Et si on comparait ?

PTSI, MPSI ou PCSI ? 

Les CPGE de 1ère année (PTSI, MPSI, PCSI) mènent à la 2ème année (PT, MP, PC, PSI). 

Si on compare le "Nombre de places sur Nombre de candidats", la PT, 2ème année de la PTSI, est toujours en tête.  

[chiffres officiels disponibles sur https://www.scei-concours.fr/stat2022/stat_generale_2022.html]

☆☆ Les avantages de la PTSI ☆☆ 

Il n'est pas question ici de dévaloriser une filière par rapport à une autre. Elles sont complémentaires et en gros, la MPSI va plus accentuer sur les Maths, la PCSI sur la chimie et en PTSI, le fait de faire plus de SII ré-équilibre les poids des matières scientifiques dominantes. Retenez cependant que dans les 3 filières, il y aura beaucoup de Maths, beaucoup de Physique-chimie et beaucoup de SII ! Alors pourquoi cette différence qui avantage la PTSI par rapport à la PCSI et à la MPSI ? C'est sans doute une volonté de l'autorité publique de favoriser cette filière qui est moins connue auprès des futur(e)s étudiant(e)s et donc moins plébiscitée malgré ses nombreux avantages.

" Moins connue que les autres maths sup et souvent ignorée, la filière PTSI-PT offre pourtant des taux de réussite record aux concours des meilleures écoles d'ingénieurs. 

Comment expliquer alors que la filière n'attire pas davantage ? Pour une raison d'accessibilité d'abord : les classes PT, moins nombreuses que les MP et les PC, ne maillent pas tout le territoire. Mais à cela s'ajoute aussi un problème de (fausse) réputation. « Dans notre pays, le mot technologie a une connotation malheureusement négative, certains ont l'impression que nous sommes prédestinés à accueillir des élèves en situation d'échec scolaire. (...)

Cette méconnaissance fait toutefois le bonheur des curieux et des initiés. « Mécaniquement, si les très bons élèves de terminale vont plutôt en MP ou PC, la concurrence devient moins rude », reconnaît Vincent Boyer. Moins de concurrence, donc, mais aussi... beaucoup plus de places. Plusieurs grandes écoles sont en effet très friandes des élèves de PT. Au premier rang desquelles Arts et Métiers, qui leur réserve plus de la moitié de ses effectifs avec une chance sur cinq d'être reçu ! « Pour nous, c'est un héritage historique, mais aussi une volonté de mettre en valeur les compétences à dimension technologique » , confirme Laurent Champaney, son directeur. Autre exemple : l'ENS Paris-Saclay qui a recruté l'an dernier 37 élèves de PT, contre 36 en PSI et seulement 18 en PC. "

" Une option stratégique

Les bacheliers généraux ont eux aussi ont leur filière à connotation technologique (PTSI en première année et PT en seconde) qui propose des enseignements en sciences de l'ingénieur et en technologie industrielle, en plus des classiques physique et maths. Et, elle aussi, peut se révéler une option stratégique. « C'est sûr que pour un bon élève, cela peut être un choix futé. Statistiquement, le rapport places-candidats à l'entrée des très grandes écoles est plus favorable qu'en passant par MP ou PC », reconnaît Jean-François Bourdon, proviseur du lycée Touchard-Washington au Mans.

D'autant que les PTSI-PT n'attirent pas les foules : pas plus de 2 000 élèves. La faute à leur implantation, le plus souvent dans des lycées à orientation technique voire professionnelle, loin de l'image classique du grand bahut à prépas. La faute aussi au mot « technologique » qui leur est accolé. « Certains bacheliers généraux s'imaginent qu'ils vont se retrouver avec une clé à molette. C'est évidemment faux, on a exactement les mêmes matières que dans les autres prépas », tranche Mikaël Chopp, référent PTSI au lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise. (...)  Rémi n'a pas eu ces pudeurs. Il a choisi il y a deux ans la PTSI de Sainte-Geneviève (Versailles), le must des prépas privées françaises. L'an dernier, 32 de ses élèves (sur 33) ont intégré une école de renom dont l'ENS, l'X, Centrale-Supélec... « Au départ, je pensais faire une MP, mais en découvrant cette filière méconnue, j'ai été séduit. Le terme "technologie" avait un petit côté mains dans le cambouis, alors que pas du tout, c'est une prépa en bonne et due forme, avec énormément de maths et de physique », explique Rémi, s'amusant de sa confusion. Arts et Métiers proposant 600 places, il pensait y atterrir. Mais, le format PT lui convenant parfaitement, il y a brillé. Résultat, il a été pris... à Polytechnique qui réserve une vingtaine de places aux élèves issus de la filière. "

PTSI ou Prépa Intégrée ?


