Tu attends dans une salle d’attente bondée lorsqu’un individu arrive et essaye de passer avant tout le monde. Que fais-tu ?
Réponse A : Tu le remets gentiment à sa place.
Réponse B : Tu l’imites en simulant un handicap pour être prioritaire.
Réponse C : Tu paniques et le laisse faire. Il pourrait être dangereux.
Réponse D : Tu lui pètes la gueule.
Si tu as répondu A, je te tolère à mon spectacle mais faudra rester poli.
Si tu as répondu B, fais gaffe, ceux qui ont répondu A ont l’air pointilleux.
Si tu as répondu C, tu es trop gentil, tu risques de souffrir.
Si tu as répondu D, viens, tu taperas sur ceux qui ont répondu C.
(Lors de leurs entrées, les spectateurs prennent un ticket ).
Arrivé en dernier dans la salle d’attente du psy, Marcel Mitard se retrouve avec un « sale numéro ». Il décide d’abord de patienter, mais rapidement sa nature reprend le dessus et sa seule obsession devient alors de gagner quelques places au détriment des spectateurs présents. Magie, drague, apitoiement, tout est bon pour arriver à ses fins… à savoir, réussir à récupérer le meilleur numéro possible.
Malgré l’inspiration de l’univers cabaret, l’idée principale n’est pas de faire une succession de numéros mais bien de faire vivre le clown. Le personnage fait de la magie ou du jonglage malgré lui, sans s’en rendre compte, souvent par maladresse. Le but recherché n’est donc pas la performance en elle-même mais plutôt comment le clown subit les échecs comme les réussites.