J'ai découvert chez mes chrétiens une appartenance parfois très superficielle à l'Église catholique, et même à Jésus Christ : ils sont aussi intéressés par toutes les églises dans une grande confusion en y mettant les sectes, les magiciens, les voyants, les prêtres et les pasteurs sur le même niveau. L'utilisation des fétiches et amulettes est courante. La sorcellerie est pratiquée et la peur est largement présente.
En mars 2019, à ma demande, la communauté nouvelle de Kinshasa appelée « communauté du Magnificat » accepte de venir évangéliser dans ma pro-paroisse de Kiniangi. En mai, Reagan, un jeune de 30 ans et Roger, un vrai bourlingueur, sillonnent mes villages pour se présenter. En juin, j'organise une semaine de retraite avec eux sur le thème « séminaire de vie dans l'Esprit ». En décembre, Reagan est remplacé par Joseph et ils animent un second séminaire sur la guérison intérieure. En décembre 2020, deux jeunes, Chimène et Benjamin, animent la retraite sur « la foi authentique ». Cette collaboration porte beaucoup de fruits : je découvre le travail de conversion en moi comme en eux. Les chrétiens comprennent l'importance de la prière, de la Parole de Dieu, des sacrements (notamment le sacrement de la réconciliation), du témoignage et cela progressivement et de plus en plus à chaque rencontre. Mes chrétiens s'engagent de plus en plus volontiers au service de l'Église.
La dynamique évolue et, petit à petit, des chrétiens locaux mettent sur pied des soirées d'évangélisation dans les villages environnants. Ces soirées sont très animées par des chants de louange, un enseignement, des témoignages et une prière commune. Le succès se fait sentir parce que les villages ayant entendu parlé de ces soirées demandent que cela s'organise aussi chez eux. En 2023, date de mon départ de Kiniangi, la Maisonnée (ou groupe local) de la Communauté du Magnificat a atteint environs 30 membres du village de Kiniangi.
Permettre à la communauté de s’intégrer dans ma pro-paroisse et dans tout le doyenné de Mangembo. Que les paroissiens qui s‘y sentent appelés puissent devenir membres de la communauté afin que des « maisonnées » (groupes de membres qui se réunissent régulièrement) naissent dans notre région. Nous voudrions pouvoir envoyer aussi des nouveaux membres vers le siège de Kinshasa pour des formations.
Les voyages Kinshasa/Mangembo coûte 100 $/personne. Cette collaboration demande donc un appui financier pour continuer à dynamiser nos paroisses.
Démarrage : 2021
Évolution du projet : Nombre de membres dans le doyenné : 34 (en 2023)
J'ai goûté à cette formation biblique d'adultes dès mes premiers pas au séminaire. Comme le dit l'abbé Jean-Pierre Pire, formateur Mess'AJE en Belgique, « cette catéchèse m'a permis de réassumer toutes mes connaissances bibliques acquises au séminaire en y découvrant le ‘fil rouge’ qui traverse toute la Bible ». Cette catéchèse d'adulte est enseignée à l’IFAC, université de Lille en France. Des prêtres, religieux et laïcs de Belgique y ont été formés. Ils ont ensuite fondé une école belge d’animateurs de cette catéchèse en lien avec l’IFAC. L'animateur réunit un petit groupe d'une quinzaine d'adultes et permet d'approfondir ou de découvrir notre foi en cheminant à travers l'histoire du peuple d'Israël, ses avancées et ses reculs dans la foi, les évènements qui le bouleversent, le remette en question etc. Nous ne parcourons pas la Bible comme elle est écrite mais, avec l'aide des archéologues et historiens, nous nous plongeons dans l'histoire la plus vraie possible, nous nous interrogeons sur les problèmes de foi qu'ils ont eu qui ressemblent aussi au nôtres : silence de Dieu, souffrance à traverser, quête d'une terre de paix, sortie de l'esclavage ou de tendance idôlatrique,... C'est passionnant ! Certains belges ont eu le désir de faire découvrir celle-ci en Afrique : l'abbé Jean-Pierre Pire, Sr Jean-Baptiste, Annette Koschnicke. La surprise était que les africains se retrouvaient totalement rejoints dans les premières étapes du peuple hébreux confronté à d'autres Dieu, à d'autres croyances, cherchant à affermir leur foi au milieu de tout cela. Cette équipe est venue en 2014 dans une paroisse du diocèse de Matadi appelée « Tumba » animer eux-mêmes des laïcs et des catéchistes de village. De juillet 2016 à juillet 2018, ils ont formé des animateurs congolais prêtres et laïcs. Et ces animateurs se retrouvent régulièrement aujourd'hui de tous les coins du diocèse pour une formation permanente. Un animateur témoigne : « la catéchèse Mess'AJE m'a permis de relire ma vie en saisissant les actions du Seigneur. D'être ainsi fortifié et j'ai toujours envie d'animer un groupe partout où je suis envoyé ». Cette expérience est la même pour tous les animateurs. Ainsi, un de mes projets est de répandre le plus possible cette catéchèse dans le diocèse de Matadi !
