4 septembre 2025 : retrouvez les activités scientifiques sur Facebook à partir de maintenant : STEM en Bretagne en primaire et en maternelle
30 juin 2025 : rencontre avec Bruno Calvès
Le 13 mai dernier, 6 élèves de la classe de Gwen sont allés à l'académie des sciences présenter leur projet Astronomie et musique pour les 30 ans de la main à la pâte. Ils ont pu faire connaissance avec Étienne Ghys, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences. Il leur a demandé de quelle région ils venaient, la ville de Brest a tout de suite résonné dans la tête du mathématicien qui venait de lire l'ouvrage de Bruno Calvès L'étonnante aventure du Tonnerre de Brest. Étienne Ghys s'est rendu à la librairie de l'académie et a acheté le livre en question pour l'offrir aux enfants.
Bruno Calvès, journaliste, a lu un article dans la presse locale relatant l'événement et a écrit à l'école qui a transmis le mail à la maîtresse. Une rencontre a été décidée qui s'est tenue ce jour : les enfants ont pu échanger avec le journaliste sur son métier et son livre. Ils ont également pu lui présenter leur projet. Une aventure très riche de 6 mois qui se termine à l'occasion de cette belle rencontre
23 juin 2025 : l'eau c'est aussi un gaz !
On termine les états de l'eau par l'eau sous la forme gazeuse avec les élèves de CE1/CE2 de Sylviane à l'école saint Thérèse de Guilers. On observe aujourd'hui la température d'ébullition de l'eau et on remarque que les bulles partent de la base du récipient. On évoque l'évaporation où la vapeur part de la surface de l'eau. On parle également du fait que la température d'ébullition dépend de la pression et on montre que l'on peut faire bouillir de l'eau à une température plus basse en versant de l'eau froide sur un ballon fermée par un bouchon et rempli d'eau très chaude. On fait apparaitre du brouillard dans une bouteille gonflée à l'aide d'une pompe à vélo et on termine la séance en vérifiant que l'eau vaporisée sur la peau provoque une sensation de fraîcheur car en s'évaporant elle prend de l'énergie à la peau, ce que l'on mesure grâce à un thermomètre numérique.
23 juin 2025 : dernière séance de robotique
Les élèves de CP de Tifenn profitent de leur dernière séance de robotique pour connecter un détecteur de mouvement à une carte micro:bit et à la programmer afin qu'elle affiche une forme sur les 25 DEL de la carte si un mouvement est détecté. Ils réalisent également un code pour téléversezr dans la carte mise sur un robot afin de déplacer celui-ci en ligne droite puis de reculer si un obstacle se présente devant le capteur à ultrasons.
20 juin 2025 : une exposition du tonnerre !
Pour clôturer les travaux réalisés par les CM1/CM2 de Gwen et ceux des MS/GS de Cécile et Soïazic, les enseignantes ont réalisé une petite exposition à l'attention des parents et de toutes personnes entrant dans l'école sainte Thérèse de Guilers. Ils pourront admirer les réalisations de élèves sur le thème de l'astronomie que les enfants ont intitulé : à la découverte de Laniakea notre superamas de galaxies. Elle durera jusqu'à la date des vacances d'été 2025.
13 juin 2025 : l'eau solide et l'eau liquide font bon ménage
Avec les élèves de CE1/CE2 de Sylviane de l'école sainte Thérèse nous avons travaillé sur deux des états de l'eau : liquide et solide.
Les élèves ont manipulé après avoir émis des hypothèses sur la température de fusion de la glace, l'action du sel qui fait baisser la température de fusion, l'action de la pression qui fait entrer un fil de métal dans un glaçon, le changement de volume lors du passage du liquide au solide et enfin la fusion de la glace sur trois matériaux différents...
13 juin 2025 : je connecte une carte micro:bit
Les élèves de CP de la classe de Tifenn de l'école sainte Thérèse de Guilers vont réaliser des petits programmes informatiques qu'ils vont transférer à une carte micro:bit par Bluetooth. Les enfants commencent à coder un coeur qui bat, puis l'affichage d'un carré ou d'un rectangle en fonction du bouton qui aura été pressé.
Par groupe, ensuite, ils apprennent à se connecter à une carte micro:bit via le Bluetooth puis à réaliser un téléversement de leurs programmes. Ils constatent ainsi que s'ils avaient pu visualiser une simulation de leur programme sur le logiciel, ils peuvent aussi le voir sur un objet physique.
10 juin 2025 : du vent et du soleil pour le plein d'énergie...
Dernière séance pour les élèves de CE1 de Laetitia de l'école du Dauphiné à Brest sur la fabrication de l'énergie électrique. Après des piles avec des pommes de terre puis des pièces de monnaie, les enfants fabriquent les pales d'une éolienne et testent la tension délivrée aux bornes d'un petit moteur électrique sur lequel sont fixées les différents rotors. Ensuite, en groupe, ils utilisent deux petits panneaux solaires qu'ils connectent à une DEL qui s'allume avec un puis mieux avec deux. La présence du soleil est simulé par une forte lampe torche qui amplifie l'éclairement de la DEL. Les enfants concluent facilement, que la présence du soleil augmente le rendement des panneaux solaires.
6 juin 2025 : c'est quoi l'air ?
Les petites sections de Stéphanie de l'école sainte Thérèse sont divisés en six groupes de quatre ou cinq élèves accompagnés par un adulte. La séance du jour va consister à l'observation de la présence de l'air dans plusieurs circonstances :
versement de l'air d'un verre dans l'eau d'un verre rempli d'eau dans une bassine ;
passage de l'air d'une seringue dans un verre ; présence de bulles ;
déplacement d'un verre rempli d'air sur un bateau en origami flottant qui s'enfonce avec le verre ;
maintien au sec d'un mouchoir placé au fond d'un verre et mis dans l'eau ;
appui sur un bout de pomme de terre présent dans une paille en verre qui repousse un autre morceau un peu plus loin dans la paille.
Toutes ces petites expériences sont associées à des hypothèses émises par les enfants. Elles leur permettent de visualiser la présence de l'air dans des endroits qui semblent vides...
5 juin 2025 : mélangeons les couleurs en petite section et jour/nuit et saisons en CP
Ce matin les élèves de petite section de Lydia de l'école sainte Thérèse de Guilers travaillent sur le mélange des couleurs. Au programme, accompagnés de 6 adultes, les élèves expérimentent avec une démarche d'investigation le mélange des couleurs avec des :
lampes verte, bleu et rouge ;
des colorants alimentaires jaune, bleu et rouge ;
disques colorées qu'ils font tourner avec des petits moteurs.
Les parents aident les enfants à exprimer ce qu'ils pensent que les mélanges vont donner ; ils insistent sur les bonnes dénominations des couleurs observées : jaune, cyan, magenta, rouge...
L'après-midi est consacré, pour les élèves de CP de Delphine à la compréhension du phénomène de l'alternance nuit/jour et celui de la succession des saisons. On commence par évoquer les points cardinaux, de les matérialiser dans la classe : une petite boussole les aident à se repérer... On analyse ensuite une simulation qui présente la trajectoire du soleil aux solstices et aux équinoxes. Ils visualisent ainsi pourquoi le jour est plus long en été qu'en hiver. Les élèves, en groupe accompagnés d'adultes, positionnent un petit personnage repérant les points cardinaux et l'horizon. Une lampe représentant le soleil les aident à observer l'alternance jour/nuit. Les enfants recherchent enfin ce qui provoquent les saisons. À l'aide d'une balle représentant la Terre transpercée par un pique à brochette matérialisant l'axe nord/sud terrestre, ils doivent essayer de comprendre pourquoi il y a des saisons. Un des quatre groupes a réussi à comprendre que c'est l'inclinaison de l'axe terrestre par rapport au plan de l'écliptique qui explique ce phénomène.
3 juin 2025 : goutte à goutte et le linge qui sèche
Les élèves de CE2/CM1/CM2 de Pauline de l'école sainte Thérèse terminent leur séquence sur les états de l'eau. Un graphe est tout d'abord projeté pour résumer les travaux précédents qui monte les états de l'eau en fonction de la température et de la pression. Ensuite le cycle de l'eau est expérimenté à l'aide d'un récipient rempli d'eau tiède, d'une chaise, de la ficelle et une bouteille contenant un gros glaçon. Le but de l'expérience est de déterminer le diamètre d'une goutte qui tombe après la condensation de l'eau sur la bouteille alors qu'elle s'échappe du récipient en s'évaporant.
Les enfants ont mesuré environ 7 mm.
Une seconde expérience est menée en commun. L'objectif est d'analyser l'évolution toutes les 30 s sur 3 minutes de la température prise avant et après une compresse mouillé, alors qu'elle sèche sous l'effet d'un courant d'air réalisé à l'aide d'un gonfleur. Les résultats sont probants : la température à l'avant augmente légèrement du fait du léger échauffement de l'air traversant le gonfleur ; la température à l'arrière descend au contraire puis remonte lorsque la compresse est sèche. La baisse de la température est due au changement d'état de l'eau qui passe du liquide au gaz par évaporation.
Résultats de l'expérience sur le séchage d'une compresse humide
3 juin 2025 : comme ça sent bon !
Nous continuons le travail démarré la semaine dernière avec les élèves de GS/CP/CE1 d'Hélène de l'école sainte Thérèse de Guilers sur les plantes aromatiques et les épices. Aujourd'hui les cinq groupes d'élèves vont devoir identifier de manière olfactive surtout, douze décoctions mises dans des tubes identifiés par une lettre avec les plantes et les épices apportées. Ce n'est pas toujours évident car certaines d'entre elle n'ont pas un parfum bien marqué. Le travail de groupe est mis en évidence lors des manipulations et, outre la démarche mise en oeuvre, la maîtresse reconnaît les comportements des enfants au sein de leur équipe. Au final, pour le meilleur groupe, la moitié des tubes aura été bien identifiée.
2 juin 2025 : de nouvelles piles...
Après avoir fabriqué des piles avec des pommes de terre, des électrodes en cuivre et en zinc la semaine dernière, les élèves de CE1 de Laetitia de l'école du Dauphiné font en réaliser avec des pièces, du papier imbibé d'eau salée et du papier aluminium. S'ils arrivent à obtenir 600 mV avec un élément de pile, il leur faudra quatre éléments pour réussir à allumer une DEL.
27 mai 2025 : mais que sont ces petites bêtes ?
Seconde séance sur les petites bêtes du jardin dans la classe de MS/GS d'Alexandra de l'école Pauline Kergomard de Guilers. Aujourd'hui séance d'observation des insectes, de classement et de dessin en lien avec une lecture de livres et d'association de photographies. Les enfants observent les animaux avec des loupes mais aussi d'un microscope numérique. Nous sommes aidés de quatre parents qui n'hésitent pas à poser des questions aux enfants réunis en groupes.
26 mai 2025 : où l'on fait face à une belle pile !
C'est au tour des élèves de CE1 de Laetitia de l'école du Dauphiné à Brest d'expérimenter autour de l'énergie électrique. Qu'est-ce que l'électricité, comment est-elle fabriquée sont les deux questions auxquelles les élèves répondent bien volontiers. La pile et la batterie sont vite citées et l'on échange avec les enfants autour des éléments qui constituent une pile : deux métaux, l'un pour le pôle + et un autre pour le pôle - ; entre les deux électrodes on évoque le mot "électrolyte" et je leur montre cet élément qui sera pour nous une pomme de terre coupée.
En présence des différents éléments qui constitueront le circuit électrique, les enfants se pressent de le réaliser : DEL, fils, breadboard, multimètre, électrodes en cuivre et zinc et pomme de terre sont utilisés pour cela.
Tous les groupes réussissent à vérifier qu'il faut associer 3 ou 4 morceaux de patate pour avoir suffisamment de tension aux bornes de la pile pour allumer la DEL...
22 mai 2025 : astronomie, botanique et robotique au programme du jour...
J'accompagne aujourd'hui Cécile et Soïzic en MS/GS puis Hélène en GS/CP/CE1 et enfin Christine en CE2/CM1 de l'école sainte Thérèse de Guilers sur trois thèmes différents :
1 - observation de la Lune avec des télescopes puis analyse de l'image visualisée.
2 - étude des plantes aromatiques mises en terre par les élèves ; utilisation de tablettes.
3 - programmation de petits robots avec une carte micro:bit.
20 mai 2025 : du naturel pour la peinture, l'eau et la chaleur, décomposition des feutres...
Trois activités ce jour dans les classes de PS/MS de Lydia, de CE2/CM1/CM2 de Pauline et de CP de Delphine.
Beaucoup d'activités de découverte des couleurs naturelles pour les élèves de Lydia qui ont pu réaliser des mélanges avec des jus de carottes, d'herbes, de choux rouges, de charbon de bois... qui ont conduits à des oeuvres communes.
L'eau bout-elle toujours à 100 degrés Celsius, voilà la question qui a préoccupé les élèves de Pauline qui ont pu constater qu'un autre paramètre important intervient dans ce changement d'état de l'eau, à savoir la pression. Ils ont également pu comprendre pourquoi on a froid quand on sort de la douche.
Pour les CP de Delphine, la décomposition des couleurs des crayons feutres leur a permis de comprendre que certaines couleurs sont des mélanges et d'autres non. Comme ils avaient travaillé l'an dernier sur les couleurs de la lumière, ils ont pu observer les différences pour les couleurs primaires et secondaires.
20 mai 2025 : c'est maintenant Ouest-France qui met les élèves de l'école sainte Thérèse à l'honneur !
19 mai 2025 : le Télégramme met les élèves de l'école sainte Thérèse de Guilers à l'honneur suite à leur intervention sous la coupole de l'Institut de France
19 mai 2025 : à la chasse aux petites bêtes...
Matinée dans la nature près de l'école Pauline Kergomard de Guilers avec les MS/GS d'Alexandra. Assistés de 5 adultes, nous partons à la recherche de petites bêtes avec les enfants. Nous trouvons des limaces, des escargots, des mouches, des cloportes, des papillons, des araignées...
Nous commençons à les observer notamment avec un microscope numérique.
La semaine prochaine nous passerons à une phase de classement et de dessin.
15 mai 2025 : l'école sainte Thérèse en première page du site de l'Académie des sciences pour les 30 ans de la main pâte
15 mai 2025 : de l'air partout !
Aujourd'hui, c'est au tour des quatre classes maternelles de l'école du Dauphiné à Brest d'expérimenter la présence de l'air. Les enfants ont entendu parlé de l'air mais certains ont du mal à imaginer sa présence dans la classe. Je touche une feuille de papier : elle bouge ; je souffle sur une feuille de papier : elle bouge aussi mais il n'y a pas de contact direct ; pourquoi donc la feuille bouge-t-elle ?
Quatre ateliers menés par quatre adultes sont mis en place pour expérimenter la présence de l'air. Chaque adulte réalise avec les enfants des expérimentations:
le mouchoir dans un verre qui reste sec quand on le plonge dans l'eau ;
l'air qui passe d'un verre dans une verre rempli d'eau ;
la seringue remplie d'air qui vide l'eau présente dans un verre ;
un petit bateau qui flotte est poussé par l'air d'un bocal ;
un bout de pomme de terre pousse via l'air un autre bout de pomme de terre dans une paille en verre.
Les enfants sont à chaque fois amenés à émettre des hypothèses et à les vérifier pendant la séance.
Un petit bilan conclut les activités et deux expériences supplémentaires sont réalisées pour surprendre encore les enfants :
l'air chauffé dans une fiole fait gonfler un ballon de baudruche ;
la balle de ping pong flotte au-dessus d'un souffleur et traverse rapidement un cylindre de papier.
13 mai 2025 : six élèves, la maîtresse et l’accompagnant des Amis sous la coupole
Quelle journée inoubliable nous avons vécue avec les 6 élèves de la classe de CM1/CM2 et Gwen leur maîtresse pour la cérémonie des 30 ans de la main à la pâte !
Nous avons débuté par une balade sur la Seine offert par la fondation d’une heure. Les enfants ont pu découvrir et admirer les magnifiques monuments parisiens. Nous avons ensuite été reçu à l’Académie des sciences, tout d’abord dans la cour où nous avons mangé un pique nique, ensuite les enfants ont eu la chance de visiter la bibliothèque (pas les adultes 🥲) avant d’être conviés à se rendre sous la coupole pour leur présentation.
Alain Aspect, prix Nobel de physique 2022 et parrain de la cérémonie, a présenté son parcours et à répondu à quelques questions d’élèves. Les 6 classes choisies ont ensuite présenté leurs projets les uns à la suite des autres : la classe de Gwen est passée en 6e position ; leur prestation a été des plus brillantes… Claudie Haigneré est ensuite intervenue : elle a également présenté son parcours ainsi que celui de Claire Adnot qui partira dans moins d’un an dans l’ISS pour poursuivre son aventure spatiale.
Une phase plus ludique était ensuite prévue avec Édouard Kierlik et Jean-Michel Courty, professeurs de physique à la Sorbonne, ont présenté des expériences ludiques sur le bruit et le son, avec des ballons de baudruche, des ressorts, des pots de yaourt, des tuyaux, des diapasons… un vrai moment de récréation scientifique pour les petits et les grands.
La clôture de la cérémonie a été faite par Xavier Darcos, académicien et ancien ministre de l’Éducation nationale.
Un séance photos avec les scientifiques et les élèves a terminé ce moment magique.
Une seconde partie à laquelle nous n’assistons pas étaient sous l’égide du Premier Ministre et de la ministre de l’Éducation nationale.
Lors du pique-nique nous avons eu la chance de rencontrer Étienne Ghys, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences et professeur de mathématiques éminent, avec lequel nous avons échangé : quand il a su que nous étions de Brest, il est allé chercher un livre à la librairie de l’Institut sur l’histoire du tonnerre de Brest qu’il a bien voulu dédicacer, même s’il ne l’a pas écrit.
Crédit : Loïc Poullain
crédit : Béatrice Salviat
Une émission de France Culture du 12 mai 2025 dans laquelle il parle de l'enseignement des sciences en France
7 mai 2025 : les sciences de l'ingénieur, c'est trop bien !
Pour les élèves de CE2/CM1 de Christine, codage et sciences de l'ingénieur au programme. Nous utilisons des cartes micro:bit et des iPad pour la programmation de celles-ci. Les élèves utilisent le bluetooth pour communiquer entre eux plutôt qu'un ordinateur relié par ports USB à la carte. Après une brève explication de la carte et de l'application, les élèves sont amenés à réaliser un programme qui leur permet d'afficher un message sur la matrice des 25 DEL de la carte micro:bit. Chacun y va de son imagination. Ensuite, les groupes réalisent un programme pour afficher la température du capteur de la carte.
Afin de programmer un petit robot lors de la seconde séance, les enfants câblent la carte à un capteur à ultra-sons et réalisent le programme afin de déterminer la distance d'un objet au capteur. Nous mettrons en œuvre ce montage lors de la prochaine séance et nous l'utiliserons pour programmer un petit robot.
5 mai 2025 : les états de l'eau font fureur !
Avec les élèves bilingues de CE et CM de Pauline on étudie les états de l'eau. Au programme, des expériences pour vérifier les hypothèses:
- température de fusion/solidification de l'eau ;
- effets de l'ajout de sel sur de la glace pilée ;
- pourquoi les glaçons flottent-ils sur l'eau liquide ?
- pourquoi la glace font-elle plus vite sur du métal que sur du bois ou du polystyrène ?
5 mai 2025 : il y a des tâches sur le soleil !
Pour faire suite à un travail sur le système solaire et notamment le soleil et la lune, les élèves de MS/GS de Cécile et Soïzic de l'école sainte Thérèse de Guilers ont pu observer le soleil à l'aide de smart-télescope. Les enfants ont pu regarder dans un télescope muni d'un filtre solaire quelques tâches présentes signent une activité magnétique et un refroidissement des zones concernées. Ils ont également pu regarder le soleil sur des iPads et réaliser des photos de notre étoile.
2 avril 2025 : de beaux oiseaux sur l'estran
Les élèves de CE à CM de Christine et Rozenn de l'école sainte Thérèse sont en classe de mer à Loctudy. L'après-midi est consacrée à l'ornithologie. Les enfants apprennent, tout d'abord, une manière simple de dessiner les oiseaux puis nous allons sur l'estuaire réaliser des observations à l'aide de longue-vues puissantes. Durant leurs observations, ils dessinent les oiseaux qu'ils voient en précisant bien les couleurs des différentes parties ; ils ont pu observer des goélands bruns, des hérons cendrés, des aigrettes cendrées... À la fin les élèves retournent au centre et tentent de retrouver les oiseaux observés dans des livres spécialisés, ce qu'ils arrivent à faire avec beaucoup d'aisance.
Une séance d'observation au télescope est prévue à partir de 21 h 30, mais malheureusement l'arrivée des nuages les en a privés.
1 avril 2025 : les poissons dans l'eau distillée
Nous continuons à rendre l'eau sale plus propre avec les élèves de CE1/CE2 de Florence de l'école Pauline Kergomard de Guilers. Après la filtration, nous parlons de décantation et surtout de distillation. Nous construisons l'expérience en commun avec les enfants. Nous utilisons un ramequin en verre qui sera chauffé par une bougie ; nous y mettons un peu d'eau sale puis un petit récipient vide à l'intérieur. Nous couvrons le tout d'un film plastique transparent sur lequel nous disposons un glaçon pour accélérer la condensation. Au bout de quelques minutes, le film plastique se couvre de gouttelettes qui commencent à tomber dans le petit récipient. Au bout de 20 minutes environ, nous arrêtons l'expérience et constatons que l'eau du petit récipient est transparente maintenant alors qu'il reste toujours un peu d'eau sale dans le ramequin.
Je leur montre en plus le phénomène de distillation à l'aide d'une colonne de même nom...
Les élèves dessinent et légendent l'expérience. Nous réalisons une synthèse des deux matinées de sciences que nous avons mises en œuvre.
31 mars 2025 : Toutes les fusées ont décollé !
Les élèves de CE1/CE2 de Sylviane ont pu faire décoller les fusées qu'ils ont fabriquées vendredi dernier sous un soleil printanier des plus radieux. Elles sont toutes parties sans encombre mais une seule est restée dans une gouttière et n'a pu être ramenée en classe. Comme à chaque fois les enfants ont été ravis de voir leurs engins décoller et des spectateurs (d'autres classes) ont également pu admirer les décollages !
31 mars 2025 : David Elbaz répond aux questions des élèves de Gwen.
Nous avons eu beaucoup de chance que David Elbaz soit disponible pour répondre aux questions des élèves de CM1/CM2 de l'école saint Thérèse de Guilers. Nous l'en remercions vivement. Tout se passe en visio : les élèves ont prévu de très nombreuses questions,
- Que fait un astrophysicien ?
- Est-ce difficile de vulgariser les connaissances ?
- Comment ont été formés les anneaux de Sature et d'Uranus ?
- Les constellations sont-elles les mêmes pour tout le monde ?
- Qu'est-ce que les ondes gravitationnelles ?
- Qu'y a-t-il dans un trou noir ?
- Qu'est-ce que la matière noire ?
- Est-ce que la lumière des étoiles est la même que celle des galaxies ?
- ...
Les échanges ont été vraiment très fructueux pour les enfants qui ont appris beaucoup de choses grâce à David qui a su les intéresser avec des réponses très adaptées au niveau de son public, comme à chaque fois. Les élèves ont pris des notes pendant la visio. Ce fut un moment très fort pour les enfants qui s'en souviendront longtemps.
Merci beaucoup David !
28 mars 2025 : les fusées sont prêtes pour le décollage !
On parle beaucoup de fusées en ce moment et les enfants de CE1/CE2 de Sylviane à Sainte Thérèse à Guilers en connaissent un rayon ! Ils savent qu'elles fonctionnent grâce à du gaz qui est éjecté par l'arrière et qu'elles utilisent le principe de l'action/réaction mis en œuvre à l'aide d'un réacteur. On parle de l'exemple évocateur du ballon de baudruche qui, rempli d'air, s'envole quand on le lâche et qu'il éjecte l'air par le bout ouvert.
Les groupes de 3 élèves vont réaliser leur propre fusée qui sera lancée lundi. Son principe est vite assimilé (pression d'air fournie par une pompe dans une bouteille en plastique contenant un peu d'eau) : les enfants tracent, découpent et embellissent les ailerons puis les collent sur le corps de fusée ainsi que la coiffe prédécoupée dans une bouteille de boisson gazeuse.
Les fusées attendent leur décollage !
28 mars 2025 : on fabrique nos couleurs
Aujourd'hui les élèves de petite section de Stéphanie vont créer leurs propres couleurs avec des produits naturels. L'enseignante a tout prévu et tout préparé : les épices, les légumes (jus de carottes, jus de chou rouge, jus d'épinard), les fruits (purée de framboises, jus de tomates, jus de pissenlits), l'eau de charbon de bois, l'eau d'herbes, des œufs... Les enfants accompagnés par un adulte réalisent les mélanges pour obtenir les couleurs qu'ils ont choisies. Pour le bleu, par exemple, ils utilisent le jus de chou rouge dans lequel il verse un peu de bicarbonate de soude. Toutes les couleurs sont goutées, senties, observées... on y met de la maïzena pour épaissir afin de pouvoir les utiliser comme peinture. Les mélanges obtenus, les élèves testent leurs couleurs avant de les étaler sur une feuille au format A1 afin de dessiner leurs chefs-d'œuvre.
Une matinée bien remplie pour des élèves de petite section autour des sciences et des arts !
27 mars 2025 : le projet astronomie et musique se poursuit...
Les élèves de Gwen continuent de prendre les choses en main : finalisation des codes en Scratch, mise en place de bandes de cuivre sur le verso du plan des constellations, amélioration de l'interféromètre, implantation du code sur Arduino pour les LED du système solaire, nouvelle structure de l'espace-temps et visualisation des ondes.
27 mars 2025 : comment l'eau sale devient-elle propre ?
