Autres textes et poèmes

   « Dans l’intervalle

entre la nuit et le jour

la main redevenue petite

dans la main du pêcheur

Entre la plante et l’espace

entre la terre et l’air, juste au collet

au bord de l’aile dentelle

sur le temps

Mille halos

interpellent

l’humidité naissante

Blotti dans les plis de l’aube

d’un moine qui prie Dieu 

de mener le monde au rendez-vous de

notre sœur la goutte de rosée. »


Yvonne Calandre




« Je caresse seulement, et j’aborde des yeux 

les formes et les couleurs, 

les yeux ramassent la vie. »

 

Paul Gillet

Perles de rosée

« Entrer dans la peau des choses, c’est donner à un objet, à un paysage, à un être, une dimension autre que son apparence. L’œil reste en surface. Vos photomorphoses sont à la fois le réel vu et le réel non vu par l’œil. Tout cela est très passionnant. »

Louis-René Berge, graveur et académicien,
Académie des Beaux-Arts, Section Gravure


« Je suis particulièrement sensible à la transfiguration que vous réussissez à opérer sans qu’on ait jamais le sentiment un peu indiscret d’une manipulation. La façon dont vous révélez les secrets des formes, en les dématérialisant presque par le jeu des lumières et des ombres, est souvent très poétique, et jamais “fabriquée”. »

François-Bernard Mâche, musicien et académicien,
Académie des Beaux-Arts, Section Musique


« J’ai particulièrement apprécié la rigueur de votre œuvre. Votre choix est celui étroit de la poésie. »

Guy de Rougemont, peintre et académicien,
Académie des Beaux-Arts, Section Peinture

Passages

Poème de Vincent MARIE

J’ai fait la rencontre des «Photomorphoses» d’André Edouard en 2012.
Cette approche m’a directement séduit, ainsi que le personnage. Très vite, j’ai pu assister aux Soirées « Ailleurs » qu’il organise depuis 1994. Ce poème fut mon modeste présent pour son 79ème anniversaire. Rencontrer André Edouard réhabilite l’espoir en un avenir meilleur !

Résonance

QUAND LE SOIR EST AILLEURS 

Utopique,
Atypique,
Rêvant d’un monde encore meilleur,
Surtout quand le soir est ailleurs,
Plus loin que les yeux n’osent lire,
Quand la photo, morphe, ose dire…

Optimiste,
Intimiste,
Il ouvre nos cieux sur la vie
Sachant nous éveiller l’envie
De nous élever bien plus haut
Que ne le ferait l’homme-oiseau ! 

Il nous emmène doucement
Vers un tout autre firmament…

Et de son rêve en harmonie,
Il efface l’hégémonie,
De sa voix douce et sans mensonge,
Il sait enjoliver les songes !

Utopique,
Atypique,
Rêvant d’un monde encore meilleur
Surtout quand le soir est ailleurs,
Il a la discrétion des grands,
Il est celui que l’on entend…

Il est de ceux que l’on attend
Quand l’univers paraît trop grand !

Vincent MARIE,  le 23 octobre 2019.