L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) représente un soutien financier vital pour de nombreuses personnes en situation de handicap. L’allocation pour adulte handicapé garantit un minimum de ressources aux personnes en situation de handicap qui ne disposent pas ou peu de revenus.
Toutefois, l’obtention de cette aide est soumise à des critères spécifiques, notamment en ce qui concerne les pathologies reconnues. Visitons ensemble les différentes maladies éligibles et les conditions d’attribution de l’AAH.
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avoir au moins 20 ans (se renseigner pour la personne handicapée âgée de 16 àt 20 ans qui est plus considéré à la charge de ses parents)
soit avoir un taux d’incapacité de 80 % ou de plus de 80 % ,
soit avoir un taux d’incapacité entre 50 % et moins de 80 % et ne pas pouvoir travailler suffisamment à cause du handicap. L'AAH peut être perçue à partir de 20 ans.
Important :
Depuis 2017, il n'y a plus de limite d'âge pour percevoir l'AAH si le taux d'incapacité est d'au moins 80%.
Le montant de l'AAH est variable et dépend du taux d'incapacité et des ressources du foyer.
Pour en bénéficier, le demandeur ne doit pas disposer de ressources supérieures à un plafond fixé par la réglementation. Des abattements, en fonction de la situation familiale sont appliqués.
Les ressources prises en compte correspondent au revenu net catégoriel. Ils comprennent entre autres les revenus locatifs, les revenus professionnels, les intérêts d'un compte sur livret, et les plus-values mobilières.
Si les parents ont mis en œuvre des dispositions pour que leur enfant en situation de handicap reçoive des revenus ceux-ci peuvent avoir pour conséquence de réduire le montant de l'allocation d’adulte handicapé, voire le faire disparaître.
🔦 A savoir: L’âge de la retraite est fixé entre 62 ans et 64 ans (selon l’année de naissance), la personne en situation de handicap peut continuer à avoir l’AAH après 62 ans si son taux d’incapacité est de 80 % ou plus.
Bien qu’il n’existe pas de liste exhaustive des maladies automatiquement éligibles à l’AAH, certaines pathologies sont fréquemment reconnues comme pouvant y ouvrir droit. Parmi elles, on retrouve :
Les maladies neurodégénératives : Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques
Les troubles psychiatriques sévères : dépression majeure, schizophrénie
Les maladies chroniques invalidantes : diabète compliqué, polyarthrite rhumatoïde
Les déficiences sensorielles : surdité profonde, cécité
Les troubles du développement : trisomie 21, troubles du spectre autistique, Trouble déficit de l’attention (TDA)
Il convient de souligner que ce n’est pas la maladie en elle-même qui détermine l’éligibilité, mais bien son impact sur l’autonomie et la capacité de travail de la personne. Par suite, des affections comme la maladie de Crohn, l’agoraphobie ou la dyslexie peuvent également être prises en compte si elles entraînent des limitations notables.
Cette liste est donnée à titre indicative. Elle n’est pas exhaustive. Seul un médecin agréé par la MDPH peut établir l’existence d’une invalidité et proposer une liste de besoins en matière d’aides et de compensation. Vous pouvez contacter la MDPH de votre territoire pour avoir plus d’informations sur la prise en charge des maladies.
Au 1er Avril 2025, le montant de l’AAH s’élève à 1 033,32 euros par mois au maximum mais peut être abaissé selon les ressources du bénéficiaire.
En ce qui concerne la durée d’attribution de l’AAH, elle est au minimum d’un an et peut être versée à vie. Cela dépend de votre taux d’incapacité et de l’évolution estimée de votre handicap (voir la partie versement).