Pour les élèves de CE1/CE2 de Florence de l'école Pauline Kergomard de Guilers, cette question fait sens. Ils ont plein d'idées pour tenter d'y répondre. Nous échangeons pendant un long moment sur des moyens de purifier l'eau : quelques uns connaissent la filtration utilisées notamment dans des carafes ; on évoque également l'eau qui sort du robinet et l'eau mise en bouteilles... Comment purifier l'eau en randonnée ? Comment se débarrasser des microbes ? Toutes ces questions font l'objet d'un échange intéressant avant la mise en application concrète. Nous distribuons aux 5 groupes les éléments suivants : bouteille d'eau coupées en deux, différents bocaux vides, deux filtres en papier, du coton, du sable fin et des compresses ainsi que de l'eau sale (contenant de la terre, des feuilles, du sable...).
Les élèves réalisent des filtrages avec ces éléments puis comparent les résultats obtenus. Dans l'ordre de celui dont l'eau filtrée apparait la meilleure:
filtre seul ;
filtre + sable ;
coton ;
compresse.
Nous expliquons ces différences par la taille des "trous" favorisant ou non le passage des impuretés. Les élèves consignent par écrit les expériences et leurs résultats.
25 mars 2025 : des expériences pour Lisbonne...
Les élèves de CM1/CM2 de Laurence de Concarneau continuent leurs préparations expérimentales pour montrer leurs travaux à leurs correspondants portugais qu'ils rencontreront à partir du 25 avril prochain. Ils ont ainsi pu bien avancer voire finaliser leurs programmations sous Scratch, leurs expériences et leurs diaporamas qu'ils utiliseront lors de leurs présentations. Voici, pour l'essentiel, ce qui a été réalisé aujourd'hui :
programmation informatique des voyages de Vasco de Gama et Magellan ;
tests de types de voiles et de coques (stabilité et vitesses d'évolution) ;
mise en place de LED et de rubans conducteurs électriques sur le plan des constellations préalablement réalisé (non terminé pour cause de problème avec les rubans) ;
programmation informatique du code César (chiffrage et déchiffrage) ;
expériences de chimie des épices ;
réalisation de projections cylindriques de la sphère terrestre sur des plans ; réalisation de cartes des voyages des explorateurs (à terminer) ;
fabrication d'un anneau astronomique, d'un nocturlabe et d'un bâton de Jacob.
Les élèves réaliseront des posters de tous les travaux avec la professeure avant les prochaines vacances.
24 mars 2025 : du blanc aux mille couleurs !
Après avoir décomposé la semaine dernière les couleurs de feutres par chromatographie, les élèves de CP de Ninon au Dauphiné, manipulent la décomposition de la lumière (blanche) à l'aide de quatre techniques :
prisme de Newton ;
CD-ROM ;
bulles de savon ;
spectroscope.
La séance se termine par la production de couleurs sur un écran (d'ordinateur) à l'aide des pixels RGB observés au microscope numérique.
20 mars 2025 : le projet astronomie et musique se poursuit...
Les élèves de CM de Gwen ont poursuivi leur projet pour les 30 ans de la main à la pâte :
fabrication de l'interféromètre ;
solidification de la maquette du système solaire ;
soudage des fils sur la maquette lumineuse du système solaire ;
mise en place de DEL blanches sur le plan des constellations ;
montage (mais problème technique) de l'espace-temps ;
programmation en Scratch ;
début des diaporamas.
20 mars 2025 : c'est le printemps ! On voit plein de couleurs !
Avec les élèves de CP de Ninon de l'école du Dauphiné, nous décomposons aujourd'hui la couleur des feutres par chromatographie. Les élèves connaissent bien les couleurs et n'ont pas de difficulté à comprendre la décomposition de couleurs mélangées. On va tester leurs hypothèses des couleurs qui ne vont pas se décomposer et celles qui au contraire sont faites à partir d'autres couleurs.
Des "gros" points sont dessinés aux extrémités de bandes de papier filtre. Ceux-ci sont positionnés dans des verres contenant très peu d'eau dans lequel nous avons déposé du sel puis mélangé. Les enfants observent l'eau monter sur le papier par capillarité et les couleurs de certains points se décomposer en leurs couleurs primaires. Les enfants sortent les bandes et observent bien que le jaune est demeuré jaune mais que le vert s'est bien décomposé en jaune et bleu clair (cyan).
Les élèves dessinent l'expérience qu'ils légendent.
18 mars 2025 : gravitropisme encore...
C'est au tour des élèves de CM d'Isabelle de l'école Pauline Kergomard de Guilers de construire leurs deux clinomètres pour tester le comportement de graines de cresson lorsque la gravité change constamment de direction. Code Arduino utilisé pour piloter en parallèle les deux servo-moteurs de l'expérience :
#include <Servo.h>
// Création des objets Servo
Servo servo1;
Servo servo2;
// Définition des broches de connexion
const int SERVO1_PIN = 9; // Premier servo sur la broche 9
const int SERVO2_PIN = 10; // Deuxième servo sur la broche 10
void setup() {
// Attache les servos aux broches
servo1.attach(SERVO1_PIN);
servo2.attach(SERVO2_PIN);
// Position initiale à 90 degrés
servo1.write(90);
servo2.write(90);
delay(1000); // Attente pour laisser les servos se positionner
}
void loop() {
// Exemple de mouvement synchronisé
// Les deux servos vont de 0° à 180° puis reviennent
// Mouvement vers 180°
for(int angle = 0; angle <= 180; angle += 1) {
servo1.write(angle);
servo2.write(angle);
delay(15); // Petit délai pour un mouvement fluide
}
delay(1000); // Pause à 180°
// Retour à 0°
for(int angle = 180; angle >= 0; angle -= 1) {
servo1.write(angle);
servo2.write(angle);
delay(15);
}
delay(1000); // Pause à 0°
}
Une boite de Pétri est un témoin, une deuxième boite sera tournée d'un quart de tour quand les graines commenceront à germer et les deux dernières boites seront en rotation pendant plusieurs jours...
On attend les résultats de l'expérience.
17 mars 2025 : quelle est la dimension d'une goutte de pluie ?
C'est la question du jour. Les élèves de GS/CP de Fleur et Florence de l'école Pauline Kergomard émettent des hypothèses : 10 mm, 8 mm, 3 mmm... Les enfants vont tester ces valeurs en fabriquant une expérience adaptée : ils accrochent, par groupe, une bouteille contenant un pain de glace à une chaise ; on remplit d'eau tiède deux barquettes placées en dessous ; ils observent l'apparition des gouttes sur la bouteille et constatent qu'elles grossissent et qu'elles finissent par tomber. Ils mesurent approximativement la taille des gouttes qui tombent et trouvent entre 5 et 8 mm ce qui valident leurs hypothèses.
Les élèves réalisent un dessin légendé de l'expérience.
Une analogie est proposée avec le cycle de l'eau dans la Nature.
13 mars 2025 : des arcs-en-ciel plein les yeux !
C'est au tour de quatre classes de maternelle de l'école Sanquer de Brest de travailler sur la décomposition de la lumière.
- TPS-PS
- PS-MS
- MS-GS
- GS
Quatre ateliers au programme après avoir échangé avec la classe sur les arcs-en-ciel et la lumière:
- décomposition avec des CD-ROM ;
- irisation de bulles de savon ;
- décomposition à l'aide d'un prisme de verre ;
- décomposition à l'aide d'un spectroscope.
Les élèves ont ainsi découvert que la lumière blanche est un mélange de couleurs...
Les séances se terminent par le mélange de couleurs dessinées sur des disques mis en rotation par un petit moteur électrique et le mélange de 3 lampes (rouge, vert et bleu).
11 mars 2025 : après la glace, la vapeur !
Les élèves de GS/CP de Fleur puis de Florence de l'école Pauline Kergomard s'intéressent aux différents états de l'eau. Une dernière expérience termine le travail réalisé lors de la dernière séance sur l'eau liquide <-> l'eau solide. Nous aspirons un peu d'eau liquide dans une pipette de médicament que nous plongeons dans un mélange réfrigérant : le glaçon se forme et pousse légèrement le piston de la pipette ; l'eau solide prend plus de place et devient ainsi moins dense que l'eau liquide ; on explique ainsi pourquoi les glaçons ou les icebergs flottent sur l'eau...
Plusieurs expériences sont ensuite réalisée sur l'eau liquide <-> l'eau gazeuse :
- température d'ébullition à 100 degrés Celsius ;
- l'eau bout à moins de 100 degrés lorsque la pression diminue (expérience où l'on verse de l'eau froide sur un ballon contenant de l'eau chaude qui se met à bouillir) ;
- phénomène de condensation par détente de l'air (on pompe de l'air dans une bouteille en verre et lorsque le bouchon saute, on aperçoit des gouttelettes dans la bouteille) ;
- l'eau vaporisée du la main donne une sensation de froid (c'est confirmé par la température du thermomètre qui baisse de 2 degrés environ) ; l'eau prend de la chaleur sur le corps quand elle s'évapore (expérience quotidienne lorsque l'on sort de la douche).
Merci aux adultes qui nous ont accompagné (et à Aloïs, élève de 6e).
10 mars 2025 : la gravité influence les plantes
Aujourd'hui les élèves de CM1/CM2 d'Aline puis de Nathalie de l'école Pauline Kergomard à Guilers ont travaillé sur l'influence de la gravité sur la croissance des plantes : le gravitropisme. Les élèves ont construit deux clinomètres pour simuler une gravité non constante en direction. Ils ont tout d'abord déposé quatre graines de cresson convenablement orientées dans une solution d'agar-agar et ce dans quatre boîtes de Pétri. L'une d'elle servira de témoin, une deuxième sera retournée de 90 degrés au bout de quelques jours dès que les germes auront débuté. Les deux autres sont collées à deux servomoteurs orientant alternativement les boites de 180 degrés pilotés par une carte Arduino. Nous attendons maintenant une dizaine de jours pour analyser les résultats obtenus...
Dans la classe d'Aline, des élèves ont également travaillé sur les graines qui ont germé depuis la dernière séance en fonction du nombre de trous réalisés dans les caches noirs, pendant que d'autres ont mis en place une expérience pour tester l'absorption de l'eau par les plantes (3 verres, un contenant uniquement de l'eau, un deuxième contenant de l'eau recouvert d'une pélicule d'huile et le troisième identique contenant en plus une plante).
Les élèves de Nathalie ont réalisé un tableau à double entrée pour consigner leurs résultats sur le phototropisme au cours des semaines précédentes (photo numéro 5).
3 mars 2025 : 30 ans La main à la pâte...
Les élèves de CM1/CM2 de Gwen poursuivent leur projet "astronomie et musique" pour les 30 ans de La Main à la pâte. Six d'entre eux présenteront leur travail à l'Académie des sciences le 13 mai prochain. Aujourd'hui, les tâches principales réalisées :
câblage et soudage de l'anneau lumineux du système solaire ;
collage des miroirs de l'interféromètre ;
préparation des "étoiles à neutrons" en rotation ;
mise en place de DEL pour les constellations sur le ciel noir ;
programmation en Scratch du système solaire, des constellations et de la fusion de trous noirs.
Les enfants ont également pu échanger en visioconférence avec Béatrice Salviat, présidente de l'association Les Amis de la main à la pâte.
28 février 2025 : les petites sections décomposent les couleurs
La classe de petite section de Stéphanie travaille depuis la dernière séance sur les couleurs. Nous avons mélangé des couleurs (colorants alimentaires) et nous avons observé le résultats et conclu que certaines couleurs s'obtenaient par des mélanges.
Aujourd'hui, nous expérimentons la démarche inverse où nous décomposons les couleurs par chromatographie. Les bandes de papier filtre sur lesquels sont dessinés deux ronds de la même couleurs aux deux extrémités sont placées dans un verre contenant de l'eau salée. Par capillarité l'eau remonte le papier filtre en décomposant ou non les couleurs des ronds. Le rond témoin rappelle la couleur initiale. Les adultes présents notent les remarques et les questions des enfants.
27 février 2025 : où est la lumière ?
Avec les élèves de CM1/CM2 d'Isabelle nous travaillons sur les plantes et la lumière. Les élèves ont réalisé une synthèse individuelle et commune de la séance précédente sur la photosynthèse.
,Aujourd'hui, nous nous intéressons à l'influence de la lumière sur la croissance des plantes et pour leur tendance à rechercher la lumière : on a évoqué la notion de phototropisme. Les élèves construisent 12 petites boites noires percés de trous entre 0 et 11 trous. En parallèle, ils sèment trois graines de mâche dans 13 petits verres contenant du terreau et les disposent près d'une fenêtre. Après la fabrication de leur boîte, les élèves vont les disposer sur les petits verres qui reçoivent plus ou moins de lumière en fonction du nombre de trous percés. Au cours des prochaines séances, chaque jour les enfants vont mesurer la hauteur de leur petite plante de mâche et observeront l'influence du nombre de trous percés sur les boîtes.
27 février 2025 : l'eau dans tous ses états !
La matinée est consacrée aux états de l'eau dans les classes de CP de Fleur et de CP/GS de Florence à l'école Pauline Kergomard de Guilers. Les enfants connaissent les lieux où il y a de l'eau liquide mais mettent plus de temps à trouver ceux où l'eau est sous forme solide. Pour l'état gazeux, une aide leur est apportée avec le passage de l'eau sur Terre vers les nuages ou l'eau présente dans l'air et mise en évidence par la buée quand on souffle sur le verre de ses lunettes. Des expériences sont mises en place qui permettent aux enfants de valider leurs hypothèses pour les questions suivantes :
1. Quelle est la température de fusion de la glace ?
2. Pourquoi glisse-t-on sur la neige et sur la glace ?
3. Pourquoi met-on du sel sur le sol quand celui-ci est gelé ?
4. Pourquoi la glace fond-elle plus vite sur du métal que sur du bois ou du plastique ?
Les enfants utilisent un thermomètre à sonde, réalisent un mélange réfrigérant et découvrent la conduction thermique au travers des 4 expériences mises en œuvre lors de la séance.
25 février 2025 : on fabrique encore des instruments de mesure météorologiques...
Avec les élèves de CM1/CM2 de Christelle et Marine à l'école du Dauphiné à Brest nous entamons notre dernière séance de fabrication d'instruments météorologiques. Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de les fabriquer tous en trois séances mais les maitresses vont achever le travail avec leurs élèves.
24 février 2025 : on prépare les expériences pour le phototropisme
Avec les élèves de CM1/CM2 d'Adeline puis de Nathalie de l'école Pauline Kergomard, nous préparons les expériences sur le phototropisme. Après un petit rappel sur la photosynthèse que nous avions mise en œuvre avant les vacances d'hiver, nous nous interrogeons avec les enfants sur le temps de pousse des graines (de mâche) en fonction de la lumière. Les élèves font des hypothèses pour tester cette influence : mise au soleil, mise dans un placard... Nous allons en fait mettre des petits pots contenant des graines dans des petites boites noires percées de trous allant de 0 à 12. Les enfants fabriquent les boites, les percent, puis mettent les graines dans les petits pots remplis de terreau et légèrement arrosés d'eau. Les élèves vont mesurer quotidiennement la taille des petites plantes...
5 février 2025 : après-midi d'échanges à Châteaulin avec des enseignants
Un après-midi d'échanges avec des enseignants du réseau privé du Finistère à Châteaulin autour de la question "Comment éveiller la curiosité scientifique des élèves ?" a été organisé notamment par Myriam Geslin, professeure animatrice mission mathématiques sciences écologie. Après un éclairage général sur les enjeux des STEM à l'école primaire (les Amis de la main à la pâte), Liliana Fernandes, Executive Board à Science on Stage au Portugal a présenté les ressources disponibles sur www.science-on-stage.eu. Un salon des partenaires était également proposé pour présenter du matériel et échanger avec les participants. Nous avons également eu une présentation de M@ths-en-vie (en distanciel) et enfin plusieurs témoignages d'enseignants pratiquant déjà les STEM dans leurs classes.
3 & 4 février 2025 : nous observons la photosynthèse
Aujourd'hui à l'école Pauline Kergomard à Guilers, avec les élèves de CM1/CM2 de Nathalie, d'Isabelle et d'Aline, nous nous intéressons à la photosynthèse. Nous commençons par échanger avec les enfants sur les végétaux, ce qui les caractérise par rapport aux animaux : un élève évoque le fait que les animaux peuvent se déplacer et pas les plantes, ce qui nous permet de nous interroger sur la façon dont les uns et les autres se nourrissent ; nous concluons que les végétaux sont contraints de fabriquer leur propre nourriture.
La photosynthèse est abordée en évoquant les éléments qui composent une plante : racines, tiges, feuilles, fleurs, graines et fruits. L'équation de la photosynthèse est progressivement mise en place avec les élèves :
CO2 + lumière + eau --> O2 + sucres
Nous pouvons maintenant débuter les expérimentations avec les hypothèses des enfants qui nous permettent de mettre en place une situation de photosynthèse : des feuilles sont découpées en forme de confettis qui seront placés respectivement dans deux verres, l'un contenant de l'eau et l'autre de l'eau et du bicarbonate de soude. Dix confettis sont placés dans chaque verre après avoir enlevé l'air qui faisait flotter les confettis à l'aide d'une seringue.
Le CO2 dissous dans le verre contenant le bicarbonate permet à la photosynthèse de se réaliser et les bulles de dioxygène formées font remonter progressivement les confettis plus rapidement dans le verre contenant du bicarbonate donc le CO2.
Avec la classe d'Aline, nous avons pris le temps de noter le nombre de confettis remontés toutes les minutes. Ainsi, on observe bien que les feuilles plongées dans la solution de bicarbonate remontent bien plus rapidement que celles présentes dans l'eau seule.
En parallèle, nous plongeons une branche de céleri dans de l'eau colorée en rouge. En cours de semaine les enseignantes feront des coupes transversales et longitudinales dans les tiges pour visualiser les capillaires des xylèmes.
30 et 31 janvier 2025 : la science offre des découvertes à Erasmus+
Pour les élèves de CM1/CM2 de Laurence à Concarneau, les sciences entrent de plein pied dans le beau projet porté par Laurence qui amène 31 élèves à Lisbonne en avril prochain. Après notre escape game d'octobre dernier, nous poursuivons notre aventure par du codage et des expérimentations en lien avec les grandes découvertes portugaises au XVIIe siècle.
Une première séance est consacrée à la manipulation du codage avec le logiciel Scratch 3 du MIT. Quelques élèves poursuivent cette activité afin de programmer :
- les simulations de voyages de Vasco de Gama, de Magellan et de Bertholomieu Dias ;
- le cryptage et le décryptage de messages à l'aide du code César.
Les autres élèves,, en groupe, procèdent à des expériences et des réalisations scientifiques :
- étude des épices à l'aide de manipulations en lien avec la chimie et la physique ;
- réalisation de maquettes de voiliers type caravelle ou autres pour tester dans un mini-bassin leur stabilité et leurs performances en fonction de divers paramètres ;
- fabrication d'un ciel étoilé contenant quelques constellations à l'aide de calendriers et de DEL pilotées par une carte Arduino ;
- étude et fabrication d'instruments de navigation utilisés par les marins : nocturlabe, bâton de Jacob (arbalestrille) et anneau astronomique ;
- cartographie avec réalisation de cartes par projection de Mercator et d'autres projections par ordinateur.
Ces expérimentations seront poursuivies et seront valorisées lors du voyage à Lisbonne par la projection de diaporama en anglais réalisés par les élèves.
30 et 31 janvier 2025 : de l'eau sous toutes ses formes !
Les MS/GS de Veronick et de Magali à l'école notre Dame du Sacré Cœur à Concarneau ont appris plein de choses sur les formes de l'eau grâce à quatre expériences qu'ils ont réalisées avec l'aide d'adultes. Voici ce que nous avons fait :
Questions : où y-a-t’il de l’eau dans la nature ? Sous quelle forme ?
Questions suivantes : comment obtient-on de la glace ? Comment obtient-on de la vapeur ?
Réponses et hypothèses des enfants…
Expérience 1 : eau liquide <—> eau solide
Glace pilée dans un verre : mesure de la température
Glace pilée dans un verre + gros sel : mesure de la température
Glace pilée dans un verre + gros sel + pipette à médicament contenant quelques cL d’eau liquide : observation de la formation de glace dans la pipette + volume plus grand (la glace flotte sur l’eau liquide)
Expérience 2 : eau liquide <—> eau gazeuse
Verre 1 contenant un peu d’eau chaude + verre 2 contenant un peu d'eau froide + 1 glaçon : observation de la condensation de l’eau sur les parois intérieure pour le verre 1 et extérieure pour le verre 2 (analogie avec la buée sur le miroir dans la salle de bain et sur les vitres quand il fait froid)
Expérience 3 : évaporation de l’eau
On pulvérise un peu d’eau sur les mains des enfants : ils ressentent un peu de fraicheur car l’évaporation « prend » de l’énergie à la peau pour changer d’état (liquide —> gaz). On le vérifie en pulvérisant un peu d’eau sur la sonde d’un thermomètre. C’est ce qu’il se passe lorsque l’on sort de la douche...
Expérience 4 : pourquoi glisse-t-on bien sur la glace avec des patins ? (En commun à présenter et mettre en œuvre pendant les autres expériences)
On pose un fil en métal accroché à une bouteille remplie d’eau sur un glaçon posé dans une cuillère : le fil rentre dans le glaçon et la glace se reforme derrière (explication : la pression accélère la fusion de la glace qui devient donc liquide, le fil entre dans le glaçon et la glace se reforme derrière. C’est exactement se qu’il se passe en patin à glace ou au ski).
Un grand merci aux adultes qui nous ont aidé et à Rose élève en stage de 3e !
29 janvier 2025 : les aliments des plantes...
Nous travaillons avec les élèves de CE1/CE2 de Fred sur les plantes. Nous avons mis en place deux expérimentations, il y a deux semaines, l'une sur le phototropisme et l'autre sur le gravitropisme des plantes. Pour le phototropisme, les enfants ont observé l'évolution des plantes en fonction de la quantité de lumière reçue pendant ces quinze jours : les plantes étaient couvertes de parallélépipèdes noirs percés ou non avec un nombre de trous différents. Ils n'ont pas mesuré les tailles des tiges des graines semées mais ont fait essentiellement trois remarques :
- les tiges des plantes les plus recouvertes étaient plus longues ;
- les feuilles des plantes les plus recouvertes étaient de plus petites tailles ;
- les feuilles des plantes couvertes étaient plus jaunes.
Les enfants ont expliqué ces différences par la recherche de la lumière vers les trous effectués dans les caches, le manque de lumière pour la couleur et la taille des feuilles.
Pour le gravitropisme, les élèves ont bien remarqué dans les échantillons de boites de Pétri fixes que les tiges et les racines étaient bien verticales alors que dans les boites inclinées régulièrement avec un clinostat, les racines et les tiges allaient dans tous les sens dans la boîte de Pétri : la gravité a bien un effet sur la direction que prennent les tiges et les racines sur Terre à cause de la gravité.
Après les observations et les conclusions faites sur les expériences lancées deux semaines auparavant, nous travaillons sur les plantes dans la nature et en particulier leur alimentation. Les enfants ont déjà des connaissances sur la façon dont les plantes se nourrissent et nos expériences nous permettront de les vérifier ou non. Plusieurs enfants proposent et connaissent le phénomène de photosynthèse :
Lumière + eau + CO2 --> O2 + sucres
Nous allons mettre en évidence à l'aide quatre expériences les phénomènes cités :
- photosynthèse en fabriquant des confettis de feuilles que nous disposons dans deux verres après avoir enlevés les petites bulles qui les maintiennent à la surface à l'aide d'une seringue. L'un des verres contient uniquement de l'eau et l'autre de l'eau et du bicarbonate de soude produisant le CO2 pour les confettis de feuilles ; les confettis présents dans le verre contenant le bicarbonate de soude remontent bien plus vite à la surface que celles dans le verre d'eau à cause de l'oxygène généré par la photosynthèse ;
- osmose qui fait descendre le sucre des feuilles vers les racines : les enfants font deux trous dans une pomme de terre distants de 3 cm environ ; ils mettent un peu d'eau dans un des trous à l'aide d'une pipette et un peu de sel dans l'autre ; ils constatent que l'eau se vide dans le trou et qu'elle remplit celui contenant le sel : le phénomène d'osmose est ainsi mis en évidence ;
- capillarité de l'eau qui remonte du sol via les racines et les tiges ; ils plongent des tiges de céleri dans de l'eau coloré en rouge ; les xylèmes conduisent l'eau vers les feuilles par capillarité et osmose ;
- respiration des plantes en recouvrant une petite plante dans un pot avec un verre et en utilisant un autre verre qui est directement posé sur la terre dans le pot.
Ces quatre expériences permettent aux enfants de bien mettre en lumière les phénomènes qu'ils connaissent plus ou moins bien.
les bulles d'oxygène font monter les confettis de feuilles
l'eau est arrivée dans le trou contenant le sel
28 janvier 2025 : le projet astronomie et musique se poursuit...
Troisième séance avec les élèves de CM1/CM2 de Gwen à l'école sainte Thérèse de Guilers. Les trois thèmes ont avancé.
Pour le système solaire, la maquette est pratiquement terminée et les programmes en Scratch continuent de s'écrire.
Pour les étoiles et constellations, les groupes concernés ont positionné les constellations sur l'espace de travail constitué de deux calendriers peints en noir. Ils ont commencé les perçages pour placer les DEL à la place des étoiles. Les codeurs en Scratch ont réalisé des lutins "constellations".
Pour les ondes gravitationnelles, les enfants ont démarré la construction de l'interféromètre et les codeurs ont avancé le travail sur la fusion des trous noirs.
27 janvier 2025 : On fabrique des ponts en spaghettis puis en bâtonnets
Suite pour les élèves de CP de Laura au Dauphiné à Brest. Après les ponts en papier, on construit des ponts avec des spaghettis et de la pâte à modeler, mais ce n'est pas facile de tout faire tenir. L'aide d'un adulte est précieuse...
