Véhicules pour l'opération de saisie.
Le soir du 20/01, les Forces de l’Ordre et le bureau du Procureur ont procédé à une opération visant à saisir les domiciles dont les propriétaires n'avaient pas payé leur taxe d’habitation.
C’est au total une trentaine d’expropriations qui ont lieu.
Le lendemain matin, pour une dizaine de personnes réparties dans tout l'État, le réveil est brutal. En effet, leur surprise fut grande quand ils s'aperçoivent qu’ils ont été expropriés de leur domicile. Que leur nourriture, médicaments et objets personnels ont également été saisis. Et leur véhicule, envoyé en fourrière.
La surprise laisse place à l’incompréhension car, ces habitantes et habitants, ont payé leur taxe.
S’en suivra deux jours d’imbroglio administratif. Les Mairies, le Bureau du Procureur et le Gouvernement essayent de comprendre comment une telle erreur a pu se produire.
Le 22/01, le Gouvernement publie un communiqué dans lequel il dit “enquêter sur la natures et les raisons de ces problèmes”. Et précise également “apporter son soutien aux personnes ayant été victimes de ces irrégularités” et annonce les dédommager à hauteur du prix du bien immobilier. Dans la foulée, consigne est donnée aux Mairies et au Bureau du Procureur de laisser le Gouvernement gérer la communication à ce sujet le temps de l'enquête.
Mais qu’en est-il du prix de la nourriture, boissons, médicaments, fourrières et places de parking?
Interrogé par nos équipes, une des “victimes” nous confie que, si on lui rembourse seulement le prix de son domicile, il lui reste à peu près 150 000 dollars de “perte”.
Une “addition” lourde pour une erreur ou elle n’est en rien responsable. Elle nous confie également:
“Et cela ne prends pas en compte les objets à valeur sentimentales”
Madame la Gouverneure nous indique réfléchir à la question du dédommagement. Il serait en effet compliqué de connaître avec certitude le nombre, et le prix, des places de parking achetés. Idem pour la valeur des objets qui se trouvaient à l’intérieur des domiciles.
Une source nous indique qu’un habitant ayant acheté une maison saisie par erreur aurait proposé au Gouvernement de quitter les lieux (afin que son ancien propriétaire puisse la racheter) en échange du remboursement du prix d’achat. Le LSAS aurait refusé.
Interrogée sur la question, Mme. Burn Miara nous explique qu’en plus du prix d’achat, cet habitant voulait également le remboursement des places de parking. Le problème reste donc le même: comment connaître avec certitude le nombre et la valeur de ces places.
La question se pose maintenant: comment une telle erreur s'est produite?
L'enquête est actuellement toujours en cours et le Gouvernement nous assure faire son possible pour répondre au plus vite à cette question. Le LSAS nous précise qu’une fois l'enquête terminée un communiqué sera publié pour en donner les résultats et la presse sera mise au courant.
Article rédigé par Laurent de Baatz