Conseil municipal extraordinaire du 30/01

Hier soir s’est tenu un conseil municipal exceptionnel organisé par la Mairie de Los Santos dans ses locaux. Nombreux sont les citoyens qui, malgré les précipitations météorologiques se sont déplacés afin d’assister à cette dernière. La Mairie sud souhaitait revenir de nouveau sur les problèmes d'expropriations ayant secoué notre merveilleuse île ces deux dernières semaines. Deux articles ont déjà fait l’objet de cette affaire. Vous pourrez les retrouver en suivant ces liens: Être propriétaire n’est pas une sinécure! et Conférence de presse - Tensions au LSAS


Cette fois c’est dans l’optique de demander leur avis sur la question aux citoyens que la Mairie du Sud les auraient convoqués. 

Pour rappel, sept citoyens de Los Santos se sont vus mis à la porte de leur domicile sans préavis après avoir pourtant bien payé leurs taxes. Depuis, la question du remboursement de ces logements, mais également des places de parking ainsi que des biens restés dans les foyers est sujet à discorde et débat entre les différents services publiques impliqués dans l'histoire. 

Si toutes les personnes s’étant présentées pour demander un remboursement suite à ces erreurs auraient obtenu gain de cause. Le gouvernement aurait ainsi déboursé 1M8 afin de régulariser la situation. 25% du montant de ces remboursements serait donc demandé à la Mairie Sud en guise de participation. Or ce sont ces 25% qui semblent poser problème et qui serait à l’origine de la réunion car selon M. Bryflox, si la mairie a été lavée de toutes erreurs, comme cela s’est passé sur le comté de Los Santos, ce serait à elle de payer. Pour Mme Costa, imposer des décisions sans intégrer l’opinion des citoyens ne serait pas correct et on nous explique que c’est la raison de notre présence. 


Lorsque nous avons demandé à M. Bryflox et Mme Costa si des tensions sont à déplorer entre la Mairie et le gouvernement, qui semble être au cœur de l’intrigue d’après ces derniers, on nous répond que :

     Non, il n’y en a pas. Ce n’est pas une question de tensions, mais de mettre les choses au clair et que chaque citoyen soit indemnisé de la même manière.”

Mme Costa reconnaît par ailleurs s’être un peu emportée lors de la conférence et nous explique qu’elle ne souhaite pas accepter la proposition du gouvernement tant qu’il n’y a pas plus de transparence.


Pourtant ce n’est qu’à demi-mot qu’elle nous confie par la suite malgré cette première réponse :

 “On demande des rendez-vous, on fait des messages internes et on a pas de réponses. À un moment donné si les gens se planquent, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ?”

La Mairie va alors se transformer en une sorte d'arène où la colère des citoyens ne fera que monter crescendo au fur à mesure des réponses apportées par la Mairie en place. En effet, nombreux sont ceux à reprocher à M. Bryflox et Mme Costa leur inaction face à la situation.

Toutes les questions semblent trouver la même réponse : c’est le gouvernement qui serait responsable. Ces derniers ayant entre autres demandé aux Mairies de ne pas communiquer sur la situation le temps de mener l’enquête. Lorsque la question est posée dans l’assemblée par l’un de nos journaliste pour savoir concrètement quelles directives étaient données pour faire avancer les choses, c'est après un instant de silence que la réponse tombe de nouveau : “il faut aller voir le gouvernement.”  



La tension dans la salle atteindra finalement son climax lorsque M. Collins peu content de la tournure des événements et des réponses servient à toutes les questions finira par quitter la salle sous les applaudissements d’une partie du public après avoir insulté le Maire resté pour le moins silencieux lors d’une grande partie des échanges, laissant Mme Costa répondre aux questions de l’assemblée houleuse. 

Allez voir le gouvernement, c’est ce qu’à fait l’équipe de Salt Paper à la suite de ce conseil municipal. Sur place nous trouverons de nouveau la Mano présente au côté de M. Effiro, conseiller Gouvernemental, qui répond calmement aux questions qui lui sont posées. 


Il explique alors la situation. Trois des sept personnes victimes de l'injustice seraient pour le moment entièrement remboursées. Pour les autres ils seraient en attente de voir directement avec les victimes qui doivent se présenter encore. En l’état le Gouvernement aurait donc bien pris à charge l’affaire suite à une demande des Mairies qui auraient un peu été dépassées par les événements. Il nous confie que le Gouvernement prend sa part de responsabilité dans cette histoire et admet que l’erreur viendrait en parti du Bureau du Procureur alors sous sa juridiction, qui, malgré une demande de la Mairie après que cette dernière aurait appris que les expropriations devaient avoir lieux n’auraient pas voulu vérifier le document permettant le suivi des expropriations afin de faire une dernière vérification. 


Le Gouvernement aurait donc en effet demandé à la Mairie de participer à hauteur de 25% du montant des remboursements comme annoncé dans nos précédents articles. 

La question semble finalement avoir trouvé réponse, puisque malgré tout le Gouvernement aurait tout de même pris les choses en main pour arranger la situation. Une autre interrogation se pose cependant et a par ailleurs été posée plusieurs fois lors du Conseil : quel est le rôle des Mairie dans la gestion de leur ville, si ces dernières n’ont pas d’autorités suffisante pour agir sans attendre l’avis des citoyens ou une autorisation quelle qu'elle soit ? 


L’argent manque-t-il tant aux caisses de notre état pour qu’on ne soit pas capable de régler ce genre de scandale rapidement ?

L’équipe de Salt Paper vous invite à réécouter l’ensemble de ce conseil auprès de nos collègues du Weazel News qui ont pu enregistrer une grande partie de la réunion si vous souhaitez ne rien manquer.  

Article rédigé par Eloise Flinch