Un second type de pont est proposé à la construction avec des touillettes à café et de la colle, toujours basé sur une architecture triangulaire comme pour les spaghettis. Les enfants réussissent mieux les assemblages...
On a appris de nouveaux mots : tablier et montant, par exemple ; on a dénombré des triangles et compté le nombre de bâtonnets à utiliser pour nos fabrications ; on a mesuré des longueurs.
23 janvier 2025 : pourquoi les gouttes de pluie ont pratiquement toutes la même taille ?
Pour achever notre séquence sur les changements d'état de l'eau et le cycle de l'eau sur Terre, les élèves de CP/CE1 d'Hélène à sainte Thérèse à Guilers vont réaliser le montage de leur expérience.
Ils disposent d'une bouteille d'eau congelée horizontalement, de ficelle, d'une chaise, d'un bac en plastique et d'eau chaude. Leur objectif est que l'eau qui s'évapore des bacs contenant l'eau chaude se condense sur la bouteille glacée, que les gouttes s'accumulent et tombent pour une valeur de leurs diamètres. Ils réalisent leur dispositif, observent et mesurent la taille des gouttes qui grossissent. Les gouttes tombent et les enfants mesurent des valeurs entre 8 et 12 mm environ avant leur chute.
Dans les nuages, les gouttes sont soumises à deux forces : la gravité et la poussée d'Archimède ; dans notre cas, la poussée d'Archimède est remplacée par les forces capillaires à l'interface entre la bouteille et la goutte. L'ordre de grandeur des gouttes qui tombent est approximativement la même dans les deux situations. Quand la gravité l'emporte, la goutte tombe... et le cycle de l'eau continue...
Pour terminer la séquence, nous revenons avec l'ensemble de la classe sur une question posée lors d'une séance précédente : pourquoi a-t-on froid quand on sort de la douche ? On pulvérise quelques gouttes d'eau sur une des mains des enfants qui ressentent bien la fraicheur car l'eau au contact de leur peau s'évapore et "prend" l'énergie de surface. On pulvérise enfin des gouttes sur un thermomètre initialement à la température de 19,5 degrés ; rapidement, la température baisse à 18 degrés qui confirme le phénomène numériquement.
21 janvier 2025 : la station météo s'enrichit
Nous poursuivons la fabrication des 6 instruments de mesure de notre station météo dans les classes de CM1/CM2 de Marine et Christelle au Dauphiné. Les groupes travaillent aujourd'hui, en fonction des classes, sur la réalisation du thermomètre (petit vase, paille en verre, pâte à modeler et colorant alimentaire mélangé à l'eau), du baromètre (verre évasé, ballon de baudruche, pic à brochette et calendrier épais) et de l'anémomètre (petits verres en plastiques, pailles, colle chaude et pic à brochette).
Les enfants vont déjà pouvoir suivre l'évolution de la pression jusqu'à la prochaine séance qui aura lieu après les vacances d'hiver...
21 janvier 2025 : la lumière est-elle vraiment blanche ?
Seconde demi-journée avec les maternelles du Dauphiné : aujourd'hui les classes de MS/GS de Sabine et Mathilde. Toujours les expériences sur les couleurs (voir hier).
20 janvier 2025 : la lumière est-elle vraiment blanche ?
C'est la question du jour pour les élèves de TPS/PS d'Amandine puis ceux de MS/GS de Cécile à l'école du Dauphiné à Brest. Quatre petites expériences au programme :
- décomposition de la lumière avec des CD ;
- décomposition de la lumière avec des bulles ;
- décomposition de la lumière avec des kaléidoscopes ;
- mélange de couleurs de lumières rouge, verte et bleue.
Au début de chaque séance, on parle rapidement de la lumière que nous décomposons avec un prisme pour faire apparaître un arc-en-ciel sur le plafond de la classe. Nous débutons les expériences avec une participation active des petits élèves.
À la fin, les élèves de TPS/PS observent la recomposition des couleurs imprimées sur une toupie. Les élèves de MS/GS regardent la recomposition sur des disques mis en rotation. Ils observent comment des mélanges de rouge, vert et bleu conduisent d'une part à du blanc et d'autre part à du magenta, du jaune et du cyan. Un petit plus à la fin où ils regardent à l'aide d'un microscope comment les pixels RVB recomposent le blanc sur un écran d'ordinateur.
17 janvier 2025 : en route vers les étoiles et les planètes...
Nous poursuivons le projet astronomie et musique avec les CM1/CM2 de Gwen. Aujourd'hui nous construisons le modèle planétaire, nous commençons la programmation avec Scratch, nous fabriquons notre "espace-temps", nous préparons notre carte du ciel et nous continuons à investiguer les constellations.
17 janvier 2025 : nous mélangeons les couleurs
Les élèves de petite section de Stéphanie sont habitués à leur séance mensuelle de sciences. Après avoir manipulé quatre fois sur le thème de l'eau, nous commençons une nouvelle séquence sur les couleurs. Nous abordons aujourd'hui le mélange des couleurs. Six groupes sont proposés par Stéphanie avec trois expérimentations différentes. Les élèves vont donc "tourner" trois fois pendant la séance. Avant de manipuler, Stéphanie présente à l'ensemble des élèves un livre sur les couleurs qui, justement, expose le mélange de 3 couleurs.
Expérience n°1 : les enfants disposent de 6 verres et de 3 colorants alimentaires qu’ils versent chacun dans un verre et réalisent les mélanges dans les 3 verres restants…
Expérience n°2 : les enfants disposent de 3 lampes de poches de couleurs différentes (rouge, vert et bleu). Ils éclairent une feuille blanche et observent le mélange d'abord avec 2 lampes puis avec les 3.
Expérience n°3 : les adultes font tourner des roues de couleurs différentes à l’aide d’un petit moteur électrique. Les enfants observent le mélange des couleurs.
Les six adultes notent les hypothèses des enfants avant chaque expérience. Ils insistent sur le vocabulaire exact des couleurs et n'hésitent pas à employer des termes moins courants pour des enfants de 3 ans : cyan et magenta, par exemple. Une synthèse complétera l'activité et une trace écrite avec des photos accompagnera le cahier de sciences de la classe.
16 janvier 2025 : la température d'aqua-morphoses sous pression...
Avec les élèves de CP/CE1 d'Hélène nous poursuivons nos investigations sur les états de l'eau. Encore une question sur la glace et l'eau liquide pour commencer : pourquoi les glaçons flottent-ils sur l'eau liquide ? Des hypothèses pertinentes sont proposées par les élèves. Nous les testons par groupe : nous prenons une faible quantité de liquide avec une pipette à médicaments que nous plaçons dans un mélange réfrigérant en surveillant sa température. Nous avons pris soin de mesurer la masse de la pipette puis celle de la pipette avec de l'eau. Pendant que le glaçon se forme nous présentons des expériences liées à l'évaporation.
Nous avions placé la semaine dernière des verres contenant une certaine quantité d'eau avec ou sans film plastique enfermant le liquide. Nous constatons que l'évaporation s'est bien produite dans les verres non couverts mais de manière plutôt lente. Nous faisons maintenant bouillir de l'eau : les enfants observent l'apparition de bulles de plus en plus grosses et mesurent une température en évolution jusqu'à la limite d'environ 100 degrés. À la fin de cette rapide expérience, les enfants constatent que la grande majorité de l'eau s'est évaporée, bien plus rapidement que celle présente dans les verres ouverts de la semaine précédente : la chaleur accélère l'évaporation... Mais ce n'est pas le seul paramètre ! La pression de l'air joue aussi un rôle important. Pour preuve, nous faisons bouillir de l'eau dans un vase ballon ; nous attendons quelques secondes et nous bouchons ce dernier ; puis nous versons de l'eau froide sur le ballon retournée et l'on constate que l'eau bout à nouveau hors de la flamme ; nous expliquons que la vapeur présente dans le ballon se condense sur sa paroi et diminue ainsi la quantité de gaz dans le ballon ; la pression baisse et l'eau bout à nouveau...
Une dernière expérience montre qu'en gonflant une petite bouteille fermée par un bouchon en liège percé d'une aiguille de gonflage à l'aide d'une pompe, lorsque le bouchon saute sous l'effet de la pression, un nuage de très fines goulettes apparaît dans la bouteille (par détente adiabatique...) : la diminution rapide de pression dans la bouteille fait se condenser la vapeur d'eau.
Nous revenons enfin à notre glaçon formé dans la pipette : il doit normalement remplir un volume plus grand et avoir poussé le piston ; la masse de la pipette et du glaçon reste sensiblement la même : la glace est plus "légère" (moins dense) que l'eau liquide et c'est pour cela que les icebergs flottent sur l'eau de mer...
15 janvier 2025 : lumière et gravité pour les graines
Nous travaillons aujourd'hui avec les élèves de CE1/CE2 de Fred à l'école Sanquer de Brest. Au programme : phototropisme et gravitropisme.
Nous allons pendant 2 semaines, jour après jour, suivre l'évolution de graines de mâche, de cresson et de roquette afin de vérifier les hypothèses des élèves concernant la rapidité de pousse d'une graine avec plus ou moins de lumière et, en parallèle, quel est l'effet de la gravité sur les racines des graines.
Pour le phototropisme, les élèves construisent des petites boites noires avec plus ou moins de trous pour laisser passer la lumière sur des petits verres remplis de terreau dans lesquels ont été semées plusieurs graines. Les élèves vont mesurer quotidiennement la hauteur de la plante.
Pour le gravitropisme, les élèves construisent des clinostats à l'aide de petits servomoteurs pilotés par une carte Arduino sur lesquels sont collées des boites de Pétri. Dans celles-ci ont été semées des graines dans de l'agar agar. Des boites de Pétri témoins sont fixées à un morceau de bois, les clinostats faisant tourner alternativement les autres boites. Les élèves vont également observer et mesurer la taille des racines.
14 janvier 2025 : quand l'astronomie supplante la météorologie !
Début d'une séquence de trois séances dans les classes de Marine et Christelle en CM1-CM2 à l'école du Dauphiné à Brest. Le thème du jour est la réalisation d'une station météorologique composée de six instruments:
- baromètre ;
- thermomètre ;
- hygromètre ;
- anémomètre ;
- girouette ;
- pluviomètre.
Les enfants commencent, dans les deux classes, à poser plein de questions non pas sur la météorologie mais sur l'astronomie. Comme ils sont vraiment intéressés, nous tentons de répondre à leurs interrogations car leurs questions sont vraiment pertinentes autour du soleil, des planètes, de la lune, des trous noirs...
Dans les deux classes nous avons pu présenter les instruments que les groupes réaliseront.
Dans la classe de Marine chaque groupe a pu fabriquer un instrument différent. Seul le thermomètre n'a pas encore été réalisé, mais nous avons encore deux séances...
13 janvier 2025 : spaghettis et ponts : une recette qui tient la route !
Nous sommes aujourd'hui à l'école du Dauphiné à Brest avec les élèves de CP de Laura. La maîtresse a choisi de travailler sur les ponts : on regarde d'abord différents types de ponts, en particulier ceux que les petits élèves brestois doivent connaître mais aussi d'autres exemples très célèbres (Golden Gate, Tower Bridge, Pont du Gard).
Le premier défi est lancé : à partir d'une simple feuille de papier A4, les groupes de 4 élèves doivent réussir à faire tenir un petit bonhomme en bois entre deux tables sans que tout tombe ; différentes tentatives sont mises en œuvre et rapidement le fait de plier la feuille en plusieurs plis conduit à une solution efficace. En augmentant la distance entre les tables, certains ponts résistent mais d'autres s'écroulent. Les enfants comprennent qu'en augmentant l'épaisseur ou en pliant la feuille en accordéon, les ponts ainsi créés sont suffisamment rigides pour résister au poids du petit bonhomme. Une mise en commun est proposée et un schéma est demandé par Laura.
Après la pause, nous débutons le défi suivant consistant à fabriquer des ponts avec des spaghettis, de la colle et de la pâte à modeler. On regarde des schémas de ponts réels et on s'aperçoit qu'une solution de pont à partir de formes triangulaires peut convenir. Les groupes commencent leurs réalisations qui seront poursuivies lors de la prochaine séance.
9 janvier 2025 : les glaçons ça fond, mais ça dépend de quoi ?
Hélène a choisi le thème des changements d'état de l'eau. Aujourd'hui nous abordons le transition eau liquide/eau solide. Quatre expériences au programme des élèves de CP/CE1 pour répondre à quatre questions :
1. À quelle température fond la glace ?
2. La glace fond-elle plus rapidement sur du métal, du bois ou du plastique ?
3. Que se passe-t-il quand on met du sel dans la glace ?
4. Est-ce que la pression fait fondre la glace ?
Les expériences mises en place permettent d'y répondre sans ambiguïté.
Les thermomètres confirment le point de fusion de la glace à 0 degré, le matériau métallique (conducteur) fait fondre le glaçon plus rapidement, le sel abaisse la température de fusion (-17 degrés) et le fil métallique accroché à une bouteille remplie d'eau s'enfonce dans le glaçon en le faisant fondre localement.
9 janvier 2025 : début du projet astronomie et musique
Avec les élèves de CM1/CM2 de Gwen, nous commençons le projet sur le thème astronomie et musique. Nous comptons étudier trois aspects de ce thème :
1. Le système solaire ;
2. Les étoiles et les constellations ;
3. Les trous noirs et les ondes gravitationnelles.
Les élèves ont présenté les réponses aux questions posées avant les vacances autour de ces trois domaines ; certains ont également regardé certains points concernant la musique.
Nous allons fabriquer une maquette du système solaire en tenant compte de certaines grandeurs des astres concernés, programmer à l'aide d'une carte Arduino et de DEL les révolutions des planètes et coder sur Scratch ces mêmes révolutions.
Avec d'autres groupes, nous allons également réaliser un code sous Scratch sur des constellations et fabriquer une maquette avec des DEL et une carte Arduino pour découvrir certaines constellations de l'hémisphère nord.
Les derniers groupes travailleront sur la fabrication d'une maquette présentant la ondes gravitationnelles se déplaçant dans l'espaces-temps, d'une maquette d'un interféromètre et d'une maquette qui explique la détection des ondes gravitationnelles. Un code en Scratch permettra de visualisation de la fusion de deux trous noirs ou deux étoiles à neutrons et l'émission d'ondes gravitationnelles.
7 janvier 2025 : j'veux du soleil !
Les élèves de Pauline de l'école sainte Thérèse de Guilers continuent les expériences sur la fabrication de l'électricité. Aujourd'hui, ils génèrent du courant électrique grâce à de petites cellules solaires qui allument une puis deux DEL. Ils doivent réaliser des circuits en série pour les cellules et en parallèle pour les DEL. Ils constatent l'intérêt de multiplier les cellules solaires en observant l'intensité lumineuse des DEL et en mesurant la tension aux bornes des cellules à l'aide d'un multimètre. En éclairant celles-ci avec une lampe de poche, ils vérifient que la présence de lumière améliore la puissance fournie par les cellules. L'utilisation d'un phare de plongée améliore encore plus l'intensité lumineuse des DEL.
Nous terminons l'activité par la fabrication d'un petit moteur électrique composé d'un clou, d'un fil électrique rigide et de 4 petits aimants en néodyme, celui-là étant alimenté par une pile de 1,5 V.
17 et 19 décembre 2024 : objectif Lune !
Deux séances avec les élèves de CM1/CM2 de Gwen autour des cratères lunaires. L'activité se déroule en deux temps :
1. À partir d'une photo de la Lune prise de la Terre, les élèves doivent déterminer la hauteur (profondeur) de deux cratères préalablement définis : les deux cratères proches, Werner et Aliacensis. Ils ont été choisis car ils sont proches du terminateur (zone entre la partie diurne et la partie nocturne sur la Lune), on distingue très bien l'ombre projetée dans le cratère, les caractéristiques en sont connues.
À partir de la mesure du rayon de la Lune (sur la photo), de la mesure de la distance du cratère choisi au terminateur et de la mesure de la longueur de l'ombre projeté, les élèves remplissent directement les cellules d'un tableur qui leur donne la valeur de la hauteur en mètre. Les résultats obtenus pour la majorité des élèves sont corrects (on regarde sur Wikipedia les valeurs indiquées).
2. On vérifie, dans un second temps, de quels paramètres dépend la taille d'un cratère. Les hypothèses des enfants (poids de la météorite, diamètre, vitesse du choc, hauteur, type de sol) sont proposés et, en fonction de nos possibilités, nous définissons les paramètres utiles (hauteur h, diamètre de l'objet d, masse de l'objet m et diamètre du cratère D). Chaque groupe d'élèves disposent de 3 objets sphériques de diamètre et masse différentes qu'il lâchera à partir de hauteurs comprises entre 20 et 180 cm dans un saladier contenant du sable. Un tableur,, que les groupes complètent directement donne les courbes d'évolution du diamètre du cratère en fonction, de la hauteur, du produit de la hauteur par le diamètre de l'objet et du produit de la hauteur par la masse de l'objet.
À la fin des essais, un bilan des résultats obtenus est réalisé : causes des erreurs, modification d'un seul paramètre à chaque essai, analyse des courbes. On donne une explication du fait que le diamètre du cratère (avec les paramètres utilisés) dépend du produit hauteur par masse image de l'énergie de la météorite s'écrasant sur la Lune.
17 décembre 2024 : nos éoliennes ont le vent en poupe !
Poursuite des activités avec Pauline et ses élèves de CE2/CM1/CM2 autour des générateurs électriques. Nous avons commencé par expliquer aux élèves comment fonctionne une éolienne. Ils ont appris que les pales captent l'énergie du vent et la transforment en électricité via une génératrice. Pour notre expérience, nous avons utilisé un petit moteur pour simuler cette génératrice. Ensuite, les élèves ont mis la main à la pâte en fabriquant les pales de l'éolienne. Avec des feuilles de papier cartonné, ils ont découpé et décoré de belles pales colorées. Chaque élève a rivalisé de créativité pour avoir la plus belle éolienne de la classe.
Le moment tant attendu est enfin arrivé : tester nos éoliennes ! En soufflant sur les pales avec un souffleur électrique pour simuler le vent, nous avons utilisé un voltmètre pour mesurer la production électrique. Le record du jour a été de 471 mV, un résultat remarquable pour des éoliennes faites main, qui est devenu le record avec toutes classes qui ont déjà réalisé cette expérience...
10 décembre 2024 : est-ce que ça se mélange à l'eau ?
Voilà la question du jour pour les élèves de petite section de Stéphanie à l'école Sainte-Thérèse. C'est la quatrième et dernière séance sur le thème de l'eau avec les enfants. Pour rappel, on a travaillé sur l'observation de l'eau "cachée" dans l'air, puis sur "est-ce que ça flotte ou est-ce que ça coule ?" et sur l'absorption de l'eau par différents éléments.
Les enfants sont mis en activités par groupe supervisé par un adulte. Ils doivent mélanger différents produits à de l'eau : du sel, du colorant alimentaire, de l'huile, des smarties et des petits diamants artificiels. Les élèves sont amenés à proposer des hypothèses puis à réaliser les mélanges et constater ce qu'il se passe. Les réponses de petits enfants sont toujours intéressantes et Stéphanie, après avoir analysé les feuilles remplies par les adultes, sera amenée à finaliser le travail.
10 décembre 2024 : les enfants adorent être au courant
Les élèves de CE2/CM1/CM2 bilingues de Pauline (école sainte-Thérèse, Guilers) vont travailler sur l'énergie électrique. Une petite introduction et une analogie hydraulique qui montre de manière expérimentale comment créer un courant hydraulique à partir d'un siphon puis d'une pompe permet aux enfants de visualiser le principe de génération du courant électrique. Le principe d'une pile est rapidement abordé puis les élèves, en groupe, réalisent un élément de pile avec un morceau de pomme de terre et deux électrodes (cuivre et zinc). Ils mesurent au multimètre la différence de potentiel de l'ordre de 0,8 V. Ils tentent d'allumer une DEL mais ils s'aperçoivent que l'énergie produite est insuffisante. On les incite à utiliser plusieurs cellules (3 au minimum) pour enfin réussir à allumer leur DEL. Au passage, ils remarquent que la tension aux bornes de l'ensemble est de 2,4 V soit trois fois celle d'une seule pomme de terre...
La séance se termine sur la réalisation rapide d'une cellule de pile avec maintenant une pièce de 5 centimes, 1 morceau de papier aluminium et un morceau de carton préalablement plongé quelques secondes dans une solution d'eau salée. Ils constatent que, là aussi, une tension apparaît aux bornes de cet élément de pile. L'assemblage des 6 cellules permet d'obtenir une pile de 1,8 V. On rappelle les trois éléments de base d'une pile : électrolyte, métal + (cuivre) et métal - (zinc ou aluminium ici).
9 décembre 2024 : une seconde clepsydre...
Nous construisons aujourd'hui avec les CE2 d'Annaick une seconde clepsydre un peu plus délicate à fabriquer. Une première phase consiste à montrer aux élèves le résultat attendu ainsi que les principales étapes de construction. Après les explications précises de la maîtresse, les enfants aidés par les trois adultes présents, préparent les différents éléments avant leur assemblage. Mesures et découpes des pailles et des piques à brochettes, préparation du cadran en papier rigide, pré-assemblage du flotteur...
Quand tous les éléments sont prêts, nous procédons au perçage du bouchon et de la bouteille en plastique avec un fer à souder, puis nous collons l'ensemble pour réaliser la clepsydre en n'omettant pas d'enrouler le fil lié au flotteur sur l'axe sur lequel sera fixé l'aiguille.
La matinée n'a malheureusement pas suffit pour tester le fonctionnement des clepsydres, ce que fera la maîtresse un peu plus tard...
6 décembre 2024 : quand les minutes ne comptaient pas...
Annaick et ses élèves de CE2 de l'école du Dauphiné à Brest, ont décidé de travailler sur la mesure du temps et la fabrication de deux clepsydres. Les élèves ont déjà étudié, à partir d'une série d'images, les moyens utilisés par les humains pour "compter le temps qui passe". Les élèves ont de bonnes connaissances sur des phénomènes astronomiques qui montrent des changements impliquant une succession : alternance jour/nuit, saisons, ombre d'un bâton qui évolue dans une journée... Après un petit échange, nous mettons en œuvre la construction, en groupe, d'une clepsydre élémentaire constituée d'un bouteille en plastique coupée en deux dont le bouchon aura été percé d'un petit trou. Les enfants assemblent la clepsydre et l'on verse de l'eau colorée dans chacune d'elle, un élève gardant le doigt sur le bouchon pour fermer le trou. Nous avons fixé un morceau de ruban de masquage de peinture sur le culot de la bouteille sur lequel un enfant marquera toutes les 15 secondes un petit trait pour étalonner leur appareil. La fin de l'activité consistera à indiquer les valeurs pour chaque trait et à tester si l'appareil reproduit bien ces valeurs lorsque l'eau coule dans la bouteille.
Nous poursuivrons la semaine prochaine par la construction de la seconde clepsydre, qui sera plus complexe à réaliser...
5 décembre 2024 : un escape game sur les explorateurs portugais au XVe siècle
Les élèves de CM1-CM2 de Laurence de l'école Notre-Dame du Sacré Coeur de Concarneau vont se rendre au mois d'avril prochain à Sintra au Portugal dans le cadre d'Erasmus+. Cette première séance propose aux enfants de participer, en groupe, à un escape game composé de 7 énigmes autour des explorateurs portugais au XVIe siècle. C'est l'occasion pour eux de faire connaissance avec certains sujets de cette époque. Disposant d'une feuille de route et d'une liste d'énigmes à résoudre, le enfants doivent obtenir à la fin du jeu un code à trois chiffres permettant d'ouvrir une valise contenant une maquette à construire d'une caravelle. Ils abordent entre autre dans ce jeu, les bateaux, les cartes, les épices, les codes secrets, les constellations, les expéditions et le repérage spatial. C'est aussi l'occasion pour eux de s'orienter dans l'école à l'aide d'une boussole.
3 décembre 2024 : du vent et du soleil pour un max d'énergie !
Dernières séances de la séquence de 3 séances sur l'énergie électrique avec les élèves de CM1-CM2 d'Hélène et de Delphine à l'école Sanquer à Brest. Les élèves de Delphine fabriquent les pales de leur éoliennes avec une feuille légèrement cartonnées et un peu de géométrie et de découpage... Les pales sont fixées sur un petit moteur électrique pour le test : de l'air est expulsé d'un souffleur. Le record de la semaine précédente est battu : 425 mV sont relevés au multimètre mais cela reste encore insuffisant pour allumer une DEL.
Avec les deux classes nous réalisons des montages électriques avec comme source d'énergie des petites cellules solaires. Les élèves observent bien que plus la cellule capte de lumière, meilleur est l'éclairement de la DEL. Les élèves associent deux cellules en série et réussissent à allumer deux DEL en parallèle. Le schéma du montage est réalisé collectivement.
La séance se termine par la fabrication d'un petit moteur homopolaire à l'aide d'une pile AA, d'un clou, de quatre aimants au néodyme et d'un fil de cuivre partiellement dénudé aux extrémités.
2 décembre 2024 : l'air, ça bouge !
Seconde séance avec les élèves de MS et GS d'Alexandra à Pauline Kergomard. Aujourd'hui, nous travaillons sur les mouvements de l'air : convection, effet Coanda, déplacement et dilatation de l'air. Bien évidemment nous n'évoquons pas ces mots avec les enfants mais accompagnés de quatre adultes nous laissons les enfants émettre des hypothèses avant la réalisation des expériences dans les quatre ateliers que vont suivre les enfants.
réchauffement de l'air dans une fiole ;
gonflage d'une chambre à air et extraction d'air dans un sac à l'aide d'une pompe ;
mise en mouvement d'une spirale en papier sur un radiateur ;
soufflage d'air sur une balle de ping pong qui reste en l'air.
