LA CHARRETTE ANGLAISE

Historique : 

Comme la plupart des voitures à deux roues, la plus populaire d’entre elles, la charrette anglaise a été inventée dans les années 1860, en Angleterre, ainsi que son nom l’indique.

Elle connaît un vif succès dans la campagne française où elle est la voiture la plus répandue dans le dernier quart du XIXe siècle et la première moitié du XXe 

Description :

Voiture à deux roues de grand diamètre. La caisse ouverte, formé d'un plancher et de trois panneaux droits en élévation, dont deux latéraux incurvés vers l'extèrieur, repose sur deux ressorts droits. Elle contient généralement deux sièges dos-à-dos, pour quatre personnes, coulissant dans le plan horizontal pour régler l'équilibre de la charge, le second pouvant se relever pour faciliter le rangement de bagages, paniers, marchandises diverses. Certains modèles, souvent plus courts, n’ont qu’un seul siège. Elle peut être protégée par une capote de toile ou de cuir.

Utilisation :

Voiture à toutes fins, utilisée principalement à la campagne pour le transport des personnes, et de marchandises légères ou de petit matériel. C'est la voiture la plus utilisée à la campagne. Elle existe sous de nombreuses variantes.

Ses hautes roues,permettent l"accès aux pires chemins lui donnant une grande stabilité et offrant au meneur une position élevée et confortable, elle est très appréciée pour la pratique de l’attelage à un cheval.

Quelques modéles de charrettes anglaises sur le blog de FIGOLI Charrette Anglaise

LA VICTORIA

Historique :

 ‘’ La Victoria est une voiture hippomobile apparue vers 1840 en Angleterre, nommée ainsi en l'honneur de la reine Victoria. Elle fut popularisée par le Prince de Galles, futur roi Edouard VII. D'un accès aisé, elle est considérée comme une voiture pour dames..."

Description :

La victoria est un cabriolet à quatre roues et deux places, auquel a été adjoint un siège sur coffre pour le cocher, tiré par un cheval et destiné à des déplacements en ville. Elle est suspendue par des ressorts en C, ou une suspension à huit ressorts. La caisse descend assez bas devant l'essieu arrière, facilitant l'accès. Les marchepieds et les garde-boues sont combinés. Beaucoup de « calèches » touristiques sont en réalité des victorias...

La victoria est dite de forme ronde, ou de forme carrée, suivant le profil adopté; (les formes rondes se trouvant particulièrement prisées, en cette période du Second Empire). Son siège repose toujours sur une légère ferrure, ce qui la rapproche du trés beau type: le Duc; tandis que le "mylord" s'alourdit un peu d'un coffre, supportant le siège en épousant les lignes du panneau de passage de roues.

Le siège du cocher : sans coffre et fixé sur des ferrures, il peut être supprimé déposable (amovible). Dans ce cas, la victoria est alors attelée à la d’Aumont ou en demi-d’Aumont, ou simplement menée comme un duc par le maître depuis le siège intérieur. Dans ce dernier cas la commande du frein, levier, manivelle ou petit volant, est dans la caisse, à droite du siège. On appelle ducs-victorias ou victorias-ducs les modèles ainsi équipés.

...La victoria grand-duc n'avait pas de coffre à l'avant, et était munie d'un siège à l'arrière pour deux valets. À la différence du grand duc, la victoria grand-duc avait un siège de cocher amovible, ce qui permettait d'atteler à la d'Aumont, ou de mener depuis le siège arrière. Le milord était semblable à la victoria, mais le siège du cocher était fixe et il était donc toujours conduit par un cocher" ...Dépourvue de siège de cocher, elle est menée de l’intérieur par le propriétaire. Les grands ducs étaient de luxueuses voitures de maître pour les messieurs ; plus petits, les petits ducs ou poneys-chaises, étaient réservés aux jeunes filles et aux jeunes femmes. Les ducs, petits et grands, sont très souvent équipés à l’arrière et à l’extérieur de la caisse, d’un siège pour un ou deux grooms...

