Consommer intelligemment

  • Ne pas changer régulièrement ses appareils mobiles, des produits très polluants à la production, dont certains matériaux sont extraits de manière humainement discutable;

  • Optimiser l'espérance de vie de ses appareils mobiles, donc refuser les remplacements trop précoces de son téléphone cellulaire, même si son fournisseur offre le dernier modèle (un mobile peut demeurer efficace bien au-delà de deux ans d'utilisation);

  • Il est faux de croire que l'utilisation du papier n'est pas écologique. Un papier issu d'une saine gestion forestière est plus écologique que l'exploitation numérique, qui nécessite des minerais et métaux rares, beaucoup d'énergies non renouvelables, puis exploite ensuite de nombreux serveurs qui, eux aussi, sont énergivores.

Télécharger plutôt qu'en ligne

  • Il faut garder en tête que ce que nous écoutons sans que le contenu soit téléchargé demeure hébergé sur un serveur et exploite ainsi plus d'énergie que si nous téléchargeons, dès la première fois, le tout. Ainsi, l'écoute d'un mP3 ou d'un m4a est plus éco-responsable que l'écoute en boucle sur YouTube, Spotify ou Netflix;

  • L'achat de chansons en ligne ou en matériaux physiques (CD, vinyles, DVD, Blu-ray, etc.) produit, à moyen et long termes, moins d'impacts environnementaux que l'écoute en ligne, en plus d'être plus éthique;

  • Il faut se rappeler que les créatrices et créateurs artistiques reçoivent une plus grande rétribution ($$) lorsqu'on achète leurs œuvres que lorsqu'on les écoute sur une service en ligne. Un choix qui s'avère donc plus éthique et plus écologique.

Ondes WiFi plutôt que cellulaires

Lorsque possible, mieux vaut utiliser les signaux WiFi plutôt que les signaux cellulaires. Ces derniers s'avèrent plus énergivores que les signaux provenant de bornes locales WiFi.

Faire du ménage numérique régulièrement

  • Faire le ménage afin de réduire ses comptes courriels et infonuagiques inutiles (plus il y a de comptes distincts, plus nous occupons d'espace dans les serveurs internationaux, nombreux, gigantesques et refroidis très souvent à l'énergie fossile;

  • S'assurer de régulièrement réduire les courriels inutiles dans nos boîtes de courriels afin de réduire l'espace que nous occupons dans les serveurs;

  • S'assurer de ne pas occuper de l'espace inutile dans nos espaces de stockage infonuagiques.

Pas toujours besoin de se voir en ligne

En séance à distance, si la caméra est inutile, son extinction consommera moins de bande passante et rendra ainsi cette séance plus écologique.

La politesse, oui, mais...

Réduire le plus possible les échanges de courriels de politesse. On peut remercier d'avance dans notre demande initiale, évitant ainsi le retour d'un courriel simplement pour un merci, ou un bien reçu. Même très court, un courriel génère tout de même de la pollution.

HD non automatique

Désactiver les lectures automatiques en HD afin de consommer moins pour des vidéos qui ne nécessitent pas cette précision.

Réduire les vidéos ludiques

Même si le chat est adorable ou que la cascade échouée est hilarante, chaque vidéo transférée ou partagée consomme et, donc, pollue. Une seule et simple vidéo virale génère une quantité importante de gaz à effet de serre. Ainsi, réduire sa consommation, sa production et son partage de telles vidéos devient un geste éco-responsable.

Carbonalyser

L'exercice d'analyser son empreinte environnementale au niveau numérique peut être un exercice de sensibilisation plutôt instructive. Pour ce faire, il ne suffit que d'installer un outil sur son navigateur (pour les ordinateurs) ou en application mobile afin que celui-ci analyse nos habitudes numériques.