Je soutien une équipe de 4 formateurs congolais et de 30 animateurs en formation. L'équipe voudrait organiser des rencontres d'initiation dans des paroisses, des formations d'animateurs, là où on le désire.
Aussi, cette catéchèse a besoin d'appui financier pour s'étendre dans le diocèse : coût des formations, payement des outils à destination des participants, etc. La formation a un coût qui fluctue en fonction de la distance à parcourir (diocèse grand comme la Belgique). On peut évaluer un coût moyen de 1000 $ par formation.
Démarrage : 2023
Nombre de formations données : 2
J'ai été envoyé dans un sous-poste d'une grande paroisse pour qu'il devienne une nouvelle paroisse. Quand je suis arrivé à Kiniangi, en septembre 2017, il n'y avait ni courant, ni lumière, ni eau à la cure. La toiture laissait aussi passer l'eau en cas de pluie ! Il n'y avait pas moyen de se laver ni d'aller aux toilettes à l'intérieur de la cure. Tout cela se faisait à l'extérieur : fosse commune et coin isolé pour se laver. C'est la brousse quoi ! Il est évident que les paroisses établies possèdent déjà tous ces aménagements et c'était donc à moi de me débrouiller pour rendre cette maison un peu plus agréable... J'ai fait réparer la toiture, construire une fosse septique et placer un WC. J'ai fait construire un coin douche à l'intérieur. Des panneaux solaires ont été placés sur la toiture et l'éclairage permanent m'a permis de travailler le soir, de charger mon téléphone et mon pc. Au mois de janvier 2021, j'ai fais construire la citerne qui retiendra quelques 8 m3 d'eau de pluie. Ce qui est suffisant pour tenir pendant la saison sèche qui dure 5 mois. Aujourd'hui, je soutien comme je peux le prêtre qui m'a remplacé dans les travaux de réhabilitation de l'église...
Planter des arbres fruitiers car c'est une source importante de revenus à long terme et cela fertilise le sol ; m’investir aussi dans l’élevage. Cela ne peut se faire sans un appui financier : achat des plantules, travail de plantation, achat d'un couple de chèvres.
Démarrage : 2022
À côté de la cure, une nouvelle maison a été construite. J'ai demandé des fonds à une association du diocèse de Liège qui soutient les missionnaires, le VIC-APLM, pour que cette maison puisse abriter un vicaire (chambre et salon) et une équipe de deux personnes de la communauté du Magnificat (deux chambres et salon). En effet, vu le nombre de villages à visiter (25), il est impossible de célébrer la messe plus de deux dimanches par mois là où le prêtre réside. Il doit aller dans les sections (3) au moins une fois par mois. Et vu les difficultés des routes, il ne peut célébrer deux messes dans deux endroits le même jour. Le soutien de la communauté du Magnificat est vraiment nécessaire pour l'évangélisation de tous ces villages.
Démarrage : 2020 – fin : 2020
Évolution : projet déjà réalisé
La salle paroissiale a été démolie pour en construire une nouvelle. En effet, l'ancienne allait s'écrouler. Elle avait été construite sur des fondations faites de grosses pierres assemblées avec de la terre. Des fissures créées par des branches d'arbres nous laissaient toujours dans la crainte d'un accident. Un ami très généreux, Mr José Cortès m'a envoyé des fonds importants pour refaire cette salle. Gloire soit rendue à Dieu !
La pro-paroisse comprend environ 25 villages. Elle est dirigée par un Conseil formé par tous les représentants des villages et des commissions de la pro-paroisse. Il est essentiel qu'elle ne dépende pas des prêtres pour son fonctionnement. Le diocèse essaie de faire comprendre depuis pas mal d'années que les chrétiens doivent prendre en charge leur Église, leur diocèse. Les missionnaires d'autrefois sont venus avec des fonds importants. Ils ont construit toutes les paroisses. Mais aujourd'hui, le réflexe de se tourner vers l'Europe pour sa subsistance et son fonctionnement doit être supprimé. Cela justifie mes projets actuels. La pro-paroisse ne possédait pas de terrain propre, j'en ai acheté un : un terrain de 2 ha qui doit être rentabilisé. Nous avons planté des arbres fruitiers comme les safoutiers, mangoustaniers,...
D'autres projets sont imaginables mais il est important que la population donne ses idées et s'engage dans ces travaux. Elle doit s'approprier son propre développement.
