Légende : Edmond-Joseph Massicotte, (1909), «Vive le gai carnaval», Passe-temps. Récupérée de : Perspective Monde USherbrooke. Licence : domaine public
Le Québec connait un exode rural. Les terres agricoles de la vallée du St-Laurent sont trop peuplées et il n’y a pas assez de travail pour toute cette population rurale, composée très majoritairement de Francophones. La plupart d’entre eux ne sont PAS propriétaires de terres agricoles et doivent donc trouver du travail de ferme en ferme en devenant employés. (sources Mémoire 1840 à nos jours, pp.72-75)
Entre 1850 et 1890, ce sont 300 000 à 400 000 Canadiens Français qui émigrent aux USA, attirés par l’essor industriel dans les états du nord-est du pays. (Maine, Massach. Vermont.) (sources Mémoire 1840 à nos jours, pp.72-75)
FAIT INTÉRESSANT!
Création d’une vingtaine de paroisses dans les Laurentides, environ 5000 colons. 100 acres de terres sont offertes aux familles qui s’y installent, à condition qu’elles aient au moins 12 enfants en vie. (WOW !!) (sources Mémoire 1840 à nos jours, pp.72-75)
Le gouvernement du Qc et le Clergé mettent en place un programme de colonisation de nouvelles agricoles au Québec, afin de mettre un frein à cet exode, puisqu’ils craignent que la population anglophone et protestante devienne majoritaire au Québec. Ces nouvelles régions colonisées sont les Laurentides, l’Outaouais et le Saguenay Lac St-Jean. Cette tentative connait un succès limité, puisque le climat y est rude et les terres moins fertiles que dans la vallée du St-Laurent. (sources Mémoire 1840 à nos jours, pp.72-75)
1888 - Création par le gouvernement du Qc du ministère de l’Agriculture et de la colonisation et nomme le curé Antoine Labelle (Les Belles histoires des Pays d’en haut oui oui, c’est lui) comme sous-ministre de la Colonisation. Il a la charge d’organisation la colonisation de l’Outaouais et des Laurentides. (Sources : Mémoire 1840 à nos jours, pp.72-75)
Beaucoup de femmes travaillent à la ferme qui en général, emploient des familles au complet. Sinon, elles peuvent devenir domestique chez un bourgeois, institutrice (Émilie Bordeleau) ou bien devenir religieuse. (Sources : MÉMOIRES 1840 À NOS JOURS P.80)