Les enfants ont ainsi pu, lors de ces deux séances sur l'air, visualiser concrètement des manifestations de la présence de l'air tout autour de nous. Alexandra retravaillera avec eux et proposera une trace écrite des travaux effectués.
Hypothèses des enfants (respectivement, expériences 3, 1, 4)
28 novembre 2024 : les saisons, ou comment la Terre fait son défilé de mode !
Nous poursuivons nos investigations sur les mouvements relatifs de la Terre et du Soleil avec les élèves de CE1-CE2 de Florence à l'école Pauline Kergomard de Guilers. Après un petit rappel du travail de la semaine dernière sur l'alternance jour/nuit, nous posons la question suivante aux enfants : sans écrire un seul mot et un seul chiffre et uniquement en réalisant un dessin, peux-tu expliquer simplement pouquoi il fait plus chaud en été qu'en hiver... La majorité des propositions des élèves est la position relative de la Terre par rapport au Soleil : en été la Terre est plus proche du soleil donc il fait plus chaud ; c'est l'inverse en hiver. Pour contredire cette hypothèse, les enfants vont être amenés, par groupe, à essayer de trouver une autre explication à l'aide d'une boule représentant le Soleil et d'une autre représentant la terre et son axe de rotation.
Trois expériences sont réalisées :
boule représentant le Soleil et boule représentant la Terre ; les élèves doivent penser à incliner l'axe de la Terre par rapport au plan du mouvement de celle-ci par rapport au Solail ;
ballon de baudruche représentant la Terre et lampe de poche représentant le Soleil ; les élèves doivent tracer la "longueur" du jour en hiver et en été
papier quadrillé et lampe de poche : les élèves inclinent le papier avec repectivement un angle de 45, 0 et -45 degrés par rapport à l'horizontale pour visualiser la surface d'éclairement qui change...
Les élèves ont ainsi pu observer expérimentalement la réponse à la question initiale : c'est parce que la durée d'ensoleillement et l'inclinaison des rayons du Soleil par rapport à la Terre sont différents qu'il fait plus chaud en été qu'en hiver.
27 novembre 2024 : mais quel est l'âge de ce tilleul ?
Notre tilleul commun de la place Sanquer à Brest
Après avoir mesuré la semaine dernière la hauteur de notre tilleul de la place Sanquer estimée à environ 20 mètres avec les élèves de CP de Céline et ceux de CE1 de Céline, nous avons mesuré aujourd'hui avec une ficelle et un mètre-ruban sa circonférence, à 1 mètre de hauteur, de 191 cm. Nous en avons profité pour faire le tour de la place pour essayer de regarder si d'autres essences d'arbres y sont présentes ; malheureusement tous les arbres sont de la même espèce. Nous avons quand même identifié un petit érable sur la partie ouest de la place. A l'aide d'un petit abaque, nous avons estimé l'âge de l'arbre à environ 50 ans.
Nous terminons la séance avec une datation d'un sapin dont 4 tranches de tronc ont été coupés par Romain. Les enfants n'ont pas de difficulté à compter le nombre de cernes caractéristiques de la croissance de l'arbre : ils en ont dénombré 18.
26 novembre 2024 : on a fait le plein d'énergie avec nos expériences sur l'éolien et le solaire...
Les élèves de Stéphane et ceux d'Hélène continuent d'explorer la production d'énergie électrique. Après les piles, la semaine dernière, place aux éoliennes (pour les élèves de Stéphane et d'Hélène) et aux cellules solaires (pour les élèves de Stéphane). Pour les premières, les élèves fabriquent les pales (2, 3 ou 4 suivant leur choix). Elles sont ensuite fixées à un petit moteur électrique qui produira l'énergie mesurée par son terme de tension aux bornes du moteur. Un petit concours de celle ou celui qui aura la tension la plus grande est réalisé ; les enfants aiment ces défis !
Pour les élèves de Stéphane, nous poursuivons l'activité par la mise en place de cellules solaires pour allumer une LED après avoir mesuré la tension aux bornes de la cellule. Le simple fait d'éclairer la cellule avec une lampe de poche montre aux élèves que la LED est plus brillante et que plus il y a de soleil meilleur est le rendement.
25 novembre 2024 : ils ne manquent pas d'air !
Aujourd'hui nous travaillons sur l'air avec les élèves de MS/GS d'Alexandra de l'école Pauline Kergomard de Guilers. C'est pour ces élèves une première cette année de faire des sciences et c'est l'occasion de leur demander ce que c'est que "faire des sciences" et de leur donner des exemples concrets. Comme nous abordons des notions autour de l'air, nous demandons aux enfants s'ils ont déjà vu de l'air et comment on peut le "voir". Nous profitons pour leur demander également s'il y a de l'air dans l'eau et s'il y a de l'eau dans l'air : nous leur parlons de la respiration des poissons pour la première question et nous soufflons sur un miroir pour la seconde...
Nous mettons en place les 4 ateliers du jour. Voir le document ci-dessous.
Un adulte pilote un atelier et demande aux enfants avant de réaliser les expériences ce qu'il va se passer. Celles-ci permettent évidemment aux élèves de valider ou non les hypothèses émises. Chaque enfant passe, en groupe, dans tous les ateliers et découvrent à chaque fois un moyen de voir les effets de l'air.
À la fin une petite synthèse du travail réalisé est faite en commun.
22 novembre 2024 : chut... Les petits sont absorbés !
Les élèves de petite section de Stéphanie vont tester différents matériaux absorbants pour découvrir celui qui en a le plus grand pouvoir. Avec tous les adultes présents, les enfants, par petits groupes, disposent d'une bassine contenant de l'eau, de huit matières différentes, de huit gobelets sur lesquels de petits cartons représentant ces matières sont collées. À tour de rôle, les enfants plongent le matériau dans l'eau, puis le pressent sur le verre désigné. À la fin, des mesures sont effectuées afin de déterminer l'ordre des matières qui absorbent le plus. Pour les six groupes, les 3 objets qui absorbent le plus sont l'éponge, le coton et le tissu-éponge et les 2 objets qui "boivent" le moins bien, sont le tissu synthétique et la feuille de papier. Une petite synthèse finalise l'activité.
21 novembre 2024 : la valse du soleil !
J'accompagne aujourd'hui Florence et ses élèves de CE1-CE2 de l'école Pauline Kergomard à Guilers sur l'alternance jour/nuit. Nous débutons par des questions autour de la thématique qui nous mènent assez loin car, notamment, un des élèves de CE2 connait beaucoup de choses en astronomie et nous amène au-delà du sujet. Après ce riche échange nous abordons les questions suivantes pour expérimenter la taille d'une ombre d'un personnage au cours de la journée :
Qu'est-ce que le nord, le sud, l’est et l’ouest ?
Savez-vous comment les trouver et pourquoi cela est-il important ?
Savez-vous qu’il y a deux ombres ?
Que devient l’ombre projetée au cours d’une journée ?
Les enfants, par groupe de 4, dessinent la taille de l'ombre d'un petit personnage sur une feuille blanche A3 en fonction de la position d'une lampe de poche qui représente le soleil à différents moments de la journée.
Afin de travailler sur l'alternance jour/nuit, nous confions aux élèves, en groupe, un ballon gonflable de la forme d'un globe terrestre, une lampe de poche, et un personnage collé sur un morceau de carton sur lequel sont indiqués le nord, le sud, l'est et l'ouest. Ils ont pour mission de répondre aux questions suivantes :
Que se passe-t-il si tu fais tourner le globe ?
Que remarques-tu quand tu places la lampe de poche à différents endroits par rapport au globe ?
À quel moment du jour le personnage voit-il l'ombre la plus courte ? La plus longue ?
Si tu es le personnage, dans quelle direction regardes-tu pour voir le Soleil se lever ? Se coucher ?
Est-ce que la Lune a une influence sur le jour et la nuit ?
Quand il fait jour en France, peut-il faire jour en Chine ?
Quand il fait jour en France, peut-il faire jour au Chili ?
La séance se termine sur une mise en commun.
20 novembre 2024 : et si l'on mesurait les arbres...
Avec Céline maîtresse de CP et Céline maîtresse de CE1 de l'école Sanquer, nous allons mesurer les arbres. Notre objectif est d'essayer d'appréhender l'âge approximatif d'un arbre en fonction de son essence, de sa hauteur et de sa circonférence. Pour la hauteur, les méthodes utilisées sont celle du bâton et celle de la photo. Pour la première, sans le dire aux enfants, on utilise les triangles semblables : on prend un bâton tel que sa longueur soit celle du bras tendu d'un élève ; la visée du haut du bâton et de la cime de l'arbre alignés avec l'œil nous permet, après avoir mesuré la distance entre l'enfant et l'arbre d'une part et entre l'œil et le sol d'autre part, de connaître la hauteur de l'arbre qui vaut la somme de ces deux valeurs. Pour la seconde, la prise d'une photo d'un enfant à coté de l'arbre et la mesure sur celle-ci, nous donne approximativement la hauteur de l'arbre connaissant celle de l'élève.
Même si les mesures sont très approximatives, on détermine une hauteur de l'ordre de 20 m pour le tilleul choisi sur la place Sanquer à Brest. La semaine prochaine, nous mesurerons la circonférence et tenteront de trouver l'âge de l'arbre.
19 novembre 2024 : les patates ont toujours la pêche !
À l'école Sanquer aujourd'hui, selon le choix des enseignants, nous travaillons successivement avec Stéphane, Hélène et Delphine sur la production d'énergie électrique et, en particulier ce jour, à l'aide d'une pile fabriquée avec des éléments constitués chacun par une électrode en cuivre, une électrode en zinc et un morceau de pomme de terre. Les élèves mesurent la tension aux bornes d'un élément puis, constatant qu'elle n'est pas suffisante pour allumer une LED dont la tension de seuil est d'environ 1,8 V, associent deux puis trois éléments en série et constatent enfin que la LED s'éclaire.
29 octobre 2024 : les Amis de la main à la pâte au congrès de l'UDPPC à Brest
Nous avons profité de la présence à Brest du congrès annuel de l'Union des professeurs de physique et de chimie pour présenter nos activités et tenter d'attirer de nouveaux membres pour l'association. Ce fut l'occasion pour Béatrice Salviat, la présidente de l'association, sur notre stand à l'ENSTA Bretagne, de rencontrer des professeurs susceptibles de nous rejoindre...
18 octobre 2024 : être au courant grâce à Ra et Éole...
Après les élèves de Sylviane, c'est au tour de ceux de Christine en CE2/CM1 de "fabriquer" de l'électricité à partir du vent et du soleil. Les mêmes expérimentations sont réalisées : la génératrice fournit en pointe jusqu'à presque 3 V alors que deux cellules solaires en série permettent d'atteindre plus de 3,5 V, ce qui autorise l'allumage d'une puis deux DEL. On en profite pour réaliser des montages en série et en parallèle.
11 octobre 2024 : attrape le soleil pour créer de l’énergie !
Aujourd'hui, les élèves de CE1/CE2 de Sylviane vont réaliser des petits circuits électriques avec comme générateur des cellules solaires, comme récepteur des DEL, des fils et une breadboard. Les enfants s'appliquent à trouver la bonne configuration allumer les deux DEL On conclut que l'association en série des cellules solaires augmentent la tension à leurs bornes et l'association en parallèle des DEL permet d'augmenter leur éclairement et, en cas de panne de l'une d'elle, n'arrête pas le fonctionnement de l'autre...
Nous terminons la séance et la séquence sur un autre récepteur qu'une DEL : un petit moteur électrique. On distribue aux groupes une pile AA, un clou, deux aimants au néodyme et un fil électrique rigide. Les enfants font ainsi tourner le clou et observent le principe de fonctionnement de ce petit moteur : un générateur, un rotor, un aimant, un fil conducteur permettent de réaliser un petit moteur électrique homopolaire.
11 octobre 2024 : des pièces pour les piles et du vent pour les éoliennes
Nous continuons notre aventure scientifique sur les générateurs électriques avec les élèves de CE2/CM1 de Christine : on fabrique donc des piles avec des pièces de 2 et 5 centimes, du papier aluminium et des bouts de cartons humidifiés par de l'eau salée pour faire suite à celles réalisées précédemment avec des pommes de terre. Les élèves doivent mesurer la tension aux bornes de leurs piles et allumer une DEL sur une breadboard.
On échange ensuite avec les élèves sur les éoliennes et leur constitution. Nous leur montrons le petit moteur électrique qui sera utilisé pour générer du courant électrique. Aux enfants de réaliser l'hélice avec une feuille cartonnée avec 2, 3 ou 4 pales. Elles seront testées la semaine prochaine...
11 octobre 2024 : plouf ou sur l’eau ?
Les élèves de petite section de Stéphanie expérimentent aujourd'hui les objets qui flottent ou qui coulent. Six groupes de quatre élèves sont formés avec chacun un adulte qui note les idées de enfants dans un tableau. Les enfants émettent leurs hypothèses pour chaque objet et vérifie ce que la Nature leur répond...
Une rapide synthèse est réalisée en fin de séance. Certains objets peuvent flotter et couler comme le papier aluminium en fonction de sa forme. Un petit ludion est montré aux enfants afin qu'ils observent cet objet flotter et couler en fonction de la pression exercée sur la bouteille en plastique.
8 octobre 2024 : de la couleur avant toute chose, la suite...
Nous avons continué les expériences avec les élèves de MS/GS de Cécile et Soïzic. Les élèves de GS, après avoir étudié la décomposition des couleurs de feutres, ont poursuivi avec la décomposition des couleurs de la lumière : expériences réalisées en MS lors de la précédente séance (voir supra). Les élèves de MS ont travaillé sur les deux ateliers qu'ils n'avaient pas pratiqués la fois d'avant.
À la fin de la séance, les élèves ont pu observer une forme de recomposition des couleurs à l'aide de disques en rotation contenant les couleurs primaires de la lumière. Les enseignantes, qui ont déjà proposé des synthèses à leurs élèves, vont finaliser l'activité.
Exemples de synthèse réalisés par les élèves de grande section
8 octobre 2024 : y aura-t-il assez de vent pour allumer la LED ?
Les élèves de CE1-CE2 de Sylviane vont fabriquer de l'électricité avec du vent. Bien évidemment, ce travail se situe dans le cadre de la génération d'un courant électrique à partir d'une autre énergie, ici le vent, énergie renouvelable. Après les piles lors de la précédente séance utilisant l'énergie chimique, les élèves vont fabiquer une petite éolienne, et plus précisemment l'hélice de celle-ci.
Après un échange sur ce qu'ils savent sur les éoliennes, nous leur montrons le petit moteur qui servira de générateur de courant en le faisant fonctionner comme moteur, puis nous leur proposons de fabriquer le rotor de la machine avec du papier cartonné en réalisant 2, 3, 4 ou 5 pales. Les groupes disposent de compas, règle, crayon papier, ciseau et se mettent à la tâche. La plupart choisit de décorer leur rotor avec de la couleur.
Vient alors le moment du test. Les hélices sont fixées au moteur par un bouchon en liège et le moteur est relié à un multimètre. Tous les moulins tournent et les records de tension aux bornes du générateur se succèdent...
Un rapide bilan de fin de séance conclut cette dernière.
7 octobre 2024 : mais où va l'eau de pluie ?
Cette question va nous occuper pour cette dernière séance autour du cycle de l'eau avec les élèves de CP de Tifenn. La question est posée : les élèves répondent dans la mer, dans les égouts, dans les rivières, dans le sol... Nous allons tester aujourd'hui la perméabilité de trois types de matériaux : le terreau, le sable et les graviers fins. Nous montrons aux enfants les différents matériels à la disposition des 4 groupes : bouteilles plastiques vides, filtres à café, petits tubes, chronomètres, matériaux de volume identique. Nous essayons en commun de bâtir le protocole expérimental. Après quelques minutes d'échanges les groupes se réunissent et mettent en œuvre ce dernier. Les élèves se répartissent les tâches : préparation de l'expérience, utilisation du chronomètre, dépot de l'eau sur le matériau, observation de la traversée du matériau. Les élèves notent leurs mesures pour chaque échantillon.
Des différences sont observées entre chaque groupe. On tente une explication : quantité de matériau différente, mesures au chronomètre approximative, matériau plus ou moins tassé... On constate malgré cela que l'eau s'écoule plus vite à travers le gravier, puis le sable et enfin le terreau. Nous évoquons le phénomène de percolation qui explique en partie ces différentes de perméabilité.
Nous terminons la séance avec une petite expérience en commun consistant à verser de l'eau dans un récipient haut contenant du sable très sec. Les enfants apercoivent le front d'onde de l'eau pénétrant dans le sable et lorsqu'il atteint le fond du bocal, l'eau ne peut plus descendre et stagne au fond mais également à la surface. Nous faisons le lien avec les nappes phréatiques et les inondations... Les enfants vont reproduire les expériences avec la maîtresse et réaliser une trace écrite des travaux de la séance.
La synthèse pour les élèves...
4 octobre 2024 : ma patate n'est pas cuite mais elle est chargée...
Avec les élèves de CE2-CM1 de Christine, nous fabriquons une pile avec une pomme de terre. Ce travail fait suite à ce que Christine a déjà étudié avec sa classe qui connait donc le circuit électrique. On précise ce que doit contenir une pile. On montre le montage d'une DEL sur une breaboard. On explique la mesure au multimètre. Les enfants disposent par groupe d'une pomme de terre coupée en 4, de quatre lames de cuivre, de quatre lame de zinc et de quelques fils électriques. Ils doivent mesurer la tension générée par l'association des éléments piles puis allumer une DEL. Ils constatent qu'il faut au moins trois éléments dont chacun a une différence de potentiel de 0,8 V pour que la DEL s'éclaire... Ils réalisent le schéma de leur montage. Nous poursuivrons ce travail la semaine prochaine.
4 octobre 2024 : à la découverte de l'eau cachée
Premier moment de sciences avec Stéphanie et ses élèves de petite section de l'école sainte Thérèse de Guilers. L'eau est au programme. Laetitia, Lucie et quatre parents nous accompagnent. Un premier échange avec les enfants se déroule en commun sur les endroits où ils ont vu de l'eau : mer, lac, rivière, robinet, piscine... sont cités. On parle aussi des nuages. On écoute et regarde ensuite un petit conte sur Goutelette qui passe d'un nuage sur une feuille puis dans une rivière puis qui retourne dans le ciel pour faire à nouveau un nuage...
Une expérimentation est mise en place avec 6 groupes de 4 élèves et un adulte. Les élèves vérifient qu'il n'y a rien sur les verres. Les enfants disposent d'un verre contenant de l'eau tiède et d'un verre contenant de l'eau froide. Les enfants observent et touchent les verres pour s'apercevoir que de petites gouttes se sont déposées à l'intérieur du verre "chaud" et sur l'extérieur du verre "froid". Les adultes consignent les paroles des enfants pendant l'expérience.
Un petit bilan est réalisé à la fin de l'activité. On tente de faire comprendre aux enfants que ces goutelettes que l'on ne voyait pas étaient cachées dans l'air et que nos expériences nous ont permis de les voir...
1 octobre 2024 : les traces écrites des travaux réalisés avec la classe de Tifenn
30 septembre 2024 : l'eau est aussi un gaz !
Aujourd'hui nous travaillons la transformation réciproque de l'eau liquide en eau gazeuse avec les CP de Tifenn. On se rappelle que nous avons étudié le passage de l'eau liquide à l'eau solide lors des deux dernières séances. Les enfants ont bien retenu les conclusions obtenues. Pour le passage à l'état de vapeur, c'est un peu plus compliqué car on ne la voit pas directement. Tifenn a laissé vendredi deux pots contenant un peu d'eau, l'un étant ouvert et l'autre fermé. Les élèves ont constaté que dans le pot ouvert, la quantité d'eau est légèrement inférieure à celle du pot fermé. Des hypothèses ont été émises (voir photos). Nous allons les valider ou non. L'eau s'est donc évaporée pendant le week-end, mais où est-elle allée ? Afin de préciser les choses, nous allons accélérer le phénomène d'évaporation en chauffant l'eau jusqu'à l'ébullition et constater avec les élèves que des petites bulles puis de grosses bulles se forment dans les 150 mL d'eau liquide déposé dans un petit plat en Pyrex. En positionnant un petit miroir au-dessus du plat, les élèves constatent la formation de petites gouttes d'eau. L'eau bout à 100 degrés celsius et reste à cette température même si on continue à chauffer. Après quelques minutes, le plat est retiré de la source de chaleur et on mesure l'eau restant qui vaut 20 mL. Les enfants constatent que le processus d'évaporation est beaucoup plus rapide que pour les deux pots laissés le week-end. La chaleur accélère donc le phénomène.
Afin de leur montrer que l'évaporation de l'eau prend de l'énergie pour se réaliser, nous leur posons la question s'ils ont chaud ou froid quand ils sortent de la douche. Pour vérifier leurs hypothèses, par groupe, nous leur donnons un vaporisateur et un thermomètre numérique. Ils constatent qualitativement que la vaporisation de l'eau sur leur main produit une sensation de fraîcheur ; un peu d'eau vaporisée sur la sonde du thermomètre leur montre que la température baisse de 1 degré environ...
Pour montrer que le phénomène d'évaporation dépend de la pression, nous réalisons deux petites expériences : création d'un nuage par détente adiabatique dans une bouteille à l'aide d'une pompe à vélo et ébullition de l'eau à une température plus basse que 100 degrés en diminuant la pression dans une fiole contenant de l'eau chaude.
Nous allons terminer la séance par la "fabrication" de pluie à l'aide d'une bouteille contenant de la glace et maintenue horizontalement au-dessus d'une assiette contenant de l'eau tiède. L'eau s'évapore de l'assiette et se condense ensuite sur la bouteille formant des gouttelettes qui grossissent et qui finissent par tomber dès qu'elles ont atteint un diamètre d'un peu moins que 1 cm. Nous en tirons les conclusions.
27 septembre 2024 : les piles ont la patate !
Les élèves de CE1 et CE2 de Sylviane à sainte Thérèse vont s'intéresser, lors d'une séquence de quatre séances, aux circuits électriques. Après quelques échanges sur ce qu'ils imaginent être un circuit électrique, nous mettons des mots scientifiques sur les différents éléments le composant : générateur, récepteur et fil. Aujourd'hui, les élèves vont réaliser une pile (générateur) à partir d'électrodes en cuivre et en zinc et de morceaux de patates (électrolyte). Ils fabriquent une première cellule et mesurent la tension d'environ 0,8 V. Au début de la séance, les enfants ont pu constater qu'il fallait plus de 1,8 V pour allumer une petite DEL. Ils concluent qu'une seule cellule est insuffisante pour cet éclairage. Les élèves assemblent ensuite 3 cellules et réussissent l'allumage de la diode. Nous leur demandons de réaliser un schéma de l'expérience et nous les aidons à le légender.
Nous leur proposons ensuite de fabriquer une seconde pile à l'aide de pièces contenant du cuivre, du papier aluminium et du papier cartonné humidifié avec de l'eau salée. Chaque élève des groupes réalisent leur cellule puis l'assemblage de quatre ou cinq est fait. On obtient alors des tensions de l'ordre de 1,6 V, insuffisant pour l'éclairage. Malheureusement, la fin de la séance ne nous permet pas un bilan qui sera réalisé lors de la prochaine séance.
24 septembre 2024 : de la couleur avant toute chose...
Les élèves de GS et de MS de Cécile et Soazic de l'école sainte Thérèse ont travaillé sur les couleurs aujourd'hui. Les grands ont étudié la décomposition des couleurs des feutres par chromatographie alors que les moyens ont observé la décomposition et le mélange des couleurs de la lumière. Des parents d'élèves sont venus nous épauler.
Les grands sont répartis en 6 groupes de 5 élèves. Ils disposent de bandes de papier filtre sur lesquelles ils inscrivent des ronds de couleurs différentes. Ils les disposent dans des petits bocaux contenant un peu d'eau salée. La décomposition opère par capillarité avec l'eau salée qui monte sur la bande de papier. Un rond témoin a été déposé par les élèves afin de se souvenir de la couleur initiale. L'expérience se déroule bien et les enfants observent que certaines couleurs se sont décomposées en plusieurs autres couleurs alors que d'autres sont restées identiques.
Après avoir écouté un petit conte sur le soleil, les couleurs et les arcs-en-ciel, et après avoir échangé autour des couleurs de l'arc-en-ciel, les moyens sont quant-à-eux, répartis en quatre ateliers différents :
Atelier 1 : décomposition de la lumière blanche
CD + bulles de savon
Atelier 2 : lumières colorées et leurs effets
Boites noires
Atelier 3 : couleurs primaires et secondaires
les lampes colorées
Atelier 4 : couleurs dans le ciel
diffusion dans le lait + kaléidoscopes
Lors de cette séance, les groupes ont tourné sur deux ateliers uniquement. Ils continueront leurs observations dans 2 semaines...
23 septembre 2024 : les glaçons qui flottent, pourquoi ?
Aujourd'hui avec les élèves de CP de Tifenn, nous pousuivons nos investigations sur l'eau solide et l'eau liquide. En conclusion de la séance précédente, nous expliquons pourquoi le glaçon fond plus vite sur le métal que sur le bois et sur le polystyrène. De l'eau chaude est versée dans un verre et deux cuillères y sont déposées ; l'un est en acier inoxydable et l'autre en bois. Au bout de quelques secondes la cuillère en métal se réchauffe alors que la cuillère en bois reste à température ambiante. Le élèves obsevent ainsi que le métal transmet plus vite la chaleur que le bois : c'est exactement le même phénomène que dans l'expérience réalisé la semaine dernière. Le métal conduit la chaleur alors que le bois isole de la chaleur. Il en est de même pour le polystyrène que l'on trouve dans les habitations pour l'isolation thermique.