La prépa intégrée présente certains atouts, cependant le nombre restreint d'écoles associées aux prépas intégrées (une trentaine environ), ainsi que le mode d'évaluation et de recrutement en contrôle continu, génèrent un climat de compétition permanent et stressant pour les étudiant(e)s. 


A l'inverse, la PTSI offre un large éventail d'écoles (environ 250), allant des plus prestigieuses à d'autres moins connues, qui satisfont les ambitions diverses des étudiant(e)s. De plus, la PTSI limite la compétition au jour du concours ce qui génère l'entraide quotidienne entre élèves. Cela explique le taux de réussite (nbr d’admis/nbr d’inscrits) meilleur en PTSI.

PTSI à la Réunion ou en Métropole ?


Voler de ses propres ailes dans un moment crucial tel que le début des études supérieures est une entreprise périlleuse, surtout en CPGE. Cela peut vous coûter cher !


 Le coût financier : l’avion, le loyer, les charges, la perte des aides régionales car la PTSI existe à la Réunion etc...

Le coût psychologique : perte de soutiens irremplaçables lors des coups durs (parents, amis, soleil…)

Le coût logistique : le plus important car lié au TEMPS : vivre et s’assumer seul(e) dans les tâches quotidiennes sans l’aide des proches peut devenir un sérieux frein à votre réussite

 

Alors réfléchissez bien avant de prendre une décision ! 


☆☆ Témoignages DIVERS sur la PTSI ☆☆

Les CPGE coûtent moins cher que l'Université !


🔹 Les statistiques officielles mettent en évidence une différence substantielle de coût entre un étudiant à l’université (10 100 €) et un étudiant en classes préparatoires aux grandes écoles (15 710 €). La mise en opposition systématique du coût d’un étudiant à l’université au regard de celui d’un étudiant en CPGE s’effectue en effet au détriment d’une présentation exhaustive de l’information. Ainsi, le coût moyen d’un étudiant en section de technicien supérieur (STS) n’est par exemple jamais mis en exergue. Or, ce coût était en 2019 de 14 270 €, soit 40 % de plus que le coût moyen d’un étudiant à l’université, et donc très proche du coût d’un étudiant en CPGE (15 710 €).  

🔹 Les taux d’échec universitaires sont compris entre 30 et près de 54 %, sur une durée allant jusqu’à +50 % de la durée théorique du cursus, contre 13 % chez les étudiants ingénieurs issus des CPGE, sur une durée allant jusqu’à +25 % seulement de la durée théorique de la formation.   

Pour une analyse pertinente, il faut donc comparer les coûts moyens des étudiants ayant réussi, et non une dépense totale divisée par un nombre d’étudiants dont plus de la moitié échouent. Le calcul de la dépense publique effective pour une année d’études supérieures réussie amène à l’observation suivante : le coût moyen annuel d’une CPGE réussie est de 20 685 euros, substantiellement en-deçà de celui d’une année universitaire de premier cycle réussie, qui est de 25 820 euros.  


La conclusion de cette brève analyse est simple : pour la dépense publique, la formation d’un étudiant en CPGE est moins chère que celle d’un étudiant de premier cycle universitaire, dès lors que l’on s’intéresse au critère de l’étudiant qui a réussi ses études. 


Méfiez-vous des idées reçues ! Par ici pour l'article source ou ici pour la version PDF de l'article


👉 Que pensent les ancien(ne)s élèves de la PTSI du lycée Lislet Geoffroy de St Denis ? Suivez le guide

👉La PTSI offre la formation la plus équilibrée des classes prépas scientifiques entre les différentes matières : sciences de l’ingénieur, mathématiques, sciences physiques et culture linguistique. Cela se ressent dans la répartition hebdomadaire des cours. Par ici pour des infos