Démarrage : 2020 – fin : 2021
Évolution : projet déjà réalisé
ancienne salle paroissiale
ancienne salle paroissiale
ancienne salle paroissiale
nouvelle salle en construction
nouvelle salle en construction
nouvelle salle en construction
toilette en construction
citerne
citerne
toilette en construction
cure
a) rentabilisation du nouveau terrain
Démarrage : 2022
Évolution : nombre d’arbres plantés : +/- 60
1. Réhabiliter l'Hôpital Général de Mangembo
La paroisse de Mangembo m'a accueilli comme vicaire et aumônier de son hôpital général en septembre 2014. L'évêque du diocèse gérait deux hôpitaux et me demandait de « faire quelque chose » pour l'un d'eux. Après consultation d'un architecte, nous constations qu'il fallait réhabiliter tout l'hôpital : murs et salles vétustes, certains murs fissurés, manque d'un appareil radiographique, échographe peu fonctionnel, manque d'eau potable... bref, il fallait tout prendre en charge ! L'organisme Memisa voulait bien m'aider mais il fallait travailler sur fonds propres, c'est-à-dire sans compter sur l'argent de la coopération de l'État belge. En effet, il n'avait plus l'autorisation d'augmenter le nombre de zone de santé qu'ils géraient. Tous ces travaux ont été mis en route d'année en année et aujourd'hui, l'hôpital a fait peau neuve. Mais il reste encore des chantiers pour l'avenir comme l'installation du courant à l'hôpital... Plus d'info
2. Construire un centre de santé à Kikiunga
En 2018, je suis déjà pro-curé de Kiniangi et je constate que le centre de santé d'un de mes villages (Kikiunga) est lui aussi en danger d'auto-destruction. Il y a des trous béants dans les murs de la salle d'accouchement ! Je sollicite l'aide de Memisa qui accepte de prendre presque l'entièreté de cette construction à sa charge. C'est le fruit de quelques années de bonne collaboration et j'en suis profondément heureux !
La paroisse de Mangembo m'a accueilli comme vicaire et aumônier de son hôpital général en septembre 2014. L'évêque du diocèse gérait deux hôpitaux et me demandait de « faire quelque chose » pour l'un d'eux. Après consultation d'un architecte, nous constations qu'il fallait réhabiliter tout l'hôpital : murs et salles vétustes, certains murs fissurés, manque d'un appareil radiographique, échographe peu fonctionnel, manque d'eau potable... bref, il fallait tout prendre en charge ! L'organisme Memisa voulait bien m'aider mais il fallait travailler sur fonds propres, c'est-à-dire sans compter sur l'argent de la coopération de l'État belge. En effet, il n'avait plus l'autorisation d'augmenter le nombre de zone de santé qu'ils géraient. Tous ces travaux ont été mis en route d'année en année et aujourd'hui, l'hôpital a fait peau neuve. Mais il reste encore des chantiers pour l'avenir comme l'installation du courant à l'hôpital... Plus d'info
2. Construire un centre de santé à Kikiunga
En 2018, je suis déjà pro-curé de Kiniangi et je constate que le centre de santé d'un de mes villages (Kikiunga) est lui aussi en danger d'auto-destruction. Il y a des trous béants dans les murs de la salle d'accouchement ! Je sollicite l'aide de Memisa qui accepte de prendre presque l'entièreté de cette construction à sa charge. C'est le fruit de quelques années de bonne collaboration et j'en suis profondément heureux !
hôpital au début
hôpital au début
hôpital au début
hôpital au début
travaux à la maternité
travaux à la maternité
travaux à la maternité
travaux à la maternité
adduction d'eau (ancienne pompe)
adduction d'eau (nouvelle pompe)
citernes
l'eau coule
adduction d'eau
adduction d'eau
adduction d'eau
échographe
laboratoire
lunettes
nouveaux lits
toilettes
toilettes
toilettes
radio
radio
formation de l'infirmier en santé mentale
formation de l'infirmier en santé mentale
véranda
véranda
En 2018, je suis déjà pro-curé de Kiniangi et je constate que le centre de santé d'un de mes villages (Kikiunga) est lui aussi en danger d'auto-destruction. Il y a des trous béants dans les murs de la salle d'accouchement ! Je sollicite l'aide de Memisa qui accepte de prendre presque l'entièreté de cette construction à sa charge. C'est le fruit de quelques années de bonne collaboration et j'en suis profondément heureux !
Inauguration du centre de santé
Inauguration du centre de santé
Inauguration du centre de santé
En avril 2022, Memisa permet à notre zone de santé d'être financée en partie par la Coopération Belge en proportion de nos dons. Avec cet apport de fonds, le projet initialement prévu pour l'hôpital s'élargit à toute la zone de santé de Mangembo. Les apports de cette collaboration entre notre ASBL et Memisa deviennent plus conséquents:
Pour l'hôpital:
Réhabilitation de la salle d'opération
formation et apport d'un échographe
formation et apport d'un appareil de radiographie
formation en gynécologie obstétrique
Pour la zone de santé
lancement d'un projet de soins et de suivi des malades mentaux
formation en gynécologie obstétrique
formation en soins prénataux
apport d'une nouvelle jeep pour remplacer cette qui était défectueuse
Réhabilitation de 2 centres de santé...