Nous continuons la séance autour de la question : pourquoi la glace flotte-t-elle sur l'eau liquide ? Plusieurs hypothèses sont proposées par les enfants comme le montre une des photos ci-dessous. Nous allons tester celle de la légèreté. Les enfants sont répartis en quatre groupes de 6 élèves. On leur distribue un petit récipient, une pipette, un thermomètre numérique et une petite balance. Un mélange réfrigérant est préparé. Les enfants mesurent la masse de la pipette seule puis celle de la pipette contenant quelques centilitres d'eau. Cette dernière est mise dans le mélange réfrigérant qui atteint les -10 degrés. Pendant que le petit volume d'eau se congèle, les enfants dessinent l'expérience en cours. Ils constatent au bout d'une quinzaine de minutes que les cristaux de glace commencent à apparaître dans la pipette. Après la récréation, les glaçons sont formés dans les pipettes et on constate que le volume occupé par ceux-ci est plus grand que celui occupé par l'eau liquide. Nous devions mesurer la masse des pipettes glacés et nous aurions constaté qu'elle est la même que celle de la pipette contenant l'eau liquide.
Nous expliquons aux élèves que, puisque le volume de glace est plus grand que celui de l'eau liquide pour la même quantité, elle semble plus "légère" et c'est pour cela que le glaçon flotte sur l'eau liquide. Un bilan de ces expériences sera réalisé par Tifenn.
16 septembre 2024 : les glaçons qui fondent, mais que se passe-t-il ?
L'année 2024-2025 commence avec les élèves de CP de Tifenn à l'école sainte-Thérèse de Guilers. Nous allons travailler sur l'eau et ses changements d'état sur 4 séances. L'eau est présente partout sur Terre, mais les enfants ne citent que des lieux où l'on trouve de l'eau liquide. On les amène donc à penser à une autre forme d'état de l'eau, en l'occurrence, la glace. Aujourd'hui trois expériences vont aider les élèves à améliorer leurs connaissances scientifiques sur ce thème. Tout d'abord, les enfants ont lu, à l'aide d'un thermomètre numérique, la température de fusion de la glace, ils ont ensuite observé l'effet de la pression sur la glace à l'aide d'un fil de fer pesant et enfin, ils ont analysé la fonte d'un glaçon posé sur trois matériaux différents : métal, bois, polystyrène. Des dessins des expériences ont été réalisés et des phase de réflexion et de conclusion ont été proposées. Ils ont ainsi appris que la température de fusion de la glace est de 0°C (on n'a évidemment pas évoqué les conditions normales...), que la pression du fil sur la glace la fait fondre et un parallèle avec les patins à glace et les skis sur la neige a été expliqué et enfin que la glace fond plus vite sur le métal que sur le bois et sur le polystyrène. On a également pu noter que, même si le métal semblait plus froid au toucher que le bois ou le plastique, en fait, ils sont à la même température, celle de leur contact avec l'atmosphère. On essayera d'évoquer la semaine prochaine la notion de conducteur et d'isolant thermiques.
Le fil de métal qui s'enfonce dans le glaçon et la glace qui se reforme derrière...
8 juillet 2024 : dernier billet de l'année scolaire
Merci à tous les enfants ! Merci à tous les professeurs des écoles avec lesquels j'ai eu un énorme plaisir à travailler au cours de cette année scolaire 2023-2024. "Faire des sciences" dans l'esprit de la main à la pâte a, je l'espère, permis un enrichissement de chacun d'entre-nous ; pour moi, c'est sûr !
Au plaisir de recommencer l'aventure l'année prochaine ! Bonnes vacances à toutes et tous !
28 juin, 1er et 4 juillet 2024 : découverte de Scratch par les élèves de CE1-CE2 de Sylviane, de CE2-CM1-CM2 de Rozen, de CM1 de Christine et de CM1-CM2 de Gwen à l'école sainte Thérèse de Guilers
Les élèves ont utilisé le logiciel Scratch sur tablette iPad pour programmer des éléments d'un petit jeu.
découverte du logiciel ;
programmation de mouvements d'un lutin ;
importation de lutins ;
notion de boucle infini ;
notion de boucle conditionnelle ;
notion d'opérateur logique ;
notion de variable.
27 juin 2024 : programmation avec Scratchjr pour les élèves de GS de Cécile et ceux de CP de Delphine et Tifenn
Les élèves ont déjà réalisé l'activité débranchée décrite dans l'article ci-dessous. Aujourd'hui, leur travail va consister à utiliser l'application Scratchjr sur iPad pour programmer la souris sur un chemin déjà tracé dans l'application. Les élèves travaillent individuellement en deux groupes alternativement. Nous profitons de la présence des stagiaires de seconde pour encadrer l'activité comme les enfants sont nombreux dans la classe et qu'il s'agit pour eux d'une découverte de l'application. La phase d'apprentissage du logiciel et sa programmation graphique est vite mise en œuvre et les enfants découvrent progressivement les capacités de l'application. La plupart des élèves réussissent la programmation de deux souris sur deux parcours différents. Il s'agit là d'un complément très utile de l'activité débranchée.
27 juin 2024 : activité débranchée pour les MS de Soazic et Lydia à l'école sainte Thérèse de Guilers
Les enfants avaient comme mission de coder le déplacement d'une petite souris sur un circuit marqué sur un quadrillage. Quatre groupes de neuf élèves passent alternativement sur l'atelier. Deux élèves de grande section de Cécile pour chacun des groupes, qui ont déjà réalisé l'activité, sont venus m'épauler. Les élèves peuvent disposer la souris où ils veulent sur le quadrillage et poser des carrés sur ce dernier pour dessiner le chemin à parcourir jusqu'au fromage... Les élèves s'entraident pour concevoir le programme avec des petites flèches indiquant la direction à prendre par la souris puis à ensuite l'introduire dans la mémoire du robot pour tester le résultat du code programmé. Une élève de seconde en stage à l'école et une élève de terminale accompagnent les enfants.
13 juin 2024 : les élèves de CE1 de Fred ont dessiné leur circuit électrique : c'est beau la science !
13 juin 2024 : dernière séance sur les leviers avec les élèves de Gwladys, de Margot et de Stéphane
En fonction de l'avancée des classes, nous construisons le dynamomètre pour mesurer la "force d'Archimède" avec une demi-paille, un élastique, un trombone et un cure-dent. Nous réalisons l'étalonnage de l'appareil ainsi réalisé. Nous effectuons quelques mesures sur un levier dont le point d'appui est modifié à chaque essai en gardant la masse constante pour tenter d'en déduire la "loi du levier".
11 juin 2024 : la "boite magique" pour les MS/GS de Fleur à Pauline Kergomard à Guilers
Les enfants attendent la "boite magique" dont j'ai parlé lors de la dernière séance. Il s'agit d'un boite contenant un petit damier (rouge, vert, bleu, blanc) qui est éclairé avec des lumières de couleurs différentes (ici, rouge, vert, bleu, blanc, également). Les enfants observent les couleurs du damier et notent ce qu'ils voient sur une petite fiche déjà préparée. L'observation se déroule en commun au tableau à l'aide d'une caméra qui projette le damier au tableau.
L'explication des observations est donnée à la fin de l'activité : quand la lumière blanche qui contient les trois couleurs primaires RVB, éclaire le damier, il est observé tel quel. Quand on ne prend qu'une composante, le rouge par exemple, seul le rouge, qui reste rouge, et le blanc qui devient rouge n'apparaissent pas noir...
10 juin 2024 : on fabrique de l'énergie électrique puis un moteur avec les CE1 de Fred à l'école Sanquer de Brest
Dernière séance de la séquence sur le réchauffement climatique et l'électricité pour les élèves de CE1. Les groupes achèvent la réalisation des moulins des éoliennes dans une première phase, puis un test est réalisé pour vérifier, lorsqu'ils sont accouplés à un petit moteur électrique, qu'une tension apparaît bien aux bornes du moteur. Elle reste modeste dans nos essais de l'ordre de 200 mV. Nous essayons ensuite d'allumer une DEL en la branchant à une cellule solaire dont la tension est supérieure puisqu'elle peut dépasser 3 V lorsqu'elle est éclairée, ce dont nous parvenons sans peine.
La dernière phase de la séance a permis aux élèves de fabriquer un petit moteur avec une pile, un clou, un aimant et un fil de cuivre rigide. Ils ont donc pu observer deux générateurs et deux récepteurs électriques.
7 juin 2024 : les couleurs se décomposent chez les MS-GS de Fleur à l'école Pauline Kergomard de Guilers
Après avoir décomposé les couleurs de la lumière avec différents objets et avoir retenu les trois couleurs primaires qui permettent de constituer la lumière blanche, nous travaillons aujourd'hui, accompagné de l'ATSEM et de quatre parents d'élèves, à décomposer les couleurs. Il s'agira de décomposer les couleurs de stylos feutres. Le protocole est simple : plonger la base de petites bandes de papier filtre sur lesquelles deux points d'une même couleurs ont été dessinés par les enfants dans un fond d'eau salée. On utilise le principe de chromatographie et de capillarité pour décomposer la couleur du point le plus près du liquide.
Les résultats obtenus par les groupes sont plutôt probants : seules les couleurs cyan, magenta et jaune restent identiques lors de la migration. Ce ne sont donc pas les mêmes couleurs primaires qui composent les couleurs des feutres.
6 juin 2024 : donnez-moi un point d'appui et je soulèverai le monde, une belle proposition à étudier avec les élèves de cycle 3 de Gwladys, de Stéphane et de Margot de l'école Sanquer de Brest
Après avoir présenté une gravure montrant Archimède soulever la Terre avec un levier, nous échangeons sur les éléments qui apparaissent dans l'image : les élèves identifient facilement le levier, Archimède qui produit la force, la Terre représentant la charge et le tas de cailloux faisant point d'appui. Quelques hypothèses sont lancées sur les positions des éléments sur le levier. Nous présentons ensuite aux élèves des objets du quotidien utilisant le principe du levier : paire de ciseaux, pelle, casse-noix, brouette, bras... afin qu'ils identifient les 4 éléments de base du principe du levier. Ils y parviennent sans difficulté.
Mais comment mener à bien des expériences pouvant étudier plus en détail les paramètres qui interviennent dans le principe. Nous échangeons et les idées émergent progressivement. Il faut connaître la charge : on utilisera une balance ; il faut connaître la force : on utilisera un dynamomètre (que les élèves, en groupe, vont fabriquer avec un élastique, une paille et deux trombones) ; il faut connaître la position des éléments sur le levier : on percera régulièrement le petit bâton plat servant de levier.
Les groupes d'enfants s'activent alors pour fabriquer tous les éléments cités. Les expériences seront menées lors de la prochaine séance...
5 juin 2024 : on réalise les expériences prévues le 22 mai dernier avec les élèves de CE1 de Fred à l'école Sanquer de Brest...
Aujourd'hui les rayons lumineux traversent les nuages, par moment... à Brest. Nous en profitons pour réaliser dans la cour de l'école, l'expérience que nous devions mettre en œuvre le 22 mai dernier sur les effets de la production de CO2 sur le climat. Les 5 groupes constitués disposent chacun de :
deux bocaux de confitures vides avec couvercles ;
deux thermomètres numériques ;
un pipette ;
un petit gobelet ;
Chaque thermomètre est placé dans un bocal. Le petit gobelet contient un peu de bicarbonate de soude et est déposé dans un des bocaux. Une quantité de vinaigre blanc est pris par la pipette puis est rapidement versé sur le bicarbonate pour générer du dioxyde de carbone. Les deux bocaux sont aussitôt refermés. Toutes les minutes, pendants 10 minutes, les élèves notent les températures dans chaque bocal.
À l'issue des essais, les élèves retournent en classe et nous échangeons, Fred et moi, sur les modalités de l'expérience et sur la manière de présenter les résultats. Nous convenons que des graphiques seront utilisés pour cela, ce qui sera réalisé au cours de la semaine par le professeur. Nous analyserons ensemble les résultats lors de la dernière séance.
4 juin 2024 : dernière séance sur l'électricité avec les CM1 de Nathalie et les CM1-CM2 d'Isabelle à Pauline Kergomard (Guilers)
Nous terminons cette séquence sur les récepteurs et les circuits électriques. Au programme :
fabrication d'un électroaimant avec un clou, un fil rigide et une pile ;
fabrication d'un moteur électrique homopolaire avec une pile, un clou, quelques aimants en néodyme et un fil rigide ;
réalisation de circuits électriques avec des breadbords, des DEL, des fils, des interrupteurs... Montages en série et en parallèle.
Ces expérimentations ont été l'occasion d'échanges avec les groupes tout au long des trois séances au cours desquelles la démarche d'investigation a pu être mise en œuvre, mais également les méthodes expérimentales avec parfois quelques échecs et très souvent de belles réussites.
3 juin 2024 : nous construisons une pyramide avec Fatiha en CE2 et on éclaire un damier avec des couleurs différentes avec Florence en GS
Les élèves de Fatiha poursuivent la construction de leurs structures pyramidales. Les tubes en papier journal sont assemblés en triangles puis en tétrahèdres. Tous les enfants s'affairent à réaliser le tétrahèdre le plus rigide. Au final, nous avons pu construire une pyramide sur 3 niveaux. Il reste encore plein de tétrahèdres qui pourront compléter cette première base...
Nous poursuivons l'étude des couleurs avec les grandes sections de Florence. Aujourd'hui nous explorons l'effet sur un damier de lumières de couleurs différentes dans une boite noire. Les enfants doivent reproduire les couleurs observées en fonction de la lumière émise. Ils constatent que certaines couleurs sont modifiés et que, par exemple, si l'on éclaire du rouge avec du bleu, on obtient du noir et que si l'on éclaire du jaune avec du vert, on obtient du vert. On évoque la notion de couleurs primaires.
31 mai 2024 : décomposition de la lumière avec les PS-MS, tir des fusées et préparation de structures avec les CE2 et décomposition des couleurs de feutres avec les GS de l'école Pauline Kergomard
Trois classes au programme aujourd'hui :
Les élèves de PS-MS de Nathalie découvrent que la lumière du soleil se décomposent en plusieurs couleurs grâce à des CR-ROMS, des bulles de savon, des kaléidoscopes et un prisme de Newton. Ils découvrent également que les écrans sont composés de pixels contenant les trois couleurs primaires rouge vert et bleu et constatent que les couleurs de l'écran dépendent de l'éclairement des couleurs des pixels.
Les élèves de Fatiha ont lancé leurs fusées réalisées en début de semaine. À l'issue, nous avons débuté une nouvelle activité sur la construction d'une structure pyramidale avec des tubes en papier journal. Seuls quelques tubes ont été fabriqués et quelques triangles de base. La suite, la semaine prochaine.
Les élèves de Florence ont continué à travailler sur la décomposition des couleurs. Cette séance était consacrée à l'observation de l'effet de la capillarité de l'eau salée qui remonte sur un papier filtre en passant sur un rond de couleur qui ainsi se décompose ou non suivant la couleur analysée. Des dessins de l'expérience ont été tracés et quelques explications du phénomène seront données lundi prochain.
30 mai 2024 : toujours du courant dans les classes de CM1 et CM1-CM2 de l'école Pauline Kergomard
Nous avons poursuivi notre étude des générateurs électriques. Nous avons travaillé aujourd'hui sur les éoliennes. Les enfants les ont souvent observées sur notre belle côte bretonne. Ils connaissent bien les parties visibles de l'éolienne (hélice, rotor, pales) mais ne savent pas ce qu'il y vraiment dans la nacelle.
Les élèves de chaque classe vont alors fabriquer une mini éolienne à partir d'un petit moulin en carton qu'ils vont tracer et découper. En fonction du nombre de pales choisi, ils doivent tracer des cercles, des segments, des perpendiculaires, des triangles équilatéraux ou des carrés : on fait de la géométrie !
Quand les pales sont construites les groupes les assemblent à un demi-bouchon en liège grâce à une punaise, ce dernier étant quant-à-lui relié à un moteur électrique qui servira de génératrice.
Nous échangeons sur le fait que les rotors des éoliennes tournent lentement et qu'il faut interposer entre ce rotor et la génératrice un multiplicateur de vitesse, ce qui ne sera pas le cas pour leur petite éolienne qui tournera assez vite pour produire de l'énergie élecrique.
Nous utilisons un gonfleur pour produire du vent et faire tourner les moulins. Résultat : toutes les petites éoliennes ont tourné et le maximum de tension obtenu aux bornes de la génératrice a été de 310 mV.
Au cours de la semaine précédente, les élèves ont travaillé avec leurs maîtresses sur les acquis de la séance précédente ce qui leur a permis de bien mettre en évidence les points importants à retenir sur les activités réalisées.
29 mai 2024 : le projet de Laurence présenté lors de la journée départementale Erasmus+ à Saint-Pol de Léon
Avec trois élèves qui ont participé au projet de partenariat avec une école de Misilmeri près de Palerme (cf. supra) dans le cadre du consortium Erasmus+, nous avons présenté, avec Laurence, le projet qui a été mené tout au long de l’année, en particulier en sciences, et dont l’aboutissement était le voyage de la classe en Sicile en avril 2024. Pour rappel, une journée était consacrée à la science avec des travaux autour d'inventions d'Archimède, de l'Etna et du système solaire avec des astronomes de l'observatoire de Palerme.
Ewen, Raphaël et Camille à gauche, Laurence, la professeure et Philippe l'accompagnateur des Amis de la main à la pâte.
28 mai 2024 : toujours de la couleur !
Les élèves de MS-GS de Fleur de l'école Pauline Kergomard ont aussi travaillé sur les couleurs qui composent la lumière. Les mêmes expériences ont été refaites avec autant de bonheur des enfants, que la veille chez Florence...
27 mai 2024 : de la couleur avant toute chose...
Les élèves de grande section de Florence à Pauline Kergomard vont décomposer la lumière blanche. C'est un thème vraiment bien adapté aux élèves de maternelle. Bien évidemment, la décompostion de la lumière du soleil lors d'un temps où des gouttelettes sont présentes dans l'atmosphère est propice à la création d'arcs-en-ciel que les enfants adorent évidemment observer. Nous mettons en place quatre ateliers pour mettre en évidence cette décomposition : des cd-roms, des bulles de savon, des kaléïdoscopes et un prisme en verre sont utilisés pour réaliser les expérimentations.
À l'issue de ces expériences, nous regroupons les élèves pour réaliser une petite synthèse. À partir de petites toupies sur lesquelles sont dessinés sept triangles représentant les "couleurs" de l'arc-en-ciel, quand on les fait tourner, une recomposition blanchâtre apparaît du fait de l'effet stroboscopique dû à la rotation. La séance se termine par la visualisation des pixels d'un écran à l'aide d'un microscope numérique. Les élèves peuvent ainsi observer que la couleur blanche est obtenue à partir des pixels de trois couleurs primaire : le rouge, le vert et le bleu.
27 mai 2024 : on prépare les fusées des CE2 de Fatiha à Pauline Kergomard
C'est toujours un thème passionnant pour les enfants, quelque soit leur niveau. Construire et lancer sa fusée à eau constituent deux moments qui plaisent réellement aux élèves. Fatiha a tout préparé à l'avance : les bouteilles de boissons gazeuses pour le corps de la fusée et sa coiffe, le carton pour les ailerons et les pailles pour la "rampe de lancement". Les enfants découpent les ailerons puis les décorrent. Les pistolets à colle chaude sont utilsés pour fixer ceux-ci à la fusée ainsi que les pailles. Tout est joliment décoré et chaque fusée reçoit son nom de baptême. Nous sommes prêts pour le lancement qui se déroulera vendredi...
23 mai 2024 : on fabrique des piles à l'école Pauline Kergomard de Guilers
La classe de CM1 de Nathalie et celle de CM1-CM2 d'Isabelle ont souhaité travailler sur l'électricité. Les élèves connaissent évidemment l'électricité qu'ils utilisent quotidiennement. Qu'est-ce l'électricité ? Comment la produit-on ? Quelles solutions pour une énergie électrique propre ? Les enfants ont bien sûr de bonnes réponses à ces questions car ils écoutent les adultes en parler autour d'eux. Mais il faut quand même approfondir...
Après avoir parlé rapidement d'éléments d'un circuit électrique, nous allons aujourd'hui expérimenter autour d'un générateur qu'ils ont l'habitude de manipuler pour la plupart, les piles. Qu'est-ce qu'une pile ? De quoi est-elle constituée ? On parle des électrodes et de l'électrolyte et arrive la question de la fabrication d'une pile. Ces trois éléments sont nécessaires. Deux types de piles vont être fabriquées : une pile avec des électrodes en cuivre et en zinc dont l'électrolyte est une pomme de terre et l'autre avec des pièces recouvertes de cuivre, des feuilles d'aluminium et du carton trempé dans de l'eau salée. Nous allons essayer d'allumer une LED dont la tension de seuil est de 2,3 V. L'utilisation d'un multimètre permet aux élèves de vérifier la tension aux bornes de leurs piles. Un élément "pomme de terre, électrodes" possède une tension de 0,8 V environ. Pour allumer la LED il faudra associer en série trois ou quatre morceaux de pomme de terre équipés de leurs électrodes et reliés par des petits fils électriques. C'est gagné les LED s'allument les unes après les autres.
Pour l'autre pile, on associe des triplets pièce, carton, papier aluminium et on mesure la tension aux bornes de la pile obtenue avec les 8 blocs élémentaires réalisés. Pour certains groupes, la tension approche les 3 V ce qui est suffisant pour allumer les LED.
Le pari a été tenu d'allumer les petites LED avec toutes les piles réalisées. Un petit bilan sera réalisé avec les maîtresses.
22 mai 2024 : quand les patates produisent du courant électrique !
Première séance avec les élèves de CE1 de Fred à l'école Sanquer de Brest. Célestine a posé une question au maître lors d'une précédente séance concernant les causes du réchauffement climatique. Fred profite de mon accompagnement pour mettre en place une séquence de trois séances sur une des causes du réchauffement de la Terre et sur des moyens de le limiter.
Nous échangeons lors de cette première rencontre sur ce que les élèves savent sur cette importante question qui les concerne au premier titre. On évoque les causes de cette élévation globale des températures qui nous amène naturellement à parler des activités industrielles des hommes depuis le XVIIIe siècle. Mais comment peut-on aujourd'hui réduire l'impact de nos activités ? La solution d'une énergie plus respectueuse de l'environnement est citée et notamment, dans l'esprit des enfants, les solutions pour produire de l'énergie électrique moins polluantes. Nous aurons l'occasion, au cours de la séquence, d'étudier les solutions couramment utilisées aujourd'hui, comme le solaire ou l'éolien.
Nous avions prévu ce matin d'expérimenter autour de la présence de gaz carbonique dans l'atmosphère généré par les activités humaines, mais malheureusement l'absence de soleil a compromis nos espoirs que nous gardons pour les deux prochaines séances.
Nous avons alors décidé de travailler autour de l'énergie électrique et de commencer par aborder ce thème en créant un générateur de type pile avec une pomme de terre. Les élèves découvrent ainsi l'utilisation d'un multimètre pour mesurer la tension aux bornes d'un dipôle électrique, le fonctionnement d'une pile avec des électrodes (cuivre et zinc dans notre cas) et un électrolyte, la mise en place d'un circuit électrique avec une diode électroluminescente et un interrupteur.
Les enfants, en groupe, construisent un premier élément de pile avec, tout d'abord, un morceau de pomme de terre et deux électrodes de nature différente. Une mesure donne une tension d'environ 0,8 V. Ils devinent rapidement que si on assemble deux éléments de pile (en série), la tension va être de 1,6 V. En fait, il nous faudra assembler 4 éléments de pile pour voir s'éclairer la DEL qui a une tension de seuil de 2,8 V environ. Le test avec les quatre morceaux de pomme de terre est concluant : la diode s'éclaire.
Fred réalisera un petit bilan et retravaillera les notions abordées avec ses élèves avant la deuxième séance. Un schéma de l'expérience finale sera demandé aux enfants.
16 avril 2024 : les français, les italiens et les tchèques vivent leur journée de science à Misilmeri (près de Palerme)
C’est l’aboutissement de plusieurs journées de travail pour les petits concarnois de CM1-CM2 de l’école notre-dame du sacré cœur dans le cadre d'un échange Erasmus monté par Laurence et Barbara. Aujourd'hui, c'est la journée dédiée à la science en partenariat avec les Amis de la main à la pâte et l'INAF.
Un beau programme en perspective :
- Ileana et Mario, deux astronomes de l’observatoire de Palerme (INAF) vient présenter un voyage dans le système solaire et aussi sur les exoplanetes. Cet exposé remplace au pied lever l’observation prévue du soleil. En effet, il n’a pas plu depuis plusieurs mois à Palerme, mais aujourd’hui, il pleut…
- présentation par les français des recherches et expériences faites durant l’année par les élèves de Laurence autour du grand savant de l’antiquité, Archimède ;
- présentation par les siciliens des recherches faites sur les volcans et notamment l’Etna ;
- quizz interactif préparé par Barbara, notre hôte, sur les volcans ;
- expérience par groupes constitués en mélangeant les trois nationalités autour d’une éruption volcanique.
C’est évidemment une journée très chargée mais tellement riche que les enfants n’ont pas vu la journée passer.
Présentation en anglais des expériences autour d'Archimède par les élèves concarnois
Pi
Alidade
Vis d'Archimède
Leviers et balances
Poulies et engrenages
Poussée d'Archimède
Voyage dans le système solaire par Ileana Chinnici
Les exoplanètes par Mario Guarcello (INAF)
Présentation, jeu et expérience autour des volcans par les élèves de Misilmeri
Elle aura également été un moment d’échanges entre les enfants qui ont pu communiquer entre eux en anglais notamment lors de l’expérience sur les volcans. Les élèves français ont pu marcher sur les roches volcaniques de l’Etna le dimanche précédent et certains parmi eux se sont intéressés aux différents types de roches et ont acheté des échantillons qu’ils observent avec envie.
