Les Gourounsi sont une population d'Afrique de l'Ouest présente au Burkina Faso et au Ghana. Ils sont répartis du long de la frontière nord du Ghana jusqu'aux localités de Koudougou et Réo. Ils sont constitués de plusieurs sous-groupes répartis dans le centre-sud du Burkina-Faso. Les Kasséna, connus leur architecture originale dans la région de Pô, Tiébélé et Léo, les Lélé ou Lyélé dans la région de Réo, les Nuni dans la région de Léo, de Pouni et de Zawara, les Nounouma dans la région de Tchériba, les Sissala autour de Léo, les Ko dans la région de Siby.
Les Bambaras (bambara : bamanan; pluriel,Bamananw, Bamana ou Banmana) sont un peuple mandingue de l'Afrique de l'Ouest sahélienne, établi principalement au Mali. Ils formaient le "Royaume bambara de Ségou" d’Afrique de l'Ouest. Ils parlent le bambara.
Chez les bambara (appelés aussi bamana) les masques et les statues africaines sont sculptés par des forgerons vivant en caste.
Les Kota forment un peuple bantou d'Afrique centrale, établi principalement au Gabon (région du fleuve d'Ogooué), mais également en République du Congo.
Les Sénoufos (ou Siéna, nom qu'ils se donnent et qui signifie ceux qui travaillent au Champ, le sénoufo) constituent une population d'Afrique de l'Ouest, présente au Burkina Faso, dans le sud du Mali (principalement dans la région de Sikasso) et en Côte d'Ivoire (au nord, autour des villes de Boundiali et Korhogo), comptant environ 1 663 199 membres, soit 9,7 % de la population de Côte d'Ivoire.
Les Sénoufos sont essentiellement des paysans qui cultivent le riz, le mil, le maïs, l'igname, le manioc et le thé.
Les Bamilékés sont un peuple d'Afrique centrale venant du Cameroun (région de l'Ouest), dans la région du Grassland où vivent également les Bamoun et les Tikar, proches d'eux par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues. C'est le plus grand groupe ethnique du pays.
Les Fangs, dont certains pensent que le réel ethnonyme est Ekang, forment un groupe ethnique bantou que l’on trouve aujourd’hui en Afrique centrale. Les langues fangs se déclinent en plusieurs dialectes et créoles. L’appellation « fan » n'est pas acceptée par les natifs qui affirment ne pas s'appeler ainsi. Par ailleurs, l'orthographe fang est contestée par les « fang », toute chose égale par ailleurs, le mot approprié serait « m'fan » couramment utilisé dans l'expression «m'fan mod » dont le sens serait proche du mot « bëti ». « M'fan mod» signifie Homme vrai tandis que « Bëti » signifie les Seigneurs.
Les Beembe ou Babembe sont un groupe ethnique kongo vivant au sud de la République du Congo, dans le département de la Bouenza, autour de Mouyondzi. Leur nombre a été estimé à plus de 80 000 dans cette région. Quelques communautés sont aussi établies dans le nord de l'Angola et au nord-ouest de la République démocratique du Congo.
Les Dogons sont un peuple du Mali, en Afrique de l'Ouest. Leur population totale au Mali est estimée à 700 000 personnes1. Ils occupent la région, nommée Pays Dogon, qui va de la falaise de Bandiagara au sud-ouest de la boucle du Niger. Quelques Dogons sont installés dans le nord du Burkina Faso, d'autres se sont installés en Côte d'Ivoire.
Les Dogons sont avant tout des cultivateurs (essentiellement du mil) et des forgerons. Ils sont réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures. La langue parlée par les Dogons est le dogon qui regroupe plusieurs dialectes. Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. Les Dogons sont liés avec l’ethnie des Bozos par la parenté à plaisanterie (appelée sinankunya au Mali). Dogons et Bozos se moquent réciproquement, mais, parallèlement, se doivent mutuelle assistance.
Les Grebo (ou Glebo) sont un peuple d'Afrique de l'Ouest présent au centre-est et sud-est du Liberia et à l'ouest de la Côte d'Ivoire, dans une zone largement forestière. Ils font partie du groupe des Krous.
Les Igbos sont une ethnie habitant le sud - est du Nigéria. Ils constituent 18 % de la population du pays et donc, représentent ainsi le 3e groupe ethnique le plus important du pays.Ils parlent la langue igbo, une langue de type nigéro - congolais. Ce sont des agriculteurs majoritairement chrétiens, dont la société est basée sur un système de classes d'âges.
Les Malinkés ou Mandingues, Mandinkas, Mandingos, Mandés, Maninkas, sont un peuple d’Afrique de l'Ouest présent principalement au Mali et en Guinée et de façon minoritaire au Sénégal (environ 4 %) dans la région proche de la frontière malienne, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire (Nord-Ouest autour d'Odienné) et en Guinée-Bissau. Les Malinkés sont présents en petit groupe au nord de la Sierra Leone et du Libéria. On estime leur nombre à plus de 4 millions.
Les Yorubas ou Yoroubas (Yorùbá) sont un grand groupe ethnique d'Afrique, surtout présent au Nigeria, sur la rive droite du fleuve Niger, mais également au Bénin, au Ghana, en Côte d'Ivoire où ils sont appelés Anango, et au Togo.
Les Tchokwés sont un peuple bantou d'Afrique centrale et australe, surtout présent en République démocratique du Congo et en Angola, et à un moindre degré en Zambie. Quelques milliers vivent aussi en Namibie.
Une partie des Agnis ayant suivi la reine Abla Pokou sont appelés Baoulés (Ba Ou li) . Aujourd'hui ils constituent un peuple de Côte d'Ivoire, vivant essentiellement au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro. Ils représentent environ 23 % de la population du pays (environ 3 943 667 d'individus) ce qui fait du Baoulé la première ethnie du pays devant les Bétés et les Senoufos qui constituent respectivement la deuxième et la troisième ethnie du pays. Les Baoulés font partie du groupe Akan, et sont originaires du Ghana voisin. Il s'installent en Côte d'Ivoire au XVIIIe siècle, guidés par la reine Abla Pokou. Le nom Baoulé vient du sacrifice, par la reine Pokou, de l'un de ses fils afin de passer un fleuve, alors qu'elle menait la fuite de son peuple du Ghana : “ba ou li” (“l'enfant est mort”). Les Baoulé se sont établis entre les fleuves Bandama et Comoé.
Les Marka Dafing habitent une région située dans le bassin du Mouhoun, entre les Samo, Lela, Nunuma, Winiama à l'est et les Bwa à l'ouest. Ils sont étroitement apparentés aux Marka Soninké qui vivent au Mali. Ces deux groupes descendent d'un peuple de l'ancien empire du Ghana défait par les Almoravides au XIème siècle. Au Xvème siècle, les Marka s'installent au Burkina Faso actuel, après la chute de l'empire du Mali. Leur organisation politique est centralisée : un chef gouverne plusieurs villages.
En milieu rural, les Marka sont presque tous animistes. Comme les Nunuma, ils ont la réputation d'être de puissants et dangereux magiciens et sont ainsi respectés. Dans les villes, ils sont devenus musulmans et s'adonnent au commerce.