A l'HÔPITAL DE MANGEMBO, ON CONTINUE...
DANS LES CENTRES DE SANTE (NEW!)
Le CS de Mbanzalele avant
A l'intérieur
Le CS réhabilité
A l'intérieur
NOUVEAUX SOINS EN SANTE MENTALE
Beaucoup d'écoles ont fait appel à moi pour la rénovation de leurs bâtiments :
une école primaire de Mangembo en 2015 : apporter des lits et des meubles pour le dortoir
l'école de Bienga-Ntombola en 2016 : toiture à refaire
Lycée de Mangembo en 2016 : refaire la fosse septique qui s'était écroulée
l'école de Kimwanda en 2017 : toiture à refaire
l'école de Mbétanie en 2017 : reconstruire deux classes
le Lycée de Mangembo en 2018: reconstruire une classe
une école de Mangembo en 2019 : refaire la toiture emportée par une tempête
l'école de Kimwanda en 2020 : refaire la toiture de la maison des enseignants
l'école de Kikiunga en 2020 : construction d'un dortoir
La plupart de ces écoles ont participé aux travaux en apportant le bois, les briques et la nourriture pour les travailleurs. L'achat du ciment et des tôles étant laissés aux bienfaiteurs parce que trop cher. Le problème de l'entretient de ces écoles se pose parce que l'État congolais n'a repris le subventionnement des écoles (frais de fonctionnements) qu'en 2019. Les salaires des enseignants non-payés par l'État (nombreux) étaient à la charge des parents jusque cette même année. Il était impossible de demander encore aux parents de prendre en charge des frais de réhabilitation. Si j'ai continué à aider certaines écoles par-delà cette date, c'est parce que certains donateurs ont voulu que leur don profite aux enfants. Ici aussi, les dortoirs sont très nécessaires parce que les enfants parcourent souvent de longues distances pour venir à l'école. À partir de 2019, l'État semble vouloir reprendre l'enseignement en charge avec la promesse de payer tous les enseignants lui-même mais la réalisation prend pas mal de temps...
école primaire de Mangembo
école primaire de Mangembo
école primaire de Mangembo après
Mbétanie
Bienga-Ntombola
Bienga-Ntombola
Lycée classe
Lycée fosse septique
Kikiunga
maison des enseignants
Kimwanda toiture
Kimwanda toiture
introduction d'une race de poules européennes (plus grosses) en 2019 à Kiniangi et Mangembo
lancement de la culture des produits maraîchers en 2020 à Kiniangi et Mangembo
Voici le diagnostic posé par l'organisme de développement INADES lors de leur passage à Mangembo en 2015 :
La communauté de Mangembo est confrontée à un problème de faible production agricole et de difficulté d’écoulement des produits agricoles sur le marché.
La faible production agricole est due à la perte de la fertilité du sol, au manque d’encadrement technique des paysans, à l’accès difficile aux intrants de qualité (semences améliorées et matériel), aux pratiques agricoles traditionnelles et archaïques, à l’exploitation sur de petites étendues, aux maladies phytosanitaires qui détruisent les plantes ainsi qu’à la peste et aux maladies diverses qui tuent le bétail.
La difficulté d’écoulement des produits agricoles sur le marché est causée par les frais de transport des produits vers le marché qui sont très coûteux, par les tracasseries diverses à la frontière entre le Congo Brazzaville et la République Démocratique du Congo ainsi que par l’absence des marchés locaux dans le secteur.
Les organisations paysannes des agriculteurs ont une déficience dans la structuration et un manque de professionnalisme. Ce qui fait que leur apport au développement agricole demeure très marginal.
Ainsi, on repère le besoin d'un encadrement des paysans et de formations aux nouvelles techniques agricoles. Il est aussi nécessaire de fortifier le tissu associatif : former au travail en association afin d'augmenter la production, capitaliser celle-ci dans la création de marché, et construire des stratégies communes de vente des produits et d'abaissement des taxes frontalières.