Comme ils ont travaillé sur des inventions d’Archimède, nous sommes également aller à Syracuse pour découvrir la ville natale du savant. Nous sommes évidemment passés sur la place Archimède et nous avons visité l’ancienne cité de Syracuse.
11 avril 2024 : les élèves de CM1-CM2 de Gwen et ceux de GS de Cécile accompagnés par des résidents du foyer Pen ar c'hoat Don Bosco de Guilers fabriquent des engins flottants à l'école sainte Thérèse
C'est dans le cadre d'un bel échange entre des élèves de l'école sainte Thérèse de Guilers et des résidents du foyer Pen ar C'hoat que l'idée de réaliser des engins flottants et propulsés a germé. Neuf équipes ont été constituées avec des élèves de CM et ceux de GS. Les résidents sont en observation et certains participent à la fabrication. Sept parents nous aident pour la fabrication des bateaux.
Après une première phase rapide de consignes et d'interrogations sur les techniques utilisées pour propulser un navire, les élèves doivent schématiser le bateau qu'ils veulent construire avant de prendre du matériel présent dans les deux salles utilisées. Les idées fusent notamment pour la propulsion : voile, hélice, jet d'air... les enfants, accompagnés par les adultes, découpent, assemblent, collent, plient les matériaux à disposition. Certains se débrouillent vraiment très bien et construisent trois ou quatre bateaux à propulsions différentes au cours de l'heure et demi de l'activité qui se déroule dans une très bonne ambiance.
Les tests sont effectués dans un petit bac afin de vérifier que les engins flottent et se déplacent avec le moyen utilisé...
11 avril 2024 : on parle de nappe phréatique et de percolation avec les GS/CP de Julie à la Providence et l'on construit un pluviomètre.
Pour conclure la séance précédente, autour de l'ellipse, les GS/CP de Julie se remémore le travail de la précédente séance et évoque l'expérience d'absorption de l'eau par le sable dans un bocal. Comme le sable était un peu moullié la dernière fois, j'ai refait l'expérience et filmé celle-ci afin que les élèves voient bien la percolation de l'eau dans le sable (l'analogie avec l'eau qui passe à travers le café présent dans un filtre est vite faite et le mot percolation fait désormais partie du vocabulaire des élèves.
Nous terminons la séquence sur le cycle de l'eau avec la fabrication d'un pluviomètre élémentaire avec une bouteille en plastique coupée en deux. On explique aux élèves que cet instrument sert aux météorologues pour connaître la quantité de précipitations tombées. Les instruments sont marqués avec la hauteur en centimètre et les élèves pourront effectuer des mesures quotidiennes pour évaluer la quantité d'eau tombée en 24 h par exemple. Il ne restera plus qu'à placer les pluviomètres et attendre que la pluie tombe...
11 avril 2024 : tir des fusées des CE1-CE2 de la classe d'Anne-Marie
L'heure tant attendue du tir des fusées à eau que les élèves de CE1-CE2 d'Anne-Marie ont réalisées est arrivée. Nous avions oublié de coller les pailles pour la rampe de lancement ! Heureusement que Marie-Neige a accepté que l'on utilise celles qu'elle avait collé en guise de rayons du soleil et qui servait aussi de cadran solaire... Mais les élèves avaient très bien décoré leur engin.
Décollage !
8 avril 2024 : nous poursuivons l'édification de notre pyramide avec les CE1 d'Élisabeth à l'école Per Jakez Helias
Les groupes ont réalisé, lors de la dernière séance, des tubes de papier journal pour construire une pyramide. Certains tubes ne sont pas assez rigides car les enfants n'ont pas assez serré la feuille lors de l'enroulement du tube. Les adultes présents montrent la technique afin que les tubes soient suffisamment fins en les enroulant sur des batons de petit diamètre. Les élèves s'en donnent à cœur joie !
Munis de pas mal de tubes nous allons construisons des pyramides triangulaires élémentaires qui sont assemblées pour obtenir une plus grande. Nous utilisons du ruban adhésif pour joindre les tubes. Les enfants sont fiers de l'érection de leur belle pyramide. Certains tubes n'étant pas assez rigides, la pyramide est un peu penchée par la flexion de ceux-ci.
Nous terminons la séance avec un petit bilan du travail réalisé et nous discutons des problèmes rencontrés. Nous leur demandons notamment combien de tubes ont été nécessaires pour la construction. Un petit calcul leur permet de trouver la valeur de 60, ce qui est correct ! Quand on fait des sciences, on fait des mathématiques, mais aussi de l'histoire car nous évoquons, évidemment, les pyramides égyptiennes et nous parlons de leurs bases carrées contrairement à la nôtre à base triangulaire. Les enfants sont prêts à continuer le travail et construire une pyramide encore plus grande !
8 avril 2024 : ça roule pour les élèves de Jeanne
Aujourd’hui nous terminons les engins roulants débutés lors de la séance précédente. Certains groupes sont bien avancés et cherchent à optimiser leur machine ; les autres s’activent pour être au rendez-vous du lâcher sur le plan incliné.
L’utilisation d’un ballon de baudruche pour la motorisation fait florès ; par ailleurs, certaines roues ont encore du mal à tourner : tout le monde n’a pas opté pour le pic à brochette dans la paille qui est un des ingrédients du succès.
Les équipes vont tenter leur chance et le défi d’aller le plus loin commence. Les deux machines les mieux réussies occupent les deux premières places… un débriefing est réalisé à l’issue pour connaître les causes de leur succès.
8 avril 2024 : on fabrique et on tire les fusées des élèves de GS-CP d’Elsa à Pleyben
La fin de la dernière séance a amené les enfants à dessiner leur fusée après quelques hypothèses sur leur mode de fonctionnement.
L’activité de la fabrication des engins est toujours un moment fort car l’objectif de la fusée la plus performante les pousse à chercher à les optimiser. La décoration des ailerons n’est pas en reste non plus : chaque groupe veut avoir la plus belle fusée !
Les sept engins terminés, il faut passer maintenant au tir. C’est le moment tant attendu ! Sur les sept fusées, la moitié a été tirée avec succès ; les deux autres n’ont pas réussi leur décollage, mais tous les enfants ont pu assister aux tests et voir quelques machines s’envoler !
4 avril 2024 : où va l'eau quand il pleut, il neige ou il grèle ?
Les élèves de GS-CP de Julie vont devoir émettre des hypothèses sur cette question. Voici donc la reproduction par Julie de celles-ci.
Comme la période est malheureusement propice aux inondations dans plusieurs régions, on les interroge également sur cette question (voir ci-dessus).
La dernière phrase proposée par Côme, nous amène à les faire réfléchir sur sa remarque. Comment l'eau va-t-elle s'arrêter ? Pour nous, l'objectif est de leur montrer que certaines roches souterraines sont imperméables et permettent aux nappes phréatiques d'exister. Nous proposons alors une expérience en groupe pour comprendre ce qu'il se passe. Une certaine hauteur de sable est déposée dans un bocal et les enfants doivent progressivement mettre de l'eau sur le sable. Au début ils observent que le sable absorbe l'eau et qu'à partir d'un certain moment, il ne peut plus retenir l'eau qui surnage et crèe une "inondation". Le fond du bocal représente la roche imperméable.
Les élèves doivent alors représenter l'expérience. Un retour et une conclusion seront réalisés la semaine prochaine.
4 avril 2024 : c'est au tour des CM1 de Guillaume de coder avec Scratch
Après les CM2 de Guillaume à la Providence, mardi dernier, les CM1 découvrent la programmation avec Scratch. Là encore, la prise en main est pluôt aisée dans l'ensemble et certains se sentent rapidement à l'aise et utilisent les blocs de lignes de codage avec facilité. Il faut dire que le logiciel est conçu pour un apprentissage d'un langage de programmation de manière presque autonome.
Une liste de petits exercices mettent les élèves en progression dans les instructions de mouvements, d'événements et de contrôles. Comme leurs camarades de CM2, ils sont amenés à réaliser un petit jeu pour lequel ils doivent programmer des instructions de déplacements à l'aide de flèches qu'ils importent de la collection de lutins présents dans le logiciel. Ils peuvent ainsi commander un scaphandrier dans un environnement marin.
Nous n'avons malheureusement pas pu terminer le jeu en utilisant les variables temps et score, mais les principaux éléments de base ont pu être mis en œuvre durant la séance.
2 avril 2024 : en moyenne section avec Hélène et Stéphanie, on observe les petites bêtes du jardin
La séquence se déroule sur 4 séances de découverte de petits animaux dans le jardin de l'école.
Quels petits animaux peut-on trouver dans le jardin de l'école ?
Voici les hypothèses des enfants.
Les élèves sont allés en groupe au mois de mars observer et récolter des petites bêtes. Ils ont pu apporter, tour à tour, des cloportes, des vers de terre, une araignée et une coccinelle.
Ce matin seuls deux verres de terre et un cloporte ont été rapportés.
C'est l'occasion pour les enfants de les observer de près avec leurs yeux mais aussi grâce à un microscope numérique...
C'est aussi l'occasion de les dessiner et de connaître les noms de parties du cloporte, ce crustacé terrestre.
cloporte
ver de terre
2 avril 2024 : les CM2 de Guillaume s'initient au codage
Le MIT a créé l'excellent logiciel Scratch qui permet aux enfants de coder à l'aide de blocs et de façon "presque" intuitive. C'est pour eux l'occasion de manipuler des instructions que possèdent les langages de programmation impératifs, et ce, de manière adaptée aux enfants de 10 ans. Le langage ScratchJR, plus simple, est, quant-à-lui plus approprié pour des élèves de GS, CP et CE.
Leur mission est de créer un petit jeu dans lequel un plongeur sous-marin attrape des animaux marins le plus rapidement possible. Ils sont ainsi amenés à manipuler de personnages, à les faire avancer, s'orienter, se positionner aléatoirement mais aussi à créer des variables (score et temps), à utiliser des boucles et prévoir des tests. Le jeu est inspiré du rover martien présent sur le site de la fondation La main à la pâte.
Quelques petits exercices sont proposés au début de l'activité pour découvrir le logiciel.
Les élèves programment sur tablettes et sont amenés à créer des flèches (sprites ou lutins) qui réalisent les opérations de déplacement et d'orientation du plongeur
28 mars 2024 : pourquoi fait-il plus chaud en été qu'en hiver ?
Pour faire suite au travail de la semaine dernière sur les saisons, les élèves de CP-CE1 vont tenter de répondre à la question. Quelles sont leurs hypothèses ? Marie-Neige les note au tableau.
Nous allons amener les élèves, en groupe, à tester une des hypothèses, celles concernant l'inclinaison de la Terre par rapport à son plan de révolution autour du Soleil. Les élèves projettent la lumière d'une lampe de poche (représentant la lumière du Soleil) sur une feuille à petits carreaux dans trois situations angulaires différentes (verticale, inclinée vers la lampe, inclinée dans l'autre sens). Ils doivent ensuite tracer sur la feuille la frontière de la zone éclairée dans les trois situations avec des couleurs différentes. Ils dénombrent ensuite le nombre de carreaux à l'intérieur des trois frontières tracées.
Les élèves viennent ensuite noter leurs résultats au tableau. Ils ont mis des points dans dans les carrés complets à l'intérieur de la frontière de la zone éclairée.
On constate que trois groupes ont des résultats conhérents et que les autres ont dû réaliser des erreurs de manipulation : c'est de la science expérimentale ! Dans l'ordre croissant, on doit avoir le nombre de carreaux intérieurs suivant : feuille penchée vers l'avant, feuille verticale, feuille penchée vers l'arrière. La première situation correspond à l'été, la deuxième aux équinoxes, la troisième à l'hiver.
Plus la tâche est grande, plus la même quantité d'énergie se répand sur une grande surface et moins il fait chaud. C'est la réponse à la question posée : l'inclinaison de la Terre est la cause de la différence de températures (ce n'est pas la proximité d'avec le Soleil).
28 mars 2024 : avec Anne-Marie aussi on fabrique des fusées à eau
Les fusées à eau ont beaucoup de succès ! Nous allons réaliser des fusées à eau avec les élèves de CE1-CE2 d'Anne-Marie. Ils connaissent beaucoup de choses sur le sujet et savent, pour beaucoup le principe de leur fonctionnement : propulsion par réaction ou stabilité avec les ailerons sont cités par les élèves.
La fabrication peut débuter avec les bouteilles de boissons gazeuses, le carton, la colle, les paires de ciseaux. Là encore beaucoup d'activités qui mènent vite au résultat. Les tirs seront effectués plus tard...
28 mars 2024 : pourquoi les icebergs flottent-ils ?
Les élèves de GS-CP de Julie à la Providence à Brest doivent se pencher sur cette question difficile pour les élèves de ce niveau, mais nous allons quand même tenter de comprendre ce qu'il se passe. L'analogie est faite avec le glaçon dans un verre.
Nous allons mettre en place une expérience pour expliquer le phénomène. Les élèves sont divisés en six groupes et chacun d'entre-eux dispose d'un petit récipient dans lequel a été mis de la glace pilée et du gros sel. Un thermomètre montre la température du mélange qui descend pour certains groupe à -14 degrés celcius. Un élève du groupe prend une petite seringue et aspire 1 cL d'eau dans un bocal. Celle-ci est plongée dans le mélange réfrigérent et on attend de voir ce qui arrive à l'eau dans la seringue. Les élèves sont amenés par Julie à dessiner l'expérience en cours. Au bout d'une dizaine de minutes, les élèves sortent la seringue et s'aperçoivent que l'eau contenue a gelée et en plus que le volume de glace fait maintenant plus de 1 cL (aux environs de 1,2 cL).
Le volume occupé par la glace est plus grand que celui occupé par l'eau liquide. C'est pour cette raison que les glaçons flottent sur l'eau ou que les icebergs flottent sur la mer.
25 mars 2024 : les couleurs se décomposent et changent de couleurs avant la fabrication de structures en papier journal
En guise de conclusion pour la classe de CE1 d'Élisabeth sur la décomposition des couleurs réalisée la semaine passée, nous montrons aux élèves, dans un premier temps, la décomposition d'une lumière blanche à l'aide d'un prisme, puis à l'aide d'une ampoule pouvant éclairer de différentes couleurs un damier coloré dans une boîte sombre, les couleurs obtenues qui ne sont plus les mêmes... Une réflexion est menée autour des couleurs primaires et secondaires et les enfants découvrent que les couleurs du damier réfléchissent la même couleur que la lumière incidente si elle possède la couleur primaire dans sa constitution. Les autres couleurs du damier restent noires.
Pour la suite de la séance, Élisabeth a choisi la construction de structures tubulaires avec du papier journal. Les enfants sont intrigués au départ, mais après leur avoir montré la manière de rouler les feuilles de journal pour obtenir des tubes fins, l'activité les motive vraiment et toutes les équipes préparent des tubes qui seront assemblés la prochaine séance sous la forme de pyramides.
25 mars 2024 : les engins roulants sont aussi dans la classe de CP-CE1-CE2 de Jeanne...
Même travail que chez Elsa : beaucoup d'idées fusent mises sous la forme de dessins. Le matériel est choisi, puis les élèves, en groupe, s'activent à créer le bolide le plus efficace. Tout le monde met la main à la pâte ; les adultes présents utilisent les outils plus dangereux et mettent de la colle chaude avec le pistolet.
Dans la classe l'accent est également mis sur le fait que les roues doivent tourner et non glisser pendant le test qui sera réalisé lors de la prochaine séance...
25 mars 2024 : fin de la fabrication des engins roulants chez Elsa à Pleyben et lancement du projet sur les fusées
Tous les engins n'ont pas été terminés lors de la séance précédente ; il est encore temps de peaufiner et de revoir les problèmes de roulement de certains.
Il faut maintenant passer au tests ! Les sept engins sont prêts à être lachés depuis une courte rampe : lequel ira le plus loin ? Ce sont les équipes 6 et 7 qui ont le mieux réussies l'épreuve.
Ils avaient bien pensé à glisser un pic à brochettes entraînant les roues dans une paille fixée au châssis pour optimiser le roulement. Un groupe a utilisé un ballon gonflé pour améliorer la propultion en utilisant l'éjection de l'air, mais comme le roulement des roues n'était pas des meilleurs, ils n'ont pas réussi à gagner l'épreuve.
La fin de la séance a permis de réaliser un bilan du travail et à présenter le nouveau défi autour des fusées à eau. Bien évidemment une phase d'hypothèses sur le fonctionnement de celles-ci a été engagée et les élèves sont prêts à se lancer dans la fabrication lors de la prochaine séance...
22 mars 2024 : on continue la fabrication des instruments des stations météo de la classe de CM1-CM2 de Marion
Nous poursuivons la réalisation des instruments de mesure des stations météo...
22 mars 2024 : la question du jour avec les élèves de GS-CP de Julie à la Providence : pourquoi pleut-il ?
Les élèves de Julie ont déjà réfléchi à la question " Où trouve-t-on de l'eau dans la nature ? " ; ils ont émis leurs hypothèses.
Hypothèses des élèves
Dessin d'hypothèses des élèves
Après avoir rappelé leur travail précédent, nous leur soumettons trois nouvelles questions.
Les réponses ci-dessus ont fusé. Nous leur proposons de "fabriquer" de la pluie comme dans la nature. Nous disposons d'une bouteille d'eau contenant de la glace ; elle est attachée horizontalement à une chaise. Nous plaçons une bassine d'eau chaude sous la bouteille et nous observons la buée monter et la condensation des gouttes d'eau sur la bouteille ; elles grossissent rapidement et certaines commencent à tomber comme la pluie. C'est le cycle de l'eau que nous retravaillerons la semaine prochaine. Nous avons évoqué la formation du nuage et sa similitude avec le brouillard. Nous avons également parlé du refroidissement de l'air au fur et à mesure que l'on monte qui est représenté ici par la glace dans la bouteille.
Les élèves sont conviés à dessiner l'expérience et à nommer les éléments de celle-ci en essayant de mettre en évidence le phénomène d'évaporation, de condensation et de chute des gouttes...
21 mars 2024 : j'allume une led grâce à mon éolienne en CE1-CE2 avec les élèves d'Anne-Marie...
Aujourd'hui nous allons fabriquer une petite éolienne pour alimenter une petite diode. Les élèves connaissent bien les éoliennes qu'ils peuvent observer nombreuses dans les environs de Brest. Mais savent-ils comment elles fonctionnent ? Ils voient bien la rotation de pales autour de l'axe de l'hélice mais ne savent pas comment cet ensemble produit de l'électricité. Je leur montre un petit moteur électrique et le met en rotation avec une alimentation. Je leur montre ensuite que ce moteur peut générer de l'électricité en faisant tourner son rotor grâce à un autre moteur monté tête-bèche. La led s'allume bien.
À eux maintenant d'en faire autant mais en construisant un rotor qui captera le plus de vent (généré par un gonfleur électrique). Nous leur donnons le matériel pour la fabrication : carton, papier épais, bouchons en liège, pics à brochettes... Je leur montre également la réalisation dans du papier épais d'un rotor à 2, 3, 4 et 5 pales. Les élèves s'activent pour réaliser le rotor le plus performant !
Vient le moment des essais qui se poursuivra la séance suivante. Un multimètre est branché aux bornes du moteur (devenu alternateur, pour l'occasion) pour mesurer la tension et déterminer le rotor le plus performant. La tension maximale obtenue pour le moment est 1,35 V. Qui fera mieux la semaine prochaine ?
21 mars 2024 : le jour, la nuit, les saisons ; beaucoup de questions autour de ces mots par les élèves de CP-CE1
Pour aborder cette thématique avec les élèves de Marie-Neige à la Providence à Brest, nous commençons par poser quelques questions sur la raison de l'alternance jour-nuit. Les élèves, qui ont déjà travaillé sur cette question, connaissent le mouvement de rotation de la Terre autour de son axe. Je leur présente une autre solution possible qui est celle qui semble plus évidente, c'est-à-dire la rotation du Soleil autour de la Terre. Les élèves dont l'un représente la Terre et l'autre le Soleil expérimente en binôme les deux solutions. Nous rejetons la seconde en leur expliquant que la science a déjà tranché...
Nous travaillons ensuite sur la durée de la journée en calculant, pour quelques mois de l'année en cours, la durée entre le lever et le coucher du Soleil. Ils constatent rapidement, mais ils le savaient déjà, que la durée de la journée varie entre les saisons. Mais pourquoi cette variation ? À l'aide d'une mappemonde, nous expliquons que l'axe de rotation de la Terre est incliné (nous n'ajoutons pas, par rapport au plan de l'écliptique). Nous insistons sur le fait que la direction de cet axe demeure constant au cours d'une année. Les élèves savent que la Terre tourne autour du soleil en une année.
Les élèves expérimentent alors, par groupe de quatre avec l'aide d'un adulte, la durée de la journée aux solstices et aux équinoxes. La Terre est une balle en mousse, le Soleil une lampe de poche, la ville de Brest est située sur la balle par une punaise. La lampe éclaire la balle et nous effectuons une rotation de celle-ci et lorsque la punaise est éclairée, un élève pose son marqueur près de la punaise, on tourne la balle et on lève le marqueur quand la punaise n'est plus éclairée. Les élèves constatent alors que la durée de la journée est différente aux solstices, avec les équinoxes également, mais que les deux équinoxes ont la même durée.
La séquence continuera la semaine prochaine où nous expliquerons pourquoi il fait plus chaud en été qu'en hiver de manière expérimentale...
21 mars 2024 : conclusions du travail réalisé dans la classe de CM1-CM2 de Guillaume
Nous avions travaillé sur les cractères sur la lune lors d'une séance précédente. Les élèves, en groupe, ont lâché des billes et des calots à différentes hauteurs dans des saladiers remplis de semoule. Ils ont mesuré les diamètres des cratères. Lors de la mise en situation, les hypothèses principales émises par les élèves étaient que le diamètre des cratères dépendait de la hauteur du lâcher, de sa vitesse d'impact, du diamètre et de la masse de la bille. Nous avions convenu que la vitesse d'impact serait mesuré par la hauteur du lâcher, plus simple à mesurer...
Des tableaux ont été complétés par les groupes et l'analyse des résultats a été faite en commun à l'aide d'un diaporama que j'ai réalisé avec des expériences personnelles. Ceux-ci sont présentés dans le fichier en lien à cet article.
Nous avons beaucoup insisté sur la démarche utilisée et sur le fait que lors des expériences, il faut bien prendre garde à ne changer qu'un seul paramètre à chaque fois.
19 mars 2024 : les fusées des grandes sections de Cécile et Clémence décollent et planent loin !
J'étais très attendu par les grandes sections de Cécile et Clémence à l'école sainte Thérèse de Guilers. Mais avant de fabriquer et de faire décoller les engins, il faut comprendre un peu comment ils fonctionnent. Les élèves ont quelques idées : ils ont déjà vu des fusées à la télévision... ils ont même du vocabulaire précis pour certains qui évoquent le mot "propulseur". Avant de détailler la fabrication nous évoquons la notion de réaction en parlant du ballon de baudruche gonflé sur lequel est fixé un morceau de paille à travers lequel est placé un fil tendu : ils comprennent que l'air est éjecté vers l'arrière et que le ballon va dans l'autre sens.
Place maintenant à la fabrication : des bouteilles d'eau gazeuse, du carton, de la colle et beaucoup d'idées pour la décoration et le nom de leur fusée... 8 groupes de 4 élèves réalisent donc 8 fusées ; heureusement que nous sommes 5 adultes dans la classe qui est bien animée pendant cette phase.
Vient maintenant l'heure tant attendue du lancement. D'autres classes, qui ont su que nous allions procéder au tir, veulent y assister. De l'eau et une pompe à pied et voilà les huit engins qui décollent l'un après l'autre !
Mission accomplie pour les grandes sections de Cécile et Clémence ! Merci à tous les adultes !
18 mars 2024 : des ponts en papier et en spaghettis pour les CP-CE1 de Jeanne
Comment fabriquer un pont qui résiste à une masse de 60 grammes avec une feuille de papier : tel est le défi lancé aux élèves ? Je leur explique que pour que le pont supporte cette masse, il doit être suffisamment rigide et que cela peut être obtenu à l'aide de pliages...
Après avoir montré des ponts réels, les élèves, par groupe, construisent des ponts à l'aide de spaghettis. Je leur propose une construction en treillis pour la rigidité, mais le résultat laisse à désirer car les jonctions en patafix ne tiennent pas bien. On utilise un pistolet à colle : c'est mieux, mais ce n'est pas adapté aux élèves. Ils proposent alors leurs solutions à l'aide de deux couches de spaghettis joints. Le résultat est là car la masse de 60 grammes ne fait pas fléchir leurs ponts. Félicitations à eux : ils ont réussi le défi !
18 mars 2024 : on décompose les couleurs dans la classe des CE1-CE2 d'Élisabeth
Les couleurs ! Les enfants en connaissent un rayon ! Ils savent associer des couleurs pour en créer de nouvelles, mais c'est moins courant pour eux de décomposer une couleur pour voir les couleurs initiales...
Nous allons utiliser la chromatographie en déposant des bandes de papier filtre sur lesquelles seront dessinés deux points de couleurs différentes dans des verres contenant de l'eau salée. Les groupes préparent les échantillons et les mettent dans les verres. La capillarité fait rapidement son effet et les enfants découvrent les couleurs qui montent et se décomposent sur le papier filtre. Pendant l'expérience, les élèves la dessinent et expliquent ce qu'ils observent.
À l'issue, une explication est proposée, on parle de couleurs primaires et secondaires, et je leur montre, grâce au microscope numérique, des rectangles colorés sur l'écran d'ordinateur. Ils observent les pixels composés des trois grandeurs primaires, rouge, vert et bleu et constatent ceux qui sont allumés en fonction de la couleur observée. Ils notent particulièrement que le blanc est un assemblage de rouge, de vert et de bleu.
