Notre église

La première église paroissiale de Feyzin se trouvait dans la plaine des Razes. Les nombreuses innondations du site et la construction de la voie ferrée au XIXᵉ siècle a entraîné le déplacement du cœur du village sur le plateau : la nouvelle église est bénie à Noël 1846, malgré que la construction ne soit pas encore terminée, elle sera complète en 1848. Elle est dédiée à Notre-Dame de l'Assomption (tout comme la première église) ainsi qu'à Saint-Roch, patron secondaire.

Des travaux sont engagés en 1873 pour créer quatre ouvertures avec verrières dans le choeur. En 1897, la foudre détruit la flèche ; les cloches fondent ; le clocher est reconstruit en 1883. Enfin, l'édifice a encore été abîmé lors de l'explosion de la raffinerie en 1966. Un vaste programme de restauration de l’ensemble (église, ancienne mairie et école / parvis) est conduit entre 2011 et 2013. 

L’édifice adopte un plan en croix grecque (bras de longueur égale), facilement lisible depuis la nef. Les maçonneries enduites sont soulignées par des chaînages et encadrements en pierre de Villebois.

Découvrir l'intérieur de l'église :

Dans le choeur :

Deux autels, l'un en bois et l'autre en pierre, installé face au public suite au Concile du Vatican II. Les boiseries murales datent de 1847 et ont été réalisées par des menuisiers de Feyzin (Saunier père et fils). Contre le mur du fond, un Christ en bois du début du XIXe siècle aurait été offert à la paroisse par le père Guérin, curé à Feyzin de 1824 à 1831.

Les absides

Les deux absides abritent les chapelles de la Vierge et de Saint Roch. Leurs statues sont toutes deux en bois recouvert de plâtre. Les vêtements de Saint Roch et ceux de la Vierge Marie présentent une bordure gravée de volutes de feuillage et de raynures identiques.

Les vitraux

Détruits en 1966 par l'explosion de la raffinerie, les anciens vitraux ont ensuite été remplacés par les vitraux actuels, de style moderne.

Les peintures

Les murs nord et sud de l'église présentent des peintures réalisées en 1999 par des feyzinois : des couleurs chaudes ont été utilisées pour la partie nord, et froides pour la partie sud (tout comme les vitraux). 

Au nord, le tryptique représente l'histoire des hommes et de la religion chrétienne depuis la création du monde. Il a été réalisé par Pierre Vireton.

Au sud, réalisé par Jean Boachon, le tryptique représente la vie du Christ.

L’orgue actuel, en sapin, possède un buffet en bois à trois plates-faces (3-9-3 tuyaux).