Le port de Honfleur est le site normand qui a inspiré nombres de peintres; qui pourrait le plus justement prétendre au titre de berceau de l’impressionnisme. Nombreux sont les sites à peindre : l’estuaire de la Seine, les quais et les bassins, l’église Sainte-Catherine, les vieilles rues, la chapelle Notre-Dame, le phare de l’hôpital, le chantier naval, etc.
Dès les années 1820, Honfleur attire les peintres romantiques, comme Turner, Bonington, Isabey, Huet et Mozin. A leur suite arrivent tous les paysagistes de l’Ecole de la nature.
Boudin attire à Honfleur tous ses amis peintres et, pendant quinze ans, orchestre les rencontres de Saint-Siméon. Autour du trio inséparable qu’il forme avec Jongkind et Monet, on trouve là quantité de peintres (Courbet, Daubigny, Bazille, etc.), mais aussi des musiciens, des poètes, des littérateurs…
A deux pas de là, Baudelaire, réfugié chez sa mère, tente de reprendre l’écriture des Fleurs du Mal. Il se rend en voisin chez Boudin, qui lui montre avec modestie ses Ciels au pastel. Dans son Salon de 1859, le poète s’enthousiasme pour ces Beautés météorologiques.
Le Mont-Joli et la côte de Grâce offrent deux magnifiques vues panoramiques, d’un côté sur la ville et sur le fleuve, de l’autre sur l’estuaire, jusqu’à la mer. Dès 1829, Corot et son ami italien Smargiarsi plantent leur chevalet côte à côte pour peindre une vue de l’estuaire. De retour de la pêche, les marins viennent se recueillir à la chapelle Notre-Dame-de Grâce. Monet, Jongkind et « maman » Fesser, sa compagne, confrontent leur vision de l’édifice, dans des toiles à l’huile ou à l’aquarelle.
Le spectacle animé de l’avant-port a toujours attiré les peintres. Le cœur de la ville bat dans le quartier de l’Enclos. A la suite de Turner, tous les peintres – Monet, Boudin, Dubourg, Dufy…- voudront représenter la Lieutenance, et les maisons, habillées d’ardoises, du quai Sainte-Catherine.
Les greniers à sel servaient à stocker le sel de la gabelle. Ils accueillent aujourd’hui des expositions et des concerts.
La Lieutenance est cet étonnant bâtiment construit sur le quai qui, avec des tourelles d’angle, veille sur le vieux bassin. Vestige d’un castel du XVIe s, c’était la résidence du lieutenant du roi.
Le vieux bassin est l’endroit le plus connu de la ville. Créé sous Louis XIV sur ordre de Colbert, il a gardé un cachet tout particulier. Il est bordé par le quai Sainte-Catherine qui aligne ses hautes maisons étroites aux étages en saillie. Certaines atteignent sept niveaux avec seulement deux fenêtres en façade.
La galerie Arthur Boudin : Un pèlerinage autant qu’une incursion dans l’art d’aujourd’hui. Fondée en 1898, il s’agit de la plus ancienne galerie d’art du Calvados. Elle exposa Eugène Boudin de son vivant et continue à exposer les peintres de l’estuaire.
Les Quartiers de Honfleur
Quartier où Boudin est né en 1824. Isabey a représenté l’église Saint-Léonard, avec son clocher du XVIIIe siècle et son élégant portail ogival.
c'est le plus pittoresque d’Honfleur. Il se déploie autour de l’église Sainte-Catherine et de son curieux clocher, emblématique de la cité, construit en bois. Séparé de l’église pour éviter d’en fragiliser la structure, il a été rendu célèbre par Monet, Boudin et Jongkind, puis plus tard par Dufy et Friesz.
Ce quartier s’est développé au moment de la construction des remparts de la ville. Quartier maritime, « les gens de mer » y ont laissé leur empreinte. Leurs vieilles maisons à pan de bois subsistent.
Les vieilles rues alentour ont aussi fait les délices de Boudin, Dubourg et Jongkind. Ainsi, la rue des Lingots, l’une des plus caractéristiques de la vieille ville, a conservé son pavage et la plupart de ses maisons de bois.
C'est l’ancien centre-ville, avec de nombreux greniers à sel, qui servaient à conserver le poisson. C’est en levant les yeux, que nous avons encore l’impression de voyager dans le Moyen-Âge. Les bâtiments sont en poutres de bois fendu et nous pouvons imaginer les calèches traverser ces ruelles pavées.
Le spectacle animé de l’avant-port a toujours attiré les peintres. Le cœur de la ville bat dans le quartier de l’Enclos. A la suite de Turner, tous les peintres – Monet, Boudin, Dubourg, Dufy…- voudront représenter la Lieutenance, et les maisons, habillées d’ardoises, du quai Sainte-Catherine.
Ces lieux offrent deux magnifiques vues panoramiques, d’un côté sur la ville et sur le fleuve, de l’autre sur l’estuaire, jusqu’à la mer. Dès 1829, Corot et son ami italien Smargiarsi plantent leur chevalet côte à côte pour peindre une vue de l’estuaire. De retour de la pêche, les marins viennent se recueillir à la chapelle Notre-Dame-de Grâce. Monet, Jongkind et « maman » Fesser, sa compagne, confrontent leur vision de l’édifice, dans des toiles à l’huile ou à l’aquarelle.
C'est l’endroit le plus connu de la ville. Créé sous Louis XIV sur ordre de Colbert, il a gardé un cachet tout particulier. Il est bordé par le quai Sainte-Catherine qui aligne ses hautes maisons étroites aux étages en saillie. Certaines atteignent sept niveaux avec seulement deux fenêtres en façade.
Idéal pour capter les humeurs changeantes des éléments, les variations de couleur liées aux caprices du ciel et de la mer.
Vieille de plus de 1000 ans mais incroyablement préservée notamment en ayant échappé aux dégâts de la Seconde Guerre Mondiale,
Honfleur exerce toujours la même fascination sur les plus de 3 millions de visiteurs qui la découvre chaque année.