La chapelle
La chapelle
Bâtie à partir de 1646 par l’architecte Antoine le Paultre, La chapelle n’aura jamais le style très orné que prévoyaient les projets de l’époque, faute de moyens financiers. La réalisation plus sobre conviendra d’autant mieux à la mère Angélique qui la décrivait à son achèvement comme ‘la plus jolie et la plus dévote de Paris, quoiqu’elle soit des plus simples’. Elle est consacrée en juin 1648 sous le titre de chapelle du ‘Très Saint-Sacrement de Port-Royal’ et reflète donc toute l’importance qu’avait prise la spiritualité et le culte eucharistique à partir de 1636 (cf supra). Cela s’exprime tout d’abord dans l’agencement des lieux, qui place le chœur des religieuses dans l’axe de la nef et non sur le côté, ce qui favorise la vue de l’autel depuis des chœurs des religieuses. A l’époque se trouvait dans l’abside un grand tableau de la Cène de Philippe de Champaigne, au-dessus duquel était placée en hauteur, dans une suspension, la réserve eucharistique, permettant ainsi la prière perpétuelle devant le Saint-Sacrement.
Bâtie à partir de 1646 par l’architecte Antoine le Paultre, La chapelle n’aura jamais le style très orné que prévoyaient les projets de l’époque, faute de moyens financiers. La réalisation plus sobre conviendra d’autant mieux à la mère Angélique qui la décrivait à son achèvement comme ‘la plus jolie et la plus dévote de Paris, quoiqu’elle soit des plus simples’. Elle est consacrée en juin 1648 sous le titre de chapelle du ‘Très Saint-Sacrement de Port-Royal’ et reflète donc toute l’importance qu’avait prise la spiritualité et le culte eucharistique à partir de 1636 (cf supra). Cela s’exprime tout d’abord dans l’agencement des lieux, qui place le chœur des religieuses dans l’axe de la nef et non sur le côté, ce qui favorise la vue de l’autel depuis des chœurs des religieuses. A l’époque se trouvait dans l’abside un grand tableau de la Cène de Philippe de Champaigne, au-dessus duquel était placée en hauteur, dans une suspension, la réserve eucharistique, permettant ainsi la prière perpétuelle devant le Saint-Sacrement.
D’autres tableaux de Philippe de Champaigne ornaient la chapelle, notamment le Christ et la Samaritaine (dont une reproduction a pris place sur le mur Nord) et une copie de ‘la Vierge au Palmier’ de Raphaël, ainsi encore qu’une représentation du Christ Bon Pasteur.
D’autres tableaux de Philippe de Champaigne ornaient la chapelle, notamment le Christ et la Samaritaine (dont une reproduction a pris place sur le mur Nord) et une copie de ‘la Vierge au Palmier’ de Raphaël, ainsi encore qu’une représentation du Christ Bon Pasteur.
Près de l’entrée a été installé en 2013 un tableau du peintre Maurice Denis, une ‘Résurrection de Lazare’, offerte pour la chapelle de Cochin en 1945 par sa famille, peu après sa mort en novembre 1943 à l’hôpital Cochin.