La séance sera poursuivie la semaine prochaine avec la décomposition de la lumière à l'aide d'un prisme et le changement de couleurs des objets quand on les éclaire avec de la lumière colorée.
18 mars 2024 : ça roule dans la classe d'Elsa !
Aujourd'hui je suis à l'école Per Jakes Helias de Pleyben. Au programme des GS-CP la fabrication d'engins roulants avec le défi d'aller le plus loin possible pour le bolide lâché du haut d'un plan incliné. Les enfants par groupe dessinent leur engin puis prennent le matériel (bouchons, carton, pics à brochettes, pailles...) pour tenter de gagner le défi. Tout le monde s'active et monte plus ou moins bien le petit engin. Les quatre adultes présents découpent et collent à la demande. Le test des engins aura lieu la semaine prochaine...
11-15 mars 2024 : Le projet "Archimède" pour le voyage en Sicile est presque terminé...
Les élèves de Laurence ont vraiment bien travaillé. Après les hypothèses, les expériences réalisées en février, les six groupes ont écrit leurs diaporamas en français sur les thèmes en lien avec les inventions et travaux d'Archimède :
les poulies et les engrenages ;
les leviers et les balances ;
la poussée d'Archimède ;
le nombre pi ;
la vis d'Archimède ;
les alidades.
Il reste à traduire les diaporamas en anglais et à s'entraîner pour la présentation (en anglais) dans 4 semaines aux correspondants siciliens (ainsi qu'aux portugais et turques qui seront également présents à Palerme). L'aide de Lydia est précieuse ici.
Leurs présentations seront également faites avec des posters que les élèves ont peaufiné avec Laurence.
Un vrai travail scientifique qui mérite vraiment d'être présenté à nos amis siciliens le mois prochains.
Félicitations aux élèves de CM1-CM2 de Laurence !
15 mars 2024 : mon bolide roule très loin !
Dans la classe des CP-CE1 de Laëtitia, nous construisons des engins roulants les plus efficaces possibles au vu de la distance à parcourir... Le défi est lancé et les élèves doivent tout d'abord réfléchir à la construction de leur engin. Ils ont à leur disposition plein de matériel qu'ils peuvent utiliser à loisir. Nous intervenons pour quelques perçages, coupages et collages... mais l'essentiel est réalisé par les élèves.
S'est posé le problème de la rotation des roues et de la propulsion de l'engin. Plusieurs ont eu l'idée d'utiliser une paille pour permettre la rotation des roues liées à un axe (pic à brochettes) par rapport au châssis. Pour la propulsion, certains ont pensé à utiliser un ballon de baudruche pour fabriquer un engin à réaction que nous n'avons malheureusement pas eu le temps de tester.
14 mars 2024 : les formes fractales dans la nature et en mathématiques
Jean-Nicolas a eu l'excellente idée de présenter les formes fractales à ses élèves de CE2-CM1-CM2. Ce n'est pas si courant d'aborder ces drôles de figures avec des élèves de primaire...
On définit tout d'abord une forme fractale par la répétition d'un motif à toutes les échelles (auto-similarité) puis on présente des images et des objets réels aux formes fractales (choux fleur et romanesco, pousse-pieds) que l'on observe au microscope numérique.
Nous passons ensuite à la réalisation de formes mathématiques. Trois exemples ont pu être réalisés par les élèves :
flocons de von Koch ;
pliage fractal ;
pyramide de Sierpinski.
Construction de la pyramide de Sierpinski
14 mars 2024 : de quoi dépend le battement d'un pendule ?
C'est la question qu'avec Céline nous posons aux élèves de CE2-CM1 de sa classe. Après un premier échange autour du rythme, nous évoquons le battement d'un pendule (professeur Tournesol, horloge...) et les paramètres qui intervienne dans sa période d'oscillations. Les hypothèses des élèves sur ces paramètres sont :
la masse du pendule ;
la longueur du pendule ;
l'angle initial du pendule ;
le point d'attache du pendule.
Nous leur proposons de réaliser des expériences, tout d'abord à masse constante en faisant varier la longueur puis à longueur constante en faisant varier la masse. Les élèves construisent donc deux tableaux et déterminent le temps mis par le pendule pour faire 1 ou 2 oscillations. Les ordres de grandeur des résultats obtenus sont cohérents, parfois même très corrects, mais des erreurs de mesure ont évidemment été commises avec des enfants de cet âge.
Le conclusion que nous en faisons est que la masse du pendule n'intervient pas dans la période des oscillations alors que la longueur de celui-ci modifie cette dernière.
Pour conclure la séance nous leur proposons deux expériences que je réalise sur le son qui est aussi un battement. Tout d'abord, avec l'application fizziq nous visualisons la période d'oscillation du La 440 Hz émis par un diapason puis celle identique du La d'un piano. Ils visualisent ensuite celle du La une octave au-dessus qui vaut donc 880 Hz. Ils visualisent la forme sinusoïdale de l'oscillation identique au battement d'un pendule. La seconde expérience montre que l'air est indispensable pour entendre un son : un smartphone émettant une musique est placé dans un sac dans lequel on enlève l'air à l'aide d'une pompe à vide et ils constatent que le son. diminue au dur et à mesure que l'air est retiré du sac.
14 mars 2024 : c'est la journée de pi !
12 mars 2024 : la journée des fusées !
Aujourd'hui les CP-CE1 de Rolland et le CP de Cathy vont comprendre comment fonctionne une fusée, en construire une et surtout la lancer dans les airs !
Bien sûr la plupart des élèves ont vu une fusée, mais savent-ils comment elle peut s'élever dans les airs ? Après quelques échanges, des mots comme "gaz" ou "propulseur" sont énoncés par des enfants. On évoque la réaction et on explique le phénomène à l'aide d'un ballon de baudruche gonflé qui réagit quand on lache l'air qu'il contient...
On regarde ensuite les éléments qui constituent la fusée que nous allons construire : bouteilles d'eau gazeuse pour le corps et la coiffe, carton pour les ailerons, pompe pour gonfler la bouteille, eau pour la propulsion et rampe de lancement...
Les élèves apprécient décorer leur engin et lui donner un nom. Après la construction de la fusée, il faut partir dans la cour de l'école pour les lancements : 11 fusées ont été réalisées et toutes ont réussi à voler... Une belle journée pour des élèves heureux d'avoir mis la main à la pâte...
11 mars 2024 : on fabrique des petites éoliennes avec Marie-Laure
Au programme des CE1-CE2, la réalisation de mini-éoliennes à partir d'un petit moteur électrique. Le élèves sont questionnés sur la fabrication de l'électricité et sont vite amenés à parler des éoliennes mais ils ne savent pas vraiment comment elles fonctionnent. Par groupe ils réalisent le moulinet d'une éolienne à partir d'une feuille cartonnée, d'un bouchon de liège et d'une punaise. Celui-ci est fixé sur le rotor d'un moteur électrique. On branche une led aux bornes du moteur, mais la tension est trop faible pour que celle-ci s'éclaire. On branche alors un multimètre et la tension maximale obtenue lors de la rotation (le vent étant créé par un petit gonfleur électrique) est de 0,1 V.
11 & 12 mars 2024 : des arcs-en-ciel en maternelle chez Hélène, Magali et Veronick
C'est la semaine des sciences à l'école notre dame du sacré cœur à Concarneau. La matinée est consacrée aux maternelles qui vont travailler sur les arcs-en ciel :
avez-vous déjà vu un arc-en-ciel ?
quelles couleurs avez-vous vues ?
quel temps faisait-il ?
quelle est la couleur de la lumière ?
Ces questions préparent les mini-ateliers que nous allons mettre en place pour créer nos propres "arcs-en-ciel". Nous allons proposer quatre manières de décomposer la lumière :
avec des CD-ROMS et les réseaux de leur gravure ;
avec des bulles dans un récipient et une lampe ;
avec des gouttes d'eau sur un verre rempli d'eau et une lampe ;
avec un prisme en verre et une lampe.
Les petits groupes travaillent successivement dans les quatre ateliers et découvrent différentes manières pour décomposer la lumière. À l'issue une petite synthèse est faite autour des couleurs observées et un disque de Newton est présenté qui réalise le mélange des "sept couleurs" de l'arc-en-ciel.
19 février 2024 : quelles sont les grandeurs qui influent sur le diamètre des cratères sur la lune ?
Les élèves de Guillaume sont amenés à réfléchir et expérimenter sur la taille des cratères. Des hypothèses sont émises par les élèves sur les raisons des différents diamètres des cratères sur la lune. Les enfants savent que ce sont les météorites qui s'écrasent sur la lune qui provoquent ces cratères.
Il va s'agir de lâcher des calots de différents diamètres (et masses) depuis des hauteurs comprises entre 20 cm et 180 cm dans des récipients remplis de semoule de couscous. Les élèves participent volontiers à l'activité en remplissant un tableau indiquant le diamètre du cratère en fonction de la hauteur du lâcher pour les différentes boules. On utilise des compas, règles, mètres rubans pour effectuer les mesures.
Le bilan de l'activité sera réalisé lors d'une prochaine séance où l'on fera apparaître le concept d'énergie avec la masse et la hauteur du lâcher (énergie potentielle, en l'occurrence).
16 février 2024 : début de la fabrication des instruments de mesure des stations météorologiques avec les élèves de Marion
Les groupes de trois élèves doivent réaliser 6 instruments de mesure présents dans les stations météorologiques : thermomètre, baromètre, hygromètre, pluviomètre, anémomètre et girouette. Ils ont libre choix dans l'ordre de leur travail, l'objectif étant d'y consacrer deux séances. Nous passerons ensuite à l'étalonnage des instruments.
Schémas des instruments
Schémas des instruments
Matériel
Matériel
8 et 9 février 2024 : le projet scientifique de la classe de Laurence (Concarneau) a bien avancé
Deux jours de travail intensif avec les élèves de Laurence autour des 6 thèmes en référence au grand savant de l'Antiquité, Archimède de Syracuse. Ce projet est adossé à un projet plus vaste avec une école de Sicile dans le cadre d'Erasmus +.
6 groupes travaillent sur 6 thèmes différents :
pourquoi un navire flotte-t-il ? (poids et poussée d'Archimède) ;
Archimède peut-il soulever le Monde avec un levier ? (levier et balance) ;
À quoi sert un palan et un engrenage ? (poulie et engrenage) ;
Comment faire avancer des grains ou de l'eau avec une machine en rotation ? (vis d'Archimède) ;
Qu'est-ce que le rapport du périmètre d'un cercle divisé par son diamètre ? (nombre pi) ;
Peut-on viser une étoile avec précision ? (alidade, clinomètre et théodolite)
L'objectif est de répondre à toutes ces questions avec une vraie démarche scientifique et de présenter les résultats aux correspondants de Palerme lors du voyage prévu avant les vacances de printemps.
Présentation des réflexions
Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde !
La poussée d'Archimède
Vérification de l'alidade du clinomètre
Science, langage et mathématiques
26 janvier 2024 : où l'on réalise un bilan de l'ensemble des activités faites sur les états de l'eau et ses changements avec les élèves de CM1 et CM2 de Marion
On refait avec l'ensemble de la classe l'expérience de l'évaporation de l'eau lors du séchage du linge (ici un tissu imbibé d'eau) avec du vent (provoqué par un gonfleur). Un thermomètre est placé derrière le tissu. On relève, comme la semaine dernière en groupe, la température toutes les 30 secondes. Le tableau montre que pendant la phase de séchage (évaporation de l'eau), la température diminue car le changement de phase absorbe de la chaleur au milieu environnant.
résultats de l'expérience
Expérience du séchage
On réalise ensuite une expérience simple de chauffage d'eau jusqu'à la température d'ébullition de 100 degrés à la pression atmosphérique. Les élèves constatent que la température n'évolue plus ensuite même en continuant de chauffer l'eau. À quoi sert alors le maintien du chauffage ? On comprends que ce chauffage sert maintenant au changement d'état de l'eau liquide en vapeur. Mais l'eau peut-elle bouillir à une autre température ? Dans une cocotte minute ? Au sommet du Mont-Blanc ? Qu'est-ce qui, alors, détermine ce changement de température d'ébullition de l'eau ? Le terme de pression ressort de la discussion. Afin de faire bouillir de l'eau à moins de 100 degrés, on réalise l'expérience d'enlever de l'air dans une bouteille à l'aide d'une pompe à vide. Le résultat est flagrant : alors que l'eau chaude (environ 80 degrés) ne bout pas dans la bouteille, le fait de réduire la pression dans celle-ci, la fait bouillir rapidement ; de grosses bulles s'échappe de l'eau...
Une autre expérience du même style est réalisé de l'eau bouillante est placé dans un tube à essai. À l'aide d'un petit chalumeau de cuisine on fait bouillir l'eau et on attend un peu avant de boucher le tube à essai. On le retourne et on verse de l'eau froide sur le tube : l'ébullition réapparaît. L'explication est donnée : le fait de verser de l'eau froide sur le tube à essai fait se condenser la vapeur sur la paroi du tube diminuant ainsi la pression de vapeur dans celui-ci ; c'est le même principe que l'expérience précédente.
Au vu des expériences précédentes, une analyse du graphe représentant les trois états de l'eau en fonction de la température et la pression qui participe à l'explication de ce qui s'est passé.
Une petite digression est réalisée sur l'évaporation et l'ébullition : pourquoi l'eau s'évapore-t-elle à des températures bien plus faibles que la température d'ébullition sous 1 bar ? C'est parce que juste au-dessus de l'interface eau-air, la pression d'eau est bien plus faible que 1 bar et le diagramme des états de l'eau montre qu'alors une phase vapeur est possible à 20 degrés, par exemple.
L'eau bout à 100 °C à la pression de 1 bar
on peut diminuer la pression grâce à une pompe à vide
Apparition de bulles d'ébullition dans la bouteille à une température inférieure à 100 °C car la pression est plus basse que 1 bar
Apparition de bulles d'ébullition quand on verse de l'eau froide sur le tube : l'eau bout à moins de 100 °C car la pression dans le tube vaut moins de 1 bar
Diagramme des états de l'eau (en fonction de la température et de la pression)
D'après David Louapre (sciences étonnantes)
19 janvier 2024 : quelle taille ont les gouttes de pluie ? Que se passe-il quand l'eau s'évapore (ou pourquoi a-t'on froid quand on sort de l'eau) ? Peut-on faire bouillir de l'eau à moins de 100 degrés centigrades ?
Trois questions autour de l'évaporation et l'ébullition de l'eau ; quelles différences entre ces deux phénomènes utilisant le même principe.`
On commence par un rappel des trois états de l'eau et des expériences réalisées pour répondre aux questions posées autour du changement d'état liquide <=> solide.
On réfléchit ensuite à la taille des gouttes d'eau qui tombent. Les élèves ont une idée assez précise du diamètre d'une goutte et nous allons le vérifier. Le principe utilisé va consister à chauffer de l'eau proche de 100 °C (les élèves connaissent cette valeur de l'ébullition de l'eau), de la poser dans un godet et de laisser l'évaporation se dérouler sur une bouteille d'eau glacée pour faire apparaître rapidement des gouttes par condensation puis par déplacement sur la bouteille, ce qui fait grossir les gouttes. Les groupes déterminent approximativement avec une règle la dimension des gouttes qui tombent et trouvent une valeur de 5 à 6 mm.
La deuxième expérience va consiter à observer et mesurer la température derrière une compresse humide tendue entre deux tasseaux de bois sur laquelle on souffle de l'air à température ambiante à l'aide d'un gonfleur ou d'un sèche-cheveu. On mesure la température toutes les 30 secondes et on les écrit dans un tableau. L'exploitation des résultats sera faite la semaine prochaine...
7-8 décembre 2023 : pourquoi les glaçons flottent-ils sur l'eau liquide ?
Voilà la question du jour avec les élèves de CM1-CM2 de Marion à l'école de la Providence à Brest séparés en deux demi-groupes pour l'occasion. La démarche d'investigation est mise en œuvre à partir de la question ; voici les hypothèses des élèves :
il y a de l'air dans la glace ;
l'eau liquide est plus lourde ;
la glace est comprimée donc plus légère ;
le sel dans la vapeur d'eau va dans les glaçons donc la glace est plus légère.
Le matériel pour tester les hypothèses est présenté : thermomètres, seringues, pots, glace pilée, sel, eau.
Les cinq groupes mettent en œuvre ce matériel ; je les guide un peu ; ils se rappellent qu'à la séance précédente nous avions utilisé un mélange réfrigérant avec la glace pilée et le sel : c'est le congélateur pour réaliser un glaçon à partir de l'eau aspirée par la seringue. Je les invite à peser la seringue plus l'eau avant de les plonger dans le mélange réfrigérant qu'ils ont réalisé. Je les incite également à réaliser un schéma de l'expérience. Au bout de 10-15 minutes les glaçons sont apparus ; certains constatent que le piston de leur seringue est remonté dans celle-ci et donc que le volume de l'eau devenue solide est plus grand que celui de l'eau liquide. La mesure de la masse de la seringue plus glace est identique à la mesure avant solidification.
Je les guide pour calculer les masses volumiques de l'eau liquide et de la glace et de constater que cette dernière est plus faible que la première et les aide à conclure :
les glaçons flottent sur l'eau liquide car leur masse volumique est plus faible que celle de l'eau liquide.
Expérience
Consigne des hypothèses
Schéma de l'expérience
23 novembre 2023 : les algues aussi respirent et réalisent la photosynthèse !
À l'instar des végétaux terrestres, les végétaux marins respirent l'oxygène présent dans l'eau (mers, océans, rivières, etc.). Ils produisent aussi de l'oxygène à partir de l'eau au cours de la photosynthèse. Cette transformation ne se fait qu'à proximité de la surface de l'eau où la lumière peut y pénétrer.
Nous utilisons un microscope numérique pour visualiser la surface d'une feuille et celle d'une algue. On y aperçoit les nervures sur la première qui permettent notamment de transporter les nutriments et l'eau partout dans le végétal. On n'observe pas de nervure sur l'algue mais de petites formes réparties sur sa surface qui doivent permettre également le transport des nutriments dans toute l'algue.
Une vidéo c'est pas sorcier sur les algues permet de conclure la séance.
Nous pouvons maintenant répondre à la question de Manelle : oui, les arbres (les végétaux en général), par la photosynthèse, fournissent de l'oxygène à l'atmosphère et nous aident à respirer, mais c'est aussi et surtout les océans et les mers qui ont apporté ce gaz ; ils continuent à compléter l'atmosphère par l'oxygène qu'ils génèrent et qu'ils ont créé dans un passé très lointain (2-3 milliards d'années).
respiration et photosynthèse des végétaux terrestres et marins
21 novembre 2023 : respiration des végétaux
En GS-CP, avec Julie nous nous interessons à la respiration des végétaux. Petit rappel sur la respiration des humains, des mammifères et des poissons. Julie propose ensuite aux enfants d'identifier des végétaux dans une série d'images. Nous posons ensuite la question :
mais comment les végétaux respirent-ils ?
Hypothèses :
L'observation d'une plante sous une cloche nous entraîne vers une suite d'idées sur la présence de buée sur la paroi de la cloche. Un parallèle est fait avec la respiration humaine qui présente de l'eau notamment lors de l'expiration devant un miroir. Les plantes respirent comme les animaux : elles absorbent de l'oxygène et du sucre pour former du gaz carbonique et de l'eau. Nous évoquons ensuite la photosynthèse et l'obtention d'oxygène et de sucre à partir de gaz carbonique de lumière et d'eau. Les enfants réalisent un schéma de l'observation.
21 novembre 2023 : perméabilité des sols
Nous travaillons aujourd'hui avec les CP et les CE1 de Marie-Neige sur ce que devient la pluie dans les sols. L'objectif de l'expérimentation est la mise en place et la réalisation d'un protocole scientifique pour déterminer la vitesse de percolation de l'eau dans trois matériaux différents : sable, terreau, gravier.
Les élèves vont proposer un protocole expérimental en fonction des éléments à leur disposition ; par matériau, une bouteille en plastique coupée en deux, un filtre à café, une seringue graduée, petits récipients, un chronomètre.
La démarche suivante est mise en place :
filtre à café déposé dans le goulot de la bouteille ;
goulot posé sur l'autre partie de la bouteille ;
dépot d'une même quantité de matériau dans le filtre ;
prise de la même quantité d'eau dans une seringue ;
début du chronométrage au versement de l'eau sur le matériau ;
fin du chronométrage dès que la première goutte d'eau apparaît en bas du filtre.
Les résultats ont permis de voir que c'est le terreau qui laisse l'eau percoler le plus vite, puis les graviers et enfin le sable. Pour une majorité d'enfants, c'était dans le sable que l'eau percolait le plus rapidement.
20 novembre 2023 : la respiration des animaux marins
Nous reprenons aujourd'hui nos activités sur la respiration. Suite au classement en deux groupes effectué la semaine précédente, nous rappelons avec Julie les formes de respiration par les poumons (en mettant en avant les expériences réalisées) et par les branchies.
Nous allons ajourd'hui regarder comment respirent les poissons ; Julie présente une petite vidéo aux enfants montrant la respiration d'un poisson rouge. Nous faisons remarquer aux élèves que l'expérience présente le poisson aspirant l'eau (colorée en blanc localement) et la rejetant par les branchies qui filtrent ainsi l'oxygène présent dans l'eau. Nous réalisons ensuite une expérience en versant sur un bocal fermé par un filtre (ou un mouchoir en papier) une solution d'eau et de café moulu, ce dernier "représentant" l'oxygène dissout dans l'eau. Les enfants constatent que le filtre (c'est-à-dire les branchies du poisson) empêche le café (l'oxygène) de traverser le filtre comme le font les branchies qui captent l'oxygène présent dans l'eau. Julie demande aux enfants, en guise de conclusion, de réaliser le schéma de l'expérience.
Expérience où l'on verse un bocal d'eau dans lequel du café moulu a été introduit dans un autre bocal "fermé" par un filtre. Les grains de café représentent l'oxygène et le filtre à café les branchies des poissons qui retiennent l'oxygène présent dans l'eau.
20 novembre 2023 : on teste les structures des CE2
Aujourd'hui, on va tester les structures réalisées la semaine denière. Certaines ont malheureusement été cassées ou égarées. Seules trois d'entre-elles vont être essayées. Une seule respecte les trois contraintes imposées pour la construction. Les enfants sont contents de constater leur comportement sur la "table vibrante".
Nous concluons la séquence sur les solutions employées pour limiter les dégâts lors d'un séisme :
plots élastiques ;
pendules au sommet des tours ;
bâtiments de taille plus modeste...
20 novembre 2023 : quelle est la taille des gouttes de pluie ?
Aujourd'hui avec les CP-CE1 de Marie-Neige, vous fabriquons un nuage et de la pluie pour mettre en évidence le cycle de l'eau et les changements d'état dans la nature que nous avons mis étudiés la semaine dernière grâce à plusieurs expériences.
Nous faisons condenser de l'eau chaude qui s'évapore sur une bouteille à moitié remplie de glace posée horizontalement. Nous déterminons la dimension des gouttes qui tombent de la bouteille et nous trouvons une valeur de l'ordre de 5 mm.
Cycle de l'eau
Expérience
Schéma de l'expérience
Nous avons également créé un nuage dans un bocal après y avoir introduit de l'eau chaude pour l'évaporation, allumé une allumette puis jetée dans le bocal pour faire apparaître des poussières et fermé avec le couvercle sur lequel nous avons disposé des glaçons.
Début de l'expérience
Schéma des CE1
Expérience en cours
Schémas des CP
16 novembre 2023 : le dioxyde de carbone à l'expiration... et les autres animaux ?
Nous continuons nos investigations avec Julie et ses GS-CP sur l'air et la respiration. Un petit rappel sur la séance de mardi sur les poumons et les expériences faites notamment celle qui montre le comportement d'une alvéole pendant les phases d'inspiration et d'expiration avec un ballon. On parle de l'oxygène qui passe des poumons au sang et du gaz qui passe du sang aux poumons. Pour mettre en évidence celui-ci, on leur montre le liquide qui permet de constater sa présence, il s'agit de l'eau de chaux. On leur précise que le dioxyde de carbone réagit avec le liquide lorsqu'on souffle dedans avec une paille : il devient blanchâtre. Cela montre la présence de gaz carbonique dans l'air expiré.
Mais comment respirent les autres animaux ? Julie présente aux enfants différentes images de mammifères et d'animaux aquatiques. Les enfants sont amenés à réaliser leur classement en deux groupes. On les amène ainsi à réfléchir sur les animaux qui respirent dans l'air et ceux qui respirent dans l'eau, car il y a aussi de l'oxygène dans l'eau. Le terme branchie est employé et le principe de la respiration des poissons sera étudié lors de la prochaine séance...
16 novembre 2023 : on construit des immeubles qui résistent aux séismes
Deuxième séance autour du thème des séismes avec Anne-Marie et ses élèves de CE2. Aujourd'hui, c'est la construction des structures en spagetthis. Les groupes ont à leur disposition :
des spaghettis ;
de la pâte à modeler ;
des chamallows ;
du carton.
Les contraintes de la construction sont les suivantes :
hauteur de la structure comprise entre 20 et 40 cm ;
longueur d'un côté de la base en carton comprise entre 5 et 10 cm ;
masse totale de la structure inférieure à 50 g.
Certains groupes pèsent les éléments avant la construction tandis que d'autres valident en cours ou à la fin. Les structures choisies sont plutôt pyramidales que parallélépipédiques.
16 novembre 2023 : avant la station météo, les changements d'état de l'eau
Marion a choisi la construction d'une station météo avec ses CM1-CM2 de La Providence à Brest. Mais avant, nous allons concrétiser les notions de changement d'état d'un corps, ici l'eau. Les élèves de fin d'école primaire ont de bonnes notions sur ces phénomènes, mais elles nécessitent des précisions scientifiques.
