L’Évangile est lu par le prêtre ou le diacre qui célèbre le baptême.
L’Évangile est tiré de l'un des quatre "Évangiles", écrits par Saint Mathieu, Saint Luc, Saint Marc ou Saint Jean. Ces quatre livres relatent la vie du Christ et son enseignement.
Vous choisissez un texte parmi ceux qui sont ci-dessous. Pour certains textes, une méditation vous permet de mieux en saisir le sens.
Alléluia, Alléluia,
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la vie, dit le Seigneur.
Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Acclamons la Parole de Dieu
Alléluia, Alléluia,
Un seul Seigneur, Une seule foi, Un seul baptême,
Un seul Dieu et Père de tous
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt 28, 18-20
En ce temps-là, Jésus ressuscité s’approcha de ses disciples et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Acclamons la Parole de Dieu
Alléluia, Alléluia,
Notre sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort :
Il a fait resplendir la vie par l’Évangile »
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia, Alléluia,
Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
Tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume !
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia, Alléluia
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia
Ou
Alléluia, Alléluia
Dieu est amour. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu.
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Acclamons la Parole de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia, Alléluia
Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Alléluia
Ou
Alléluia, Alléluia
Viens renaître en nous, source de la vie,
Viens tout rénover, Jésus, Fils de Dieu ! »
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »
Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Homélie du pape François - 20 avril 2020 (Chapelle Sainte Marthe)
Cet homme, Nicodème, est un chef des juifs, un homme d’autorité ; il éprouva le besoin d’aller trouver Jésus. Il y alla de nuit, parce qu’il devait faire un exercice d’équilibre, parce que ceux qui allaient parler avec Jésus n’étaient pas bien vus (cf. Jn 3,2). C’est un pharisien juste, parce que tous les pharisiens ne sont pas mauvais ; non, non ; il y avait aussi des pharisiens justes. Celui-ci est un pharisien juste. Il éprouva de l’inquiétude, parce que c’est un homme qui avait lu les prophètes et il savait que ce que faisait Jésus avait été annoncé par les prophètes. Il éprouva de l’inquiétude et alla parler avec Jésus. « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître » (v.2) : c’est une confession, jusqu’à un certain point. « Personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui » (v.2). Et il s’arrête. Il s’arrête avant le « donc » : Si je dis ceci… donc !… Et Jésus a répondu. Il a répondu d’une manière mystérieuse à laquelle lui, Nicodème, ne s’attendait pas. Il a répondu avec cette image de la naissance : « à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu » (v.3). Et Nicodème est déconcerté, il ne comprend pas et prend à la lettre cette réponse de Jésus : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? » (cf. v.4). Naître d’en-haut, naître de l’Esprit. C’est le saut que doit faire la confession de Nicodème et il ne sait pas comment le faire. Parce que l’Esprit est imprévisible. La définition de l’Esprit que donne Jésus à partir d’ici est intéressante : « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit » (v.8), c’est-à-dire qui est libre. Une personne qui se laisse emmener d’un côté ou de l’autre par l’Esprit-Saint : voilà la liberté de l’Esprit. Et celui qui fait ceci est une personne docile et ici, il s’agit de la docilité à l’Esprit.
Être chrétien ne signifie pas seulement obéir aux Commandements : il faut le faire, c’est vrai ; mais si tu t’arrêtes là, tu n’es pas un bon chrétien. Être chrétien, c’est laisser l’Esprit entrer en toi et t’emmener, t’emmener là où il veut. Dans notre vie chrétienne, bien souvent, nous nous arrêtons comme Nicodème, avant le « donc », nous ne savons pas quel est le pas à faire, nous ne savons pas comment le faire ou nous n’avons pas confiance en Dieu pour faire ce pas et laisser entrer l’Esprit. Naître de nouveau, c’est laisser l’Esprit entrer en nous et le laisser me guider, et non me guider moi-même : libre, avec cette liberté de l’Esprit dont tu ne sais jamais où elle t’emmènera.
Les apôtres, qui étaient au Cénacle quand vint l’Esprit, sortirent prêcher avec ce courage, cette assurance (cf. Ac 2,1-13)… ils ne savaient pas que cela se serait produit ; et ils l’ont fait parce que l’Esprit les guidait. Le chrétien ne doit jamais s’arrêter uniquement à l’obéissance aux commandements : il faut le faire, mais aller au-delà, vers cette nouvelle naissance qui est la naissance dans l’Esprit, qui te donne la liberté de l’Esprit.
C’est ce qui s’est produit pour cette communauté chrétienne de la première Lecture, après que Jean et Pierre sont rentrés de cet interrogatoire qu’ils ont eu avec les prêtres. Ils sont allés trouver leurs frères, dans cette communauté et ont raconté ce que leur avaient dit les chefs des prêtres et les anciens. Et lorsque la communauté entendit cela, tous ensemble, ils furent un peu effrayés (cf. Ac 4,23). Et qu’ont-ils fait ? Prier. Ils ne se sont pas arrêtés à des mesures de prudence, « non, maintenant faisons ceci, nous sommes un peu plus sereins… » : non. Prier. Que ce soit l’Esprit qui leur dise ce qu’ils devaient faire. Ils élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Seigneur » (v.24) et ils prient. Cette belle prière d’un moment obscur, d’un moment où ils doivent prendre des décisions et ne savent que faire. Ils veulent naître de l’Esprit, ils ouvrent leur coeur à l’Esprit : que ce soit lui qui le dise… Et ils disent: « Seigneur, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint » (cf. v27), ils racontent l’histoire et disent : « Seigneur, fais quelque chose ! ». « Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance » (v.29), ils demandent l’assurance, le courage, de ne pas avoir peur : « Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus » (v.30). « Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance » (v.31). Il s’est produit une seconde Pentecôte, ici ».
Devant les difficultés, devant une porte fermée, lorsqu’ils ne savent pas comment avancer, ils vont vers le Seigneur, ils ouvrent leur cœur et l’Esprit vient leur donner ce dont ils ont besoin et ils sortent prêcher, courageusement, et en avant. C’est cela, naître de l’Esprit, c’est ne pas s’arrêter au « donc », au « donc » des choses que j’ai toujours faites, au « donc » d’après les commandements, au « donc » après les habitudes religieuses : non ! C’est cela, naître à nouveau. Et comment se prépare-t-on à naître de nouveau ? Par la prière. La prière est ce qui nous ouvre la porte à l’Esprit et nous donne cette liberté, cette assurance, ce courage de l’Esprit-Saint. Dont tu ne sauras jamais où il t’emmènera. Mais c’est l’Esprit.
Que le Seigneur nous aide à être toujours ouverts à l’Esprit, parce que ce sera lui qui nous fera avancer dans notre vie de service pour le Seigneur.
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
Alléluia, Alléluia
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia
Ou
Alléluia, Alléluia
Tu es vraiment le sauveur du monde, seigneur !
Donne-nous de l’eau vive, et nous n’aurons plus soir.
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia, Alléluia
Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia, Alléluia
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. » En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui.
Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia, Alléluia
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Acclamons la Parole de Dieu.
La lecture de l’Évangile est précédée de l'Alléluia (ou d'une acclamation adaptée en temps de Carême) et suivie par l'Homélie, explication donnée par le prêtre ou le diacre qui célèbre, que l'on écoute assis, dans le silence.
Exemples d'acclamations de l’Évangile :
On prend seulement l'Alléluia
"Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant ! Gloire à Toi Seigneur !"
On pourra prendre cette acclamation si le baptême a lieu pendant le Carême.
SUITE DE LA CELEBRATION : L'Homélie est suivie par la prière commune de l'assemblée.