(Sources : Joseph Jobé, Au temps des cochers, Lausanne, Edita-Lazarus, 1976. ISBN 2-88001-019-5)

Utilisation :

"Voiture bourgeoise, par excellence,  utilisée à la belle saison pour les excursions ou les sorties en ville. Elle existe en nombre grandissant à partir de la moitié du XIXe siècle. Elle correspond aux critères alors recherchés : élégance, confort, facture impeccable, possibilité de conduire soi-même, nécessité de paraître…"

De dérive en dérive ce véhicule donnera la "calèche " touristique.

voir le site de l'attelage Français  Victoria

(Sources : ATTELAGE-PATRIMOINE BLOG FIGOLI)

LE PHAETON

Historique :

"Le mot phaéton provient de la mythologie grecque. Phaéton, fils d'Hélios, le dieu Soleil, demanda à son père la permission de conduire le char du Soleil tiré par des chevaux fougueux.  Le père céda finalement aux prières de son fils.

Mais l'imprudent Phaéton, inexpert en matière d'attelage, perdit le commandement du char et frôla la Terre qui se mit en feu. Zeus, dieu suprême du Panthéon hellénique, craignant une destruction de l’univers le foudroya."

..."Au 17e, 18e et au début du 19e siècle, on appelait «phaétons» des voitures de parc légères, découvertes ou munies d'un baldaquin pare-soleil dont on se servait pour les promenades."

Description :

"Le phaéton est une voiture hippomobile, à caisse découverte, à quatre roues, caractérisée par un siège de meneur important, souvent en rotonde, avec ou sans capote, et un siège simple à l’arrière de la caisse pour un ou deux grooms. Les deux banquettes sont parallèles aux essieux. C’est une voiture de ville et de campagne, élégante et sportive."

Utilisation :

"Le phaéton, toujours mené par son propriétaire, était destiné aux sorties en ville ou à la campagne.

Léger, attelé au moins de deux chevaux, haut sur roues (d'où le nom de high-flyer sous lequel on le connaît également en Angleterre), le phaéton était considéré comme un véhicule rapide, plutôt aristocratique, mais dangereux du fait de sa vitesse et de sa hauteur sur roues, qui le faisaient souvent verser.

Il est apparu au XVIIe siècle et a beaucoup évolué au cours des siècles suivants. Le phaéton, version quatre roues du cabriolet, élégant, a une nombreuse famille. Le spider-phaéton est léger comme une danseuse.

Le modèle le plus abouti est le Stanhope phaeton, créé par Fitzroy Stanhope vers 1830."

(Sources : Encyclopédie de l'attelage.Documents étude Me Rouillac)

 Voir le site Association Internationale d'Attelages de Tradition les voitures menées par leur propriétaire

LE BREAK D'ECURIE

Historique :

Le break, également appelé brake en Grande-Bretagne, est une voiture hippomobile à quatre roues, découverte.
En dépit de son nom anglais, c'est une création française, vers 1850.
À l'origine, le break était destiné au dressage des chevaux destinés à l'attelage : le verbe anglais to break signifie rompre, dresser.
Sa forme était alors celle du squelette, voiture ultra-simple et robuste à quatre roues sans aucune partie carrossée, qui ne servait qu'au dressage des chevaux, fabriquée en France avant la fin du XVIIe siècle.
Par la suite, le break prend des formes multiples, la plus caractéristique étant le grand break, ou break de chasse.

Description :

Voiture hippomobile, à caisse rectangulaire découverte, à passage de roue en carré, côtés à colonnettes. Banquette avant, à l'anglaise à jupe en bois, assez haute sur un coffre. Deux sièges de passagers en vis-à-vis, auxquels on accède par une portière au milieu du panneau arrière. Avant train à volée mobile. Roues en bois avec  bandage en caoutchouc . Frein à levier. Timon, barre de volée. Le break est suspendu sur des ressorts à pincettes. Le grand break pouvait être attelé à deux ou quatre chevaux. 

Utilisation :

Outre le dressage des chevaux, le break avait un usage campagnard, pour la promenade, la chasse, et le transport de personnes ou d'objets.
Le break, découvert et dépouillé, était une voiture de campagne au confort minimal et à la conduite sportive.

"(Sources : WIkipedia, Jean Louis Libourel, Haras du Pin, http://s403403540.onlinehome.fr/discipline/attelage%20voitures.htm..)