Contact Amicale en cliquant sur CONTACT ou 06 19 93 16 39 .
Maintenir des rapports amicaux entre les membres et s'entraider, assurer la liaison avec le personnel en activité, les représentants de C.E et les autorités de VALEO, défendre les intérêts des membres.
Ce projet s'inscrit de manière plus générale dans les thèmes :
Amicales, groupements affinitaires, groupements d'entraide (hors défense de droits fondamentaux - Les associations de ce domaine dans le département
Représentation, promotion et défense d'intérêts économiques - Les associations de ce domaine dans le département
Étaples (62630)
Les évènements marquants de l'association :
17/04/2003 - Création de l'association
24/05/2003 - Publication JO de l'avis de création de l'association
11/05/2023 - Dernière déclaration en date de l'association
08/06/2023 - Dernière mise à jour de l'association
Numéro RNA
L'identifiant dans le Répertoire National des Associations (RNA) : W624000105
Le numéro RNA identifie l'association dans le répertoire waldec et dans le Répertoire National des Associations (RNA), ce répertoire recense les associations en remplacement du waldec depuis 2010 et ce numéro permet d'effectuer les différentes démarches administratives de l'association.
Identifiant historique
L'identifiant historique de l'association : 0624005110
Ce numéro d'identification fait partie de la nomenclature historique des associations qui a été remplacé par le numéro waldec.
Code du site gestionnaire de l'association (Préfecture ou Sous-préfecture) : 624S
Nature de l'association : Simplement Declarée (D)
Groupement (Simple, Union, Fédération) : Simple (S)
Observation du waldec : Aucune
Position (Active, Dissoute, Supprimée) : Active (A)
Publication sur le web : Non (0)
Site web déclaré au waldec : Aucun
Dimanche 27 mars 2011 00:00
Michel Carettecultive la mémoire des anciens de Ducellier-Valeo
Michel Carette, 63 ans, a passé trente et un an chez Ducellier-Valeo. © La Voix du Nord
Souvenirs.
PAR ÉLODIE ADJOUDJ
montreuil@lavoixdunord.fr
Michel Carette est entré chez Ducellier le 10 juillet 1972, comme électricien. « Au début, je me souviens que toutes les machines n'étaient pas encore là. On passait le balai, en attendant de les voir arriver. Et même si c'était plus simple à l'époque de trouver du boulot, j'avais passé un entretien et même un test technique avant l'embauche. » Quand il a quitté l'entreprise, le 1er février 2003, il était responsable de service. Ducellier était devenu Valeo, la production s'était automatisée, le rang des salariés avait grossi... « J'ai vu toute l'évolution de A à Z. J'ai même connu la pose de la première pierre, en 1970. À l'époque, je travaillais à la sucrerie d'Attin, et j'ai tout de suite posé ma candidature », raconte ce Montreuillois pour qui, « sans Valeo, Étaples serait une ville morte. C'était une bouffée d'oxygène face à la perte de vitesse de la pêche ».
C'est vrai que l'entreprise, et ses quelque mille employés, sans compter les intérimaires, a fourni du travail à bien des familles des environs, « jusque Fruges ou Hesdin ». « À l'époque de Ducellier, c'était bon enfant, tout le monde se connaissait. Dans les années 80, après la cantine, on se faisait des parties de cartes au bar de l'entreprise, autour d'un café. Plusieurs fois par an, on se faisait aussi des rallyes automobiles charades... », se rappelle-t-il, amusé. Un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître... Car peu à peu, l'entreprise étaploise s'est agrandie, a changé de mains, s'est mondialisée, à l'image de l'économie, et Valeo y a rapatrié ses employés d'Auvergne ou de Lyon. « L'ambiance a changé au fil du temps. On a assisté à quelques bonnes empoignades entre Étaplois et Auvergnats... », plaisante encore Michel Carette.
Entre vieilles photoset histoires de vestiaires
Et il n'y a pas que la vie à l'usine qui a changé, le travail et la production aussi : « Les plus gros changements ont eu lieu dans les années 80 et 90. Du premier atelier initial, on a très vite pris de l'essor, on s'est automatisé... » Jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle génération d'alternateurs. « C'est mon souvenir le plus fort. Je me souviens des essais puis notre joie de voir le procédé acheté par des constructeurs. Souvent, ils venaient et ces jours-là, il fallait que tout soit nickel ! » En 2003, après trente et un ans passés dans les murs de l'usine, Michel Carette fera partie des premiers départs volontaires (lire le zoom ci-contre). « Au début, ça m'a manqué ce contact avec les gens et se retrouver du jour au lendemain chez soi, c'est un peu difficile... » Alors, un petit groupe d'anciens se forme en dehors de l'usine. Le 24 avril 2003, ils créent l'Amicale des anciens de Ducellier-Valeo et élisent un bureau en mai. D'abord secrétaire, Michel Carette en devient président en 2008. « Notre but était d'abord social : renseigner les gens sur les dispositions de l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante », confie le retraité. Mais peu à peu, l'association grossit elle aussi, jusqu'à compter plus de trois cents membres aujourd'hui (y compris d'Auvergne où beaucoup sont repartis). « On a organisé des sorties pédestres, des spectacles, des activités... L'idée était de recréer du lien social et de se retrouver entre nous, de faire vivre la mémoire de cette entreprise. Sans l'amicale, on se serait perdu de vue. » Lors du quarantième anniversaire de l'usine, l'an dernier, beaucoup ont donc ressorti leurs vieilles photos ou coupures de journaux jaunies, entre deux histoires de vestiaire, « quand on faisait des noeuds au bleu de travail des collègues pour se marrer ». Toute une vie de labeur, et de souvenirs heureux ou moins heureux aussi, qu'ils ne veulent surtout pas oublier. •
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