La race présente dans notre région ne grossit pas beaucoup. L'introduction d'une nouvelle race par croisement permet de réunir la résistance aux maladies de la race locale avec le poids important de la race européenne. Cela permet aussi de faire un bénéfice plus important à la vente. Cette nouvelle race a donc été introduite dans 75 ménages répartis sur la paroisse de Mangembo et la sous-paroisse de Kiniangi. Diverses difficultés ont été rencontrées : l'incompréhension des techniques d'élevage, la mortalité élevées des poussins, le manque de suivi des bénéficiaires. En effet, les premiers bénéficiaires s'étaient engagés à sortir du système de divagation des bêtes. C'est-à-dire de nourrir leurs bêtes le matin avant de les libérer. Ce système de semi-divagation permet de bien féconder les femelles qui sont dans l'enclos le matin et de les libérer par la suite pour qu'elles aillent se nourrir. Cette difficulté ainsi que les autres ont été résolues par l'engagement de vétérinaires qui ont accepté de faire le suivi de tous les bénéficiaires, apporter des solutions là où il y avait mortalité et instruire les gens sur la bonne technique d'élevage, voir remplacer certains bénéficiaires par d'autres plus consciencieux ! Ces vétérinaires ont accepté de travailler pour une modique somme à la journée de travail, c'est ce qui a permis de les engager car ce suivi n'avait pas été budgétisé au départ... On est toujours apprentis dans ce domaine…
Démarrage : 2018 – fin : 2020
Évolution : projet déjà réalisé
Voici le diagnostic posé en 2015 par l'INADES : Pour la culture vivrière, les spéculations les plus cultivés sont : le manioc, l’arachide, et le gingembre. Néanmoins la banane occupe également une place très importante. Tous les ménages pratiquent la culture de manioc et du bananier. Les espaces cultivés dépassent rarement le demi-hectare par ménage pour le manioc, un dixième d’hectare pour les haricots et le quart d’hectare pour le gingembre. Le gingembre est cultivé par environ 40% des ménages. Les bananiers sont plantés au bord des champs mais pas de façon organisée comme on le fait pour le manioc. Mais toutefois, cette culture produit bien et a une bonne valeur marchande. D’autres cultures comme le riz, les courges, le maïs, l’ananas, l’haricot, la tomate, les piments, les oignons, le poireau, les orangers, le safoutier, l’avocatier sont aussi pratiquées.
Le diagnostic n'a guère changé depuis 2015. Ainsi, il faut augmenter les espaces cultivés et diversifier les cultures. Ces cultures citées en derniers lieux comme le riz, les courges, le maïs, l'ananas, l'haricot, la tomate, le piment, les oignons peuvent être cultivées en grande quantité mais le conservatisme et le manque d'encadrement font que les paysans ne se risquent pas. Le manque de possibilités pour faire face à l'échec qui peut surgir dans un premier temps nous permet d'opter pour un développement financé dans un premier temps pour faire découvrir et former les gens à ces nouvelles pratiques culturales.
Il s’agit de la culture de produits maraîchers comme la tomate, l'aubergine,… initié par l'association CADD de Mangembo, appuyé par la famille Peterbroeck-Mairlot. L'association a connu quelques difficultés pour l'évacuation des produits vers les points de vente. Cela n'empêche que la production était excellente tant en qualité, qu'en quantité. Les acheteurs ont demandé que la production puisse continuer. L'association s'est fixé des objectifs pour répandre ce type de culture et former des paysans. La mécanisation de l'agriculture est aussi dans leurs objectifs.
Démarrage : 2020 – fin 2020
Évolution : projet déjà réalisé
Il s’agit de la culture de l'oignon et du haricot encadré par un professeur agronome de l'ITAV (Institut Technique Agro-Vétérinaire) de Kiniangi. La participation locale était équivalente à l'achat de 50 % des semences par les paysans. Le reste des dépenses étant prises en charge par Les Amis de Mangembo, eux-mêmes financés par la famille Peterbroeck-Mairlot.
Ce projet a permis aux paysans de découvrir l'avantage de travailler en associations, d'être encadrés par un technicien pour sortir de l'insolvabilité ou de l'agriculture de consommation (familiale uniquement). Les résultats étaient assez positifs : jusqu'à une production de 9 pour 1 pour les haricots et 5 pour 1 pour les oignons, résultat nettement plus faible qu'attendu à cause d'un climat très défavorable et une non-prise en compte partielle des conseils techniques donnés. Lors de l'évaluation en janvier 2021, les paysans ont opté pour la création d'une structure-mère qui puisse les représenter, les guider et plaidoyer pour obtenir un soutien de la part d'organismes locaux, comme Caritas-Développement, et internationaux.
Démarrage : 2020 – fin 2020
Évolution : projet déjà réalisé
Depuis un an, je travaille à faire naître des associations de paysans. C'est un travail de sensibilisation, de formation, et de recherche de leaders de développement parmi cette population. On oublie souvent cette étape qui précède tout projet : l'émancipation de la population pour qu'elle désire s'impliquer dans son propre avenir. Les ONG sont prêtes à venir là où il y a déjà une mentalité ouverte et éveillée.
Deux associations-mères (regroupement d'associations plus petites), le CADD de Mangembo et l’association-mère agricole de Kiniangi, travaillent dans ce sens :
formation aux nouvelles techniques, au travail en association
augmentation des surfaces cultivées et des troupeaux
achats et ventes groupées
évolution vers la mécanisation de l'agriculture
Ces associations-mères doivent être accompagnées dans la maîtrise de l'administration, de la gestion et du marketing.
