La confrérie

Le 16 décembre 1988 la confrérie des porteurs se constitue en association régie par la loi du 1er juillet 1901, et se dote de statuts.

Une commission a travaillé plusieurs mois sur la tenue des Porteurs pour redonner une unité et une véritable dynamique à notre Confrérie.

Lors de son assemblée générale du 12 novembre 2011, les membres de notre confrérie ont fait le choix de personnaliser leurs aubes tout en se démarquant du clergé. Ils ont souhaité préserver les points essentiels qui ont traversé les différentes périodes de leur histoire.

  • En conservant l’aube de couleur blanche, de taille convenable et de longueurs identiques, ils respectent les critères qui ont prévalu à la création de leur confrérie après la période révolutionnaire.
  • En rajoutant une encolure « scapulaire » de couleur amarante apposée autour d’une fausse capuche et en nouant un cordon amarante autour de la taille, ils rappellent la période lointaine des moines porteurs.
  • En optant pour une coupe droite avec des poignées de couleur amarante rajoutées à l’extrémité des manches, ils évoquent la très longue période ou le peuple « la fine fleur de la ville de Limoges » portait en chemise, par soumission les restes sacrés du saint-apôtre Martial.

Les aubes ont été symboliquement remises aux porteurs par Mgr Kalist évêque de Limoges le 25 octobre 2012.

La Grande Châsse de Saint-Martial est présentée à la vénération des fidèles trois fois dans l’année.

Dans l’ordre du calendrier liturgique :

  • La fête des Porteurs de la Châsse de Saint-Martial : le 12 novembre ou le dimanche qui le suit.
  • La fête de Quasimodo « Petites Ostensions » : le premier dimanche après Pâques.
  • La fête de Saint-Martial : le 30 juin ou le dimanche qui le suit.

La Grande Châsse de Saint-Martial se trouve dans le tombeau autel édifié en 1889. Il est orné d’ogives et de colonnettes, on aperçoit au-dessous la statue de Saint-Martial allongé.

Au centre de la riche ornementation du rétable se détache l’écusson aux armes de la ville de Limoges. De chaque côté les statues des deux compagnons de Saint-Martial, Saint Alpinien et saint Austriclinien.

A droite et à gauche des faisceaux de colonnettes surmontés de flèches ajourées et entre lesquelles s’encadrent des bas-reliefs retraçant les principales scènes de la vie de Saint-Martial s’inspirant de la Légende Aurélienne faisant de Saint-Martial un contemporain du Christ.

La Grande Châsse est en bois de chêne recouvert de cuivre doré, elle pèse 450 kilos. Huit panneaux représentent les miracles de Saint-Martial. Elle se ferme par une porte à quatre serrures masquées par une colonne torse pivotante. Sur le bas se lit l’inscription : « j’appartiens à messieurs les Confrères de la Grande Confrérie de Saint-martial. An 1809. »