique et de la science en général.

Dans ce traité, Alhazen décrit les propriétés de la lumière et explique comment elle se propage dans l'espace. Il décrit également comment les images sont formées par la lumière, et explique les lois de la réfraction et de la réflexion de la lumière.

Alhazen a également étudié la perception visuelle et a élaboré une théorie sur la vision qui a été très influente. Il a notamment souligné le rôle de l'œil dans la vision, ainsi que le rôle du cerveau dans l'interprétation des informations visuelles.

Le traité d'optique d'Alhazen a eu une influence considérable sur les travaux des scientifiques qui ont suivi, notamment sur les travaux de Roger Bacon, de Johannes Kepler et de René Descartes. Les idées et les méthodes développées par Alhazen ont également été appliquées dans de nombreux domaines, tels que l'astronomie, la physique et la médecine.

Le traité d'optique d'Alhazen est remarquable par sa démarche scientifique rigoureuse. Alhazen a utilisé une approche expérimentale pour étudier les propriétés de la lumière et de la vision, et il a élaboré des méthodes systématiques pour tester ses hypothèses.

Voici quelques exemples de la démarche scientifique dans le traité d'optique d'Alhazen :

Observations expérimentales : Alhazen a mené de nombreuses expériences pour étudier les propriétés de la lumière, en utilisant notamment des lentilles et des miroirs pour créer des images. Il a également observé la propagation de la lumière à travers des fentes et des trous, et a étudié les phénomènes de réflexion et de réfraction de la lumière.

Dans l'ensemble, la démarche scientifique d'Alhazen dans le traité d'optique a été marquée par une grande rigueur et une grande précision, et elle a jeté les bases d'une approche scientifique plus moderne basée sur l'observation, l'expérimentation et la vérification empirique.

« Nous devons distinguer les propriétés des éléments et recueillir par induction ce qui a trait à l'œil au moment de la vision et ce qui est lié à une sensation uniforme, immuable, manifeste et non sujette au doute. Ensuite nous devons progresser dans notre enquête et notre raisonnement, progressivement et méthodiquement, en critiquant les postulats initiaux et en avançant avec prudence vers les conclusions, notre objectif dans tout ce que nous faisons doit être l'objet d'une inspection et d'un examen rigoureux, en évitant de suivre les préjugés et en prenant soin dans tout ce que nous jugeons et critiquons de ne pas perdre de vue que nous cherchons la vérité et de ne pas nous laisser influencer par une opinion préconçue. »

30 septembre 2023 : préparation sur site de l'atelier scientifique du 10 octobre au bois de Keroual pour les GS de l'école sainte Thérèse de Guilers - objectif, détermination de la hauteur et de l'âge d'arbres.


Pour déterminer l'âge approximatif d'un arbre, on mesure sa circonférence et on mutiplie cette valeur par un nombre qui a déjà été déterminé.

28 septembre 2023 : création du site avec pour objectif de développer les actions pour les sciences et les technologies dans les écoles maternelles et primaires de Bretagne.