Les objectifs :
appuyer le travail agricole pour chaque projet ciblé afin d'augmenter la rentabilité
financer l'encadrement et la formation des paysans
financer la formation des associations-mères et leur accès à l’autonomie
créer des synergies avec des organismes de développement proches (Caritas diocésaine) et lointaines
Démarrage : 2021
Évolution : le projet est passé à l'ONG Caritas de Matadi en 2023
culture maraîchère
culture maraîchère
culture maraîchère
arrosage des oignons
arrosage des oignons
projet coquelets
projet coquelets
Le projet de la Caritas-Développement Matadi soutenu par les Amis de Mangembo s’inscrit dans la continuité du programme COHERENCE de Caritas International.
Il vise à accompagner et à soutenir l’activité de 15 organisations paysannes (O.P.) dans la paroisse de Mangembo, Secteur de Kivunda autour des villages de Kibeki et Kiniangi.
1. Visites de terrain, accompagnement et suivi : sensibilisation à la démarche et à l’organisation.
Les missions ont permis un premier diagnostic des difficultés rencontrées par les O.P. :
- Manque de connaissances dans le domaine agricole et mauvaise planification des activités
- Insuffisance d’intrants agricoles
- Manque de marchés locaux officiels
- Mauvais état des routes de desserte agricole
- Techniques limitées de lutte contre les maladies des plantes
- Manque d’unités de transformation des produits agricoles
Différents domaines d’intervention ont identifiés :
- Production agricole : manioc, haricots, arachides, niébé et maraichage (choux).
- Production animale : porc, volaille, pisciculture
- Entraide entre les membres (octroi de crédits)
- Encadrement et défense des intérêts des membres
- Formation à la gestion administrative et financière des O.P.
- Formation aux techniques de production et de transformation des produits agricoles
- Formation aux techniques commerciales (négociations , marketing , commercialisation )
2. Achat de deux motos pour permettre la mobilité des accompagnateurs. Les difficultés de déplacement liées au mauvais état des routes rendaient cet investissement indispensable.
3. Acquisition d’une unité de transformation du manioc. (Axe de Kiniangi ) Cet équipement permet la transformation du manioc en farine culinaire conditionnée dans des emballages avec label permettant la vente à un prix rémunérateur.
4. Production agricole :
Manioc : des boutures de Manioc améliorées à haut rendement ont été fournies. La stratégie de multiplication rapide des boutures en parc à bois est développée. Deux hectares de la boutures des nouvelles variétés ont été ainsi placées, pour permettre en 2024, l’emblavement de 8 à 10 hectares en saison A et 10 à 20 hectares en saison B.
Haricots : 9 hectares de haricots semés et sarclés par les membres des O.P.
Culture maraichère : la culture du choux pommé a été choisie par l’ensemble des O.P. pour un total de deux hectares de choux en pleine culture.
Mars 2024 : stage de renforcement des compétences des accompagnateurs organisé dans la zone d’intervention de la Caritas Belgique pour acquérir les compétences sur l’accompagnement et le suivi des organisations paysannes à Luvaka dans le secteur de Gombe-Sud (Sud du Kongo Central)
Dotation de deux techniciens en outils informatiques, deux ordinateurs portable, une imprimante et deux modems achetés.
Mai 2024 : rencontre avec l’équipe de gestion de l’unité de transformation du Manioc à Mangembo. En effet l’unité était installée à Kiniangi, les membres des organisations paysannes ont trouvé que Kiniangi est un milieu en retrait qui ne donne pas la possibilité de la rendre rentable, c’est pourquoi, elle est installée à Mangembo où elle fonctionne sous la supervision de l’organisation CADD.
Renforcement des capacités en agro écologie : Formation de 2 techniciens et 2 membres des organisations paysannes en agro écologie.
Juillet – Aout 2024 : labours sur les différents sites
Septembre 2024 : Formation des O.P. aux techniques de gestion : 30 délégués des organisations ont participé à la formation pendant 3jours.
Octobre 2024
Renforcement des capacités des membres des organisations sur la commercialisation, les techniques de marketing, négociation, recherche de clients (29 délégués d’organisations paysannes ont participé à l’atelier de formation dont 21 hommes et 8 femmes)
SITUATION ACTUELLE
Appui agricole Axe Kibeki avec 8 organisations paysannes :
8 hectares labourés dont 2 hectares de manioc et 6 en association de cultures manioc, niébé et arachide
120 kg d’arachides distribués,
60 kg de niébé distribués,
1464 kg de haricot obtenus après la récolte,
645 kg de choux pommés vendus.