Pourquoi met-on du sel sur les routes lorsque le sol est gelé ? Avant d'expliquer la raison de cette pratique, les élèves sont amenés à expérimenter la fonte d'un glaçon sur trois matériaux différents : métal, bois, plastique. Le sondage initial avec l'ensemble de la classe est plutôt favorable au métal et la mise en œuvre par groupe de l'expérience est concluante, car même si les glaçons n'ont pas tous le même volume initial, les enfants constatent bien que le glaçon sur le métal fond plus vite que sur les autres matériaux. En effet, le métal conduit la chaleur qui se transmet donc plus rapidement au glaçon qui fond ainsi plus vite.
Pour la question initial, on réalise l'expérience dans deux petits récipients : l'un contenant de la glace pilée et l'autre contenant de la glace pilée et du gros sel. Deux thermomètres mesurent la température dans les deux récipients. Le constat est sans appel : pour la glace seule, la température est de l'ordre de 0 degré celsius, pour la glace et le sel, elle est de -10 degrés celcius environ. Cela peut sembler paradoxal aux élèves, mais ils constatent que la glace avec le sel est liquide plus rapidement que la glace seule (ce qui est l'effet voulu lors du salage des routes) mais que la température de fusion est plus basse dans le premier cas. Il s'agit d'une propriété colligative du solvant (eau) en présence d'un soluté (sel).
16 novembre 2023 : je dessine l'ombre des animaux en papier et je regarde avec des lampes de couleur
Après les arcs-en-ciel, mardi avec les MS d'Hélène, nous allons observer aujourd'hui les ombres d'animaux réalisées en origami et les dessiner sur une feuille, par groupe, que les autres groupes devront deviner... le résultat est plutôt bon car les enfants retrouvent le papillon, le rhinocéros ou la grue et ont bien vu que l'ombre est la projection de la lumière sur la table (ou le sol). En même temps un autre groupe observe un damier composé de 9 couleurs différentes collé dans une boite dont la surface est noire pour éviter l'interaction avec la lumière blanche de la salle. Les élèves regardent, à travers une petite fente réalisée sur le couvercle de la boite, les couleurs du damier en fonction de la couleur de l'ampoule. Ces observations leur montrent que la couleur d'un objet dépend de la couleur de la lumière utilisée pour le regarder.
16 novembre 2023 : les enfants adorent les arcs-en-ciel !
Aujourd'hui, c'est au tour des TPS-PS de Marie d'observer plein de couleurs... celles des arcs-en-ciel. Ils ont déjà tous vu un arc-en-ciel et savent, en hypothèses, donner 6 couleurs qui le composent. La classe est alors divisée en trois groupes, l'un travaillant avec Madeleine pour faire apparaître les couleurs avec des cd-roms, un autre avec Marie qui éclaire des bulles de savon pour observer l'irisation de celles-ci et le dernier qui regarde à travers un kaléidoscope et également qui observent sur le plafond un petit arc-en-ciel décomposé à l'aide d'un prisme en verre. Les élèves évidemment retrouvent les couleurs qu'ils ont déjà nommées mais aussi la couleur violette qui apparait sur un des bords de l'arc.
Nous terminons la séance par la mise en rotation de toupies sur lesquelles ont été imprimées les "7 couleurs" de l'arc-en-ciel qui en tournant se mélangent et laissent apparaître une surface gris-blanc.
À la fin de l'activité, Marie présente aux enfants une boite de smarties et chacun d'eux pose une smartie dans une assiette, puis Marie verse un peu d'eau et les couleurs des smarties se répartissent dans l'assiette et forment ainsi un bel arc-en-ciel.
14 novembre 2023 : on mesure la vitesse du vent
Cécile poursuit ses investigations avec ses grandes sections sur la mesure de la vitesse du vent. L'algorithme de la fabrication de l'anémomètre permet aux enfants le suivi précis des étapes de la fabrication. Le perçage avec la perforatrice des verres en polypropylène n'est pas aisé car les petits gobelets sont fragiles mais les adultes sont là... Le reste de la fabrication se déroule bien. Les enfants vont pouvoir tester leurs instruments avant de passer à la mesure proprement dite.
14 novembre 2023 : l'air que nous respirons
Nous poursuivons le travail commencé la veille sur l'air avec les élèves de GS-CP de Julie. Après avoir rappelé les conclusions d'hier, nous nous interrogeons sur l'air que nous respirons. Cet air qui transite dans nos poumons est inspiré puis expiré régulièrement. Pour appréhender le phénomène d'expiration, les enfants soufflent dans un ballon de baudruche et ressentent la résistance opposée par le ballon et la pression atmosphérique. Afin qu'ils visualisent mieux l'anatomie du système respiratoire, Julie montre aux enfants deux planches d'un livre d'anatomie prêté par un parent et qui détaillent l'intérieur avec les bronches et les alvéoles. Pour comprendre leur fonctionnement, on assimile celles-ci à des petits ballons qui se gonflent et se dégonflent lors de la respiration. On réalise ensuite une petite expérience avec un goulot de bouteille en matière plastique dont la partie étroite est bouchée par un ballon de baudruche et rentrée dans la bouteille et la partie la plus grande est fermée par un ballon de baudruche découpé. Le fait de tirer sur ce dernier, permet de voir le ballon qui referme le goulot se gonfler car la pression atmosphérique le force à compléter l'air "aspiré" par le retrait du ballon découpé (le volume augmente donc la pression diminue d'après la loi de Mariotte-Boyle, la pression atmosphérique est supérieure à la pression dans le volume fermée du goulot mais ça on ne le dit pas aux enfants, évidemment).
Nous passons ensuite un extrait de l'émission c'est pas sorcier sur la respiration où d'autres explications complètent celles déjà données. On y voit notamment la mise en œuvre d'un spiromètre pour connaître le volume pulmonaire. À l'issue du visionnage, on réalise une expérience qui simule le spiromètre avec un bassine d'eau, une bouteille d'eau retournée dans la bassine et une paille glissée entre le goulot et le fond de la bassine. Un enfant souffle dans la paille en une seule expiration pour évacuer l'eau présente dans la bouteille retournée. Nous aurions pu réaliser l'expérience avec un bidon d'eau car la capacité d'expiration, même d'un enfant est supérieure à celle de la bouteille d'eau que nous avions. La séance se termine par cette dernière expérience.
14 novembre 2023 : les arcs-en-ciel après la tempête !
On a observé beaucoup d'arcs-en-ciel après la tempête Ciaran. Mais pourquoi et quand peut-on voir des arcs-en-ciel ? Les élèves de moyenne section d'Hélène répondent avec précision qu'il faut du soleil et de la pluie. C'est le temps à grains que nous subissons depuis les dernières tempêtes. Quelles sont les couleurs de l'arc-en-ciel ? Les enfants les connaissent presque toutes. Nous allons vérifier avec plusieurs petites expériences :
les bulles de savon ;
les cd-roms ;
le kaléidoscope ;
les gouttes d'eau sur un verre ;
et le prisme.
que nous mettons en œuvre avec Hélène et Isabelle.
Quelle est la couleur du soleil ? Pour les enfants le soleil est jaune ; je leur précise que la lumière du soleil est blanche mais que nous la voyons jaune à cause de l'atmosphère (et du ciel qui est bleu !). La lumière blanche est en fait la superposition des couleurs de l'arc-en-ciel.
Nous terminons la séance : les enfants montrent les toupies qu'ils ont réalisées avec les 7 couleurs de l'arc-en-ciel et quand on la fait tourner on a l'impression que la toupie est blanche. C'est un effet de notre oeil, la persistance rétinienne (mais ça, je n'en parle pas, évidemment).
14 novembre 2023 : l'eau dans tous ses états
Nous continuons à investiguer les formes de l'eau avec les CP-CE1 de Marie-Neige. On répond à la question d'hier : pourquoi les glaçons flottent-ils sur l'eau ? J'ai aspirer avec 2 seringues 10 mL d'eau. L'une d'elle a été mise dans le congélateur la veille. Les enfants observent les deux quantités indiquées sur les seringues : la seringue contenant l'eau liquide indique toujours 10 mL, mais la seconde contient maintenant de l'eau solide et le piston a bougé et la seringue indique maintenant 12 mL ; le volume de l'eau a donc augmenté. Les élèves pèsent alors les deux seringues qui indiquent toutes les deux la valeur de 21 g. Elles ont donc la même masse mais les volumes sont différents, voilà ce qui explique que les glaçons flottent sur l'eau liquide car ceux-ci sont moins "denses" que l'eau liquide...
Après avoir étudié deux des états de l'eau, on envisage le troisième : on parle du brouillard, des nuages et de la vapeur... Je fais donc bouillir de l'eau et prépare un miroir. L'eau est très chaude, le thermomètre indique 95 degrés centigrades (je leur précise que l'eau pur à la pression atmosphérique bout à 100 degrés centigrades) et je place le miroir au-dessus de la bouilloire ouverte ; les enfants constatent la présence d'eau liquide sur la surface du miroir. D'où vient cette eau liquide ? De l'eau liquide de la bouilloire qui est passée par l'état vapeur (gaz) pour se condenser sur la surface du miroir. On cite d'autres situations : buée sur les vitres ou les pare-brises en hiver, condensation sur des verres remplis contenant des glaçons en été...
La séance se termine par la synthèse des connaissances acquises au cours des deux séances.
13 novembre 2023 : les arbres nous aident-ils à respirer ?
C'est une question de Manelle, élève de grande section de la classe de GS-CP de Julie, qui lance la séquence sur la respiration . Au programme aujourd'hui l'air qui nous entoure : comment le visualiser ? Après quelques remarques générales, une question est posée à la classe : combien les enfants pèsent-ils ? On arrive à une valeur de 20 kg. Ensuite, on leur demande combien pèse l'air au-dessus de leur tête ? Ils sont étonnés de savoir que cela correspond environ à 50 enfants de 20 kg, soit 1 tonne !
Nous travaillons ensuite sur la visualisation des effets de l'air avec deux petites expériences simples que les enfants vont réaliser en groupe : le mouchoir qui reste sec au fond d'un verre plongé dans une bassine d'eau et les bulles d'air qui s'échappent d'une seringue quand on pousse le piston dans l'eau. Une petite synthèse est réalisée avec l'ensemble de la classe. Pour terminer la séance, je demande aux enfants, suite à ce qu'ils viennent d'expérimenter, ce qu'il se passe lorsque je pose un petit verre qui flotte sur l'eau d'une bassine et sur lequel je pose une bouteille en plastique dont j'ai ôté le fond et dont le bouchon est vissé. Ils constatent que, là encore, l'air contenu dans la bouteille vient pousser sur le verre et l'eau qui descendent au fond de la bassine. Il y a donc bien quelque chose dans cette bouteille de plastique même si on ne le voit pas...
13 novembre 2023 : tremblements de terre
Avec Anne-Marie en CE2, nous étudions les séismes. Les enfants connaissent notamment celui qui s'est passé au sud de Marrakech en septembre dernier. On parle des plaques tectoniques, de la magnitude des séismes (on cite notamment le fait quand on ajoute 2 à la magnitude, on multiplie par 1000 l'énergie du séisme) ; on regarde le site Renass qui recense tous les séismes dans le monde. On évoque l'épicentre et le foyer.
Puis viennent les premières expériences : simulation du frottement de deux plaques à l'aide d'un bout de tasseau de bois sur lequel a été collé un morceau de papier de verre qui vient frotter sur un autre morceau de papier de verre fixé sur une table. Des vis de tailles différentes simulent des habitations de hauteurs différentes. On tire sur le tasseau à l'aide d'un ressort ; les soubresauts du tasseau engendrent la chute rapide des grandes vis et moins rapide des petites... Ensuite un smartphone est posé sur le tasseau et l'application Fizziq est utilisée pour visualiser l'évolution de l'accélération du tasseau par rapport à la table (réalisation d'un sismographe) : les vibrations obtenues ressemblent à celles observées plus tôt sur un petit séisme aujourd'hui à Rezé près de Nantes, sur le site Renass. La séance se termine par des essais en petits groupes de structures en kapplas montrant la différence entre des stuctures chainées et non chainées (utilisation d'élastiques pour le chaînage).
Frottement des plaques
Sismographe avec un portable
Chaînage
13 novembre 2023 : formes de l'eau
Pour les enfants, l'eau possède la forme liquide. C'est normal car c'est l'état le plus courant (à pression et température normales). Avec Marie-Neige, en CP-CE1 à l'école de la Providence à Brest, nous menons une séquence sur l'eau dans la nature. Nous travaillons aujourd'hui essentiellement sur les changements d'état liquide <=> solide. La question générale posée, "quelles sont les formes de l'eau ?" est poursuivie par "pourquoi les glaçons flottent-ils à la surface de l'eau liquide ?", les hypothèses pour la première sont parfaitement cohérentes, pour la seconde, il faudra préciser par des expériences. Mais avant, nous nous posons le problème suivant : "Sur quelle surface un glaçon fond-il le plus vite ?". Un sondage est réalisé ; la grande majorité vote pour le plastique. Pour cette expérience, les élèves disposent d'une soucoupe en métal, d'un verre en plastique et d'un bâton en bois ; un glaçon est posé sur chacun des supports et l'attente n'est pas très longue : c'est le métal qui gagne. Une explication physique est fournie en précisant le côté conducteur de la chaleur de celui-ci comparé aux deux autres supports. On en profite pour mesurer la température le la glace en fusion et on vérifie la proximité de la valeur 0 au thermomètre. On réalise ensuite un mélange réfrigéreant avec de la glace pilé et du sel et on constate que la température descend bien en dessous de 0 degré centigrade ; nous atteignons environ - 10 degrés Celcius. La glace seule fond vers 0 degré. La glace + le sel fondent à des températures plus basses.
10 novembre 2023 : Ciaran, des vents dévastateurs
Comme tous les enfants qui l'ont vécu, la tempête Ciaran les a inquiétés et interpellés sur les vitesses atteintes lors de cette dépression très creuse. Mais comment les météorologues déterminent-ils la vitesse du vent ? Voilà une bonne question qui permet à Cécile de mettre en œuvre la démarche d'investigation puis la démarche technologique pour concevoir et réaliser un anémomètre simple à moulinet pour comprendre une des solutions untilisées pour mesurer la vitesse du vent.
Voici les hypothèses émises par les élèves de grande section sur la manière de mesurer la vitesse du vent :
9 novembre 2023 : mesure des tailles en grande section
Les élèves de grande section de l'école sainte Thérèse de Guilers continuent leurs travaux sur les mesures de longueurs. Après avoir mesuré la hauteur des arbres par la méthode du bâton, les élèves ont réalisé des toises avec comme unités de mesure, les mains et deux formes géométriques de même dimension (longueur d'un rectangle et diamètre d'un disque de 12 cm). Ils ont ainsi pu mesurer leurs tailles et réaliser des comparaisons entre eux.
6 novembre 2023 : tournée du climat et de la biodiversité à Brest
Cette exposition itinérante est organisée les 26, 27 et 28 novembre aux Capucins à Brest et elle est accessible à des classes à partir du CM1. Ne pas hésiter à s'inscrire au plus vite ! Tout est expliqué ici.
17 octobre 2023 : bois de Keroual, les arbres ont la cote !
Au tour des élèves de grande section de la classe de Clémence de mesurer des arbres au bois de Keroual. Les enfants ont encore utilisé la "méthode du bâton" pour évaluer la hauteur des trois arbres qui avaient déjà été mesurés avec la classe de Cécile la semaine dernière. Les valeurs des deux classes sont cohérentes entre elles. Une méthode basée sur la trigonométrie corrobore les résultats obtenus. Un bon moment entre science et nature pour les enfants dans cet écrin de verdure à deux pas de l'école.
Thuya de 25 m (env 350 - 400 ans)
Tilleul de 19 m (250 - 300 ans)
Tulipier de Chine de 12 m (20 - 25 ans)
16 octobre 2023 : pour que ma structure résiste à un séisme...
Dans la classe des CM1-CM2 de Guillaume de l'école de la Providence de Brest nous avons expérimenté, par groupe de 4 élèves, des structures réalisées avec des spaghettis, de la pâte à modeler, des chamallows, des élastiques, de la colle, du ruban adhésif et du papier cartonné. Les contraintes étaient une hauteur comprise entre 20 et 30 cm et une base dont les côtés devaient être de longueur comprise entre 5 et 8 cm. Les 7 structures ont été testées sur une table vibrante manuelle et trois d'entre elles ont résisté aux sollicitations exercées.
Mais pourquoi ces trois structures étaient-elles mieux adaptées aux vibrations exercées ?
Les enfants qui les ont réalisées ont argumenté avec beaucoup de perspicacité :
structure petite (les vibrations étaient d'assez grande période donc bien adaptée ici) ;
structure massive (dont le centre de masse était bas) ;
structure posée sur des chamallows qui amortissaient les vibrations (et les découplaient de la table) ;
structre réalisée telle que l'oscillation des spaghettis était oposée à l'oscillation de la table (principe dans le même esprit que la tour 101 de Taïpei avec un pendule en haut de la tour).
(les textes en italique ne sont pas des enfants)
Les élèves en pleine construction
Test des structures
13 octobre 2023 : quand on ne connaît pas encore les unités de mesure...
Cécile, avec sa classe de GS, a mesuré, avec les enfants, la hauteur de l'arbre de la cour de l'école suivant la "méthode du bâton" utilisée lors de la sortie au bois de Keroual.
14 élèves se sont allongés sur la cour entre l'arbre et le point de coïncidence de la cime et du bâton. On peut donc estimer la hauteur de l'arbre à 14 tailles d'enfant soit 15 mètres environ.
12 octobre 2023 : pourquoi, il ne faut pas avoir peur en avion ? Qu'a découvert ou inventé Archimède ?
Aujourd'hui, je suis à l'école Notre Dame du Sacré Cœur à Concarneau sur l'invitation de Laurence pour faire connaissance avec les élèves de CM1-CM2 de sa classe et pour leur présenter la partie scientifique du projet que Laurence mène avec Barbara enseignante à Misilmeri, près de Palerme, dans le cadre du projet Erasmus+.
Nous avons convenu que chaque classe, par groupe de 5 ou 6 élèves, préparerait un thème en lien avec la Sicile et le présenterait à leur camarade, en anglais, lors de notre venue courant avril 2024. Les élèves italiens devraient travailler sur l'Etna et les élèves français vont réaliser des démarches scientifiques autour des inventions d'Archimède de Syracuse, dans le cadre de La main à la pâte.
Cet après-midi nous avons également tenté de vaincre les peurs naturelles de certains élèves lors d'un voyage en avion. Nous avons profité pour montrer, à l'aide d'expériences simples, les principes du moteur à réaction et de la portance par les ailes d'avion.
Principe de la portance
Effet Coanda
Ballon à réaction
Nous avons, bien entendu, évoqué les thèmes de sciences ou d'ingéniérie que les groupes prépareront pour leurs camarades siciliens qui ont été inventés ou étudiés par le grand savant de Syracuse comme la poussée d'Archimède, le nombre pi, le levier, le palan, les miroirs, la spirale d'Archimède...
Poussée d'Archimède
Spirale d'Archimède avec Scratch
Maintenant, c'est à eux de répondre aux questions liées aux inventions d'Archimède, de faire des hypothèses, de les expérimenter et d'en déduire des conclusions puis de présenter tout cela à Misilmeri à leurs camarades en avril prochain.
10 octobre 2023 : le bois de Keroual, un espace sur-mesure
En cette matinée d’automne, les élèves de la classe de grande section de l’école sainte Thérèse se sont rendus au bois de Kéroual autour d’une thématique scientifique en lien avec la mesure. Quel bel endroit pour la mettre en œuvre ! Tout d’abord, trois arbres près du manoir ont été choisis pour en déterminer hauteur et âge. De beaux spécimens ! Les enfants, en classe, ont émis des hypothèses sur le moyen de mesurer ces arbres : des échelles, des escabeaux, des cordes, mais rien de tout cela n’a été utilisé. Seul un bâton de la longueur de leur bras et un mètre ruban leur ont permis de déterminer approximativement cette hauteur. Les mathématiques ont fait le reste… Pour l’âge, les élèves ont mesuré la circonférence des arbres choisis et ont pu déterminer un âge canonique pour un sapin de 30 mètres de haut correspondant approximativement à la somme de tailles de tous les élèves de la classe, de l’ordre de 400 ans, valeur à laquelle ils ne s’attendaient évidemment pas !
Ils ont pu, par ailleurs, travailler autour des notions de mesures de surfaces, de volumes et de masses en recherchant des objets naturels qu’ils ont pu comparer entre eux dans le cadre d’un petit jeu auquel ils se sont adonnés avec plaisir.
Cette sortie sylvestre s’insère parfaitement dans la semaine de la fête de la science en cours actuellement.
9 octobre 2023 : préparation par Cécile de la journée de demain au bois de Kéroual avec les GS de l'école sainte Thérèse. Mesure des tailles des enfants et classement de celles-ci. Élaboration des étalons de mesure. Hypothèses des enfants sur les méthodes à mettre en œuvre pour la mesure de la hauteur.
Propositions des enfants :
avec une échelle ;
avec un géant ;
grimper tout en haut et dérouler une corde ;
faire la courte-échelle ;
avec un mesureur.
6 octobre 2023 : c'est le début de la fête de la science 2023 !
4 octobre 2023 : préparation d'expériences autour de l'avion pour les élèves de la classe de Laurence à Concarneau ; objectif : donner les rudiments sur la propulsion et sur la sustentation d'un avion en expliquant les principes de base à l'aide d'expérimentations simples.
2 octobre 2023 : la démarche d'investigation est née il y a bien longtemps...
Le traité d'optique d'Al-Ḥasan Ibn al-Haytham (connu en Occident sous le nom d'Alhazen) est un ouvrage majeur en optique qui a été écrit au XIe siècle. Intitulé en arabe "Kitāb al-Manāẓir" (Livre des Optiques), ce traité est considéré comme l'un des ouvrages les plus influents de l'histoire de l'optique et de la science en général.
Dans ce traité, Alhazen décrit les propriétés de la lumière et explique comment elle se propage dans l'espace. Il décrit également comment les images sont formées par la lumière, et explique les lois de la réfraction et de la réflexion de la lumière.
Alhazen a également étudié la perception visuelle et a élaboré une théorie sur la vision qui a été très influente. Il a notamment souligné le rôle de l'œil dans la vision, ainsi que le rôle du cerveau dans l'interprétation des informations visuelles.
Le traité d'optique d'Alhazen a eu une influence considérable sur les travaux des scientifiques qui ont suivi, notamment sur les travaux de Roger Bacon, de Johannes Kepler et de René Descartes. Les idées et les méthodes développées par Alhazen ont également été appliquées dans de nombreux domaines, tels que l'astronomie, la physique et la médecine.
Le traité d'optique d'Alhazen est remarquable par sa démarche scientifique rigoureuse. Alhazen a utilisé une approche expérimentale pour étudier les propriétés de la lumière et de la vision, et il a élaboré des méthodes systématiques pour tester ses hypothèses.
Voici quelques exemples de la démarche scientifique dans le traité d'optique d'Alhazen :
Observations expérimentales : Alhazen a mené de nombreuses expériences pour étudier les propriétés de la lumière, en utilisant notamment des lentilles et des miroirs pour créer des images. Il a également observé la propagation de la lumière à travers des fentes et des trous, et a étudié les phénomènes de réflexion et de réfraction de la lumière.
Formulation d'hypothèses : Sur la base de ses observations, Alhazen a formulé des hypothèses sur la nature de la lumière et sur la façon dont elle se propage dans l'espace. Il a également formulé des hypothèses sur la façon dont les images sont formées et sur la façon dont la vision fonctionne.
Explication des observations : Alhazen a élaboré des théories pour expliquer les phénomènes qu'il avait observés, en utilisant des arguments logiques et mathématiques. Il a notamment expliqué les lois de la réfraction et de la réflexion de la lumière, ainsi que la formation des images par des lentilles et des miroirs.
Vérification expérimentale des hypothèses : Alhazen a utilisé des méthodes expérimentales pour tester ses hypothèses, en utilisant notamment des mesures précises pour vérifier la validité de ses théories. Il a également utilisé des techniques d'analyse mathématique pour vérifier la cohérence de ses hypothèses avec les données expérimentales.
Réfutation des hypothèses erronées : Alhazen a également rejeté certaines hypothèses courantes sur la nature de la lumière et de la vision qui s'étaient révélées fausses, en utilisant des observations et des arguments logiques pour les réfuter.
Dans l'ensemble, la démarche scientifique d'Alhazen dans le traité d'optique a été marquée par une grande rigueur et une grande précision, et elle a jeté les bases d'une approche scientifique plus moderne basée sur l'observation, l'expérimentation et la vérification empirique.
« Nous devons distinguer les propriétés des éléments et recueillir par induction ce qui a trait à l'œil au moment de la vision et ce qui est lié à une sensation uniforme, immuable, manifeste et non sujette au doute. Ensuite nous devons progresser dans notre enquête et notre raisonnement, progressivement et méthodiquement, en critiquant les postulats initiaux et en avançant avec prudence vers les conclusions, notre objectif dans tout ce que nous faisons doit être l'objet d'une inspection et d'un examen rigoureux, en évitant de suivre les préjugés et en prenant soin dans tout ce que nous jugeons et critiquons de ne pas perdre de vue que nous cherchons la vérité et de ne pas nous laisser influencer par une opinion préconçue. »
30 septembre 2023 : préparation sur site de l'atelier scientifique du 10 octobre au bois de Keroual pour les GS de l'école sainte Thérèse de Guilers - objectif, détermination de la hauteur et de l'âge d'arbres.
Pour déterminer l'âge approximatif d'un arbre, on mesure sa circonférence et on mutiplie cette valeur par un nombre qui a déjà été déterminé.
28 septembre 2023 : création du site avec pour objectif de développer les actions pour les sciences et les technologies dans les écoles maternelles et primaires de Bretagne.