Appui agricole Axe Kiniangi avec 7 organisations paysannes :
7 hectares labourés et bouturés de manioc,
1418 kg de haricot obtenus après la récolte.
technique encore peu connue au village
Quand on demande à la population de ma région quel est le premier obstacle au développement, elle répond toujours « le délabrement des routes ». En effet, pour parcourir la route principale qui conduit à Mangembo, depuis Luosi (sur le fleuve Congo), il faut une jeep ou une moto. Un véhicule ordinaire ne peut y arriver à cause des trous et des fossés creusés par les pluies et surtout le manque d'entretien des routes. Il faut compter 5 à 7 heures en véhicule suivant qu'il a plu ou non et 3 à 6 heures par moto pour une distance de 90 kms ! (Entre 30 et 13 km/h au pire).
Ce travail qui devrait être pris en charge par l'État est laissé à l'initiative des ONG locales, des politiciens et de l'Église. Les choses avancent doucement...
Quelques équipes de foot de mon coin ont accepté de m'aider à refaire quelques tronçons de route. Je leur avais promis un ballon de foot « professionnel » (ce sont les seuls ballons qui durent un peu) et des vareuses s'ils travaillaient pendant un certains nombres de semaines, une fois par semaine. Ces jeunes parcouraient jusqu'à 3H à pied pour me rejoindre sur la route. Un technicien les encadrait et le travail a été bien fait. La route est encore en très bonne état après 3 mois de pluies intenses (chaque jour).
Démarrage : août 2020 – fin sept 2020
Évolution : projet déjà réalisé
Le tronçon choisi a été très bien refait par l’association CADD. C'était 1 km et demi de bourbier qui faisait peur à tous les camions venant chez nous. Cela a été bien fait mais, évidemment, il reste encore bien des tronçons de route à refaire.
Sur les photos ci-après, à la date du 6/4/20, on constate le bourbier et les profondes rigoles créées par le passage des camions. À la date du 13/4/20, la route a été complètement aplanie et lissée. Ce qu'on ne voit pas évidemment sur la photo, c'est la qualité de la terre qui a remplacé celle qui était sur place. La nouvelle terre a cette caractéristique de résister beaucoup mieux aux écoulements des eaux. Des rigoles ont été dégagées. De plus, les bambous situés le long de la route et créant une zone d'ombre ont été abattus pour permettre le séchage rapide de la route.
Démarrage : avril 2020 – fin avril 2020
Évolution : projet déjà réalisé
Comme membre de la communauté nouvelle « Ekolo ya Bondeko », à Kinshasa, j'en ai été profondément marqué. Fondée par Mgr Nkiere, évêque émérite congolais, et Isabelle Coreig, cette communauté ma formé pendant deux ans à l'apostolat missionnaire de la fraternité. Je partais à la rencontre de ce qu'on appelle des « cas » et j'analysais leurs situations d'abandon en équipe, puis nous essayions de retrouver les membres de famille et les amis de ces personnes qui pouvaient recréer un lien et aider à la reconstruction de la vie de celles-ci. J'ai appris à considérer toute personne comme un frère, une sœur. Je reste fidèle à cette intuition évangélique qui a été fortement développée par le pape François dans l'encyclique « Fratelli Tutti ».
En 2005, je suis devenu sympathisant de l'institut séculier du Prado (site français du Prado). Une association internationale de prêtre diocésain qui veulent suivre le modèle du bienheureux Antoine Chevrier, prêtre français qui a exercé son ministère dans la banlieue de Lyon dans les années 1850-1880. Le Père Chevrier voulait des prêtres pauvres pour évangéliser les pauvres. Je dois ma vocation à un prêtre franciscains qui s'occupait des pauvres de la ville de Liège. Et j'ai toujours été mobilisé intérieurement quand je rencontre des personnes engagées dans le secteur social. Antoine Chevrier voulait suivre Jésus-Christ de plus près pour être plus efficace dans l'évangélisation des pauvres. C'est pourquoi le prêtre pradosien se demande devant toute situation: “Qu'est-ce que Jésus ferait à ma place?” Cette question me demande donc d'étudier Jésus-Christ avec la même tenacité que le peintre qui veut reproduire son modèle dans les moindres détails. Et cela rejoint mon désir profond: c'est d'abord cette personne exceptionnelle qui m'a appelé: Jésus. Sans lui, je ne serais pas prêtre. Ensuite, sans les pauvres, je ne serais pas prêtre non plus! Ce sont eux qui me provoquent dans mon confort et me poussent à sortir de moi-même pour vivre une aventure humaine, la plus enrichissante qui soit: celle de la conversion. En cela on peut dire de Jésus: “il nous enrichit par sa pauvreté”. Je cherche donc à faire connaître cette spiritualité aux prêtres de la RDC et même à des laïcs présents à Kinshasa qui s'intéressent à cette spiritualité.
Concrètement, je suis membre d'une équipe de deux prêtres pour le moment. Tout prêtre pradosien est invité à faire équipe, à partager ce qu'il vit avec ses confrères pradosiens. Et non seulement à partager mais à se laisser interpeller et guider par les échanges... à chercher dans la Bible des réponses devant l'énigme de la vie des pauvres, et à prier ensemble. C'est étonnant comme une spiritualité commune peut nous rapprocher, briser les tabous, nous rendre plus fraternel... mais ce n'est pas magique!
Je suis appelé au Conseil du Prado de la RDC, à organiser la formation des futurs membres et à faire vivre l'institut dans deux diocèses en particuliers: Matadi et Boma.
L'institut séculier international du Prado représente une opportunité de formation spirituelle essentielle dans le contexte de pauvreté des prêtres des diocèses de la RDC. En effet, les prêtres qui ont accepté de consacrer leur vie aux fidèles, se retrouvent souvent obligés de consacrer la majorité de leur temps à leur propre subsistance sans avoir été préparé à cela. Cela mène à des remises en questions et des dérives inévitables. Ainsi, le prêtre doit être accompagné pour vivre dans la simplicité et la sobriété, tout en s'engageant dans le développement et l'évangélisation des pauvres. Le Prado répond bien à ce besoin puisqu'il forme des prêtres pauvres pour les pauvres. Évidemment, toute formation a un coût. Au départ, la formation était prise en charge par des pradosiens européens. Mais celle-ci ne peut être envisagée de façon durable sans une implication financière de la part des membres eux-mêmes pour créer une source d'auto-financement locale.
Réuni en Conseil, les responsables du Prado-RDC ont opté pour la création d'un « sanctuaire » qui serait en même temps un lieu de ressourcement pour certaines retraites et rencontres des prêtres du Prado, et d'autre part, une auberge pour les touristes, visiteurs et amis. Ce côté « auberge » correspond à l'auto-financement.
Il s’agit d’appuyer la construction de ce sanctuaire par un apport extérieur et supplémentaire par rapport aux efforts locaux.
Démarrage : 2021
Évolution : démarche d’achat du terrain
En fréquentant la communauté nouvelle du Magnificat, j'ai découvert tout d'abord des « fous de Dieu » comme on pourrait les appeler, non pas parce qu'ils auraient un comportement hors normes mais parce qu'ils sont vraiment passionnés par l'Évangélisation. Je me retrouve complètement dans la prière du membre de Magnificat, qui commence ainsi : « Dans ton amour, tu as fait irruption dans ma vie. Tu m'as aussi donné de reconnaître les moments de mon histoire où tu m'as visité. Dans ta miséricorde, tu m'as guéri et pardonné. Ma plus grande joie est d'entendre sans cesse les paroles d'amour que tu m'as adressées au baptême et qui me révèle que je suis bien le favori de ton cœur... » Elle continue plus loin en ces termes : « Tu as demandé à ton Père de ne pas nous retirer du monde, mais de nous y laisser afin de le transformer par le témoignage de notre vie et l'annonce de ton évangile. Nous acceptons, par la puissance de l'Esprit Saint et par l'intercession de ta Mère... »
Le désir d'évangéliser chez moi, a commencé par la découverte de l'amour de Dieu à mon égard. La joie qui nous est donnée à ce moment-là nous pousse à vouloir partager cette joie à tous ceux que l'on rencontre...
La spiritualité de cette communauté est aussi axée sur le Sacré-Coeur de Jésus : le cœur de Jésus a été transpercé quelques temps après sa mort et il en est sorti de l'eau et du sang, nous dit l'évangéliste Jean. On peut y voir une image des sacrements du baptême et de l'eucharistie mais plus profondément, cela signifie tout simplement que Jésus a aimé jusqu'à donner sa vie pour nous sauver du péché. En méditant sur cet amour du Christ pour nous sauver de nos tentations au mal et de nos actes mauvais, il y a fort à parier que nous y voyons une image moralisatrice. Et ce n'est pas du tout cela ! C'est plutôt une révélation que rien ne pourra jamais nous séparer de l'amour du Christ sauf notre liberté de lui dire : « non, tu ne me sauveras pas ! ». Comme a dit le pape François après son accès à la papauté au journaliste qui voulait une description du nouveau pape : « je suis un pécheur pardonné ! » Et c'est important car toutes nos relations sont menacées de superficialité tant qu'elles ne vont pas jusqu'à l'amour qui pardonne. Le Christ a jeté une bombe de miséricorde dans l'histoire quand, au terme d'une vie d'intense amour de tous les hommes, alors qu'il était crucifié, il a dit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. »
Concrètement, j'essaie de faire connaître la communauté du Magnificat à mes paroissiens, de diffuser les témoignages et enseignements entendus lors de leurs séminaires-retraites à Kiniangi. J'essaie aussi de faire connaître cette communauté à mes confrères et dans les paroisses voisines de la mienne.